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Rencontre Assimi Goita et les gouverneurs de région : Le Gouverneur Aly Annaji rend compte aux populations du Nioro du Sahel

Après la rencontre entre le Président de la transition, le colonel Assimi Goita et les gouverneurs de régions, rencontre tenue du Lundi 25 au Mardi 26 juillet 2022 au Palais de Koulouba dont l’objectif était de donner l’occasion aux représentants de l’Etat dans les Régions d’exposer les préoccupations majeures de leurs administrés, l’heure est à la restitution.

Le Jeudi 05 Aout 2022 à Nioro du Sahel , le Gouverneur  Aly Annaji a transmis fidèlement aux populations de la région de Nioro du sahel le message du président de la transition qui se résume à la disponibilité du gouvernement à apporter des réponses concrètes aux préoccupations majeures  des fils et filles de ladite région , des préoccupations qui s’articulent autour des problèmes d’infrastructures  tant administrative,  scolaire, sanitaire, routière, d’adduction d’eau et de la sécurité pour ne citer que ceux-ci. Ainsi, le Colonel major Aly Annaji , gouverneur de Nioro  dans son exposé a fait savoir à son auditoire, qu’au nombre des réalisations prévues au profit de sa  Région  par le gouvernement actuel se feront en trois phases à savoir dans  l’immédiat , d’autres pour le futur proche , ainsi que le moyen et long terme .Pour ce qui est de l’urgence l’on note les besoins des circonscriptions administratives qui se traduisent  entre autres à doter le gouverneur et les membres de son cabinet , en véhicule de fonction et des motos DT pour le personnel ;  achever le financement de la construction en vue des bureaux et logements du gouverneur et des membres de son cabinet, qui débutera avant la fin de ce mois d’Aout 2022 ;  construction réhabilitation et équipement des bureaux et logements de tous les représentants de l’état dans les 2 cercles et dans les douze arrondissements de la région ;  nomination des préfets dans les nouvelles préfectures et les sous-préfets dans les nouveaux arrondissements ;  construire et équiper un hôpital régional à Nioro ; étendre l’exploitation du réseau aux compagnies au transport aérien notamment SKY-Mali ; construire et bitumer la route régionale RR1  Nioro – Youri – Monzombougou –Dionka – Sandare d’une distance de 110 cent dix km, construire et bitumer la route nationale RN 23 Youri Yélimané d’une distance de 150 cent cinquante Km,  cette de RN 25  Nioro Simby  (  65 km ) ; la route locale ( RL ) 77 Bema – Diabigué – Trougoumbé ( 35 km ) Youri Gavinané ( 10 km).

Créer un port sec à Nioro ; délocaliser le camp militaire de Nioro sur un nouveau cite en dehors de la Ville ;  créer  des unités de gardes-frontières dans les circonscriptions administratives frontalières de la région ;  construction d’un groupement de la garde nationale à Nioro chef- lieu de la région et un camp pour la garde nationale dans chaque cercle pour un peloton permanent. Construire une centrale solaire de 50 mégawatts. Former les jeunes dans les domaines des BTP, de l’agropastorale, de la transformation agroalimentaire et de l’artisanat.

Le gouverneur de Nioro après avoir égrené ce chapelet  de besoins présents, a  indiqué que le président de la transition a aussi , rappelé  que  ses axes qui sont les réponses aux principaux défis de notre Pays demandent l’engagement des  gouverneurs pour la réussite de ces  missions et qu’en dépit du contexte difficile que notre  pays traverse depuis 2012 , le gouvernement ne ménage aucun effort pour mobiliser les ressources nécessaires à la réussite des missions de la transition.

Pour l’ensemble des participants à cette restitution, cette bonne nouvelle était impatiemment attendue, une occasion de féliciter de vives voix le Gouverneur de cette nouvelle région qui pour eux est un porte bonheur.

C’est sur cette note d’espoir que ladite rencontre a pris fin en présence des forces vives de la région de Nioro à savoir le corps préfectoral ,  les directeurs régionaux, les chef de services ,les élus,  les forces de défense et de sécurités , les religieux , la chefferie traditionnelle, la société civile , les mouvement associatifs  ainsi que la population venue en grand nombre pour écouter la bonne nouvelle.

Malick Gaye

Droits des filles : l’APDF sensibilise les populations du Nioro du Sahel sur VBG

La salle de spectacle de la maison Rose de Nioro du Sahel a servi de cadre du 6 au 7 Mais 2022 à la tenue d’un atelier de formation visant à bannir toute forme de Violence basée sur le genre (VBG) adapté au contexte de COVID 19 dans 30 villages du cercle de Nioro du Sahel.

Une cinquantaine de participants dont des élus,  les leaders coutumiers, religieux, les organisations de la société civile ainsi que les exciseuses ont été instruits pendant 2 jours  sur les méfaits de certaines  pratiques nuisibles à la santé de la gente féminine entre autres l’excision.

Cet atelier dit de ré-catégorisation des Mutilations Génitales Féminines a été piloté par les experts sociologues /KOH, linguistes et psychologues  de la communication expérimentés et les experts communautaires, traditionnels qui dans leur méthodologie, ont défini les contours d’une campagne genre Saleema au Mali. Saleema qui veut dire : intacte, sain de corps et d’esprit, pure, complète, indemne, état donné par Dieu etc.

Pour réussir cette exaltante mission, (l’APDF ), association pour le progrès et la défense des droits de femmes structure organisatrice de cet atelier bénéficiant de l’appui financier et technique  de l’UNICEF, s’est attelée à renforcer les connaissances des participants sur les concepts mutilation génitale féminines et SALEEMA, Identifier les pratiques traditionnelles positives, amener les participants à identifier les termes genre SALEEMA et aussi  à dégager des stratégies pour la vulgarisation et l’adhésion des communautés à l’idée du Mot genre SALEEMA.

Visiblement satisfaite du bon déroulement des travaux sanctionnés par la remise des diplômes aux  participants, la présidente Nationale de (l’APDF)  Madame Diawara Bintou Coulibaly entend poursuivre sa mission de sensibilisation qui selon elle augure des lendemains meilleurs d’autant plus que certaines exciseuses ont décidé de déposer leurs couteaux  sur un ton de sincérité.

Yaya Traoré le chef du service local de la promotion de la femme de la famille et de l’enfant s’est réjoui de l’engouement qu’a suscité cette formation et a  salué la qualité des intervenants toute chose qui dénote l’intérêt accordé à cette démarche.

Les autorités administratives et les élus ont aussi à leur tour salué les efforts consentis par (l’APDF), ainsi que  ses partenaires financiers et techniques dans leur lutte d’éradication de cette pratique.

Il faut noter que l’Enquête Nationale Démographique et de Santé du Mali (EDSM, 2018) indique que : 73% des filles de 0-14 ans et 89% des femmes de 15-49ans sont excisées et que les violences faites aux filles et femmes sont des phénomènes universels qui touchent tous les pays, toutes les filles et femmes quel que soit leur rang social.

Malick Gaye

Lutte Contre le Diabète : Une maison de prévention ouverte et mise à la disposition des populations

Le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social chargé l’Action humanitaire et des Réfugiés, Oumarou Diarra a inauguré le samedi 07 Mai 2022 la Maison de la prévention du Diabète situé dans le quartier Bougouba en Commune II du District de Bamako.

La cérémonie d’inauguration a enregistré la présence des autorités administratives et coutumières de la Commune à savoir la représentante du maire de la commune Cécile Aissétou Diakité et le représentant du chef de quartier Bougouba Mahamadou Sidibé. On notait également la présence de plusieurs acteurs impliqués dans la lutte contre la maladie notamment Stéphane Besançon directeur général de l’ONG Santé Diabète, du président de la fédération nationale des diabétiques du Mali (FENADIM) Kerfa Maiga, Pr Assa Traoré chargée du Diabète à l’hôpital du Mali et le représentant de l’OMS au Mali ainsi que la représentante du maire de la commune II Cécile Aissétou Diakité, initiée par la fédération nationale des diabétiques du Mali en partenariat avec L’ONG Santé Diabète et l’ONG WALE, la Maison de la prévention est un local ayant pour mission de sensibiliser, informer les populations sur le diabète et ses facteurs de risques mais aussi sur les comportements favorables à la santé en général à travers des thématiques sur l’alimentation et l’activité physique. Elle a également pour mission de promouvoir l’éducation à la santé du patient atteint du diabète ou de l’hypertension artérielle pour l’aider à mieux gérer sa maladie et éviter ainsi les complications. Elle a ensuite comme mission de soutenir et appuyer les patients qui ont besoin d’exprimer leur ressenti et leur difficultés par rapport au diabète (assistance psycho- sociale). À l’ouverture des travaux, le représentant du chef de quartier Bougouba Mahamadou Sidibé a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants. Pour la représentante du maire de la commune II Madame Cécile Aissétou Diakité, elle a d’abord remercié les initiateurs du projet. Selon, la maison de la prévention renforcera l’arsenal sanitaire de la commune et du District de Bamako et contribue au changement des comportements pour une lutte efficace contre le diabète. Elle a toutefois lancé un appel aux populations de la commune et de Bamako pour une meilleure fréquentation de la structure.

En prenant la parole, le président de la FENADIM Kerfa Maiga non moins initiateur du projet a déclaré que ce jour est mémorable pour écrire une nouvelle page de sa structure. Il a souligné que la maison permet d’intensifier et de diversifier les stratégies de prévention contre le diabète. Qu’elle offre plusieurs activités à son sein et à l’extérieur à travers les animations des pères éducateurs sur différentes thématiques. Il a aussi rappelé que pour une couverture large, la maison aura des points focaux dans certaines capitales régionales à savoir : Ségou, Sikasso, Kayes et Tombouctou. Il n’a pas manqué de saluer le partenariat fructueux de l’ONG Santé Diabète qui n’a cessé depuis plusieurs années d’accompagner la fédération nationale des diabétiques du Mali dont cette structure est l’exemple illustratif parmi tant d’autres. Pour terminer M Maiga a salué les efforts du Gouvernement pour l’élaboration d’un document de référence sur les stratégies de lutte contre le fléau avant d’interpeller les autorités sur l’existence des données fiables sur la maladie au Mali en vue d’une lutte efficace. Le directeur général de l’ONG Santé Diabète, Stéphane Besançon, dans son intervention a d’abord fait l’historique des quinze années de partenariat dans la lutte contre le diabète au Mali ce qui a valu à notre pays d’obtenir de meilleurs résultats. C’est pourquoi il a déclaré que le Mali fait parti des modèls Africains dans la lutte contre le diabète. Qu’à la date d’aujourd’hui 25 000 patients sont pris en charge, des structures équipées et du personnel formé pour une meilleure prise en charge des patients. À en croire M Besançon, ce projet est le fruit d’un partenariat tripartite ( FENADIM- Santé Diabète- ONG WALE) signé en 2019. Pour mener à bout de la lutte contre la maladie, il a fait savoir que santé Diabète continuera à soutenir la FENADIM et le système de santé malien en général. Dans son allocution, le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social chargé de l’Action humanitaire et des Réfugiés, Oumarpu Diarra a d’abord défini le diabète comme étant une maladie chronique qui se traduit par un taux trop élevé du sucre dans le sang, touchant plus de 422 millions de personnes à travers le monde et pourrait atteindre plus de 500 millions en 2030 et considéré comme une des causes de mortalité selon les données de l’OMS. Qu’au Mali, le taux de prévalence du diabète varie entre 5 à 6% et constitue la première cause d’imputation et de cécité pour plusieurs raisons. Le ministre Diarra a à son tour salué la collaboration Etat et les partenaires privés.

Mamadou Nimaga

Nioro du Sahel : le Gouverneur à la rencontre des populations

Le processus de la régionalisation de Nioro du Sahel est en marche. Plus de dix ans que des démarches ont été entreprises pour que le cercle de Nioro soit érigé en Région et c’est chose faite pour le bonheur des populations qui aspirent au développement. Pour un développement harmonieux de la cité religieuse, le chef de l’Exécutif prend langue avec toutes les composantes de la société.  

Pour poser les jalons de cette nouvelle région, ses populations en majorité agriculteurs et éleveurs ont été instruites sur les axes prioritaires de la régionalisation qui s’inscrivent sur la vision des autorités de la transition pour faire du Mali Kura une réalité.

Le Jeudi 10 Mars 2022, le Gouverneur de la Région de Nioro du Sahel, le Colonel Aly Annaji a rencontré au Gouvernorat de ladite Région les représentants de la société civile et des services techniques de l’administration les invitant à conjuguer leurs  efforts afin de booster les efforts du gouvernement Malien dans sa quête du bien être de ses compatriotes.

Le rôle que cette population  aura  à jouer  son accompagnement  par rapport au fonctionnement des services de l’Etat ainsi que ses attentes sont entre autres les points sur lesquels les échanges ont porté lors de cette rencontre.

« Tout ce qui était cher à  cette population pour le démarrage de ce projet gouvernemental au profit de cette nouvelle région est devenu un  acquit » a-t-il fait savoir le Gouverneur Aly Annaji.

Il a tenu à remercier particulièrement les trois grandes familles de Nioro à savoir : les familles du Cherif Cheick HAmahoula Haidara, celle de Amadou Hadi Tall , et de Djoum Kaba Diakité. De dire aux forces vives de Nioro que l’effectivité de l’érection de cette entité en région nécessite leur accompagnement.

Le Colonel Aly Annaji n’a pas manqué de remercier les  populations de cette région pour leur engagement et accompagnement à la transition pour un Mali Kura.

Le Mali Kura qu’on  réclame exige un changement de comportement et il faut que tous les actes que vous posez aux  quotidiens s’inscrivent dans le cadre du respect de la loi a martelé le chef de l’exécutif régional.

A cette rencontre, certains chefs de services dont celui de la police, Douane, Eaux et foret, Impôt, service du domaine de l’état, la société civile ont pris part à cette rencontre d’échanges et d’informations.

Malick Gaye

Insécurité alimentaire : 1,8 million de personnes touchées, selon Ocha

Les populations maliennes sont sous pression quant à la sécurité alimentaire. Du moins, une grande partie, soit 1,8 million cette année, selon les analyses de l’organisation humanitaire des Nations unies, Ocha.

La crise multidimensionnelle sévissant au Mali arrive à sa dixième année en 2022, dans un contexte marqué par une transition politique dont la trajectoire est peu lisible avec des débuts de sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Selon la synthèse de Ocha, les principaux moteurs de la crise demeurent les chocs préexistants que sont : l’insécurité, les catastrophes naturelles (sécheresses et les inondations) et  les urgences sanitaires et les épidémies dont la Covid-19. Elle pense que l’utilisation d’engins explosifs improvisés EEI, la destruction d’antennes de communication, de ponts et de routes, l’encerclement des villages et des marchés par les groupes armés non étatiques et les opérations militaires anti-insurrectionnelles entravent l’accès des populations aux services et aux moyens de subsistance et empêchent la mobilité du personnel et des produits humanitaires. De plus, le sous-développement et la pauvreté chronique, les inégalités sociales, l’absence de l’Etat et de ses services sociaux de base dans certaines zones affectées par la crise contribuent à aggraver la vulnérabilité des populations, à détériorer la situation humanitaire, à fragiliser leurs capacités à faire face aux différents chocs et poussent des ménages à recourir à des stratégies de survie négatives dont les enfants et les femmes sont les plus exposés.

L’analyse regrette l’expansion géo-spatiale de la crise qui continue de sévir dans le Nord, notamment à Taoudénit, Tombouctou, Gao, Ménaka et Kidal et le Centre du pays (Mopti et Ségou), avec une propagation grandissante dans les régions ouest et sud du pays (Kayes, Koulikoro, Sikasso). Outre cette distribution territoriale, Ocha a constaté que la zone du Liptako Gourma (ou des “trois frontières” entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger) devient de manière incontestable l’épicentre de cette crise multiforme, confirmant ainsi la transnationalisation de cette urgence humanitaire complexe. Elle informe que dans cette expansion spatiale des chocs se superposent engendrant des groupes de populations prioritaires dans l’analyse et la sévérité des besoins qui se compose comme suit : les personnes déplacées internes (PDI), les retournés, les rapatriés, les réfugiés les migrants ainsi que les populations autochtones des zones affectées.

Comme conséquence des chocs et facteurs associés de cette crise, l’étude rapporte que ce sont 12,9 millions de personnes (contre 11,7M en 2021) qui sont affectées, dont 52% de femmes et 56% d’enfants, parmi lesquelles 7,5 millions (contre 5,9M en 2021) sont considérées comme étant en besoin d’assistance humanitaire, dont 5,3 millions présentent des besoins aigus. Ainsi, 36% de la population totale, soit plus d’une personne sur 3, a besoin d’une assistance humanitaire.

Aussi, les déplacements internes de personnes ont augmenté de 100 000 en 2021, pour atteindre plus de 401 000, soit quatre fois plus d’il y a deux ans. De plus, 156 000 réfugiés maliens résident dans les pays voisins, et le Mali accueille et fournit protection et assistance à 48 000 réfugiés.

Au niveau de la sécurité alimentaire, le constat fait ressortir que 4,8 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, dont 1,16 million de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, près du triple de l’année dernière à la même période. En projection, Ocha annonce que lors de la période de soudure de juin-aout 2022, 1,84 million de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire aiguë, dans 12 cercles, nécessitant une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence.

Sur le plan nutritionnel, la prévalence de la malnutrition aiguë globale (MAG) en 2021 est de 10% et celle de la malnutrition aiguë sévère (MAS) de 1,8%. Aussi que sept des 11 régions ont des prévalences de MAG dépassant le seuil d’alerte (10%) ou d’urgence (15%). En tout, 3 394 692 de personnes (16% de la population totale) auront besoin d’une assistance nutritionnelle en termes de prise en charge et de prévention en 2022, soit 2,2 millions de plus que l’année dernière.

Au niveau de la protection, la tendance est à l’aggravation de la crise avec une augmentation drastique des incidents de protection et des violations graves des droits humains. A ce titre, l’étude révèle qu’au 30 septembre 2021, 5 124 cas avaient été comptabilisé contre 4 036 sur toute l’année 2020, soit une hausse de 27%.

Par ailleurs, elle note que les autres secteurs humanitaires présentent aussi des besoins majeurs. Notamment au niveau de l’éducation, où ce sont 1 664 écoles qui sont non fonctionnelles, soit 16% des écoles du Mali. Et que cela affecte 500 000 élèves et 10 000 enseignants. Au niveau de l’Eau, Hygiène et Assainissement (EHA), le taux de non accès aux services d’eau potable est de 23% au niveau national, contre respectivement 65% et 58% pour les régions de Kidal et Ménaka. Au niveau de la santé, du fait de l‘insécurité et de la Covid-19, la prestation des services de santé a diminué de 22% par rapport à 2020, avec une diminution de 31% rien que pour les consultations curatives et une diminution de 24% de la couverture vaccinale. Concernant la fonctionnalité des centres de santé, le rapport présente 21 qui sont non fonctionnels, et 82 partiellement fonctionnels.

Source : Ocha