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Exploitation Judicieuse des Ressources minérales : FER Mali et ses partenaires à l’avant-garde du combat !

Le Front pour l’Emergence et le Renouveau du Mali (FER- Mali) accompagné par ses partenaires ont tenu le symposium national sur le contenu local dans les industries extractives en République du Mali. C’était du jeudi 29 au vendredi 30 septembre 2022 au CICB. L’objectif affiché par FER Mali est de créer les conditions d’un Mali émergent à travers la moralisation de la vie publique et une exploitation judicieuse des ressources naturelles.

Plusieurs acteurs et structures du secteur minier malien ont participé à ce symposium.  Ils étaient entre autres des responsables de l’Administration publique, des sociétés d’exploitations minières, des sous – traitants et fournisseurs miniers, de la société civile orientée vers le secteur des mines, des professionnels du secteur minier ainsi que tous ceux ou celles dont les activités concourent à l’exploitation des ressources minérales du Mali. Dans son intervention à l’entame des travaux, M. Sory Ibrahima Traoré, le président de FER Mali a fait savoir que le Mali peut avoir le Plein – emploi pour les citoyens, car selon lui, notre  pays dispose des facteurs exceptionnels de travail et le contexte de la mondialisation et de l’ouverture des économies. « Oui, nous pouvons l’avoir car nous disposons abondamment des ressources naturelles, notamment l’or, le pétrole, les gaz, l’uranium, la bauxite, le manganèse, le fer, le phosphate, le lithium, le calcaire, le sel, le sable et bien d’autres non moins importants. » a-t-il fait savoir aux participants.

Le contenu local, c’est la Transition Economique du Mali , c’est – à – dire la transformation structurelle à long terme de l’économie malienne qui est complémentaire à la transition politique et aux réformes institutionnelles engagées par les autorités de la Transition, a -t-il exprimé. Rappelons que des mesures ont été récemment prises notamment la création de la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali , SOREM à travers l’Ordonnance N 2022-016 / PT – RM du 08 Septembre 2022 et le discours du Président de la Transition à l’occasion de la fête d’indépendance du 22 septembre 2022 annonçant la création d’une Raffinerie d’Or pour le raffinage de l’Or brut du Mali ainsi que plusieurs autres mesures optimisant les facteurs endogènes. Le Mali a commencé l’exploitation de ses ressources naturelles bien avant l’époque coloniale et cette exploitation a fait du Mali, le Centre des échanges internationaux entre le 10 et 15 ° siècle voir plus, dit-il. Le Mali a régné sur le commerce international à travers l’exploitation optimale et adéquate des génies exploitants traditionnels et une organisation et gouvernance parfaite de l’activité qui s’est vu bouleversée par l’arrivé des colons en Afrique et au Mali à partir des années 1800, révèle le président Traoré. Le Mali a perdu sa place stratégique dans le commerce de l’or par le système colonial, qui s’est aggravé par les programmes d’ajustements structurels des années 1980 et aujourd’hui par le capitalisme sauvage et déséquilibré, a t- il conclu.

Kader Diarra

SUIVI DE LA TRANSITION POLITIQUE : Le respect de la souveraineté du Mali est un principe qui s’applique à tous les partenaires

Les travaux de la 3e réunion du Groupe de suivi et de soutien à la Transition au Mali (GST-MALI) ont eu lieu la semaine dernière à Lomé, au Togo. Une opportunité saisie par les représentants de notre gouvernement pour réaffirmer avec vigueur les principes auxquels tous nos partenaires doivent s’en tenir désormais dans les relations avec notre pays.

Le respect de la souveraineté de notre pays et de nos choix stratégiques ainsi que la défense des intérêts vitaux du peuple malien ! Voilà les principes qui balisent la voie que les partenaires du Mali doivent désormais emprunter ! Des positions de principe clarifiées le 6 septembre dernier à Lomé (Togo) à l’occasion la 3e réunion du Groupe de suivi de la transition (GST-Mali).

Le Chef de la MINUSMA, M. El Ghassim Wane, a rassuré de «l’accompagnement sans faille  des partenaires» face aux défis complexes et immenses sur les plans sécuritaire, humanitaire et socio-économique. Face à ces défis, la mobilisation des partenaires est «un impératif», a-t-il rappelé. Et pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye Diop, «aider à ramener la démocratie, la paix et la stabilité au Mali est un investissement».

Selon la communication présentée en conseil des ministres du mercredi dernier (7 septembre 2022) sur ses conclusions, cette rencontre a permis aux représentants du gouvernement de clarifier les positions de principe du Mali, notamment la détermination des autorités de la Transition à «inscrire l’action publique dans le strict respect des principes…».

«La participation des représentants de haut niveau du gouvernement a permis également de porter, de manière concrète, les messages et attentes du Mali pour le processus de Transition, notamment l’engagement pour un retour à un ordre constitutionnel sécurisé et apaisé».

Et à l’issue de ses travaux, le GST a félicité le Mali pour les progrès réalisés par la Transition ; condamné fermement les attaques terroristes et lancé un appel à une synergie d’actions contre les groupes armés terroristes ; lancé un appel à la mobilisation des partenaires techniques et financiers pour un appui à la mise en œuvre du Plan d’Actions du gouvernement (PAG) du Mali… Les participants ont également salué les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et pris note de la requête du gouvernement du Mali relative à la levée des mesures de suspension du Mali des instances de l’Union Africaine (UA), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Le GST-Mali a été mis en place par l’Union africaine avec l’accord des autorités maliennes et est co-présidé par la Cédéao et les Nations unies. Il vise à mobiliser la communauté africaine et internationale dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre du Programme d’Actions de la Transition. Sa prochaine réunion est prévue au cours du 1er trimestre 2023 à Bamako.

Naby

SANCTIONS ECONOMIQUES CONTRE LE MALI : Le gouvernement supplie les partenaires

De plus en plus, notre économie se trouve impactée par les affres des sanctions économiques illégales et illégitimes qui nous ont été infligées par la Cedeao, appuyée par une importante partie de la communauté internationale. Conscient des difficultés auxquelles nous faisons face, comme une sorte de bataille difficile à gagner,  le  gouvernement a adressé une déclaration à différentes institutions au sujet des sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa. Mais cette déclaration peut aussi être le signe annonciateur d’un bouleversement.

La Cour de justice de l’Uemoa a,  par ordonnance n°06/2022/CJ du 24 mars 2022, ordonné le sursis à exécution des sanctions prononcées par la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa. A la surprise générale, les acteurs de ces sanctions font fi de cette décision qui permettrait à l’Etat malien de respirer économiquement.  Face à cette situation rocambolesque, dans un communiqué officiel,  le gouvernement a sollicité la clémence des partenaires.

Dans sa déclaration, le gouvernement constate avec regret, qu’en dépit de la double notification qui lui a été faite, par le Mali et par la Cour, la Commission et la Conférence n’ont pas daigné exécuter cette ordonnance qui est d’application immédiate et insusceptible de recours. Ces sanctions violent allègrement les règles communautaires, notamment les dispositions garantissant l’indépendance de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

En imposant des sanctions financières et économiques, la Cedeao ne disposant pas d’instruments lui permettant de s’assurer de leur exécution, s’est appuyée sur les outils de l’Uemoa. A partir du moment où la décision de l’Uemoa est remise en cause, la Cedeao devrait à son tour suspendre l’exécution des sanctions prononcées. Le gouvernement dénonce avec force cette attitude qui constitue un flagrant déni de justice et tranche avec les exigences de l’Etat de droit, lesquelles imposent le respect des décisions de justice.

Au regard de l’impact humain et social considérable des sanctions sur les populations du Mali mais également sur ceux des pays de la sous-région, et en raison de la décision de la juridiction communautaire ordonnant le sursis à leur exécution, le gouvernement prend à témoin la communauté nationale et internationale face au non-respect par l’Uemoa de ses propres textes et aux dangers que cela constitue pour la crédibilité et la fiabilité de cette institution.

Le gouvernement appelle la Cedeao, l’Union africaine et l’organisation des Nations Unies à s’engager activement, afin que l’Uemoa se conforme à la légalité internationale et aux décisions de son propre organe de contrôle juridictionnel. Les organisations internationales et régionales sont en effet bâties sur le principe de subsidiarité et la sacro-sainte règle du respect des textes auxquels tous les pays ont librement souscrit.

Au lieu de céder à la demande de la communauté internationale, les autorités maliennes se demandent si la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cette institution de même que les autres organes exécutifs seraient au-dessus du droit communautaire dont ils tirent leur source. Il y a lieu de se demander s’il ne s’agit pas d’une politique de deux poids et deux mesures, motivée par un acharnement visant à asphyxier le peuple Malien. Cette posture est influencée par des agendas et pressions extérieurs à peine voilés pour punir un peuple pour ses choix politiques et obtenir par ces manœuvres un changement de régime.

Le gouvernement de la République du Mali, tout en réaffirmant sa détermination à œuvrer pour un retour à l’ordre constitutionnel normal, réitère sa disponibilité au dialogue et à la concertation en vue de parvenir à un compromis acceptable avec les organisations sous régionales. Un tel compromis doit nécessairement concilier les aspirations des Maliens à la paix, à la sécurité, aux réformes politiques et institutionnelles avec les attentes de la région et de la communauté internationale.

Oumar KONATE

DONS DE SANG : Solidaris223 et ses partenaires organisent une campagne pour éviter la pénurie pendant le ramadan

Les organisations Solidaris223, AGSS-MALI et Swich-Africa ont organisé une journée citoyenne et humanitaire de collecte de sang samedi dernier (26 mars 2022) au CHU Gabriel Touré de Bamako et à l’Hôpital régional de Sikasso. Il s’agissait d’anticiper sur les ruptures de sang qui se font fréquentes pendant le mois du ramadan. «Cette initiative a atteint tous ses objectifs», a assuré Mme Dicko Aminata Dicko, présidente de Solidaris223.

Une satisfaction qui l’amène à remercier «toutes les bonnes volontés, spécifiquement les donneurs, qui ont contribué à la réussite de cette activité». Elle a remercié leurs partenaires, notamment le CHU Gabriel Touré, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS)… pour le partenariat et la confiance. Tout comme les artistes Master Soumy, Safi Diabaté et Kanté pour  leurs appels (vidéos) de sensibilisation et de mobilisation.

«Nous demandons à tous nos partenaires et donneurs de rester disponibles et solidaires pour apporter le sourire aux moins nantis de notre société», a conclu Mme Dicko. A noter que cette campagne de don de sang continue à l’unité de la banque de sang du CHU Gabriel Touré jusqu’à la veille du ramadan.