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Colonel Assimi GOÏTA a accueilli son homologue sénégalais, Macky SALL à l’aéroport international Modibo KEÏTA de Bamako Senou

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accueilli son homologue sénégalais Macky Sall, ce 15 août 2022, à l’aéroport international Modibo KEÏTA Bamako-Senou. Le Président de la République du Sénégal est arrivé au Mali pour une visite d’amitié et de travail.
Il a été accueilli par le Président GOÏTA à sa descente d’avion, vers 10h20. C’était en présence du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, des membres du Gouvernement, des Présidents d’Institutions. Tout le corps diplomatique était également présent à l’accueil.
Le Président Macky SALL est porteur d’un message d’amitié, de bon voisinage, un message de l’Afrique auprès du peuple malien . Le Chef d’Etat sénégalais a rappelé que le Mali est un pays important, un pays pivot en Afrique de l’ouest.
L’objectif de cette visite est d’échanger et travailler ensemble avec les autorités maliennes « pour une issue heureuse à cette transition » et aussi pour que le Mali retrouve sa place dans le concert des Nations africaines et internationales.

TORTURE MORAL, ABUS DE CONFIANCE ET DE POUVOIR : Certains journalistes sénégalais et béninois haussent le ton contre le Nigérien SIDDO Oumarou

‘’Mois de mars, mois de la femme. Pendant que les femmes réclament leurs droits dans le monde entier, d’autres sont exploitées, torturés et voient leurs droits bafoués au Niger

Le monde entier doit être témoin de ce qui se passe à Niamey. Je vais vous présenter de manière exhaustive la situation déplorable qui est vécue par des expatriés sénégalais et béninois, agents de Africa Communication Network (ACN).

Ils étaient 9 expatriés (dont 8 sénégalais et 2 béninoises) qui ont tout quitté au Sénégal et au Bénin pour se rendre disponibles, pour un challenge qui au départ, semblait intéressant et prometteur.

Des contrats avec un package et des salaires bien précis avaient été négociés et validés. Ces contrats ont été remis en cause à 2 reprises.

Concernant les salaires, ils n’ont été payés que le 1er mois avec un léger retard, en Octobre.

Concernant la prise en charge du logement, l’électricité est prise en charge par ces expatriés et constitue un poste de dépenses exorbitant car l’électricité est trop cher au Niger.

Sans salaire, la vie quotidienne au Niger est catastrophique : impossible pour eux de supporter les charges au pays (Sénégal et Bénin), impossible de s’alimenter, de faire des courses, de se soigner et impossible de vivre normalement. La situation de survie s’installant par la force des choses.

Le ressenti général étant qu’on les a vendu une vaste supercherie et un manque de considération. De ce fait, 6 de ces expatriés ont démissionnés pour retourner au Sénégal et au Bénin, parce que n’ayant plus de ressources pour pouvoir survivre dans le territoire nigérien. Et ceux-là qui ont démissionnés n’ont reçu qu’un mois de salaire et un billet retour. L’une des béninoise elle, n’a même pas reçu de billet retour car l’employeur M. SIDDO Oumarou à refuser de payer son billet retour sous prétexte qu’il n’avait pas d’argent pour acheter le billet alors qu’il possède une agence de voyage qu’est La Croix du Sud.

Il est tout simplement inconcevable que cette situation perdure pour ce qui reste encore à Niamey. Ces expatriés réclament le paiement de leurs arriérés de salaire et un dédommagement complet car ils ont tout quitté au Sénégal et au Benin pour le Niger, ainsi qu’un billet retour pour aller tout recommencer à zéro.

L’employeur en question Monsieur SIDDO Oumarou et son adjoint Monsieur I. Y (un sénégalais et ancien agent de la TFM) ne donne aucun gage de changement de cette situation, adopte une attitude laxiste et détachée. Pire, ils les poussent tous à la sortie en obligeant de signer des papiers qui atteste qu’ils sont quitte avec l’agence de libre engagement avec un billet retour sans le payement de leurs droits.

Avec des menaces, d’autres ont pris la fuite pour rentrer au pays sans bruit, ni fracas. Parce qu’ils ont été intimidé, prise au piège… et tout cela par la complicité de leur compatriote sénégalais ex-agent de la TFM qui a préféré rendre la vie dure voire impossible à ces frères sénégalais à Niamey parce qu’il reçoit en douce de l’argent de la part de M. SIDDO Oumarou.

Fini le silence, que justice soit faite car ce M. SIDDO Oumarou qui prétend être le conseiller du Président de Mohamed Bazoum (alors que c’est faux) est prêt à tout pour ces intérêts, il a des méthodes assez peu orthodoxes pour des gens sérieux qui ne demandaient qu’à travailler. Il joue avec la vie d’honnête citoyens, il joue avec l’avenir de cette jeunesse sénégalaise, l’avenir de tout un peuple. Ça doit cesser, ceux-là, ne vivent que de la sueur de leurs fronts’’.

 

Le collectif des victimes de Siddo Oumarou

Frontière Mali-Sénégal : Les transporteurs sénégalais agonisent

Plus de 1300 camions sont bloqués au niveau de la frontière, avec plusieurs centaines de milliers de personnes abandonnées à leur sort dans les conditions précaires. Elles vivent dans un dénouement total. Selon un syndicaliste sénégalais : « c’est le Sénégal qui est le premier perdant. Et les pertes sont chiffrables en milliards de nos francs. Aujourd’hui, si on perd ce fret malien qui représente 4 millions de tonnes par an, il faudrait mesurer l’impact. C’est tout un désastre économique qui est en train de s’installer », avertit-il.

Les Transporteurs sont les principales victimes des sanctions que la CEDEAO a infligées au Mali.

Pour ces transporteurs, les décisions politiques prises par la CEDEAO impactent négativement sur leurs activités économiques.

Le Corridor Dakar-Bamako va-t-il en pâtir de la décision de la CEDEAO de fermer les frontières terrestres et aériennes et de l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les autres pays membres et le Mali ? S’il est très tôt de répondre par l’affirmative, on peut cependant nourrir quelques craintes. En effet, la crise politico-sociale malienne survient dans un contexte où les réflexions convergent vers l’élaboration de stratégies de relance des économies et la levée progressive des mesures restrictives, dues au coronavirus. La fermeture des frontières est, sans doute, un sacré coup aux économies de la CEDEAO, particulièrement celle du Sénégal. Ces deux pays ont réussi à bâtir l’un des corridors les plus achevés de l’espace communautaire, un symbole de l’intégration. Au regard de sa position géographique et de la place stratégique du Mali sur la carte des échanges commerciaux du Sénégal, une politique d’isolement constituerait un coup dur pour ces deux économies. Les deux pays n’ont pas fini de panser totalement les maux créés par la pandémie de la Covid-19 et la CEDEAO en rajoute une autre couche.

Le Mali est un partenaire commercial privilégié du Sénégal eu égard au volume des marchandises qui y sont exportées, à la diversité des accords économiques signés entre les deux États depuis plusieurs décennies… Le dynamisme du secteur des transports terrestre et aérien entre les deux pays suffit pour se rendre compte de l’intensité de leurs relations commerciales et économiques. Quid de l’avenir de ces opérateurs, propriétaires de véhicules fret gros porteurs communément appelés « camions ou bus maliens », qui font désormais partie du décor du parc automobile sénégalais ?

Le Mali reste un passage obligé pour la plupart des compagnies aériennes en provenance du Sénégal. Et s’il existe un secteur qui va certainement ressentir les contrecoups de la fermeture des frontières, c’est, bien sûr, le Port autonome de Dakar qui reste un partenaire de premier choix parce qu’étant le lieu de transit de la quasi-totalité des marchandises maliennes. Bref, c’est toute la chaîne d’approvisionnement, de commerce et d’industrie du corridor Dakar-Bamako qui risque de subir les contrecoups de cette décision de la CEDEAO relative à la fermeture des frontières.

La position du Mali dans l’expédition des marchandises sénégalaises est stratégique et une perturbation de cet axe constituerait une réelle menace pour le Sénégal. Si l’on prend exemple sur les exportations du Sénégal, elles sont estimées à 38,6 milliards de FCfa au mois de juin 2020 contre 30,9 milliards au mois de mai de la même année, soit une hausse de 7,7 milliards, selon la dernière note de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee). Elles ont ainsi représenté 24,7 % de la valeur totale des exportations de marchandises du Sénégal durant le mois de juin 2020. S’agissant des produits expédiés, le ciment reste le principal produit exporté vers le Mali. Plonger le Mali dans une autarcie forcée et le suspendre de tous les organes de décision garantit-il un retour rapide à la normale ? Mystère et boule de gomme. Quoi qu’il en soit, il est impératif de trouver des solutions rapides et durables pour sauver les deux économies durement touchées par la Covid-19 et épargner le peuple malien d’une asphyxie.  

Cette décision de l’institution communautaire vient s’ajouter à une situation économique déjà morose et complexe due à la crise sécuritaire et sanitaire qui a frappé de plein fouet l’économie malienne.

M. Yattara