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COOPÉRATION : le Mali et l’Iran déterminés à surfer sur une nouvelle vague partenariale

Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Dr. Hossein Amir Abdollahian, a séjourné à Bamako du 22 au 23 août 2022. Il a ainsi co-présidé, avec le ministre Abdoulaye Diop, la première session de la commission mixte de coopération entre les deux pays. Une rencontre qui a eu lieu le mardi 23 août dernier. Le choix du Mali pour son premier déplacement officiel en Afrique en dit long sur l’importance que les Iraniens attachent au réchauffement de leurs relations économiques et diplomatiques avec notre pays.

Diversifier et élargir le champ de la coopération et du partenariat entre les deux pays ! Telle est l’ambition clairement affichée par le Mali et l’Iran. Une volonté affichée lors de la première session de leur commission mixte de coopération tenue le 23 août 2022. De nombreux opérateurs économiques iraniens (une trentaine) et maliens ont pris part à cette rencontre.

«La tenue aujourd’hui de la première session de la commission mixte de coopération concrétise les orientations  de nos deux dirigeants et constitue une étape essentielle sur la voie de la réalisation des aspirations de nos peuples et de nos autorités à conférer une nouvelle dimension à nos relations bilatérales», s’est réjoui le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, qui s’était rendu à Téhéran en février dernier. Pour lui cette rencontre est «un moyen pour promouvoir les liens de fraternité, de solidarité, d’amitié et de coopération» entre Maliens et Iraniens dans les différents domaines. Il s’agissait aussi «d’entrevoir des perspectives prometteuses».

Le chef de la diplomatie malienne a exhorté nos opérateurs économiques et ceux d’Iran à nouer un «partenariat gagnant-gagnant» en mettant notamment en place des mécanismes efficaces pour «exploiter à hauteur de souhait les ressources disponibles dans les domaines prioritaires identifiés par nos deux pays». Et d’ajouter, «nos gouvernements doivent créer tous les cadres incitatifs juridiques, légaux et financiers pour pouvoir les accompagner à réaliser leurs rêves au bénéfice de nos deux peuples».

Le directeur adjoint de la Chambre iranienne de commerce, d’industrie, des mines et de l’agriculture, Hossein Selahvarzi, et le ministre malien du Commerce et de l’Industrie, Mohamed Ould Mahamoud, ont mis l’accent sur l’importance de l’expansion des relations économiques entre les deux pays lors d’une réunion d’échange en marge de la tenue de cette commission mixte de coopération.

«Les bonnes relations politiques entre la République islamique d’Iran et la République du Mali ainsi que l’intérêt et l’attitude positive du peuple du Mali envers l’Iran sont des avantages précieux pour les hommes d’affaires et les industriels iraniens pour la coopération et l’implantation d’entreprises au Mali», a reconnu Hossein Selahvarzi. Et de poursuivre, «compte tenu de la qualité appropriée et des prix compétitifs des biens et services iraniens, en particulier dans le domaine des services d’ingénierie, il existe une possibilité de coopération dans divers domaines, y compris l’installation et l’exploitation de lignes de production textile pour une utilisation optimale du coton malien afin de produire des tissus et des vêtements».

A l’issue des travaux, les deux ministres des Affaires étrangères ont procédé à la signature de l’accord instituant le comité de suivi des décisions et recommandations de la commission mixte de coopération Mali-Iran. La 2e session de ladite commission aura lieu en 2024 à Téhéran, en Iran.

Naby

Communiqué de presse d’Hydroma Inc: Nouvelle Campagne de Forage d’hydrogène naturel à Bourakougou, 6 Août 2022

Pionnier incontestable de la découverte et de la promotion de l’hydrogène naturel dans le monde, Hydroma Inc mène depuis le mois de mai 2022 une nouvelle campagne de forage sur son bloc 25, à 70 km de Bamako au Mali.

Sous la direction du Malien Aliou Boubacar Diallo, la société Canadienne démontre une nouvelle fois sa résilience et sa performance.

Dans un contexte sécuritaire global et sous régional complexe, Hydroma Inc a reussi à mettre en place une équipe internationale professionnelle pour tester le premier niveau d’accumulation d’hydrogène naturel découvert lors des précédentes campagnes de forage.

En 2022, pour cette campagne de « shallow drilling », Hydroma Inc mobilise la société Allemande DrillTec pour le forage, Excellence Logging Services (Exlog) pour la chromatographie, Roke Technologies pour la diagraphie, Versatile Energy Services pour les tests de puits, et enfin Vellichor pour assurer la sécurité des opérations. Tout ceci, sous la supervision de son partenaire canadien de longue date spécialisé en géophysique et géologie gazière Chapman Petroleum Engineering de Calgary Alberta.

Hydroma Inc fait une nouvelle fois preuve de zèle pour développer la filière hydrogène naturel et maintient sa première place.

Sur tous les puits nouvellement forés, on observe la présence d’hydrogène naturel gazeux à plus de 95% de pureté, avec des traces d’hélium associées à chaque occurrence d’hydrogène.

De même, tous les puits de 2017-2018 dans lesquels SEMM Logging avait effectué une diagraphie en trou ouvert, ont de nouveau été sondé, mais cette fois ci en puits tubé avec le Quad Neutron Log de Roke Technologies, ce qui a confirmé la présence de l’hydrogène dans toutes les zones précédemment identifiées.
En poursuivant son programme de forage sur le Bloc 25 avec l’acquisition de nouvelles données, Hydroma Inc comprend mieux le système géologique de l’hydrogène naturel et sa dynamique de flux, et confirme à nouveau la présence de l’hydrogène naturel gazeux dans toute cette zone.

L’objectif de la société est clair : transformer cette nouvelle source d’énergie en exploitation industrielle à grande échelle et participer activement à la transition énergétique avec la promotion d’une économie décarbonée au Mali, en Afrique et en Europe.

A propos d’Hydroma Inc

Hydroma Inc est un pionnier canadien dans le développement de projets d’hydrogène propre à grande échelle avec un focus sur le continent Africain. Pionnier dans la découverte, la recherche, l’exploration et l’exploitation de l’hydrogène naturel au Mali et dans le monde, Hydroma développe également des projets de production, de stockage, de transport et de distribution d’hydrogène vert et d’ammoniac pour une utilisation locale en Afrique de l’Ouest et un export massif vers l’Europe et les marchés internationaux. Convaincu du potentiel de l’hydrogène naturel et vert en tant qu’ accélérateurs du développement durable et la croissance dans le monde, Hydroma est un acteur clé dans la mise en place d’une économie régionale d’hydrogène naturel et vert via son initiative du West African Big Green Deal (W.A.B.G.D.).

Contact: info@hydroma.ca

 

MONDE DU TRAVAIL : Une nouvelle loi pour garantir la stabilité des employés

Le Conseil National de Transition (CNT) a procédé, jeudi 5 mai 2022, à l’examen et l’adoption de plusieurs projets de loi. Ce, dans le cadre de la session d’avril en cours.

Au cours de cette journée de travail marquée par la présence des ministres concernés, les conseillers nationaux de Transition ont examiné et adopté plusieurs projets de textes, notamment sur la santé, le travail, les mines. Ces textes ont été adoptés à l’unanimité.

Le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-016/PT-RM du 31 décembre 2021 portant modification de l’ordonnance n°2018-015/P-RM du 15 mars 2018 portant statut des fonctionnaires de la Police Nationale a été adopté à 103 voix pour, 01 voix contre et 01 voix d’abstention.

Au niveau de la santé, deux projets de loi ont été adoptés. Il s’agit du projet de loi relatif au Sang Humain et ses dérivés. Il a été initié par le ministre de la Santé et du Développement social et adopté par le Conseil des ministres en sa séance du 1er octobre 2021. Ce projet de loi vise, entre autres, à améliorer la disponibilité du sang humain et ses dérivés à l’échelle nationale à travers l’encadrement juridique des bonnes pratiques transfusionnelles ; clarifier les rôles de chaque acteur, à quelque niveau qu’il se trouve. Il vise également à pouvoir situer les responsabilités en cas de défaillance constatée dans le système transfusionnel national à travers l’institution de la traçabilité et de l’hémovigilance dans le secteur transfusionnel national. Le projet de loi a été adopté à 102 voix pour, zéro contre et zéro abstention. Le deuxième porte sur le projet de loi portant modification de l’ordonnance n°2019-011/P-RM du 27 mars 2019 portant création de l’Institut national de santé publique (Insp) qui a été adopté à 103 voix pour, zéro contre et trois abstentions.

Par ailleurs, le projet de loi portant modification de la loi n°092-020 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail en République du Mali. L’adoption de ce projet de loi permettra d’accompagner l’élan patriotique des partenaires sociaux. Il permet aussi de garantir la stabilité des emplois et offre ainsi une opportunité aux employeurs de pouvoir conserver leurs employés, même en cas de crise sanitaire grave. Il a été adopté à 107 voix pour, zéro contre et 01 abstention.

Et enfin, le projet de loi portant création du fonds de réhabilitation et de fermeture de la Mine d’or de Yatela. Le fonds aura pour mission de financer la réalisation des travaux de réhabilitation et de fermeture sur le site minier de Yatela restant à exécuter après la prise d’effet de la cession. Il a été adopté à 102 voix pour, zéro contre et zéro abstention

Abdrahamane Baba Kouyaté

NOUVELLE UNIVERSITÉ DE SIKASSO : Visite du ministre, Pr Amadou Keita, pour édifier les cadres de la Région

Le jeudi 14 avril 2022, le ministre, Pr Amadou Keita, accompagné d’une forte délégation dont les membres de son Cabinet, de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DGESRS), de l’Agence Malienne de l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur, du Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) et des membres du Conseil National de la Transition (CNT), a rencontré la population de Sikasso, dans toute sa composante. La future université de Sikasso était la seule question, à l’ordre du jour.

Après avoir remercié les autorités de Sikasso, pour la qualité de l’accueil à lui réservé ainsi qu’à sa délégation, le ministre fera savoir que cette visite s’inscrit dans la continuité d’une rencontre ayant eu lieu avec les responsables d’associations des ressortissants résidant à Bamako. La future université de Sikasso, dira-t-il, viendra contribuer au développement de la Région et au renforcement du brassage entre les maliens. Le ministre a clairement expliqué l’engagement du Président de la Transition et du Premier ministre, par rapport à ce projet qui est au coeur des préoccupations de la transition. Avant d’ajouter qu’à travers la conjugaison des efforts, un plan global d’opérationnalisation de l’université de Sikasso sera proposé dans un avenir proche.

Au nom de l’ensemble de la population de Sikasso, le Gouverneur et le Maire de Sikasso ont souhaité la plus cordiale des bienvenues au ministre et sa délégation. Ils ont fait part de la joie et de la reconnaissance des Sikassois. Ils ont, pour finir, promis d’accompagner le projet jusqu’à son aboutissement final.

Les échanges avec l’assistance ont permis de soulever des préoccupations, mais également d’indiquer des pistes de solutions pour la réussite du projet.

 

Ccom MESRS

SUSPENSION DES DÉCAISSEMENTS DE LA BANQUE MONDIALE : Mauvaise nouvelle pour les contractuels des projets et programmes

L’effet des sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa se fait de plus en plus sentir. La preuve, compte tenu de l’accumulation des échéances au titre du service de la dette publique extérieure, la Banque mondiale décide de suspendre les décaissements en faveur des projets et programmes qu’elle finance au Mali. Une mauvaise nouvelle pour les contractuels qui se trouvent dans ces projets et programmes.

Selon les derniers chiffres disponibles datant de septembre 2021, la Banque mondiale finance 19 projets nationaux et 10 projets régionaux au Mali pour un montant total d’un peu plus de 1,8 milliard de dollars (dons et prêts inclus). A peu près la moitié du budget national du pays.

Ces projets soutiennent le développement des secteurs tels que l’énergie, la reconstruction et le redressement économique, l’eau et l’assainissement, l’autonomisation des femmes, le dividende démographique, l’éducation et la santé.

Sa décision de suspendre les décaissements en faveur des projets et programmes qu’elle finance au Mali, en raison de l’accumulation des échéances au titre du service de la dette publique extérieure pendant plus de 45 jours, indiqué dans le communiqué du ministre malien de l’Economie dans une correspondance signée le 14 avril courant adressée aux coordinateurs des projets et programmes et rendue publique mardi, est désormais l’épineuse équation que devrait résoudre les autorités de la Transition.

Approché par la rédaction de Azalaï, un employé du système international qui a souhaité garder l’anonymat confie que le gouvernement malien ne pourra pas réaliser les activités ou projets financés par la Banque mondiale. Pour lui, certains contractuels qui travaillent sur ces projets ne seront pas payés avant la levée des sanctions. Un risque de chômage pèse sur ces travailleurs à moins que les négociations entre la Cedeao et le Mali n’aboutissent. « Dès que la Cedeao lève les sanctions, tout pourrait redevenir normal. Donc, le Mali doit obtenir un chronogramme au plus vite avec ses pairs de la Cedeao », propose la source.

Tout de même, elle se réjouit que les ONG humanitaires qui reçoivent des subventions et le secteur privé seront épargnées.

A noter que lors de son passage devant le Conseil National de la Transition, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga n’a pas voulu donner de détails sur la stratégie adoptée par le gouvernement pour faire face à cette suspension du décaissement de la Banque mondiale.

Abdrahamane Baba Kouyaté

Transfert d’argent : Sama Money dévoile sa nouvelle grille tarifaire

Ce jeudi 03 mars 2022, les responsables de l’opérateur mobile money « Sama Money » ont annoncé une nouvelle grille du tarif de retrait. C’était à la faveur d’une conférence de presse organisée à leur siège.

Selon Cheick Tidiane Kouyaté, Directeur général de Sama Money, à partir du 1er mars 2022, Sama Money baisse ses frais de retrait. Cette baisse est repartie en trois tranches. un rabais à 1% pour les montants de 1 à 99 999 FCFA, puis 0,07% pour les montants de 100 000 à 1 299 999 FCFA et en fin 0,5% pour les montants de 1300 000 à 2 000 000. Et le  tout réduit à 1% pour les frais de retrait à l’international.  Et de préciser que par-delà cette réduction, les opérations de transfert et de dépôt avec Sama Money se font sans frais.  Ainsi, pour le directeur de Sama Money, cette nouvelle grille tarifaire fait de son entreprise moins chère, et avec des taux jamais enregistrés sur le marché malien. << Cette nouvelle grille est plus attractive et compétitive par rapport aux anciennes grilles >>, se félicite-t-il. D’après lui, cette réduction est dans le but de renforcer Sama Money dans son activité de transfert d’argent et dans sa vision d’accélérer l’inclusion financière dans les zones rurales, semi-urbaines et urbaines.

En outre, il a rassuré sa clientèle que la baisse des frais de retrait est sans effet sur les revenus de ses partenaires distributeurs. Et de dévoiler à cet effet que Sama Money réserve des commissions parmi les plus élevées du marché à l’endroit des masters et des agents distributeurs.

Daouda Coulibaly, le Président-directeur général de souligner le progrès mémorable de son entreprise, de son lancement le 16 janvier 2020 à nos jours. Elle n’est pas à sa première réduction de ses frais. En effet, Sama Money a été lancée avec un tarif de 40% moins cher sur le marché du mobile  Money au Mali. Puis, une baisse de 60% en avril 2021, et une réduction des frais de retrait à partir de 0,7% en septembre 2021. Aux dires du président, l’arrivée de Sama Money sur le marché a contribué à la baisse tarifaire chez tous les opérateurs à deux reprises, courant l’année 2021. Partant de ce fait, Sama Money a atteint en 2021 la plus forte croissance jamais enregistrée par une institution de mobile money au Mali, a martelé Daouda Coulibaly.

Par-delà le Mali, Sama Money part à la conquête du marché africain avec un service financier digital unique. Dans cette perspective,  Daouda Coulibaly a annoncé  l’ouverture d’une filiale de Sama Money en Côte d’Ivoire en 2021 et en Burundi 2022. Notons que Sama Money est une Fintech 100% made in Mali, avec une technologie digitale innovante de transfert d’argent et de paiement de services via le mobile. Elle offre à ses clients la possibilité de payer les abonnements TV, du carburant, recharger les compteurs d’eau et d’électricité, etc. L’entreprise compte environ 13000 points de vente à travers le pays.

Jiadata MAIGA

EAUX ET FORETS : Pourquoi la nouvelle directrice nationale fait peur !

Nommée le 9 février dernier en qualité de directrice nationale des Eaux et Forêts, Kanouté Fatoumata Koné suscite peur et crainte dans certains milieux. D’où le lynchage médiatique dont elle est victime.

Après une longue et riche carrière couronnée par sa promotion comme directrice nationale, Fatoumata Koné a gravi tous les échelons des services des Eaux et Forêts. Appelée pour redorer le blason de ce service hautement stratégique pour la survie de la faune et de la flore, les plus hautes autorités ont misé sur son expérience et ses qualités d’intégrité et son savoir-faire.

Assainir le service des Eaux et Forêts, réorganiser le service et réorienter les missions pour la protection des biomasses…, elles sont entre autres les tâches assignées à Kanouté Fatoumata Koné. Depuis sa nomination, elle fait l’objet d’attaques injustifiées et inexpliquées. Pourquoi cette nomination fait autant jaser ?

Qui a peur du changement qu’elle n’hésitera pas à apporter ? Autant de questions qui suscitent la curiosité. Pour ceux qui l’ont pratiquée, le choix porté sur cette dame du sérial n’est pas anodin, car la nouvelle directrice générale est créditée d’être un cadre intransigeant sur le principe sacrosaint du travail et du travail bien fait.

Les arguments avancés par ses détracteurs ne tiennent que dans l’esprit de ces derniers. Parce que l’intégrité et la compétence de cette dame n’ont jamais été remises en cause. A titre d’exemple, lors de sa gestion du programme Gedefor, Kanouté Fatoumata Koné n’a pas hésité à se constituer partie civile dans une affaire de détournement de fonds. L’affaire jugée par la Cour d’assises en sa session du 19 janvier 2019 porte sur l’atteinte aux biens publics et complicité, opposant le ministère public à Assitan Keïta et Amadou Guittèye. La Cour a reconnu leur culpabilité et les a condamnés au payement de 51 millions F CFA de dommages et intérêts et le remboursement d’un principal de 144 millions. Fatoumata Koné n’a jamais été inquiétée dans cette affaire ; c’est plutôt elle qui a porté l’affaire devant la justice.

Connaissant ses aptitudes professionnelles, les plus hautes autorités attendent d’elle l’engagement de nouvelles réformes du secteur des Eaux et Forêts. Pour cela, elles ont misé sur la touche particulière de cette dame au parcours sans reproche. En effet, Fatoumata Koné est sortie major de sa promotion du cycle d’ingénieur des sciences appliquées, spécialité Eaux et Forêts de l’Institut polytechnique rural de Katibougou, en 1993. Alors, débuta une longue et riche carrière qui l’a amenée à travailler sur beaucoup de sujets, élaborer de nombreux documents dont certains servent de cadre dans les politiques nationales des Eaux et Forêts. Il s’agit notamment de l’élaboration en janvier 1993 du plan d’aménagement de la Forêt d’application de la Faya ; l’étude sur la classification traditionnelle des types de brousse pour le compte de Forest Tree and People Program/FAO en qualité de consultante indépendante ; la réalisation d’une étude en septembre 1993 des systèmes traditionnels de communication dans la zone des monts mandingues. En novembre de la même année, Fatoumata Koné réalise une autre étude cette fois-ci sur femmes et ressources ligneuses. En juin 1994, elle réalise l’enquête préliminaire pour l’élaboration du schéma directeur d’approvisionnement de Bamako en bois énergie ; en janvier 2000, elle fait son entrée dans la fonction publique malienne sur concours et admise  première nationale et mise à la disposition de la direction nationale de la conservation de la nature. Une année après, elle est promue Chef division animation et suivi-évaluation à l’Opération aménagement du Parc national de la boucle du Baoulé et des réserves adjacentes (Opnbb/Dncn). En septembre 2005, elle a été nommée Coordinatrice du programme de partenariat entre la FAO et les Pays-Bas (Fnpp/FAO) « Appui à la politique de décentralisation et de transfert de responsabilités aux collectivités rurales: les implications politiques, institutionnelles et méthodologiques d’une stratégie de gestion intégrée participative des ressources naturelles et de la biodiversité ». Poste qu’elle occupa pendant 3 ans,  avant sa nomination en avril 2009 comme coordinatrice du Programme de gestion décentralisée des forêts « Gedefor » Cofinancement Mali/Suède/Norvège jusqu’en 2014. En janvier 2015, Fatoumata Koné est reconduite comme coordinatrice du Gedefor II ; cofinancement Mali -Suède.

Après la conduite du document cadre de la phase III, elle est nommée en septembre 2019 en qualité de conseillère technique au ministère de l’Environnement de l’Assainissement  et du Développement durable.

Elle restera à ce poste jusqu’en mars 2020, où elle fut nommée directrice générale de l’Agence nationale de la grande muraille verte.

C’est cette somme d’expérience que les plus hautes autorités ont décidé de porter à la tête de la direction des Eaux et Forêts pour veiller sur la faune et la flore, surtout à l’heure du dérèglement climatique qui menace la biosphère mondiale.

Pour sûr, avec elle à la tête des Eaux et Forêts, plus rien ne sera comme avant. C’est donc normal que ceux qui ont bâti leur confort dans le flou et l’informel veuillent lui faire la peau avant même sa prise de fonction.

Dieu veille !

Jean JACQUES

PlayStation 5 et Xbox Series X : après un an, quel bilan pour les consoles « nouvelle génération » ?

En douze mois, il est sorti plus de jeux sur les consoles de nouvelle génération que sur les précédentes à leur lancement, et leur réception critique est même globalement meilleure.

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Bon anniversaire aux consoles de nouvelle génération : les Xbox Series (X et S) de Microsoft et la PlayStation 5 de Sony sortaient respectivement en France les 10 et 19 novembre 2020. Quel bilan tirer de ces douze mois écoulés pour les consoles les plus performantes de Microsoft et de Sony ?

L’année de leur sortie, marquée par la pandémie de Covid-19, a été atypique. Partout dans le monde, des pays entiers se sont confinés plusieurs mois durant. Mais, alors que la demande pour des distractions domestiques n’a jamais été aussi forte, les machines ont connu de réguliers problèmes d’approvisionnement, en raison de la pénurie de semi-conducteurs, au point de ne pas pouvoir satisfaire la demande.

Sans cela Sony aurait sans doute pu annoncer un volume de ventes record pour la PlayStation 5 : avec 13,4 millions d’unités distribuées entre novembre 2020 et octobre 2021, n’a fait qu’égaler le succès de la PlayStation 4 sur les douze mois après son propre lancement. Impossible de mettre en perspective ces ventes avec celles des Xbox Series : Microsoft ne communique plus sur le nombre de consoles vendues depuis 2015.

Toujours plus de sorties, mais moins d’exclusivités

Les ventes de consoles ne sont cependant pas l’unique indicateur de leur succès : on a ainsi l’habitude de dire que l’intérêt d’une console se mesure à celui de ses jeux. Mais, nouvelle ombre au tableau pour les consoles de nouvelle génération, depuis 2020, le développement de certains jeux a, lui aussi, été troublé. Les reports s’accumulent : le site américain IGN en a, par exemple, comptabilisé cinquante-deux sur l’année en cours.

Il apparaît toutefois que, contrairement a une idée reçue, cette nouvelle génération est celle qui a connu, la première année, la plus riche en termes de nombre de sorties. C’est ce qu’indiquent nos calculs, basés sur le site Metacritic.

Notre méthodologie

  • Nous avons choisi d’utiliser les données du site Metacritic car celles-ci permettent d’estimer le volume de sorties, même si l’algorithme d’agrégation de ces notes fait débat. En effet, Metacritic agrège de façon exhaustive les notes reçues par les jeux vidéo dans la presse internationale et sert souvent de référence au sein des studios.
  • Nous avons ensuite sélectionné les jeux sortis dans les 365 jours après la commercialisation de chacune des consoles.
  • Nous avons décidé d’exclure les jeux souvent très mineurs ne disposant pas d’un score chiffré sur Metacritic, sauf si leur version sur l’autre console de la même génération dispose d’une note. Les DLC (contenus additionnels téléchargeables) et les simples portages à l’identique de jeux plus anciens ont également été écartés de nos analyses.

Plus de jeux sortis à chaque nouvelle génération

Ce graphique représente le nombre de jeux sortis lors de la première année de commercialisation d’une console, selon les informations présentes sur Metacritic en date du 16 novembre 2021. Si le volume de jeux édités augmente de génération en génération, la part des exclusivités propres à une console diminue.

Pour afficher le détail, sélectionnez les barres ou une catégorie de la légende à droite.
La PlayStation 5 se démarque tout particulièrement. Et c’est sans compter les nombreux jeux anciens disponibles à l’identique sur Xbox Series grâce à l’abonnement « Game Pass » : comme il ne s’agit pas à proprement parler de nouvelles sorties, ils n’apparaissent pas ici.

Des chiffres gonflés par un phénomène nouveau : la publication de versions « optimisées » de jeux sortis sur des consoles précédentes, qu’ils proposent un simple lifting graphique, comme Gears 5 sur Xbox Series, ou en profitent pour ajouter du nouveau contenu, comme Ghost of Tsushima : Director’s Cut sur PlayStation 5 – les deux sont ici comptabilisés.

Le nombre de jeux exclusifs, c’est-à-dire, selon notre définition, sortis uniquement sur l’une de ces plates-formes mais pas chez sa concurrente directe, est, en revanche, plus bas que jamais. C’est vrai pour les « exclusivités constructeurs » (comme Forza Horizon 5, jouables sur toutes les consoles de Microsoft actuellement commercialisées) comme pour les « exclusivités console », comme Returnal, Demon’s Souls ou Ratchet & Clank : Rift Apart, jouables sur un seul support, en l’occurrence la PlayStation 5.

Les jeux de la nouvelle génération ont été les mieux accueillis

« C’était mieux avant ! », ressassent les nostalgiques. Nos données tendent cependant à montrer que les premiers jeux de la nouvelle génération de console ont connu une meilleure réception critique que ceux des deux générations précédentes. La Xbox Series X s’illustre tout particulièrement, là où le catalogue de la Xbox One, avait, au contraire, plutôt déçu.

Là encore, nous nous sommes basés sur les données de Metacritic, dont les notes sur 100 obtenues en agrégeant les critiques de la presse internationale présentent de nombreux biais. Pour en limiter la portée, nous avons préféré à la graduation sur 100 un simple classement en trois catégories, inspirées par les trois catégories que retient Metacritic : nous avons considéré comme « positif » les scores entre 75 et 100, comme « mitigé » ceux compris entre 50 et 74, et « négatif » ceux inférieurs à 50.

Les jeux de la nouvelle génération sont les mieux reçus par la presse

Ce graphique montre la proportion des appréciations des jeux par console durant les douze mois suivant la sortie de la console, selon les informations présentes sur Metacritic en date du 16 novembre 2021 (jeux sortis durant les douze mois suivant la sortie de la console uniquement).

Pour afficher le détail, sélectionnez les barres ou une catégorie de la légende à droite.

Le grand recyclage

Les nouvelles versions d’anciens jeux se multiplient. De Demon’s Souls (un jeu de 2009 « remaké » en 2020 sur PlayStation 5) au récent GTA : Trilogy Definitive Edition (qui rassemble des remasters de trois volets de la série Grand Theft Auto sortis au début des années 2000), la reprise de titres à succès sur de nouvelle console est une tendance de fond.

Au cours de cette première année de commercialisation des dernières consoles de Microsoft et Sony, près d’un « nouveau jeu » sur quatre était en réalité un remake, un remaster ou un portage agrémenté de contenu supplémentaire.

Le phénomène n’est cependant pas nouveau : il concernait entre 16 % et 21 % des jeux parus au début de la génération précédente, et même entre 6 % et 13 % des jeux sortis au début de la génération Xbox 360 et PS3. Mais, à l’heure où les jeux originaux coûtent de plus en plus chers à produire, et où les joueurs, vieillissants, sont de plus en plus nostalgiques, le rythme de leurs sorties s’accélère indubitablement.

Forte hausse de la part de remakes et de rééditions

Pourcentage de jeux remakes et de rééditions par console, sortis durant les douze mois suivant la sortie de celle-ci. Classement du taux le plus élevé au taux le moins élevé, selon les informations présentes sur Metacritic en date du 16 novembre 2021.

Bonus : quels étaient les jeux les mieux (et les moins bien) notés lors de l’année de lancement de ces consoles ?

Nous avons décidé, pour limiter les biais de Metacritic, de nous astreindre à comparer les catalogues plutôt que les œuvres prises individuellement. Nous n’avons cependant pas résisté à la curiosité de savoir quels étaient les jeux qui avaient marqué le lancement des trois dernières générations de consoles, que ce soit par leur qualité… ou leur vacuité.

Un plaisir coupable à retrouver dans ce dernier tableau.

Les mieux notés
Les moins bien notés