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Pénurie de médicaments dans la région de Gao : la MINUSMA transporte un deuxième lot de produits pharmaceutiques

La MINUSMA a acheminé le 10 septembre 2022 à Gao, 1,5 tonne de médicaments destinés à approvisionner les pharmacies de la région de Gao et de Ménaka. Cet appui intervient à la demande des autorités maliennes pour pallier la pénurie de médicaments qui sévit dans ces régions.

En réceptionnant les produits, le président du Syndicat des pharmaciens de Gao, Mohamed DICKO a situé le contexte de cette opération. « Avec le blocage de la route Gao-Bamako, les pharmacies avaient de la peine à être approvisionnées depuis quelques temps. La MINUSMA a accepté d’aider les populations de Gao à travers l’acheminement des produits pharmaceutiques. Ces médicaments sont salvateurs pour la population non seulement de Gao mais aussi de toute la région. Ils seront dispatchés dans les cercles d’Ansongo, Bourem et Ménaka ». M. DICKO a également exprimé sa reconnaissance pour cet appui et espère qu’il se poursuivra parce que « la crise n’est pas finie ».

« Nous avons fait de l’acheminement de ces produits une priorité car les médicaments sont des produits de premières nécessités » a déclaré le Chef de bureau de Gao, Mohamed El-Amine SOUEF à l’arrivée du cargo. En effet, c’est la deuxième fois en dix jours que la MINUSMA facilite l’arrivée des médicaments dans la région. Un premier lot d’une tonne et demie de produits pharmaceutiques a été transporté par la mission onusienne le 30 août 2022.

VALORISATION DES PRODUITS LOCAUX : Vers la labélisation du bogolan et du sel gemme de Taoudénit

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Mahmoud Ould Mohamed, et son homologue de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, ont coprésidé la 4è session du Comité national de labélisation des produits locaux en indication géographique et en marques collectives (Cigmac-Mali). Pour valider les cahiers de charges et les projets d’arrêté de reconnaissance nationale du “bogolan fini du Mali” et du “sel gemme de Taoudénit en Indication géographique.

« Aujourd’hui, tous les pays du monde revendiquent l’appartenance de certains produits spécifiques à un patrimoine culturel, artisanal ou gastronomique comme symbole de leur histoire. Ces produits sont le plus souvent issus des zones rurales dans lesquelles les stratégies commerciales de mise en valeur de leur potentiel commercial sont méconnues, voire inexistantes. Pour que l’on tire un avantage économique de ces produits locaux peuvent être valorisés au moyen du droit de propriété industrielle : l’indication géographique (IG) ou la marque collective (MC) », a indiqué le ministre du Commerce et de l’Industrie, Mahmoud Ould Mohamed.

Dans cette logique, en 2021, le Centre malien de promotion de la propriété industrielle (Cemapi) a érigé le Comité national des indications géographiques (Cnig) en Comité national de labélisation des produits locaux en indications géographiques et en marques collectives (Cigmac-Mali). Pour doter le pays des moyens et d’outils de labélisation nécessaire à la promotion et à la valorisation des produits du terroir malien, qu’ils soient des produits naturels, agricoles, artisanaux, culturels ou industriels. En plus, la Cemapi a entrepris activement diverses actions de formation, d’information et de sensibilisation sur le processus de labélisation, d’accompagnement et de structuration des acteurs et producteurs. Ces différents efforts ont abouti à l’élaboration des cahiers de charge pour la labélisation du bogolan fini du Mali, le sel gemme de Taoudénit ; mieux, à la labélisation de l’échalote de Bandiagara.

« Certains pays avaient compris qu’il faut aller dans la protection. Ils sont en avance sur nous. Mieux vaut tard que jamais. J’espère que ce serait le départ d’une série de labélisation », a ajouté le ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo. Selon la directrice du Cemapi, la labélisation permet de différencier les produits du Mali de ceux des autres pays, renforcer la visibilité, la compétitivité de la filière en adoptant une stratégie commune et un marketing de qualité, accroître le revenu des producteurs titulaires de ce label, contribuer à la réduction de la pauvreté, un passeport pour le marché.

Pour le Mahmoud Ould Mohamed, notre pays regorge de nombreux produits locaux à fort potentiel commercial, possédant pour la plupart de grandes qualités et des liens reconnus avec leur terroir de production et les acteurs qui y résident. Après cette session, la directrice de la Cemapi annonce que sa structure s’attèlera à la reconnaissance nationale du bogolan fini du Mali et du sel gemme de Taoudénit comme IG, le dépôt de la demande d’enregistrement du bogolan fini du Mali et du sel gemme de Taoudénit auprès de l’Oapi, l’enregistrement en marques collectives des logos du beurre de Karité et de la mangue du Mali.

Jiadata MAIGA

COURS MONDIAUX DES PRODUITS ALIMENTAIRES : Le Mali adopte un Plan d’urgence d’importation de 200 000 T de riz

Édifier les populations sur les causes de l’augmentation des prix et les réponses apportées par le gouvernement pour atténuer ses effets. Tel est l’objectif du point de presse animé par le ministère de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, vendredi 8 avril 2022, dans les locaux dudit département. La rencontre a enregistré la présence du directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence (Dgcc), Boucadary Doumbia.

Le Mali, ne faisant pas exception à la règle, est marqué par la flambée des prix des différents produits alimentaires. La majorité des produits de consommation sont importés, puisque la production nationale seule ne suffit pas. Face à cette situation, le gouvernement se bat pour atténuer la souffrance des populations.

Faut-il rappeler que “ce phénomène se justifie par le marché international qui est caractérisé par une augmentation du cours mondial de la plupart des denrées alimentaires, consécutive à la reprise des activités économiques post-Covid ayant entrainé une hausse généralisée de la demande par rapport à l’offre”, a expliqué le ministre de l’Industrie et du Commerce.

Selon lui, la crise entre la Russie et l’Ukraine a impacté négativement sur le marché mondial, notamment le cours du pétrole.

Aussi, l’une des causes selon le ministre est également la baisse de la production nationale qui est due à l’arrêt précoce des pluies.

Face à ces augmentations, le gouvernement a consenti une baisse de 50% de la base taxable sous forme de subvention à l’importation d’une certaine quantité de produits de première nécessité, notamment le riz, le sucre, l’huile alimentaire correspondant à deux mois et demi de la consommation nationale. « Cette subvention n’avait pas pour but de diminuer effectivement les prix à la consommation mais plutôt d’atténuer leur hausse car les droits et taxes exonérés au cordon douanier n’arrivent pas à compenser les augmentations intervenues sur les prix fournisseurs », a-t-il souligné.

Afin de rendre accessible aux populations les produits subventionnés, il affirme que son département a entrepris des consultations avec les principaux importateurs et les membres du Conseil national des prix pour la détermination des prix consensuels sur la base de l’analyse des structures des prix des produits subventionnés. Pour lui, ces consultations ont abouti à la signature des cahiers de charges déterminant les conditions d’importation et de distribution des produits exonérés, les prix indicatifs plafonds ont ainsi été réglementés par l’arrêté n°2022/0865/MIC-SG du 06 avril 2022.

Par ailleurs, Mahmoud Ould Mohamed indique que d’autres mesures sont en cours pour anticiper les impacts de la campagne agricole décevante sur la sécurité alimentaire des populations rurales. Il s’agit de l’adoption par le gouvernement d’un plan d’urgence axé autour de l’achat de 200 000 tonnes de riz par le commissariat à la sécurité alimentaire pour lesquelles des ventes d’intervention et des distributions gratuites seront organisées pendant la période de soudure, afin de stabiliser les prix à la consommation.

Taxée sur les réseaux sociaux d’être laxiste face à la flambée des prix, la Direction général du commerce de la consommation et de la concurrence a été félicitée par son département de tutelle pour le travail qu’elle abat sur le terrain malgré la faiblesse des moyens à disposition.

Abdrahamane Baba Kouyaté

MOIS DE RAMADAN AU MALI : « Il n’y aura pas de pénurie des produits de première nécessité sur le marché » rassure Boucadary Doumbia

Dans le but d’informer l’opinion nationale sur l’approvisionnement du marché malien en terme de produits de première nécessité surtout durant ce mois béni du Ramadan, le Directeur général du Commerce, de la consommation et de concurrence,  Boucadary Doumbia était face à la presse le mois dernier. C’était en présence de ses proches collaborateurs.  

En effet, au Mali, l’agriculture et les importations constituent les principales sources d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité. La première constitue la principale activité de la majeure partie de la population qui lui donne une place importante en terme de production dans la sous-région voire en Afrique. Quant à la deuxième source d’approvisionnement, le Mali contribue beaucoup aux PIB (Produit Intérieur Brut) de plusieurs pays de la sous-région compte tenu de leur situation géographique. Ces pays sont l’accès direct à la mer. Notamment le Sénégal dont son économie est liée aux importations du Mali avec un taux très important selon plusieurs données. Le corridor Bamako-Abidjan est aussi beaucoup fréquenté par les camions maliens pour le transport des marchandises.

Selon le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, Boucadary Doumbia, pour l’approvisionnement de notre pays en produits de première nécessité, l’Etat du Mali a consenti d’énormes efforts dans ce sens. Pour lui, en matière d’approvisionnement, le rôle de l’Etat dans un premier temps consiste à faciliter les formalités administratives afin de rendre le commerce transfrontalier rapide, moins cher et plus prévisible. Ensuite l’Etat a un pouvoir de régulation du secteur pour garantir la transparence dans les transactions commerciales. Dans le même sens, il suit le marché en collectant et analysant des données sur les stocks et prix. Ici, Boucadary Doumbia affirme que la DGCC ne produit pas et n’importe pas mais elle alerte l’Etat sur l’état du marché national.

Au sujet de l’embargo sur le Mali depuis le 9 janvier passé par la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) et de l’UEMOA (Union économique monétaire ouest africaine) dont les mesures sont entre autres, la fermeture des frontières terrestres et aériennes, le gel des avoirs de l’Etat au niveau de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest), la suspension des transactions commerciales et financières. Il affirme que cette situation a été préparée par les autorités du pays qui ont pris un certain nombre de mesures pour atténuer les impacts sur notre pays. « L’embargo a eu un effet marginal sur le prix des produits de première nécessité au Mali », a-t-il souligné. Pour lui, malgré ces sanctions, le prix des produits de première nécessité au Mali reste acceptable par rapport à celui de certains pays de la sous-région. Malgré ces efforts selon lui, des difficultés ont été enregistrées suite à l’embargo. Il s’agit de la panique sur les marchés, les spéculations, la difficulté de transferts interbancaires, le blocage des marchandises au niveau des ports de transit, et l’encombrement des corridors.

Pour terminer, Boucadary Doumbia rassure la population en cette veille du mois de ramadan qu’il n’y aura pas de pénurie de produits de première nécessité sur le marché. Aucune pénurie pendant ce mois de ramadan

Mamadou Nimaga

Mali : Appel au Boycott des produits français, ORANGE, ORANGE MONEY, STATION TOTAL, CANAL

Au cours des meetings qu’a souhaités le gouvernement malien, des voix s’élèvent non seulement pour dénoncer les sanctions exagérées de la cedeao à l’encontre du Mali, mais surtout à appeler à des actes pacifiques allant à contrer les intérêts français dans le pays. 

Qu’il s’agisse de sociétés d’assurances, chaînes hôtelières, stations services, société de téléphonie mobile, toutes les activités générant de ressources au profit de la France sont visées par les messages lancés par des jeunes maliens déterminés à mener une lutte patriotique.

Pour ces jeunes maliens, l’heure est venue au sursaut national. Lequel sursaut devrait, d’après les initiateurs, se traduire par le rejet total de consommation des produits des entreprises appartenant à l’Etat ou dont il est actionnaire.

Il s’agit ni moins ni plus, de répondre par la vigueur à la France qui, en visiblement est derrière les sanctions que la Cedeao a infligées au Mali dimanche dernier.

Dans les messages lancés, activistes et nationalistes appellent les Maliens et les africains à ne plus consommer français. Qu’il s’agisse de ORANGE, ORANGE MONEY, chaîne hôtelière ou station TOTAL, tout ce qui peut se rapporter à l’économie française doit être évité. Tout de même, les jeunes rappellent qu’ils n’appellent pas au vandalisme. Ils expliquent toutefois que la responsabilité est de suivre les instructions du boycott net de fréquentation et de consommation des services commerciaux ayant des liens directs avec l’Etat français.

MOUSSA SIDIBÉ

Comment faire des photos de produits sans studio et avec un minimum de matériel ?

Réaliser des photographies de qualité chez soi et avec un minimum de matériel reste accessible pour un grand nombre de photographes. Découvrez comment bien utiliser la lumière naturelle pour mettre en valeur les objets photographiés.

Nous allons aborder les grandes lignes à suivre pour bien débuter dans la photographie de produits, de nature morte ou d’objets en intérieur et avec une lumière naturelle, afin d’éviter l’utilisation d’un matériel onéreux ou trop expert.

En résumé : comment réaliser des images de qualité facilement depuis chez soi.

Nous nous concentrerons sur les photos dites lifestyle, puisque d’autres disciplines telles que la photo culinaire ou la photo de produits sur fond unis mériteraient un article dédié. Cela étant dit, beaucoup de nos conseils restent valables dans plupart des disciplines, tous comme ils restent valables pour des photos au smartphone.

Quel appareil photo choisir ?

Dans le cas d’un tirage papier — ou d’un fort recadrage —, il faut prendre en compte le nombre de pixels de l’appareil.

Pour une diffusion web uniquement, la définition du capteur est rarement une limite. Pour ne citer que quelques exemples, un appareil tel que l’OM-D E-M10 Mark IV d’Olympus, le Lumix GX80 de Panasonic ou le Z50 de Nikon propose des qualités plus que suffisantes. C’est d’ailleurs le cas de l’ensemble des références présentes dans notre guide d’achat du meilleur hybride.