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Enquête sur l’incident survenu à Amasrakad dans la région de Gao

Bamako, 1er octobre 2022 – À la suite de l’incident survenu le 28 septembre 2022 entre une patrouille des Forces armées maliennes et des éléments conjoints de la Plateforme et de la Coalition des Mouvements de l’Azawad dans la localité de Amasrakad, dans la région de Gao, il est prévu de constituer une Équipe mixte d’Observation et de Vérification (EMOV). Composée de représentants du Gouvernement malien, des groupes armés signataires et de la MINUSMA, l’EMOV sera chargée de faire la lumière sur ce malheureux incident et de faciliter la prise des mesures requises dans le cadre des mécanismes prévus par l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger.

La MINUSMA souligne la nécessité pour tous les acteurs concernés de continuer de privilégier la voie du dialogue et de persévérer dans la dynamique actuelle de parachèvement de la mise en œuvre de l’Accord de paix.

Pénurie de médicaments dans la région de Gao : la MINUSMA transporte un deuxième lot de produits pharmaceutiques

La MINUSMA a acheminé le 10 septembre 2022 à Gao, 1,5 tonne de médicaments destinés à approvisionner les pharmacies de la région de Gao et de Ménaka. Cet appui intervient à la demande des autorités maliennes pour pallier la pénurie de médicaments qui sévit dans ces régions.

En réceptionnant les produits, le président du Syndicat des pharmaciens de Gao, Mohamed DICKO a situé le contexte de cette opération. « Avec le blocage de la route Gao-Bamako, les pharmacies avaient de la peine à être approvisionnées depuis quelques temps. La MINUSMA a accepté d’aider les populations de Gao à travers l’acheminement des produits pharmaceutiques. Ces médicaments sont salvateurs pour la population non seulement de Gao mais aussi de toute la région. Ils seront dispatchés dans les cercles d’Ansongo, Bourem et Ménaka ». M. DICKO a également exprimé sa reconnaissance pour cet appui et espère qu’il se poursuivra parce que « la crise n’est pas finie ».

« Nous avons fait de l’acheminement de ces produits une priorité car les médicaments sont des produits de premières nécessités » a déclaré le Chef de bureau de Gao, Mohamed El-Amine SOUEF à l’arrivée du cargo. En effet, c’est la deuxième fois en dix jours que la MINUSMA facilite l’arrivée des médicaments dans la région. Un premier lot d’une tonne et demie de produits pharmaceutiques a été transporté par la mission onusienne le 30 août 2022.

US ET COUTUME : la falaise de Bandiagara

La falaise de Bandiagara est une longue chaine de gès située au Mali dans la région de Mopti, s’étirant du sud au nord-est sur une distance de 200 km, autour de la quelle s’étend le pays Dogon. C’est l’un des sites les plus imposants d’Afrique de l’Ouest, que ce soit par caractéristique archéoliques, ethnologiques ou géoliques. Une toute petite partie de l’extremité sud-ouest des falaises se trouve au Burkina Faso.

Cette falaise est la limite orientale d’un plateau gréseux situé au sud-est du fleuve Niger. La falaise domine la plaine sableuse du Seno-Gondo. Le massif de grès est prolongé par des reliefs isolés, le massif de la Gandamia, les petits sommets isolés de Boni puis finalement le Mont Hombori, le plus haut sommet du Mali avec 1155 mètres d’altitude. La falaise est constituée d’un escarpement presque vertical qui surplombe une zone d’éboulis gréseux dont la pente avoisine 25°, puis d’une vallée de piémont d’une largeur variant de quelques kilomètres. L’escarpement a une hauteur variable, qui augmente du sud vers le nord. Elle passe d’une centaine de mètres au sud de la latitude 14° Nord, à 200 m près de Douentza (au nord-est du massif), voire plus de 300 m entre Douentza et Konna au Nord. Les grès qui constituent la falaise datent du Précambrien. Ils se sont formés dans un bassin sédimentaire qui à cette époque couvrait une bonne partie du Sahara occidental. Ces grès, d’origine fluvio-littorale, sot constitués à la base de couches de grès quartzitiques massifs surplombéess de couches plus hétérogènes, de type conglomérat.

La falaise de Bandiagara se situe dans le sahel africain (zone climatique tropical), où la saison sèche est très marquée et où les pluies sont assez rare ( environ 400 à 500 mm/an). La présence ici d’un relief permet, grâce à l’existence de pluies orographiques, une pluviométrie plus élevée que dans les plaines. Elle varie en effet de 500 mm au nord à 700 mm au sud et presente moins d’irrégularité d’une année sur l’autre. Ceci permet la présence d’une végétation de type soudanien dans cette région sahélienne.

Dans la paroi d’un couleur rocheux nommé toloy et situé non loin de Sangha, une grotte a livré les premières traces d’occupation humaine : des greniers faits de boudins de glaise superposées, de la poterie et des restes et végétaux, remontant aux IIIe et IIe siècles avant J.C. cette phase culturelle est nommée toly. Treize siècles plus tard, ces greniers furnt réutilités par les Tellem. Dans les flancs de la falaise vivaint en Troglodytes les tellem, une ethnie de chaseurs-cueilleurs qui quitta la falise à la suite de l’arrivée des Dogons et aux modificatiobns environnementales apportées par leur mode de vie d’agriculteurs. Des dizaines de villages sont situés le long de la falaise comme Sangha ou Kani Bonzon où arrivèrent les Dogons au XIVe siècle. Les Dogons préservèrent les constructions Tellem, et développement leurs villages en contrebas des sites tellems. Depuis 1989, la falaise de Bandiagara est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Fortement imprégnée par la culture des Dogons, la falaise et ses peuples ont fait l’objet d’un film ethnologique de Jean Rouch intitulé Cimetière dans la falaise en 1951, tourné en différents sites de la falaise. Une partie du film de Souleymane Cissé, Yelen en 1987 à également pour décor la falaise. Et ces derniers années le tourisme sur la falaise s’est enormement développé en raison de l’attrait occidental croissant pour la culture et l’imaginaire dogons, notamment offerts au grand public par les films de Jean Rouche. Les hameaux le long de la falaise sont très apprécies lors des randonnées des touristes, entres autres : Kani-Kembolé, Enndé, Dourou, Nombori,Tirelo, Yayé, Banani, Tiogou, les trois Youga, Atô et Bongo.

Oumou SISSOKO

Crédit photo © Boub’s SiDiBÉ, PhotoJournaliste.
+d’info sur http://www.boubs.xyz

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Fluidité Routière Agro-élevage : L’AOCTAH invite les acteurs de la filière bétails de la région de Nioro du Sahel à l’union sacrée

Une mission de l’Association Ouest Africaine du commerce transfrontalier des produits alimentaires, Agro- sylvo-pastoraux et halieutique (AOCTAH), a séjourné à Nioro du Sahel le Mercredi 24 Aout 2022. A la tête de ladite délégation,  Roger Bony le 2èm secrétaire permanent de cette organisation de défense des intérêts des éleveurs et ceux du monde paysans.

«Notre présence dans cette cité sahélienne  réputée en élevage s’explique  par le fait que nous sommes en étude sur les tracasseries au niveau de la filière bétails » a-t-il expliqué d’entrer en matière. Cette étude, selon lui concerne l’ensemble des Pays (PRAPS), à savoir  le Mali, le Niger, Mauritanie, le Sénégal, le Burkina et le Tchad.

AFassou Débé , une localité de Nioro  du sahel ou se trouve le plus grand marché de bataille de la région, il dit avoir  découvert des éleveurs très courageux et fiers de leurs activités. Cependant, il a constaté que ses braves éleveurs ont besoins d’un appui pour s’organiser afin de se prendre en charge pour régler un certain nombre de choses.

« L’AOCTAH à travers ses démembrement fera l’effort de les assister  dans cette dynamique.» a-t-il indiqué.

En réponse aux difficultés  évoquées par les acteurs de ladite filière, Il les a exhorté à se créer une dynamique autour de leur intimité afin de se créer une richesse qui leurs permettra de régler un certain nombre de problèmes. Quant aux difficultés au niveau régional, il estime qu’il est inadmissible qu’on ne puisse pas aider ses acteurs à faire leur commerce.   « Ces acteurs de la filière bétails qui apportent une contribution significative à l’économie Malienne  ont  besoin plus du soutien de l’état pour les faciliter dans leurs activités.» a-t-il recommandé au passage.

Les difficultés évoquées par l’ensemble des éleveurs de la zone de Fassou Debé sont entre autres, le problème d’eau, l’insécurité sur les pistes villageoises et par moment la cherté de l’aliment bétails.

L’utilisation de l’autocollant de fluidité est selon les responsables d’AOCTAH l’une des solutions appropriées pour évider les tracasseries routières, les invitant à se constituer en association en vue  d’adhérer à  L’AOCTH qui est toujours prêt à accomplir sa mission régalienne à savoir celle de les soutenir dans la défense de leurs intérêts.

Malick Gaye

Rencontre Assimi Goita et les gouverneurs de région : Le Gouverneur Aly Annaji rend compte aux populations du Nioro du Sahel

Après la rencontre entre le Président de la transition, le colonel Assimi Goita et les gouverneurs de régions, rencontre tenue du Lundi 25 au Mardi 26 juillet 2022 au Palais de Koulouba dont l’objectif était de donner l’occasion aux représentants de l’Etat dans les Régions d’exposer les préoccupations majeures de leurs administrés, l’heure est à la restitution.

Le Jeudi 05 Aout 2022 à Nioro du Sahel , le Gouverneur  Aly Annaji a transmis fidèlement aux populations de la région de Nioro du sahel le message du président de la transition qui se résume à la disponibilité du gouvernement à apporter des réponses concrètes aux préoccupations majeures  des fils et filles de ladite région , des préoccupations qui s’articulent autour des problèmes d’infrastructures  tant administrative,  scolaire, sanitaire, routière, d’adduction d’eau et de la sécurité pour ne citer que ceux-ci. Ainsi, le Colonel major Aly Annaji , gouverneur de Nioro  dans son exposé a fait savoir à son auditoire, qu’au nombre des réalisations prévues au profit de sa  Région  par le gouvernement actuel se feront en trois phases à savoir dans  l’immédiat , d’autres pour le futur proche , ainsi que le moyen et long terme .Pour ce qui est de l’urgence l’on note les besoins des circonscriptions administratives qui se traduisent  entre autres à doter le gouverneur et les membres de son cabinet , en véhicule de fonction et des motos DT pour le personnel ;  achever le financement de la construction en vue des bureaux et logements du gouverneur et des membres de son cabinet, qui débutera avant la fin de ce mois d’Aout 2022 ;  construction réhabilitation et équipement des bureaux et logements de tous les représentants de l’état dans les 2 cercles et dans les douze arrondissements de la région ;  nomination des préfets dans les nouvelles préfectures et les sous-préfets dans les nouveaux arrondissements ;  construire et équiper un hôpital régional à Nioro ; étendre l’exploitation du réseau aux compagnies au transport aérien notamment SKY-Mali ; construire et bitumer la route régionale RR1  Nioro – Youri – Monzombougou –Dionka – Sandare d’une distance de 110 cent dix km, construire et bitumer la route nationale RN 23 Youri Yélimané d’une distance de 150 cent cinquante Km,  cette de RN 25  Nioro Simby  (  65 km ) ; la route locale ( RL ) 77 Bema – Diabigué – Trougoumbé ( 35 km ) Youri Gavinané ( 10 km).

Créer un port sec à Nioro ; délocaliser le camp militaire de Nioro sur un nouveau cite en dehors de la Ville ;  créer  des unités de gardes-frontières dans les circonscriptions administratives frontalières de la région ;  construction d’un groupement de la garde nationale à Nioro chef- lieu de la région et un camp pour la garde nationale dans chaque cercle pour un peloton permanent. Construire une centrale solaire de 50 mégawatts. Former les jeunes dans les domaines des BTP, de l’agropastorale, de la transformation agroalimentaire et de l’artisanat.

Le gouverneur de Nioro après avoir égrené ce chapelet  de besoins présents, a  indiqué que le président de la transition a aussi , rappelé  que  ses axes qui sont les réponses aux principaux défis de notre Pays demandent l’engagement des  gouverneurs pour la réussite de ces  missions et qu’en dépit du contexte difficile que notre  pays traverse depuis 2012 , le gouvernement ne ménage aucun effort pour mobiliser les ressources nécessaires à la réussite des missions de la transition.

Pour l’ensemble des participants à cette restitution, cette bonne nouvelle était impatiemment attendue, une occasion de féliciter de vives voix le Gouverneur de cette nouvelle région qui pour eux est un porte bonheur.

C’est sur cette note d’espoir que ladite rencontre a pris fin en présence des forces vives de la région de Nioro à savoir le corps préfectoral ,  les directeurs régionaux, les chef de services ,les élus,  les forces de défense et de sécurités , les religieux , la chefferie traditionnelle, la société civile , les mouvement associatifs  ainsi que la population venue en grand nombre pour écouter la bonne nouvelle.

Malick Gaye

NOUVELLE UNIVERSITÉ DE SIKASSO : Visite du ministre, Pr Amadou Keita, pour édifier les cadres de la Région

Le jeudi 14 avril 2022, le ministre, Pr Amadou Keita, accompagné d’une forte délégation dont les membres de son Cabinet, de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DGESRS), de l’Agence Malienne de l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur, du Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) et des membres du Conseil National de la Transition (CNT), a rencontré la population de Sikasso, dans toute sa composante. La future université de Sikasso était la seule question, à l’ordre du jour.

Après avoir remercié les autorités de Sikasso, pour la qualité de l’accueil à lui réservé ainsi qu’à sa délégation, le ministre fera savoir que cette visite s’inscrit dans la continuité d’une rencontre ayant eu lieu avec les responsables d’associations des ressortissants résidant à Bamako. La future université de Sikasso, dira-t-il, viendra contribuer au développement de la Région et au renforcement du brassage entre les maliens. Le ministre a clairement expliqué l’engagement du Président de la Transition et du Premier ministre, par rapport à ce projet qui est au coeur des préoccupations de la transition. Avant d’ajouter qu’à travers la conjugaison des efforts, un plan global d’opérationnalisation de l’université de Sikasso sera proposé dans un avenir proche.

Au nom de l’ensemble de la population de Sikasso, le Gouverneur et le Maire de Sikasso ont souhaité la plus cordiale des bienvenues au ministre et sa délégation. Ils ont fait part de la joie et de la reconnaissance des Sikassois. Ils ont, pour finir, promis d’accompagner le projet jusqu’à son aboutissement final.

Les échanges avec l’assistance ont permis de soulever des préoccupations, mais également d’indiquer des pistes de solutions pour la réussite du projet.

 

Ccom MESRS

DEFENSE ET SECURITE : La région de Gao édifiée sur la montée en puissance des forces de défense et de sécurité

Gao a accueilli la semaine dernière une conférence de cadre au compte de la région sur la sécurité. Une initiative du ministère de la Défense et des Anciens combattants.

Cette conférence a été animée par le Colonel Souleymane Dembélé (Responsable de la DIRPA) accompagné du Colonel Famouké Camara (Commandant  secteur est de l’opération Maliko) et de M. Alhassane Maïga (conseiller à la communication du MDAC). La rencontre a été présidée par le gouverneur de la région de Gao, Général Moussa Traoré. Cette conférence a enregistré la participation des cadres de la région venus en grand nombre pour être édifiés sur la montée en puissance des FAMa dans les différentes opérations, à savoir «Kèlètigui» et «Maliko».

Le responsable de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a exposé les résultats engrangés par les FAMa sur les différents théâtres d’opération, notamment la neutralisation de terroristes et des Groupes armés terroristes (GAT). Cette activité rentre dans le cadre d’une opération de communication du ministère de la Défense et des Anciens combattants (MDAC) sur la montée en puissance des  FAMa.

La conférence a permis aussi de faire le point sur les perspectives en matière de paix, de reconstruction et de retour de l’administration à l’intérieur du pays. Les cadres de la région ont réaffirmé aux autorités de la transition leur soutien et ont salué la montée en puissance des FAMa.

H.C