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EDUCATION : Le Groupe scolaire et universitaire du Progrès célèbre ses anniversaires

Le 10 septembre 2022, le Groupe scolaire et universitaire du Progrès a célèbré (dans les locaux de l’ESTM situé à Faladié Sema) les 30 ans d’existence de l’Ecole du progrès et 20 de l’Ecole supérieure de technologie et de management (ESTM). Une occasion saisie pour informer les populations des opportunités et avantages que ces écoles offrent aux élèves et étudiants. La célébration des anniversaires a été marquée par une conférence de presse animée par le Directeur général de l’ESTM, M. Anthioumane N’Diaye, assisté d’autres membres

Le Groupe scolaire et universitaire du Progrès célèbre cette année le 30e anniversaire du l’Ecole du progrès et les 20 ans de l’Ecole supérieure de technologie et de management (ESTM). A cette occasion, les responsables des deux directions ont animé une conférence de presse samedi dernier (10 septembre 2022) pour édifier les hommes des medias sur les opportunités et les avantages que présentent ce groupe de référence dans le domaine de l’Education. Cette conférence était animée par le Directeur Général de l’ESTM, M. Anthioumane N’Diaye, assisté par d’autres membres dont le Directeur Général Adjoint de l’ESTM et le Gestionnaire de l’Ecole du Progrès, respectivement Abdou Salim Cissé et Modibo Ba.

Le Groupe scolaire et universitaire du Progrès s’est imposé comme une référence au Mali et sur le plan international grâce notamment à la détermination de ces promoteurs Feu Djibril N’Diaye et son ami Amadou Baï Diallo. Et ces établissements sont cités en référence au Mali et à l’international pour l’ESTM qui est en partenariat avec plusieurs grandes écoles en Afrique et en Europe. Le Groupe scolaire et universitaire du progrès fait de l’excellence son leitmotiv devenant du coup une école internationale où se côtoient les élèves et étudiants non seulement de la sous régions mais aussi des pays du monde comme la Palestine. Les élèves et étudiants sont encadrés par des professeurs de plusieurs nationalités dont des Sénégalais, Marocains, des Ivoiriens, des français… En plus bien sûr des Maliens. Le corps enseignant du groupe est composé de maîtres et de professeurs tous diplômés des Ecoles normales comptant plusieurs années d’expérience professionnelle.

Ecole supérieure de référence à l’international, l’ESTM est le fruit de la coopération entre le groupe Institut des hautes études et Economiques IHEES de Casablanca (Maroc), en collaboration avec IHEES de Bruxelles, Belgique. L’ESTM a fait de l’innovation son credo et après la filière mine et environnement l’année dernière, elle propose une formation en robotique cette année.

Les diplômes sont reconnus par l’Etat malien mais aussi à l’international. Les grandes filières de formations de l’ESTM sont les sciences économiques et de gestion, l’informatique et les technologies, les mines-géologie-environnement et, enfin journalisme-communication. Et chacune de ces filières est composée de plusieurs branches offrant aux diplômes des chances réelles d’embauche sur le marché de l’emploi au Mali et ailleurs !

Oumar Alpha

RÉSEAUX SOCIAUX : les progrès technologiques ont rendu le monde malléable à volonté par des puissances occultes

Notre dossier publié sur les réseaux sociaux, il y a deux semaines (Le matin N°545 du mercredi 24 août 2022) a suscité et continue de susciter de nombreuses réactions. C’est le cas de notre fidèle lectrice de Metz (France) Sonia qui ne s’est pas contentée de nous féliciter pour la pertinence du sujet, mais elle a tenu aussi à apporter sa contribution au débat. Nous vous la proposons ici.

Très bel article sur les réseaux sociaux qui m’ont toujours mis mal à l’aise car trop d’inconnus et beaucoup de choses que je n’arrive pas à décrypter, principalement au niveau du langage ou du jargon utilisé à travers ces plateformes sans visage.

Je t’avoue ne pas connaître TikTok et franchement cela ne m’intéresse pas. Je préfère encore mon bon vieux système qui consiste à écrire un courrier pour donner et demander des nouvelles ainsi que le téléphone pour les urgences et les affaires du quotidien. Faut-il persévérer dans ce domaine pour conserver notre autonomie ? Probablement que oui puisque tout passe de nos jours par ce monstre vorace qui se gave de nos activités virtuelles qu’ils transforment, détournent à son avantage si l’on y prend garde.

Cependant, il y a aussi des choses intéressantes sur ces réseaux sociaux. Mais, comme une médaille, il y a toujours un revers. Récemment j’ai visité un musée d’images dans les Vosges à Epinal (). C’est un musée qui retrace l’histoire de ces images très connues en France et peut-être dans d’autres pays car elles offrent un charme nostalgique de notre ancienne époque ainsi que de bons souvenirs comme l’odeur du papier mélangé à l’encre.

L’une des particularités de ces images consiste à y intégrer une seconde image en trompe l’œil ou chercher un indice qui n’apparaît pas de suite (un jeu visuel). Pour ceux qui ne pouvaient pas s’offrir les petits soldats de plomb, il existait toute une série de planches à découper pour créer sa propre armée. Et pour les petites filles, il y avait des poupées en papier épais ainsi que des décors à monter pour recréer le quotidien ou son univers.

Nous sommes bien loin de ce que nos jeunes connaissent et comme tu le dis si bien, ces modèles servaient à nous préparer à devenir des adultes autonomes et responsables alors que le multimédia donne tout sans aucun effort. D’ailleurs la visite de ce musée était inter active et consistait à se promener dans 4 immenses pièces avec des écouteurs sur les oreilles ainsi qu’une tablette en «3D» que je pilotais à ma guise. Il suffisait de scanner l’objet en question pour le voir s’animer et même participer à la réalisation d’une image en actionnant certaines mains d’œuvre grâce à l’application internet.

Je pouvais me déplacer à ma guise dans ces grands espaces tout en restant assises sur une chaise car le concept était tellement bien fait que je n’avais nul besoin de m’approcher de ces machines d’imprimerie pour comprendre leur fonctionnement et y participer en faisant défiler l’image ou en cliquant dessus avec toujours cette voix suave pour me guider dans ce dédale de l’histoire de l’imprimerie : un vrai voyage virtuel dans le passé de 1796 à nos jours en 2 heures. Autrement, un bond de quelques centaines d’années en quelques minutes).  Alors, oui, le moment était agréable…

J’ai donc passé un moment sympa avec mon époux même si cela manquait cruellement de confort humain car impossible de sortir de notre bulle virtuelle si l’on voulait poursuivre la visite de ce musée qui ne comptait qu’un seul employé (à ma connaissance) pour tenir la caisse des entrées ainsi que la boutique souvenirs. Une situation qui nous met en face d’une autre conséquence des progrès technologiques. En effet, il est évident que le virtuel tue les emplois car il travaille 10 000 fois plus vite que nous. Sans compter que les marges d’erreurs sont assez réduites. C’est surtout un outil qui ne se plaint jamais, ne fait pas grève et ne demande aucune rémunération.

Le plus effrayant dans tout cela est que notre monde perd de sa réalité pour devenir malléable à volonté par des puissances occultes que je n’oserai affronter car impossible de réduire à néant le virtuel qui pourtant prend de plus en plus de place jusqu’à…

La visite de ce musée est une expérience qui permet d’élargir l’horizon de vue sur les nouvelles technologies. Cette expérience doit amener les visiteurs à comprendre ce qui a changé, ce qui va changer, quel usage on peut faire de ces nouvelles technologies… au bénéfice de la société, de l’humain, de l’univers. Nous devons toujours utiliser ces outils en ayant à l’esprit cette pensée de Rabelais qui écrivait, «science sans conscience n’est que ruine de l’âme » ! Et cela d’autant plus que, si on ne prend garde, au lieu de nous servir, les TIC vont finir par conduire l’humanité à sa perte !

Sonia

Droits des filles : l’APDF sensibilise les populations du Nioro du Sahel sur VBG

La salle de spectacle de la maison Rose de Nioro du Sahel a servi de cadre du 6 au 7 Mais 2022 à la tenue d’un atelier de formation visant à bannir toute forme de Violence basée sur le genre (VBG) adapté au contexte de COVID 19 dans 30 villages du cercle de Nioro du Sahel.

Une cinquantaine de participants dont des élus,  les leaders coutumiers, religieux, les organisations de la société civile ainsi que les exciseuses ont été instruits pendant 2 jours  sur les méfaits de certaines  pratiques nuisibles à la santé de la gente féminine entre autres l’excision.

Cet atelier dit de ré-catégorisation des Mutilations Génitales Féminines a été piloté par les experts sociologues /KOH, linguistes et psychologues  de la communication expérimentés et les experts communautaires, traditionnels qui dans leur méthodologie, ont défini les contours d’une campagne genre Saleema au Mali. Saleema qui veut dire : intacte, sain de corps et d’esprit, pure, complète, indemne, état donné par Dieu etc.

Pour réussir cette exaltante mission, (l’APDF ), association pour le progrès et la défense des droits de femmes structure organisatrice de cet atelier bénéficiant de l’appui financier et technique  de l’UNICEF, s’est attelée à renforcer les connaissances des participants sur les concepts mutilation génitale féminines et SALEEMA, Identifier les pratiques traditionnelles positives, amener les participants à identifier les termes genre SALEEMA et aussi  à dégager des stratégies pour la vulgarisation et l’adhésion des communautés à l’idée du Mot genre SALEEMA.

Visiblement satisfaite du bon déroulement des travaux sanctionnés par la remise des diplômes aux  participants, la présidente Nationale de (l’APDF)  Madame Diawara Bintou Coulibaly entend poursuivre sa mission de sensibilisation qui selon elle augure des lendemains meilleurs d’autant plus que certaines exciseuses ont décidé de déposer leurs couteaux  sur un ton de sincérité.

Yaya Traoré le chef du service local de la promotion de la femme de la famille et de l’enfant s’est réjoui de l’engouement qu’a suscité cette formation et a  salué la qualité des intervenants toute chose qui dénote l’intérêt accordé à cette démarche.

Les autorités administratives et les élus ont aussi à leur tour salué les efforts consentis par (l’APDF), ainsi que  ses partenaires financiers et techniques dans leur lutte d’éradication de cette pratique.

Il faut noter que l’Enquête Nationale Démographique et de Santé du Mali (EDSM, 2018) indique que : 73% des filles de 0-14 ans et 89% des femmes de 15-49ans sont excisées et que les violences faites aux filles et femmes sont des phénomènes universels qui touchent tous les pays, toutes les filles et femmes quel que soit leur rang social.

Malick Gaye