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PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS AU MALI : l’INPS à l’avant-garde !

Dans le cadre de la mise en place de l’Observatoire National des Risques Professionnels au Mali, l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a initié pour l’opérationnalisation efficiente de cet observatoire, la tenue de trois ateliers régionaux à Kayes, Sikasso et Ségou et un atelier national de validation à Bamako. Après l’étape de la région de Kayes en début août, hier, mercredi 31 août 2022 c’était le tour de la région de Sikasso d’abriter son atelier préparatoire. Les travaux étaient présidés par le chef de l’Exécutif régional, en présence du directeur général adjoint de l’INPS, M. Bakary Diakité et de plusieurs participants.   Au cours de cet atelier de 3 jours, les participants seront  informés et sensibilisés sur les enjeux des risques professionnels au sein des entreprises à travers le thème :« Risques professionnels dans les mines ».

Accident de travail au Mali, l’INPS à l’avant-garde, du 31 aout au 02 septembre 2022, la cité verte de Kénédougou abrite l’atelier préparatoire de la mise en place de l’Observatoire National des Risques Professionnels. Une initiative participative de l’INPS pour réduire les risques d’accident de travail au Mali. En effet,

l’observatoire National des risques professionnels a pour but d’identifier l’ensemble des risques y compris les risques nouveaux et émergents concernant la sécurité et la santé au travail afin d’améliorer la rapidité et l’efficacité des mesures préventives. A cet effet : C’est une sentinelle, une veille sanitaire.

C’est pourquoi dans son discours, le DGA M. Diakité dira que ce présent atelier  constitue la deuxième étape de la mise en place de l’observatoire national des risques professionnels, est la concrétisation d’un engagement pris lors de la célébration de la 26ème journée africaine des risques professionnels tenue le 28 avril 2022 au Mali. Selon lui, le choix de Sikasso n’est pas gratuit au regard des potentialités existantes. « En effet la région de Sikasso avec celle de Koutiala Bougouni est à la tête du peloton en matière agricole coton, pomme de terre, igname, patate, mangues, agrumes et autres légumes développant ainsi une chaîne de valeurs avec la création d’industries agricoles diverses. La région est également dotée d’un potentiel minier énorme. » a-t-il martelé.

Avant d’ajouter qu’à mesure que notre société évolue sous l’effet des nouvelles technologies et de la mutation des conditions économiques et sociales, nos lieux de travail ainsi que nos méthodes et processus de travail ne cessent de se transformer.

Ces nouvelles situations s’accompagnent de nouveaux risques et défis.

A titre d’exemple, il dira que la maladie à coronavirus a mis à nu les lacunes des systèmes de santé du monde entier avec des conséquences inédites sur le monde du travail.

« Les conséquences d’une mauvaise gestion des risques professionnels ont été bien perçues par la communauté du monde du travail, particulièrement, par les Organismes de Prévoyance Sociale au sein de l’espace Interafricain de Prévention des Risques Professionnels (IAPRP) qui regroupe 16 Etats africains dont le Mali. » a-t-il fait savoir de passage.

C’est pourquoi, l’Inter Africaine de Prévention des Risques Professionnels (IAPRP) a recommandé aux différents pays membres de son espace la mise en place des Observatoires sous-régionaux et nationaux des risques professionnels. D’où l’intérêt de la rencontre de Sikasso  qui regroupe tous les acteurs socio professionnels de la région pour recueillir toutes les informations utiles pour la mise en œuvre de cet outil citoyen de prévention des risques.

L’observatoire fonctionnera en réseau de partenariat du niveau national jusqu’au sein de l’entreprise.

« L’opérationnalisation de l’observatoire nous conduira, j’en suis sûr, vers une bonne gouvernance et plus de transparence dans le management des risques professionnels tant au niveau de l’entreprise qu’au niveau des organismes assureurs. Cette implication de tous les acteurs administration, Patronat, Travailleurs et les Spécialistes en santé sécurité au travail permettra, sans aucun doute de détecter les différents problèmes de sécurité et de santé dans nos entreprises et d’y apporter les corrections appropriées. Chers participants, de vos travaux sortiront des recommandations pertinentes par le développement d’outils appropriés permettant de mieux dépister et de mieux réparer les risques dommageables. » a-t-il conclu.

A noter qu’il est apparu nécessaire de mettre en place un Observatoire national de risques professionnels qui va servir d’outil d’aide à la décision en matière de gestion des risques professionnels dans notre pays. Pour ce faire, la Direction générale de l’INPS a créé en son sein, suivant décision N°22-410/DG-INPS/CT-ZC du 18 mai 2022, une commission chargée des préparatifs de la mise en place de l’Observatoire National des risques professionnels.

A.B.D

Lutte Contre le Diabète : Une maison de prévention ouverte et mise à la disposition des populations

Le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social chargé l’Action humanitaire et des Réfugiés, Oumarou Diarra a inauguré le samedi 07 Mai 2022 la Maison de la prévention du Diabète situé dans le quartier Bougouba en Commune II du District de Bamako.

La cérémonie d’inauguration a enregistré la présence des autorités administratives et coutumières de la Commune à savoir la représentante du maire de la commune Cécile Aissétou Diakité et le représentant du chef de quartier Bougouba Mahamadou Sidibé. On notait également la présence de plusieurs acteurs impliqués dans la lutte contre la maladie notamment Stéphane Besançon directeur général de l’ONG Santé Diabète, du président de la fédération nationale des diabétiques du Mali (FENADIM) Kerfa Maiga, Pr Assa Traoré chargée du Diabète à l’hôpital du Mali et le représentant de l’OMS au Mali ainsi que la représentante du maire de la commune II Cécile Aissétou Diakité, initiée par la fédération nationale des diabétiques du Mali en partenariat avec L’ONG Santé Diabète et l’ONG WALE, la Maison de la prévention est un local ayant pour mission de sensibiliser, informer les populations sur le diabète et ses facteurs de risques mais aussi sur les comportements favorables à la santé en général à travers des thématiques sur l’alimentation et l’activité physique. Elle a également pour mission de promouvoir l’éducation à la santé du patient atteint du diabète ou de l’hypertension artérielle pour l’aider à mieux gérer sa maladie et éviter ainsi les complications. Elle a ensuite comme mission de soutenir et appuyer les patients qui ont besoin d’exprimer leur ressenti et leur difficultés par rapport au diabète (assistance psycho- sociale). À l’ouverture des travaux, le représentant du chef de quartier Bougouba Mahamadou Sidibé a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants. Pour la représentante du maire de la commune II Madame Cécile Aissétou Diakité, elle a d’abord remercié les initiateurs du projet. Selon, la maison de la prévention renforcera l’arsenal sanitaire de la commune et du District de Bamako et contribue au changement des comportements pour une lutte efficace contre le diabète. Elle a toutefois lancé un appel aux populations de la commune et de Bamako pour une meilleure fréquentation de la structure.

En prenant la parole, le président de la FENADIM Kerfa Maiga non moins initiateur du projet a déclaré que ce jour est mémorable pour écrire une nouvelle page de sa structure. Il a souligné que la maison permet d’intensifier et de diversifier les stratégies de prévention contre le diabète. Qu’elle offre plusieurs activités à son sein et à l’extérieur à travers les animations des pères éducateurs sur différentes thématiques. Il a aussi rappelé que pour une couverture large, la maison aura des points focaux dans certaines capitales régionales à savoir : Ségou, Sikasso, Kayes et Tombouctou. Il n’a pas manqué de saluer le partenariat fructueux de l’ONG Santé Diabète qui n’a cessé depuis plusieurs années d’accompagner la fédération nationale des diabétiques du Mali dont cette structure est l’exemple illustratif parmi tant d’autres. Pour terminer M Maiga a salué les efforts du Gouvernement pour l’élaboration d’un document de référence sur les stratégies de lutte contre le fléau avant d’interpeller les autorités sur l’existence des données fiables sur la maladie au Mali en vue d’une lutte efficace. Le directeur général de l’ONG Santé Diabète, Stéphane Besançon, dans son intervention a d’abord fait l’historique des quinze années de partenariat dans la lutte contre le diabète au Mali ce qui a valu à notre pays d’obtenir de meilleurs résultats. C’est pourquoi il a déclaré que le Mali fait parti des modèls Africains dans la lutte contre le diabète. Qu’à la date d’aujourd’hui 25 000 patients sont pris en charge, des structures équipées et du personnel formé pour une meilleure prise en charge des patients. À en croire M Besançon, ce projet est le fruit d’un partenariat tripartite ( FENADIM- Santé Diabète- ONG WALE) signé en 2019. Pour mener à bout de la lutte contre la maladie, il a fait savoir que santé Diabète continuera à soutenir la FENADIM et le système de santé malien en général. Dans son allocution, le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social chargé de l’Action humanitaire et des Réfugiés, Oumarpu Diarra a d’abord défini le diabète comme étant une maladie chronique qui se traduit par un taux trop élevé du sucre dans le sang, touchant plus de 422 millions de personnes à travers le monde et pourrait atteindre plus de 500 millions en 2030 et considéré comme une des causes de mortalité selon les données de l’OMS. Qu’au Mali, le taux de prévalence du diabète varie entre 5 à 6% et constitue la première cause d’imputation et de cécité pour plusieurs raisons. Le ministre Diarra a à son tour salué la collaboration Etat et les partenaires privés.

Mamadou Nimaga

LUTTE CONTRE LE DIABETE AU MALI : la maison de la prévention du diabète ouverte

Les ONG Santé diabète, Walé en collaboration avec  la Fédération Nationale des Diabétiques du Mali (Fenadim) ont  créé la Maison de la prévention du diabète au Mali. La coupure du ruban a été effectuée par Oumarou Diarra,  le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire et de la Solidarité avec les refugies et des déplacés. C’était ce samedi  7 mai en Commune II du district de Bamako.

Selon Karfa Maiga,  président de la Fédération nationale des diabétiques du Mali (Fenadim), cette Maison de la Prévention du diabète est une arme précieuse pour lutter contre la maladie, et permettre aux acteurs d’intensifier et de diversifier leurs stratégies d’intervention. Il a ainsi remercié les ONG Santé diabète et Walé pour la concrétisation de la Maison de prévention du diabète. D’après lui, elle renforcera les  capacités des associations de patients diabétiques face à la maladie.

Il précise que cette structure est dotée d’une équipe d’animation permanente et d’un réseau de patients pairs éducateurs formés pour la tâche. En poursuivant son propos, il ajoute que ces derniers mènent des animations dans les communautés, les centres de santé, lors des campagnes de dépistage massifs du diabète afin de prévenir la population contre la maladie et ses complications. Cela pour également  repérer et orienter les personnes manifestant des risques de diabètes vers la maison.  A l’en croire, les patients bénéficieront des ateliers éducatifs sur les différentes thématiques  favorables à leur état de santé. « A la fin du parcours, une évaluation permet à l’équipe de la maison de s’assurer que les objectifs ont été atteints », a-t-il rassuré. Quant à Oumarou Diarra, ministre délégué auprès du ministre de la Santé, il a rappelé que  selon l’organisation mondiale de la santé le diabète affecte aujourd’hui plus de 422 millions de personnes dans le monde et affecte 500 millions de personnes d’ici 2030 si rien n’est fait. La maladie fait 3,8 millions de morts chaque année. D’après lui, au Mali, ce fléau touche 5% de la population soit plusieurs milliers de personnes atteintes du diabète.  Elle présente la première cause d’amputation non traumatique et une des premières causes de cécité. « Le coût des soins du diabète, l’insuffisance de ressources humaines formées pour la prise en charge du nombre accru de malades du diabète seront des freins importants pour la réalisation des objectifs de développement durable », a déploré le ministre.   En outre, le ministre a salué les acquis obtenus de la collaboration entre l’Etat et l’ONG Santé diabète, entre autres l’unité de prise en charge du diabète à l’hôpital  du Mali ; la décentralisation de la prise en charge du diabète etc. Avant de remercier les efforts consentis par la Fédération Nationale des Diabétiques du Mali, l’ONG Santé diabète et l’ONG Walé.

Jiadata MAIGA