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Message du secrétaire général des Nations-Unies à l’occasion de la journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques

L’éducation est un droit humain fondamental et tient un rôle décisif dans la réalisation de la paix et du développement durable.

Malheureusement, ce droit continue d’être attaqué, en particulier dans les zones touchées par des conflits. En 2020 et 2021, la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques a dénombré plus de 5 000 cas dans lesquels des écoles et des universités avaient été la cible d’attaques ou utilisées à des fins militaires. Plus de 9 000 étudiants et éducateurs ont été tués, enlevés, arrêtés arbitrairement ou blessés. Il s’agissait pour la majorité de femmes et de filles.

Ces attaques empêchent des millions d’apprenants vulnérables d’accéder à l’éducation et exacerbent les risques de violences sexuelles et de recrutement d’enfants par des groupes armés. Il faut que cela cesse immédiatement. Les salles de classe doivent rester des lieux de paix et d’apprentissage.

Je me félicite des mesures prises par de nombreux pays pour protéger les établissements d’enseignement et celles et ceux qui en ont besoin, et je demande instamment à tous les États Membres d’approuver et de mettre en œuvre la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Les obligations découlant du droit international et du droit international humanitaire doivent être respectées. Il faut continuer de recenser les attaques, enquêter sur toutes celles qui sont commises et amener leurs auteurs à en répondre.

En cette Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques et en vue du Sommet sur la transformation de l’éducation qui se tiendra prochainement, œuvrons ensemble pour garantir à toutes et à tous un accès à une éducation sûre.

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KOUTIALA ET SEGOU : Choguel cherche protection auprès des parents d’Assimi

Désemparé et de lâché par tous ses soutiens, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, en disgrâce auprès du président de la Transition, fait de feu de tout bois pour se maintenir dans son fauteuil. Pour ce faire, il ne lésine sur aucun moyen, quitte à aller se confier aux notabilités et autres leaders religieux de Ségou et Koutiala.

Les macadams des contrées du Miankala ont souffert, en fin de semaine dernière, sous le poids des roues des grosses cylindrées de la Primature. En effet, le maître des lieux a décidé d’aller en vadrouille dans les localités de Ségou et dans le Miankala, dans la région de Koutiala.

Si à Ségou il a prétexté la présidence de la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, à Koutiala, notamment à Moribila et à Dandarisso (village du chef de la Transition ), selon des membres de sa délégation, le PM est allé se confier aux notabilités pour leur demander de plaider sa cause auprès du colonel Assimi Goïta. Dans cette région, où il était accompagné par une pléthore de voitures et une escorte  militaire impressionnante, il a profité pour rendre visite au papa d’un militant de son parti, après quoi il a eu une réunion avec la section MPR, avant de reprendre la route de Ségou.

Des sources au sein de la délégation affirment qu’il a aussi rencontré des leaders religieux dans la région de Ségou, notamment le respecté Cheick Lassana Kané et d’autres érudits.  La raison serait la même : demander protection auprès d’eux.

Les observateurs se sont demandés à combien est estimé la facture de cette mission aux allures d’une villégiature.

PROTECTION DES DROITS DES ENFANTS : Les compétences des acteurs de la chaîne judicaire renforcées

Pour permettre aux acteurs de la chaîne judiciaire de jouer pleinement leur rôle dans la protection des droits de l’Enfant, un atelier de 3 jours s’est tenu du 09 au 11 mars à l’hôtel Salam. Les travaux ont porté sur la prise en charge psychosociale des enfants victimes de violations de leurs droits. Initié par le «Projet d’appui à la protection des enfants victimes de violations de leurs droits» (PAPEV), en partenariat avec le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, cet atelier vise, entre autres, à renforcer les compétences des acteurs de la protection afin d’assurer la qualité de l’offre des services pour le bien-être des enfants et à informer les acteurs sur la nécessité de créer une synergie et de proposer un paquet assez complet en matière de protection. «Les acteurs de la protection rencontrent plusieurs défis liés à la crise sécuritaire que traverse le Mali et qui fait que les enfants sont privés d’un grand nombre de droits comme le droit à l’éducation, à la santé, et l’enregistrement», a expliqué le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, M. Mamoudou Kassogué, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.