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Dr NOUHOUM IDRISSA GUINDO : « On ne devient jamais grand par l’âge ou titre pour chanter l’hymne de son pays. »

Présentez-vous à nos lecteurs.

Je suis Dr Nouhoum Guindo, Président de l’Association Santé Familiale, une organisation de la société Civile dont les missions sont de garantir la Santé de la Famille par la prévention et promouvoir le développement par l’engagement citoyen et la bonne gouvernance.

Pourquoi avez-vous initié l’HYMNE NATIONAL CHALLENGE ?

L’objectif c’est vraiment d’entrainer le réveil de la fibre patriotique à travers l’apprentissage et la méditation sur le contenu de l’HYMNE du MALI qui est un trésor méconnu par la grande majorité des maliens dans nos langues locales à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur. Je dois rappeler que l’hymne du Mali est le fruit d’une loi, qui est la loi 62-72 du 09 Aout 1962. L’objectif de l’HYMNE pour les pères de l’indépendance, c’était de façonner des citoyens engagés pétris de valeurs et de probités morales. Des citoyens debout pour la patrie.

Que faut t il faire pour participer ce concours dénommé  « l’HYMNE NATIONAL CHALLENGE »?

L’hymne National Challenge est un processus qui consiste à utiliser les réseaux sociaux pour enseigner l’Hymne du Mali aux maliens de l’intérieur et comme de la Diaspora dans nos langues locales.

Pour participer, « on envoie **Ne Bala par whatsapp ou je participe au 76 61 06 02. » Une fois cela fait. Nous t’envoyons la documentation nécessaire pour apprendre à assimiler et à faire une vidéo pour envoyer au même numéro. Tu dois poster la vidéo sur ta page Facebook ou Tiktok et nominer à ton tour 10 personnes qui à leurs tours doivent relever le défi. De cette façon on va en crescendo     jusqu’à atteindre 5 à 10.000.000 de maliens qui savent chanter correctement l’HYMNE DU MALI dans nos langues locales.

Quelle est l’évolution de l’HYMNE NATIONAL CHALLENGE?

De nos jours, l’HYMNE NATIONAL CHALLENGE est devenu international. Partout dans le monde et dans tous les continents les maliens y participent. Je profite cette occasion pour remercier, ceux qui ont relevé le défi dans toutes les régions du Mali et partout dans le monde mais aussi exhorter les maliens à s’en approprier, car l’HYMNE NATIONAL CHALLENGE est une opportunité. On ne devient jamais grand par l’âge ou titre pour chanter l’hymne de son pays. C’est un exercice citoyen et patriotique. Que tu sois imam, Docteur, mécanicien, journaliste, ministre, président, député, commerçant, magistrat, pêcheur, éleveur, étudiant, élève, militaire, artiste, cela vous concerne et le Mali vous appelle à apprendre son HYMNE NATIONAL et l’HYMNE NATIONAL CHALLENGE vous donne l’occasion de relever le défi.

H.K.B

 

USURPATION DE TITRE ET DE FONCTION : Quand de faux agents du Pôle économique coupent le sommeil à des maires

Des usurpateurs de titre et de fonction terrorisent des maires et des agents financiers. C’est le constat fait par le Pôle économique et financier. Dans un communiqué en date du 4 février, le doyen des juges d’instruction alerte sur cette pratique de grand banditisme.

 Selon le communiqué, depuis un certain temps, des individus malintentionnés, tapis derrière des numéros de téléphone, appellent avec acharnement certaines personnes auxquelles ils se présentent comme étant des assistants au Pôle économique et financier de Bamako. Comme motifs, ces délinquants expliquent à leurs cibles qu’elles sont convoquées chez des juges d’instruction, mais si elles étaient prêtes à leur verser de l’argent ils intercéderaient en leur faveur auprès desdits juges, afin que leurs sorts puissent être amoindris.

Aussi, le communiqué précise qu’au nombre de leurs victimes figurent des essentiellement des élus, notamment des maires, ainsi que des fonctionnaires du milieu de la finance, y compris du Nord et donc, ne relevant même pas du ressort territorial de Bamako.

Le Pôle économique informe les citoyens que les convocations des juges d’instruction sont exclusivement délivrées par le biais de la Brigade économique et financière. Et d’en appeler à la vigilance des uns et des autres à ne non seulement pas se laisser abuser ces escrocs usurpateurs de titre et de fonction, mais aussi et surtout aider à les dénoncer pour les mettre hors d’état de nuire à travers la communication de toute information utile.

Le communiqué conclut que le Pôle économique est déterminé à faire face à toute épreuve et ne se laissera pas distraire dans sa mission pour le triomphe de la justice.

 

Jean JACQUES

Avis aux investisseurs suite au blocage par la BCEAO du paiement des dettes du Mali à ses créanciers

Le Ministre de l’Economie et des Finances du Mali a le profond regret d’informer les investisseurs que, suite aux conclusions des sommets extraordinaires de la CEDEAO et de l’UEMOA, tenus le 09 janvier 2022 à Accra (Ghana), la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a pris les mesures suivantes à l’encontre de l’Etat du Mali :

– le gel des avoirs de l’Etat malien et des entreprises publiques et parapubliques à la BCEAO ;

– le blocage de tous les transferts de l’Etat malien passant par les systèmes de paiement de la Banque Centrale.

A titre de rappel, ces mesures constituent une violation grave des dispositions pertinentes de l’article 4 des statuts de la BCEAO qui stipule que : « Dans l’exercice des pouvoirs et dans l’accomplissement des missions qui leur sont conférés par le Traité de l’UMOA et par les présents Statuts, la Banque Centrale, ses organes, un membre quelconque de ses organes ou de son personnel ne peuvent solliciter, ni recevoir des directives ou des instructions des institutions ou organes communautaires, des Gouvernements des Etats membres de l’UMOA, de tout autre organisme ou de toute autre personne… ».

A cause de ces restrictions et malgré des avoirs suffisants du Trésor public du Mali dans ses livres, la Banque centrale n’a pas procédé au règlement de l’échéance du 28/01/2022 au titre du paiement du coupon sur les Obligations Assimilables du Trésor référencées ML0000001577 et ML0000001585 pour un montant total de 2 699 664 000 FCFA. Cette pratique de la BCEAO constitue une violation de l’article 11 du Règlement N°06/2013-CM-UEMOA sur les Bons et Obligations du Trésor émis par voie d’adjudication ou de syndication avec le concours de l’Agence UMOA-Titres.

L’Etat du Mali déplore ces pratiques contraires aux règles de fonctionnement du marché monétaire et financier régional et ses conséquences préjudiciables sur les investisseurs.

Au-delà, cette pratique fragilise le développement de notre marché financier régional et le décrédibilise auprès des investisseurs régionaux et internationaux.

En tout état de cause, l’Etat du Mali, qui a toujours honoré ses engagements sur le marché financier, tient à rassurer les investisseurs de sa volonté et de sa capacité à faire face ses engagements.
Aussi, les échéances non réglées seront immédiatement payées dès la levée des restrictions.

Le Ministre de l’Economie et des Finances sait compter sur la bonne compréhension des investisseurs.


​Bamako, le 01 février 2022

 

Alousséni SANOU,
Chevalier de l’Ordre National.