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Scandale au Ministère du Développement Rural : le ministre Modibo Keita octroie un marché de gré à gré de 17 milliards à ses proches, incapables de fournir un seul sac d’engrais aux paysans

Engrais subventionnés introuvables et Risque de famine en Zone Office du Niger !

  • Les fournisseurs locaux (Togouna-agro, Gnoumani-Sa et DPA) écartés !
  • Les sociétés Ely KO2, Helium Investment, Toya Agro Business, ARP-Mali, Agri Food et Niane sur le banc des accusés…
  • Le Collectif des organisations paysannes saisi le Président Assimi Goita

Faute d’engrais minéraux subventionnés, la campagne agricole en cours est sérieusement menacée en zone Office du Niger. En cause, la boulimie vorace du ministre du Développement rural, M. Modibo Keita, qui compte tenu de l’urgence, a profité de la dérogation spéciale  à la procédure de la passation de marché public,  pour signer des conventions par entente directe ou de gré à gré entre son département et des nouveaux fournisseurs (proches à lui),  qui n’ont pas la capacité financière et matérielle pour exécuter de tel marché. Le montant de la subvention s’élève à 17 milliards de F CFA, destiné à l’achat des engrais chimiques, organiques et des semences de maïs hybride. Le ministre Keita a délibérément ignoré les vrais acteurs du domaine tels que les géants en engrais Togouna Agro Industrie, Gnoumani Sa de l’honorable Diadié Bah du CNT et DPA de Barema Doucouré de Ségou. Face à ce scandale, le collectif des organisations paysannes de l’Office du Niger, a saisi le Président de la transition, le Colonel Assimi Goita pour dénoncer les agissements du ministre Modibo Keita, qui est à la base  du sabotage de la campagne agricole.   

Le paradoxe Office du Niger : ceux qui ont  l’engrais, n’ont pas la subvention de l’Etat ! Et ceux qui ont la subvention,  n’ont pas d’intrants agricoles ! Et les pauvres paysans n’ont d’autre choix que de se balader avec leur reçu de caution  ou d’acheter l’engrais aux prix du marché qui oscillent entre 40 à 45 mille francs CFA par sac de 50 kg.

Face à cette situation, on est en mesure de  se poser les questions suivantes :

À quoi sert la subvention de l’Etat accordée aux pauvres exploitants agricoles du Mali ?

Quelle sanction faut-il s’attendre de la part de l’Etat face à un tel acte de sabotage, d’une si belle initiative pour soutenir les braves paysans ?

En tout cas, les fournisseurs supposés proches du ministre Keita, retenus pour la fourniture d’engrais minéraux subventionnés au titre de la campagne en cours, sont toujours à Bamako en espérant trouvés  des sous traitants pour leurs conventions, alors que la campagne agricole tend vers sa fin.

 

De quoi s’agit-il ?

Le gouvernement du Mali, au titre de la campagne agricole 2022 a décidé de subventionner les intrants agricoles. Cette initiative vise à soutenir les exploitants agricoles familiaux à contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’augmentation  des revenus des paysans.

A cet effet, un budget de 17 milliards de francs CFA a été alloué  au ministère du Développement rural  pour l’achat des engrais et une partie pour l’achat de semences de maïs hybride.

C’est ainsi qu’un avis de manifestions d’intérêt a été lancé. Suite à cet avis 46 fournisseurs ont manifesté un intérêt pour le marché sur lesquels 16 ont été retenus au départ par le ministre de l’Economie et des Finances pour fixation de prix.

Compte tenu, des contraintes de temps liées à l’installation rapide de la saison des pluies, le Ministre Modibo Keita a demandé au ministre de l’Economie et des Finances, Alfousseny Sanou, une dérogation à la procédure de passation de marché conformément au code du marché public. Chose acceptée de bonne foi par le ministre Sanou. Profitant de ce caractère d’urgence, au lieu de reconduire les fournisseurs habituels  comme Togouna, Gnoumani – Sa ou DPA pour ravitailler à temps les paysans en intrants agricoles subventionnés, le ministre profite  pour signer la convention avec six nouveaux fournisseurs dont la plupart n’ont pas d’adresse fixe et aucun moyen financier ou matériel pour exécuter ce genre de marché.

Tenez vous bien, c’est ainsi, que les sociétés, Ely KO2 a eu la quantité de 1.300 tonnes d’engrais, Helium Investment Ltd de Ousmane Keita a eu 2.500 tonnes d’engrais à importer, Toya Agro Business a eu la part de lion avec 2.900 tonnes, ARP-Mali a 566 tonnes,  Agri Food obtient 706 tonnes  et 1.500 tonnes reviennent à la société Niane. Le hic est qu’aucune de ses sociétés n’est connue par les cultivateurs à Niono comme étant des fournisseurs d’engrais à part KO2 de Ely Diarra et malheureusement, cette société n’a pas une bonne réputation auprès des producteurs de la zone. Car soupçonné de s’enrichir sur le dos des exploitants sinistrés, en payant ces autorisations d’achat d’engrais subventionnés à 1.500 F CFA au paysans sans fournir d’engrais, selon le syndicat des organisations paysannes. Le syndicat des paysans est allé plus loin, en dénonçant cette magouille de la société KO2  au ministre Modibo Keita le 13 janvier 2021 à travers une correspondance. Mais, malgré cette mise en garde des producteurs, cette société figure  sur la liste des fournisseurs retenus. Pour quelle fin ? Allez y savoir.

 

Les paysans de Niono écrivent au Président Assimi….

Face à cette situation alarmante de rupture d’approvisionnement des cultivateurs en engrais subventionnés et le risque qui pèse sur la campagne en cours, le collectif des organisations paysannes de l’Office du Niger s’est réuni le 13 août dernier, à Niono pour tirer la sonnette d’alarme.

A l’issue de cette rencontre, les faitières paysannes, ont décidé d’écrire une correspondance adressée au Président de la Transition Col. Assimi Goita, non moins président du conseil supérieur de l’Agriculture pour dénoncer le sabotage de leur ministre de tutelle  et sa responsabilité dans l’échec de la campagne agricole 2022 en zone Office du Niger.

En outre, le collectif des syndicats déplore le manque de cadre dialogue avec le ministre et son mépris à leurs égards.

Il ressort de cette lettre de dénonciation en date du 14 août 2022, adressée au président de la transition les constats suivants :

que des fournisseurs retenus au nombre de six, un seul a pu être opérationnel en occurrence la société KO2, mais ne dispose pas de stock suffisant pour satisfaire les besoins des producteurs.  Et les cinq autres fournisseurs sont sans adresse fixe et ne sont pas connus comme fournisseurs d’engrais en zone Office du Niger. Où va le Mali Kura tant chanté ?

Aussi, parmi les six sociétés retenues par le ministre Modibo Keita, la société Toya Agro Business fait le business de caution au vu et au su de tout le monde. Elle prend l’argent des pauvres paysans sans livrer la moindre quantité d’engrais, précise la lettre.

Au même moment les fournisseurs non retenus comme Gnoumani SA, Togouna agro industrie et autres sont en train d’approvisionner le marché et les paysans sont obligés de payer aux prix du marché avec son corolaire d’augmentions du coût de production de riz.

Imaginez-vous, avec la subvention le paysan achète  le sac d’engrais de 50 kg d’urée à 12.500 F CFA et l’Etat paye le reste soit 21.250 F CFA comme subvention. Par la faute des fournisseurs retenus et l’amateurisme du ministre, les paysans sont obligés de débourser  plus de  40.000 pour avoir un seul sac d’engrais. Cette méthode du ministre Modibo Keita est devenue de nos jours un véritable casse-tête chinois pour les producteurs, qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Donc, pour la réussite de cette campagne, c’est au président Assimi d’intervenir sans délai, en autorisant les fournisseurs locaux qui ont des stocks en quantité de livrer aux producteurs contre les autorisations de caution de subvention délivrées aux paysans par les services techniques. Sans quoi, le prix du riz va prendre encore de l’ascenseur. Si en plus de l’insécurité, la famine s’y ajoute, cette année risque d’être très pénible en zone Office du Niger. Les membres du Conseil de transition (CNT) sont interpellés. A suivre…

Aliou Badara Diarra

CRISE D’ENGRAIS : Clément déballe, des paysans doutent

L’engrais chimique qu’attendaient les paysans maliens n’est pas suffisamment présent sur le marché. Cela est un motif de colère pour Clément Dembélé qui multiplie les déclarations hostiles aux autorités. Mais l’amour soudain quele Pr Dembéléleur voue n’est pas du goût de tous les paysans maliens. L’homme politique qui tentent de soulever les paysans pour réclamer l’engrais n’arrive pas à faire adhérer les agriculteurs à sa façon de réclamer des choses que l’Etat doit au monde agricole.

Certains disent ne pas comprendre qu’au moment où le pays traverse une crise sécuritaire aiguë, Clément Dembélé demande aux paysans d’ouvrir un front contre les autorités. Les choses se passent comme s’il n’attendait que l’occasion de sortir de sa réserve pour reprendre la contestation politique. Il est vrai que Clément a parcouru le monde rural pour soutenir les paysans depuis quelques années. Mais les sorties de l’homme au sujet de la crise d’engrais semble être un plaidoyer qui dérange beaucoup de paysans.

Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, Clément Dembélé invite les paysans à la jacquerie parce que l’engrais est cher sur le marché international. Il invite clairement à la révolte tous les agriculteurs, prédisant l’apocalypse à cause du manque d’engrais chimique.

Les paysans qui savent que la cherté de l’engrais est due à des contingences internationales commencent à se plaindre des agitations du professeur. Ils ne veulent pas qu’il parle en leur nom ; ils n’apprécient surtout pas le fait qu’il prend la cause du monde rural pour en faire un escalier politique. Selon un paysan de la zone Office du Niger, il n’est un secret pour personne que les autorités veulent trouver une solution à la crise d’engrais. Et le paysan de dire que s’il y a un retard dans la livraison de l’engrais, cela doit être dû à des raisons indépendantes de la volonté du gouvernement.

Clément Dembélé est incapable d’aborder la crise avec le même discernement que les paysans. Le Mali ne disposant pas d’usine de production d’engrais est obligé d’importer l’engrais chimique. Or, l’embargo européen sur l’engrais qui vient de la Russie est difficile à contourner. Les ports européens qui ravitaillent les marchés ouest-africains sont interdits aux navires russes. Mais cela ne dit rien au Pr Clément Dembélé qui s’attaque à l’administration.

Aucun pays de la sous-région n’a su éviter le piège de l’embargo européen sur l’engrais chimique. Tout comme le Mali, le Ghana a fait appel à l’utilisation de l’engrais organique dans les champs. Ce que Clément Dembélé veut n’arrange pas les paysans maliens qui ne doutent pas de l’engagement des autorités pour le monde paysan. Si la Cmdt ou l’Office du Niger échoue, les autorités n’en tireront aucun bénéfice. Même si les paysans en sont les premières victimes.

En attendant, l’appel de Clément n’a trouvé aucun écho auprès du monde rural, préoccupé à travailler dans les champs. Selon quelques paysans qui ont visionné les vidéos où le professeur Dembélé appelle à la lutte, les intentions de l’auteur ne sont pas claires. Il s’agit d’une tentative de subversion qui n’arrange pas les paysans, encore moins les autres couches du pays.

Economie en berne

L’engrais chimique est difficile à trouver parce que c’est tout le secteur économique qui est bouleversé. Les hydrocarbures, qui sont le moteur de l’économie, sont en mauvaise passe. Ainsi, les entreprises qui bénéficiaient de gros profit sont menacées. C’est le cas d’Oryx Mali qui a presque tout perdu de ses privilèges. Les nouvelles autorités ont privilégié d’autres acteurs du secteur des hydrocarbures dont des sociétés locales qui se sont battues dans la difficulté pour ne pas disparaître.

La plupart des services étatiques sont abonnés à des fournisseurs qui n’ont rien à voir avec Oryx, dont la propriété est restée un mystère pour beaucoup de Maliens. On se souvient des polémiques autour des vrais propriétaires de l’entreprise. L’entreprise Oryx-Mali a perdu plusieurs avantages et passe-droits avec la fin brusque du régime d’IBK. En moins de 5 ans, cette entreprise spécialisée dans l’importation et la vente d’hydrocarbures au Mali a réussi à acheter des bouts du territoire national pour implanter ses stations. Bénéficiant d’une protection au sommet de l’Etat, Oryx Mali avait tous les honneurs dus à une société écran. Mais la concurrence locale et les changements au sommet de l’Etat malien ont tout bouleversé.

Mine de rien, Oryx s’est installé à Bamako avec la bénédiction d’hommes hauts placés dans les cercles du pouvoir. Karim Keïta, le fils de l’ancien président IBK, était cité comme l’un des actionnaires ou propriétaires de la multinationale. Mais l’ancien député et président de la commission défense de l’Assemblée nationale sous IBK avait nié tout en bloc. Des communiqués avaient circulé contre espèce sonnante et trébuchante pour justifier l’innocence de Karim Keïta. A l’époque, Oryx avait bénéficié des marchés juteux pour ravitailler certains services.

Depuis la fin du pouvoir d’IBK, c’est la descente aux enfers pour Oryx Mali qui pourrait céder dans l’avenir ses stations d’essence. Pour ne rien arranger à la peine de l’entreprise, le secteur pétrolier vit une période de crise sans précédent. Les soubresauts du marché international pourraient coûter extrêmement cher à Oryx Mali. Déjà, les nombreuses augmentations du prix des hydrocarbures sont des signaux qui traduisent la fébrilité des importateurs. Dans ce contexte, les pertes de parts de marché au Mali constituent des facteurs de fragilité pour Oryx Mali.

La concurrence aussi est une menace pour Oryx Mali. Au moment où les Européens refusent le pétrole de certains marchés en raison des sanctions économiques, de nouveaux fournisseurs s’ouvrent aux autres opérateurs pétroliers. Les concurrents d’Oryx et de Total pourront dans l’avenir se ravitailler sur le marché russe. C’est dire que les petits importateurs maliens ont la chance d’avoir accès au pétrole moins cher que le géant Oryx, victime des sanctions commerciales décrétées par l’Union européenne.

Oumar KONATE

FILIERE COTON : Les paysans proposent une voie de sortie de crise

Avec des propositions concrètes de sortie de crise, des paysans se sont engagés à aider le gouvernement. Si tout se passe bien, la grave crise qui divise les cotonculteurs sera bientôt derrière les paysans. C’est dans une lettre qu’ils se sont adressés à la ministre de la Santé et de l’Action sociale qui est la patronne des faitières de la corporation paysanne.

Ils ont d’abord fait un rappel sur les procédures d’organisation des élections. Selon les paysans, en novembre 2019, le Président par Intérim de leur organisation avait envoyé les termes de référence de renouvellement des instances des Sociétés coopératives aux quatre fédérations régionales des sociétés coopératives des producteurs de coton du Mali, à savoir : Koutiala, Sikasso, Kitaet Fana/Ohvn.

Les Sociétés coopératives des producteurs de coton (SCPC) à la base ont été renouvelées sans incident majeur en janvier et février 2020. Courant mars 2020, les renouvellements des Sociétés Coopératives des Unions secteurs ont démarré.Le 13 mars 2020, la Direction nationale de la Protection sociale et de l’ »économiesolidaire a adressé la lettre (n°054/Dnpses) au Président par intérim de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton en demandant la suspension des activités de renouvellement suite à des constats de dégradation du climat social dans certains secteurs de la fédération régionale des Sociétés coopératives des producteurs de coton de Koutiala.

Une mission de supervision

Quelques jours après, une mission de conciliation a été dépêchée sur le terrain pour échanger avec les producteurs afin de dissiper la tension. Après cette mission, la Direction nationale de la protection sociale et de l’économie solidaire a adressé la lettre n°079/DNPSES du 07 mai 2020 au Président par Intérim de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton en demandant la relance des activités de renouvellement. A partir de cette lettre, les travaux de renouvellement ont repris.

La mission de supervision composée de deux cadres de la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton, à savoir Mamadou Lamine Sylla, chargé des renforcements des capacités, Bocar Touré,conseiller juridique et deux cadres de la Direction nationale de la Protection sociale et de l’économie solidaire, à savoir Mamadou  Diarra,chef division promotion économie solidaire et NouhoumLandrouré,chef section réglementation et suivi des sociétés coopératives a sillonné la zone cotonnière. Il ressort des conclusions du rapport de mission que les renouvellements dans les Fédérations régionales de Sikasso, Fana/Ohvn et Kita se sont déroulés dans des conditions transparentes et conformément aux textes de l’Ohada.

La Fédération régionale des Sociétés coopératives des Producteurs de coton de Koutiala, après de longues procédures judiciaires, a été mise en place le 05 juillet 2021 sur supervision de l’Agent de la directionnationale de la Protection sociale et de l’Economie solidaire.

En outre, le rapport de mission a définitivement attesté la validité des élections dans sa conclusion, car 3 Fédérations sur 4 étaient renouvelées dans la transparence et conformément à l’acte uniforme de l’Ohada relatif aux droits des sociétés coopératives. Par la suite, le 05 juillet ; la Fédération régionale de Koutiala a été mise en place sans aucun incident selon l’agent du développement social et le PV de l’huissier de justice présent sur le lieu.

Après la mise en place de la Fédération régionale de Koutiala, l’Assemblée générale extraordinaire du 10 juillet 2021 a mis en place le Bureau de la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton. Elle a vu la participation de toutes les Fédération Régionales des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton avec ses 20 délégués en raison de 05 délégués par Fédération Régionale des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton.

Il y avait 02 candidats : Bakary Togola et Bakary Koné. Après le vote par bulletin secret, Bakary Koné a eu 13 voix sur 20, contre Bakary Togola : 07 voix sur 20 donc Bakary Koné a été élu Président de la Confédération des Sociétés Coopératives Producteurs de Coton avec une majorité absolue. Un procès-verbal et une liste de présence ont été signés par tous les participants. Cette Assemblée s’est déroulée sous la supervision d’un huissier de justice assermenté.

Une plainte a été faite au niveau du Tribunal de Commerce déposée par Bakary Togola, au motif que demander l’annulation de l’Assemblée Élective du Bureau, le juge dans son ordonnance a débouté la partie plaignante sous motif que sa plainte n’est pas fondée et que le bureau ne souffre d’aucune irrégularité. Une autre plainte a été faite au niveau du Tribunal de Grande instance de la Commune III du District de Bamako par trois associations demandant la dissolution du Bureau, là aussi la plainte a été jugée mal fondée pour défaut de qualité.

Ces décisions de justice attestent la régularité des membres du Bureau et démontrent les bonnes organisations des élections de renouvellement.

Propositions de solutions

Au regard de l’importance du coton dans l’économie malienne, une crise au sein de cette filière menacerait sérieusement la campagne 2022-2023. Pour une sortie de crise et soutenir le Président de la Transition et son Gouvernement dans les missions de refondation du Mali, le Bureau élu de la Confédération des Sociétés Coopératives propose une large ouverture des bureaux depuis le niveau secteur jusqu’au niveau national en passant par le niveau région pour que toutes les composantes des producteurs de coton se retrouvent dans une convergence de vue.

Le Bureau élu a plusieurs fois manifesté son souhait de rouvrir le Bureau sous le leadership des plus hautes autorités. Selon les paysans, l’ensemble du peuple malien doit faire un front commun afin que les défis de la sécurité alimentaire et la première place du Mali en Afrique de l’Ouest dans la production cotonnière soient maintenus.

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues afin de créer une véritable cohésion entre les producteurs de coton.

Nampaga KONE