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Tournoi National Juniors : C’est Parti !

Le coup d’envoi de la première édition du Tournoi National Juniors a été donné le dimanche 18 septembre dernier au Stade Mamadou Konaté.

A Bamako, la compétition se poursuivra jusqu’au vendredi 30 septembre prochain.
Après les Cadets, la Fédération Malienne de Football enchaîne avec l’édition inaugurale du tournoi national Juniors.

Il enregistre la participation des équipes de l’ensemble des Ligues régionales du Mali. Réparties entre 2 poules, les équipes se rencontrent en aller simple pour dégager les demi-finalistes qui vont s’affronter en système croisé pour une place en finale prévue pour le vendredi 30 septembre.

L’objectif du tournoi vise à donner plus de compétition de référence aux jeunes joueurs afin de leur permettre de pleinement exprimer leur talent.

Démarré le 18 septembre, c’est parti pour 2 bonnes semaines d’intense compétition entre les jeunes talents de l’ensemble du pays.

RESULTATS

1ère journée :

Stade Malien – Kayes 3-2
USFAS – Ségou : 0-1
Koulikoro – LCBA : 5-1
Sikasso – Gao : 2-0
Mopti – COB 0-0

2ème journée :

Gao – USFAS : 1-4
Ségou – Stade Malien : 1-5
Kayes – Sikasso : 1-0
Tombouctou – Mopti :1-0
COB – Koulikoro : 1-0

CACOPHONIE A LA TÊTE DE L’URD : Le sort du parti se joue devant la justice

Le Tribunal de grande instance de la commune V a rendu public son verdict ce lundi 4 Avril 2022, dans l’affaire opposant Gouagnon Coulibaly à Salikou Sanogo pour la présidence du parti Union pour la République et la Démocratie (URD). Le second a aussitôt appel de la décision.

La justice a enfin tranché entre les deux cadres qui prétendent conduire la destinée du parti de feu Soumaïla Cissé. Elle est en faveur de celui qui a été élu lors du dernier  Congrès tenu le 16 janvier 2022. Il s’agit de Gouagnon Coulibaly.

Pour rappel, le Président par intérim Salikou Sanogo avait contesté l’élection de Gouagnon Coulibaly. Conséquence : l’instauration d’une sorte de bicéphalisme  à la tête du parti.

A cet effet, Salikou Sanogo et ses alliés avaient pris la décision n°002-2022 BEN-URD, le 05 février 2022 d’exclure et suspendre certains cadres de l’URD dont Gouagnon Coulibaly. C’est à la suite de cela que  Gouagnon Coulibaly a porté l’affaire devant la justice.

Ainsi, le Tribunal a rendu son délibéré le 4 avril dernier 2022, légalisant le congrès extraordinaire de l’Urd tenu le 16 janvier dernier.

Le Tribunal statuant par jugement contradictoire, en premier ressort ;  Rejette les fins de non-réception opposées par Monsieur Salikou Sanogo.  Déclarer l’action de Monsieur Gouagnon Coulibaly recevable.  Juge ses demandes bien fondées.  Confirme l’élection de Monsieur Gouagnon Coulibaly en qualité de Président du parti politique URD à l’issue du congrès extraordinaire du 16 janvier 2022. Ordonne à Monsieur Salikou Sanogo, précédemment président par intérim du parti, de procéder à la passation de service de la  présidence du parti, dès le 3è jour de la notification de ce jugement, sous astreinte de 500 000 F/CFA par jour de retard.  Autorise Monsieur Gouagnon Coulibaly à accéder au siège du parti.  Déclare nulle la décision N°002-2022 BEN-URD, du 05 Février 2022 portant exclusion et suspension des cadres de l’URD.  Ordonne l’exécution provisoire de ce jugement.  Rejette la demande reconventionnelle.  Met les dépens à la charge de Monsieur Salikou Sanogo”, peut-on lire sur la décision de justice du Tribunal.

Par ailleurs, Salikou Sanogo a publié un communiqué dans lequel il a attaqué cette décision à la Cour d’appel.

 

Jiadata MAIGA

Paysage politique : Issa Kaou N’Djim exclu de l’Acrt

C’est un scandale qui se vit au sein du parti Action citoyenne pour la réussite de la Transition (Acrt-Faso Ka Welé) avec la radiation en cours du président fondateur.

Le monde s’effondre sous les pieds du tonitruant Issa Kaou N’Djim. Après son éviction du Conseil national de Transition et son passage entre les quatre murs de la Maison centrale d’arrêt de Bamako-coura, ce sont les militants de son parti qui ont décidé de l’exclure pour « travail fractionnel ». Cette décision ne serait plus qu’une question de jour, selon une source interne.

Elle explique que la discorde entre M. N’Djim et les militants du parti est survenue suite aux déclarations et les actes posés par le président, et qui seraient contraire à la ligne et aux textes du parti.

En effet, notre source précise qu’après sa sortie de prison, Issa Kaou N’Djim s’est adonné à des déclarations et des critiques contre la Transition. Cela est tout naturellement contraire à la ligne et à l’objectif du mouvement politique transformé en parti. En effet, l’Acrt a été, selon ses initiateurs, créée avec un seul objectif : soutenir la transition. Elle ajoute que lors d’une réunion extraordinaire, les membres ont demandé des explications au président sur les motifs de son retournement de veste. Il leur aurait expliqué qu’après tout ce qu’il a subi, il n’est pas question de continuer à soutenir la transition. C’est ainsi qu’ils auraient rappelé au sieur N’Djim la raison de leur adhésion au mouvement. Donc, pour eux, le changement d’objectif revient à dissoudre le parti. Mais, que cette option n’est pas à l’ordre du jour. Ainsi, sur insistance d’Issa Kaou N’Djim, il aurait été décidé de procéder à un vote pour départager les parties. Suite à quoi le président de l’Acrt aurait été mis en minorité. Alors, ordre lui aurait été donné de s’abstenir de toute critique et tout propos malveillant envers la Transition. Sans quoi, il sera exclu sans autre forme de procès.

Sachant qu’il est pratiquement impossible pour l’homme de se tenir à carreau, car il rumine toujours la perte de son poste de 4ème vice-président du CNT et son séjour en taule, son exclusion du parti ne serait qu’une question de jour. Parce qu’il cherche juste un crachoir pour verser son venin sur la transition.

Quelle ironie du sort pour lui qui a osé tourner le dos à son mentor de beau-père pour soutenir bec et ongle le président de la Transition.

A suivre.

Jean JACQUES

PROCHAINE PRESIDENTIELLE : L’Adema aura son candidat maison, rassure Pr. Marimantia Diarra

L’Alliance pour le développement du Mali, Parti africain pour la solidarité et la justice  (Adema/Pasj) était devant la presse, samedi dernier, à son siège, à l’occasion de la traditionnelle présentation de vœux. L’occasion était bonne pour le nouveau président élu de faire un tour d’horizon des différents sujets d’actualité et de fixer le cap pour l’avenir du parti. Selon lui, le parti ne fera pas de suiviste à la prochaine présidentielle. « L’Adema aura son candidat et à l’interne », a déclaré le président Diarra.

Et d’expliquer leur soutien à la Transition dont il affirme que le délai de sa prolongation ne pourrait excéder une année.

Paysage politique : Le parti PJA-Mali s’implante à Douentza

Malgré la crise sécuritaire qui secoue le Centre du pays, le Parti jeunesse et alternance (PJA-Mali) poursuit son implantation.

Ce vendredi 28 janvier, le parti a reçu à son siège une délégation de la section de Douentza. La  délégation conduite par Bakary Nimaga et Bouram Sanogo  a été reçue par le Président du PJA-Mali, Hamady Sangaré, le Secrétaire général, Minimba Traoré, et le Coordinateur général, Mamadou Diakité.

Remerciant les responsables de la section, le président Sangaré a indiqué que son parti est résilient. Ce, malgré les difficultés du pays, qui l’ont amené à être plus discret. Mais, pour lui, cela n’est pas une raison de ne pas continuer le travail d’implantation du parti sur l’ensemble du territoire national.

Il s’est réjoui de la détermination de la section de Douentza à implanter le parti dans toute la zone, malgré le contexte sécuritaire particulier.

Hamady Sangaré, parlant de la situation du pays, a soutenu que la crise que traverse le Mali mérite une cohésion et une union de l’ensemble de ses fils. Selon lui, c’est un devoir pour tous les citoyens d’œuvrer pour la réussite de la Transition. Le président a salué les efforts de l’armée malienne qui réalise des prouesses dans la lutte contre les terroristes et la pacification du pays. Il a ajouté que l’une des priorités et le défi majeur reste la sécurisation des personnes et de leurs biens.

Il a annoncé le lancement officiel des activités du parti à Douentza pour très bientôt.

Mariétou DOUCOURE