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L’ŒIL DE LE MATIN : Quand Biden met en péril la stabilité du monde pour conforter le leadership américain dans le nouvel ordre mondial

«L’humanité joue avec un pistolet chargé dans le contexte des crises actuelles à connotation nucléaire» ! Tel est l’avertissement donné au monde par  Antonio Guterres vendredi dernier, le 5 août 2022. Le secrétaire général de l’ONU était en voyage à Hiroshima à l’occasion du 77e anniversaire du bombardement atomique américain sur le Japon. Un triste anniversaire célébré samedi dernier, 6 août 2022.

Lors d’une cérémonie annuelle organisée dans la ville japonaise, en hommage aux victimes du bombardement de 1945, Antonio Guterres a lancé un vibrant appel aux dirigeants du monde pour qu’ils retirent les armes nucléaires de leurs arsenaux. Un avertissement qui intervient au moment où l’administration Biden est en train d’embraser la planète.

En véritable pyromane, Joe Biden est en train de raviver les tensions un peu partout en réveillant des anciens antagonismes et de vieilles rivalités.

Alors que les populations les plus démunies sont de plus en plus écrasées par les conséquences économiques et sociales de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, il vient d’ouvrir un autre front en Asie avec la visite de Nancy Patricia Pelosi, (présidente de la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2019 (après déjà l’avoir été de 2007 à 2011) à Taïwan (République de Chine), un petit État insulaire situé à 180 km à l’est de la République populaire de Chine.

Une provocation pour qui sait que Taïwan est pour la Chine ce que l’Ukraine a voulu devenir pour la Russie : une perpétuelle menace occidentale sous le nez ! Pour de nombreux observateurs, à cause de cette visite, «la menace militaire est beaucoup plus crédible qu’il y a 20 ans» dans cette région. Autrement, le risque de l’escalade militaire est réel.

Et cela d’autant plus que, issue d’un parti indépendantiste, Tsai Ing-wen (l’actuelle présidente de l’île) refuse de reconnaître que l’île et le continent font partie «d’une même Chine». Et cela contrairement au gouvernement précédent.

Dans les faits, Taïwan a une indépendance administrative, politique, diplomatique et militaire par rapport au continent, mais son indépendance n’a jamais été proclamée ni par le gouvernement de l’île, ni par celui du continent. Elle était considérée comme une province de la République populaire de Chine (selon les dispositions de sa constitution avant 1949) par le gouvernement de Taïwan jusqu’à la démocratisation du pays dans les années 1990.

«Quels que soient l’ampleur et le niveau des critiques qui peuvent être adressées au gouvernement chinois, nous devons refuser de cautionner la guerre à la Chine pour satisfaire les vues des USA sur Taïwan», a déploré Jean-Luc Mélenchon, président de la «France insoumise». Et de prédire de futures sanctions économiques internationales contre Pékin à cause de sa riposte à la provocation américaine. «Un jour ou l’autre, le bilan réel de ce genre de mesures sera fait. Il suffit de voir ce qui se passe à propos de la Russie pour comprendre à qui profite cette stratégie», a-t-il averti.

L’Amérique joue à la provocation en attisant le feu dans les  foyers de tension dans le sens de ses intérêts. Le président américain ne cesse d’ailleurs d’exhorter les siens (l’administration, le milieu des affaires…) à se positionner en conquérants afin de mieux positionner les Etats-Unis dans le nouvel ordre mondial qui se dessine.

En mars dernier, le président américain Biden a ainsi évoqué pour la première fois le concept de «nouvel ordre mondial». C’était lors d’une intervention devant un parterre d’entrepreneurs aux États-Unis. Pour de nombreux observateurs, c’était pour lui une manière d’alerter les Américains que l’état du monde, tel qu’ils le connaissent aujourd’hui, va être bouleversé par la guerre en Ukraine et qu’il faut s’impliquer dans ce remodelage du monde qui va en être la conséquence.

Cela explique-il son attitude provocatrice face à la Russie, la Chine (à qui le tour prochainement ?)… avec qui le locataire de la Maison Blanche se comporte en torero brandissant un foulard rouge devant un taureau dans l’arène ? Nous savons que les relations entre la Russie et les Etats-Unis souffrent depuis des années de crises à répétition, de la Syrie à l’Ukraine en passant par des accusations d’ingérence électorale, d’espionnage, de cyberattaques…

Mais, depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2021, Joe Biden affiche une grande fermeté à l’égard de Vladimir Poutine allant jusqu’à admettre dans une interview que le dirigeant russe est un «tueur». Et cela par «opposition avec la bienveillance» affichée par son prédécesseur. En effet, Donald Trump a toujours été accusé de complaisance à l’égard du maître du Kremlin, y compris  chez les Républicains, sa propre base politique. Et, visiblement, son successeur est dans une logique de «rupture» au risque de pousser le bouchon trop loin.

«Vous vous réjouissez de l’élection de Biden, mais vous êtes loin d’imaginer quel est son dessein en venant à la Maison Blanche. Vous risquez de vite déchanter», nous avait averti un confrère de la place après la victoire des Démocrates à la présidentielle américaine. En tout cas, l’attitude belliqueuse qu’il ne cesse d’afficher a des conséquences pour le reste du monde, notamment les pays moins développés et les populations les plus déshéritées de la planète.

Sans compter la menace d’une guerre nucléaire qui plane aujourd’hui sur l’humanité comme une épée de Damoclès. Et comme l’adage, là où deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre !

Moussa Bolly

LE MALI ABSENT DU MONDIAL «QATAR 2022» : la rançon de l’amateurisme, du populisme et du complexe

Battu 1-0 le 25 mars dernier au Stade du 26 Mars, le Mali a contraint la Tunisie au nul vierge (0-0) le mardi 29 mars 2022 à Radès. Malheureusement, ce score n’est pas suffisant pour permettre aux Aigles d’obtenir le ticket de la Coupe du monde «Qatar 2022». Ce sont donc les Aigles de Carthage qui vont représenter l’Afrique au prochain mondial avec le Sénégal, le Ghana, le Maroc et le Cameroun. Avions-nous réellement cru à cette qualification ? Avons-nous fait les bons choix depuis l’élimination des Aigles à la CAN «Cameroun 2021» ? A qui la faute si nous sommes passés à côté d’une première qualification pour la phase du mondial ?

Certes Mohamed Magassouba (irrégulièrement limogé vendredi 1er avril 2022 avec tout son staff) n’est pas exempt de reproches. Et il l’assume d’ailleurs. Mais, honnêtement, peut-on l’indexer après avoir tout fait pour l’humilier en empiétant sur ses responsabilités de sélectionneur national ? Combien de ceux qui l’incriminent aujourd’hui sur les réseaux sociaux ont protesté quand la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), refusant de s’assumer,  lui a imposé un «collège» d’anciens internationaux ? Le résultat, nous avons vu deux bancs gérer le match à Bamako. Chacun criant à sa façon. Du jamais vu dans la gestion d’une rencontre de football. A la CAN «Cameroun 2021», nous avons vu des anciens du Nigeria, du Sénégal… accompagner leurs sélections nationales, mais dans la plus grande discrétion. Ces  anciennes gloires avaient une mission claire et précise ne leur permettant pas d’interférer dans le travail de l’entraîneur principal. Elles ont été plutôt présentes dans les encouragements, la motivation, l’étude des adversaires. Elles étaient plus présentes notamment dans les vestiaires.

Malheureusement, avec ce collège, la Femafoot a plutôt affaibli le sélectionneur au lieu de le renforcer. Ce choix (que nous avons décrit alors comme une fuite en avant) s’est révélé être un problème qu’une solution. Et cela parce que la Femafoot n’a pas réussi à lui donner un contenu. Une solution improvisée  pour se sauver la face produit rarement l’effet escompté. Comme l’a si pertinemment déploré notre confrère et chroniqueur sportif chevronné, «le drame du football malien, c’est de vouloir copier et finir par mal copier avec ce collège d’anciens joueurs à qui aucun acte administratif n’a été notifié pour clarifier son rôle et les limites avec celui de l’encadrement technique».

Une sélection, deux bancs de coaching

Pour ces deux matches, Magassouba était-il réellement le coach des Aigles du Mali ? A notre avis non ! Il faut en effet des arguments solides pour nous convaincre qu’il a eu les coudées franches dans le choix des nouveaux joueurs convoqués, la stratégie de jeu, la composition pour débuter les matches, surtout celui de Bamako… Comble de l’humiliation, lors de la visite du président Assimi Goïta à Kabala (une très mauvaise idée car, à la veille d’une rencontre capitale, cela n’a fait qu’accentuer la pression sur les épaules des joueurs), le ministre et le président de la Femafoot l’ont superbement ignoré en donnant la parole à Frédéric Oumar Kanouté pour parler de l’équipe.

Ce n’est donc pas juste de lui jeter la pierre alors qu’on a tout fait pour l’affaiblir dans sa mission. Le Mali avait la meilleure sélection de la phase des poules. D’ailleurs, dans la foulée, Mohamed Magassouba a été désigné «meilleur sélectionneur africain 2021». Une reconnaissance qui n’est pas usurpée. Et parce qu’on a trébuché à la CAN, il est devenu un paria. On l’a entouré de jeunes internationaux retraités dans l’encadrement, on a négocié dans son dos avec des joueurs capables de réaliser le miracle… Celui grâce à qui nous nous sommes retrouvés à deux matches d’une qualification historique pour une phase finale de mondial a été subitement relégué au second rang sous la pression des alchimistes du miracle, de journalistes-partisans et autres activistes à deux sous.

Depuis notre élimination à la CAN, c’est la rue qui a motivé presque toutes les décisions prises par rapport à la gestion de ces deux matches de barrage au niveau du Département des Sports et de la fédération. L’incapacité de la Femafoot à s’assumer a été exploitée comme une parfaite aubaine par ses réseaux de «journalistes et de supporters» pour battre campagne pour des joueurs proches de la retraite ou ceux qui avaient refusé de jouer pour le Mali, mais qui sont subitement revenus à de meilleurs sentiments faute d’avoir trouvé mieux ailleurs.

 

Manque de leadership du Ministre et du président de la Femafoot

Si vous cherchez des coupables à l’élimination du Mali, regardez plutôt du côté du ministre de la Jeunesse et des Sports et de son acolyte, c’est-à-dire le président de la Fédération malienne de football. Au lieu d’être préoccupé par une gestion efficiente des deux matches, chacun d’eux était plutôt préoccupé à s’offrir le beau rôle comme si la qualification était déjà acquise en dehors de la réalité de la pelouse… Ils sont les deux à avoir dépouillé le sélectionneur national de sa responsabilité technique. Loin d’être de vrais leaders, ils ont cultivé à souhait le populisme et le complexe.

Ils ont poussé le populisme et le complexe (vis-à-vis des anciennes gloires) en constituant un collège d’anciennes gloires aux missions floues et en faisant venir de nouveaux joueurs afin de voler la vedette à Magassouba et à ses jeunes footballeurs qui avaient pourtant mouillé le maillot pour hisser notre pays à ce stade. Il était pourtant évident que trois à quatre jours de regroupement ne suffisaient pas pour intégrer de nouveaux joueurs dans un effectif en rodage et dont les différents éléments avaient déjà leurs repères tactiques.

L’une des conséquences du populisme, c’est qu’il aveugle au point de ne plus pouvoir réfléchir comme il se doit avant de prendre une décision. Il nous éloigne de la réalité nous obligeant à nous focaliser sur des illusions comme gagner un match dans la tête. Il est vrai qu’il faut planifier la performance, mais en se disant que la seule réalité valable est celle de la pelouse.

Et sur le rectangle vert, le Mali n’avait pas un problème d’effectif, mais de mental ! Depuis la dernière CAN, ce qui a le plus manqué à notre sélection nationale, c’est ce fighting spirit comme les Lions Indomptables du Cameroun  l’ont démontré le 29 mars dernier face aux Fennecs d’Algérie à Blida. Tout comme d’ailleurs les champions d’Afrique, les Lions de la Teranga, face aux Pharaons au stade «Abdoulaye Wade» de Diamniadio. «J’ai fait pas mal de changements pour corriger ce qui n’allait pas. On a trouvé les opportunités pour mettre cette équipe en difficulté. Mais, c’est plus au mental. Les joueurs ont tout donné en sachant qu’ils n’ont rien à perdre», a d’ailleurs reconnu Rigobert Song après la qualification des «Lions Indomptables».

Le talent seul ne suffit pas pour tirer son épingle du jeu dans ce genre de compétition. Il faut, en plus, cet esprit de combativité, cette farouche détermination qui vous fait vous relever dans l’adversité et aller de l’avant quoi qu’il arrive. Mais, à part le début de match à Radès, nous n’avons pas senti sur le terrain cette envie de se surpasser pour obtenir le ticket de cette qualification. C’est difficile de gagner ce genre de batailles avec les enfants de chœur.

On a semé le vent et on ne pouvait espérer autre chose que la tempête. Remercier le coach et son staff est toujours de la fuite en avant parce qu’ils ne sont que des fusibles, des boucs émissaires facilement sacrifiés pour se donner bonne conscience. Il ne s’agit plus de sacrifier le coach comme le parfait bouc émissaire, mais de réellement tirer les enseignements de cet échec dont les responsabilités vont au-delà de la seule personne du sélectionneur national volontairement mis sous la tutelle d’un «collège».

Pour une fois, comprenons que la politique de l’autruche ne permet de prendre les décisions qu’il faut. Il y a eu des erreurs et chacun des acteurs a une part de responsabilité. Aujourd’hui, le plus grand service que l’on puisse rendre au Mali et à son football serait de tirer tous les enseignements de ces deux échecs afin de pouvoir se tourner résolument vers l’avenir !

Alphaly

MONDIAL «QATAR 2022» : Un tirage au sort relativement clément pour l’Afrique ?

Les représentants africains au prochain mondial prévu au Qatar connaissent leurs adversaires de la phase de poules depuis vendredi dernier (1er avril 2022). Et selon des observateurs c’est un tirage relativement favorable aux Africains.

La FIFA a procédé vendredi dernier  (1er avril 2022), lors d’une cérémonie organisée à Doha, au tirage au sort des huit groupes de la prochaine Coupe du monde 2022. Les cinq pays africains connaissent désormais leurs adversaires du premier tour de la compétition.

Pour sa 8e participation (1982, 1990, 1994, 1998, 2002, 2010 et 2014), record africain de participation en Coupe du monde, le Cameroun se retrouve dans le même groupe (G) que le Brésil, la Serbie et la Suisse. Pour sa 3e participation (après 2002 et 2018) à une phase finale de mondial, le Sénégal partage le groupe A avec le pays organisateur (Qatar), l’Equateur et la Hollande. Au Qatar, les Lions de l’Atlas vont disputer leur 6e phase finale de Coupe du monde (après 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018). Le Maroc partage le groupe (F) avec la Belgique, le Canada et la Croatie.

La Tunisie est également à sa 6e participation à une Coupe du monde (après 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018). Elle partage le groupe D avec la France, le vainqueur barrage intercontinental 1 (Pérou/Émirats arabes unis ou Australie) et le Danemark. Enfin, au Qatar, le Ghana sera à son 4e mondial (après 2006, 2010 et 2014). Le pays des Black Stars a hérité du groupe H avec le Portugal, l’Uruguay et la Corée du Sud

Il faut rappeler que, en 2018 en Russie, aucun représentant du continent (Égypte, Maroc, Nigeria, Tunisie et Sénégal) n’avait réussi à franchir le cap de la phase de poules. On espère que les sélections africaines auront plus de chance cette année. La 22e édition de la Coupe du monde aura lieu du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar !

Alphaly

Communiqué de presse du PAM, annonçant le premier versement d’une assurance contre les risques climatiques au Mali

25 février 2022 – LE PREMIER VERSEMENT D’UNE ASSURANCE CONTRE LES RISQUES CLIMATIQUES AU MALI AIDE LE PAM À FOURNIR UNE RÉPONSE RAPIDE AUX FAMILLES TOUCHÉES PAR LE CLIMAT

BAMAKO – Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies se félicite du versement d’une assurance contre les risques climatiques d’un montant de 7,1 millions de dollars US par l’African Risk Capacity, ARC-Replica, pour aider 204 000 personnes dans les régions du Mali touchées par la sécheresse, notamment Bandiagara, Gao, Kayes et Ségou.

Avec une population qui fait déjà face aux effets des conflits persistants, de l’instabilité politique et des impacts socio-économiques du COVID-19, ce tout premier paiement d’assurance contre les risques climatiques au Mali aidera le PAM à fournir un soutien d’urgence et de renforcement de la résilience en temps voulu aux personnes les plus vulnérables aux extrêmes climatiques de mars à mai 2022.

« L’impact des mauvaises pluies est clairement visible dans les communautés touchées et pourrait s’avérer dévastateur pour de nombreuses familles. La production céréalière a diminué, et les pâturages et l’eau pour le bétail se sont amenuisés, obligeant les gens à vendre leur bétail », a déclaré Sally HAYDOCK, directrice et représentante du PAM dans le pays.

« Ce versement intervient à un moment crucial – il aide les familles à s’adapter aux impacts les plus graves du changement climatique et à préserver leurs moyens de subsistance », a-t-elle ajouté.

La réponse du PAM complétera celle du gouvernement du Mali qui recevra également une indemnité d’assurance d’ARC-Replica pour les chocs climatiques. Les plans d’intervention du PAM et du gouvernement ont été préparés conjointement et seront mis en œuvre de manière coordonnée pour obtenir des résultats significatifs.

En 2021, le Mali a connu la plus grave pénurie de pluies le plus grave depuis cinq ans, causé par des épisodes de sécheresse et de faibles précipitations, qui ont compromis la production agricole du pays, mettant 1,9 million de personnes à travers le pays en danger d’insécurité alimentaire grave – principalement dans les régions de Kayes, Gao, Mopti, Ségou et Tombouctou.

« ARC Replica est un bon programme qui complète et soutient les efforts du gouvernement malien dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition. La stratégie du gouvernement est de fournir des demi-rations aux populations en situation de crise alimentaire pour contribuer à la solidarité nationale. Notre intérêt commun est de toujours travailler ensemble pour soulager les populations affectées par la sécheresse et renforcer leur résilience aux chocs climatiques, avec des solutions innovantes comme celles proposées par la mutuelle ARC », a affirmé Mme DICKO Bassa Diane, Ministre Commissaire adjoint du Conseil de sécurité alimentaire.

Grâce à ce paiement d’assurance climatique, le PAM fournira une assistance alimentaire précoce par le biais de transferts monétaires à 161 000 femmes, hommes et enfants affectés par les chocs climatiques. Plus de 20 000 enfants âgés de 6 à 23 mois, ainsi que des femmes enceintes et des mères allaitantes, recevront un soutien et des services nutritionnels. Pour renforcer la résilience des communautés face aux chocs climatiques, 23 000 personnes bénéficieront de programmes de construction d’actifs communautaires tels que des puits pastoraux, des châteaux d’eau et des étangs à poissons qui contribueront à diversifier leur production et leurs moyens de subsistance et à réduire l’impact des déficits pluviométriques futurs.

Ayant pour vocation d’aider les gouvernements à améliorer leurs capacités de planification, de préparation et de réponse aux catastrophes naturelles causées par des événements météorologiques extrêmes, ARC-Replica est une approche innovante de la gestion des risques climatiques qui permet aux pays – comme le Mali – d’étendre leur couverture d’assurance climatique à des personnes plus vulnérables dans leur pays.

En tant que partenaire technique d’ARC-Replica, le PAM utilise les fonds d’assurance de l’ARC pour améliorer sa réponse d’urgence et de renforcement de la résilience, car il offre plus de flexibilité pour une réponse d’urgence précoce que les systèmes de financement humanitaire ordinaires. En collaboration avec l’ARC, le PAM continuera de renforcer les capacités techniques et opérationnelles du gouvernement du Mali dans la gestion et la prévention de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition causées par les chocs climatiques.

Au Mali, le PAM a souscrit à la police d’assurance climatique depuis 2017 pour financer une réponse précoce en cas de sécheresse. En 2021, la prime d’assurance du PAM a été financée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le gouvernement allemand.

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Le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde. Il sauve des vies dans les situations d’urgence, construit la prospérité et soutient un avenir durable pour les personnes qui se remettent d’un conflit, de catastrophes et de l’impact du changement climatique.

 

Pour plus d’information, veuillez contacter :
Myrline Sanogo-Mathieu, PAM/Bamako, Tel : +223 84 31 08 30, Myrline.sanogomathieu@wfp.org Djaounsede Madjiangar, WFP/Dakar, Tel. +221 77 639 42 71,djaounsede.madjiangar@wfp.org

Qualifications Mondial 2022 – Mali : énorme polémique à venir pour le football malien ?

Alors qu’il s’est qualifié pour les barrages de la prochaine Coupe du monde dans la zone Afrique, une polémique pourrait voir le jour au Mali.

Scandale à venir ? Alors que le Mali jouera son dernier match de qualifications à la prochaine Coupe du monde contre l’Ouganda demain (17h), une polémique pourrait voir le jour côté malien. Si sportivement parlant tout baigne pour Les Aigles, qualifiés pour les barrages de la prochaine Coupe du monde, ces derniers seraient en conflit avec les hautes sphères.

Une grève entamée par les Maliens ?

Comme l’indique beIN Sports, les hommes de Mohamed Magassouba ont fait l’impasse sur la séance d’entraînement hier, entraînant ainsi un début de grève. Celle-ci serait dû à un retard dans le versement des primes, qu’auraient du percevoir les Maliens lors de leurs trois derniers matchs. Les coéquipiers d’Hamari Traoré attendraient désormais de pouvoir rencontrer leurs dirigeants pour lever le voile sur ce début de polémique.

Affaire à suivre…