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RÉSEAUX SOCIAUX : les progrès technologiques ont rendu le monde malléable à volonté par des puissances occultes

Notre dossier publié sur les réseaux sociaux, il y a deux semaines (Le matin N°545 du mercredi 24 août 2022) a suscité et continue de susciter de nombreuses réactions. C’est le cas de notre fidèle lectrice de Metz (France) Sonia qui ne s’est pas contentée de nous féliciter pour la pertinence du sujet, mais elle a tenu aussi à apporter sa contribution au débat. Nous vous la proposons ici.

Très bel article sur les réseaux sociaux qui m’ont toujours mis mal à l’aise car trop d’inconnus et beaucoup de choses que je n’arrive pas à décrypter, principalement au niveau du langage ou du jargon utilisé à travers ces plateformes sans visage.

Je t’avoue ne pas connaître TikTok et franchement cela ne m’intéresse pas. Je préfère encore mon bon vieux système qui consiste à écrire un courrier pour donner et demander des nouvelles ainsi que le téléphone pour les urgences et les affaires du quotidien. Faut-il persévérer dans ce domaine pour conserver notre autonomie ? Probablement que oui puisque tout passe de nos jours par ce monstre vorace qui se gave de nos activités virtuelles qu’ils transforment, détournent à son avantage si l’on y prend garde.

Cependant, il y a aussi des choses intéressantes sur ces réseaux sociaux. Mais, comme une médaille, il y a toujours un revers. Récemment j’ai visité un musée d’images dans les Vosges à Epinal (). C’est un musée qui retrace l’histoire de ces images très connues en France et peut-être dans d’autres pays car elles offrent un charme nostalgique de notre ancienne époque ainsi que de bons souvenirs comme l’odeur du papier mélangé à l’encre.

L’une des particularités de ces images consiste à y intégrer une seconde image en trompe l’œil ou chercher un indice qui n’apparaît pas de suite (un jeu visuel). Pour ceux qui ne pouvaient pas s’offrir les petits soldats de plomb, il existait toute une série de planches à découper pour créer sa propre armée. Et pour les petites filles, il y avait des poupées en papier épais ainsi que des décors à monter pour recréer le quotidien ou son univers.

Nous sommes bien loin de ce que nos jeunes connaissent et comme tu le dis si bien, ces modèles servaient à nous préparer à devenir des adultes autonomes et responsables alors que le multimédia donne tout sans aucun effort. D’ailleurs la visite de ce musée était inter active et consistait à se promener dans 4 immenses pièces avec des écouteurs sur les oreilles ainsi qu’une tablette en «3D» que je pilotais à ma guise. Il suffisait de scanner l’objet en question pour le voir s’animer et même participer à la réalisation d’une image en actionnant certaines mains d’œuvre grâce à l’application internet.

Je pouvais me déplacer à ma guise dans ces grands espaces tout en restant assises sur une chaise car le concept était tellement bien fait que je n’avais nul besoin de m’approcher de ces machines d’imprimerie pour comprendre leur fonctionnement et y participer en faisant défiler l’image ou en cliquant dessus avec toujours cette voix suave pour me guider dans ce dédale de l’histoire de l’imprimerie : un vrai voyage virtuel dans le passé de 1796 à nos jours en 2 heures. Autrement, un bond de quelques centaines d’années en quelques minutes).  Alors, oui, le moment était agréable…

J’ai donc passé un moment sympa avec mon époux même si cela manquait cruellement de confort humain car impossible de sortir de notre bulle virtuelle si l’on voulait poursuivre la visite de ce musée qui ne comptait qu’un seul employé (à ma connaissance) pour tenir la caisse des entrées ainsi que la boutique souvenirs. Une situation qui nous met en face d’une autre conséquence des progrès technologiques. En effet, il est évident que le virtuel tue les emplois car il travaille 10 000 fois plus vite que nous. Sans compter que les marges d’erreurs sont assez réduites. C’est surtout un outil qui ne se plaint jamais, ne fait pas grève et ne demande aucune rémunération.

Le plus effrayant dans tout cela est que notre monde perd de sa réalité pour devenir malléable à volonté par des puissances occultes que je n’oserai affronter car impossible de réduire à néant le virtuel qui pourtant prend de plus en plus de place jusqu’à…

La visite de ce musée est une expérience qui permet d’élargir l’horizon de vue sur les nouvelles technologies. Cette expérience doit amener les visiteurs à comprendre ce qui a changé, ce qui va changer, quel usage on peut faire de ces nouvelles technologies… au bénéfice de la société, de l’humain, de l’univers. Nous devons toujours utiliser ces outils en ayant à l’esprit cette pensée de Rabelais qui écrivait, «science sans conscience n’est que ruine de l’âme » ! Et cela d’autant plus que, si on ne prend garde, au lieu de nous servir, les TIC vont finir par conduire l’humanité à sa perte !

Sonia

L’ŒIL DE LE MATIN : Quand Biden met en péril la stabilité du monde pour conforter le leadership américain dans le nouvel ordre mondial

«L’humanité joue avec un pistolet chargé dans le contexte des crises actuelles à connotation nucléaire» ! Tel est l’avertissement donné au monde par  Antonio Guterres vendredi dernier, le 5 août 2022. Le secrétaire général de l’ONU était en voyage à Hiroshima à l’occasion du 77e anniversaire du bombardement atomique américain sur le Japon. Un triste anniversaire célébré samedi dernier, 6 août 2022.

Lors d’une cérémonie annuelle organisée dans la ville japonaise, en hommage aux victimes du bombardement de 1945, Antonio Guterres a lancé un vibrant appel aux dirigeants du monde pour qu’ils retirent les armes nucléaires de leurs arsenaux. Un avertissement qui intervient au moment où l’administration Biden est en train d’embraser la planète.

En véritable pyromane, Joe Biden est en train de raviver les tensions un peu partout en réveillant des anciens antagonismes et de vieilles rivalités.

Alors que les populations les plus démunies sont de plus en plus écrasées par les conséquences économiques et sociales de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, il vient d’ouvrir un autre front en Asie avec la visite de Nancy Patricia Pelosi, (présidente de la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2019 (après déjà l’avoir été de 2007 à 2011) à Taïwan (République de Chine), un petit État insulaire situé à 180 km à l’est de la République populaire de Chine.

Une provocation pour qui sait que Taïwan est pour la Chine ce que l’Ukraine a voulu devenir pour la Russie : une perpétuelle menace occidentale sous le nez ! Pour de nombreux observateurs, à cause de cette visite, «la menace militaire est beaucoup plus crédible qu’il y a 20 ans» dans cette région. Autrement, le risque de l’escalade militaire est réel.

Et cela d’autant plus que, issue d’un parti indépendantiste, Tsai Ing-wen (l’actuelle présidente de l’île) refuse de reconnaître que l’île et le continent font partie «d’une même Chine». Et cela contrairement au gouvernement précédent.

Dans les faits, Taïwan a une indépendance administrative, politique, diplomatique et militaire par rapport au continent, mais son indépendance n’a jamais été proclamée ni par le gouvernement de l’île, ni par celui du continent. Elle était considérée comme une province de la République populaire de Chine (selon les dispositions de sa constitution avant 1949) par le gouvernement de Taïwan jusqu’à la démocratisation du pays dans les années 1990.

«Quels que soient l’ampleur et le niveau des critiques qui peuvent être adressées au gouvernement chinois, nous devons refuser de cautionner la guerre à la Chine pour satisfaire les vues des USA sur Taïwan», a déploré Jean-Luc Mélenchon, président de la «France insoumise». Et de prédire de futures sanctions économiques internationales contre Pékin à cause de sa riposte à la provocation américaine. «Un jour ou l’autre, le bilan réel de ce genre de mesures sera fait. Il suffit de voir ce qui se passe à propos de la Russie pour comprendre à qui profite cette stratégie», a-t-il averti.

L’Amérique joue à la provocation en attisant le feu dans les  foyers de tension dans le sens de ses intérêts. Le président américain ne cesse d’ailleurs d’exhorter les siens (l’administration, le milieu des affaires…) à se positionner en conquérants afin de mieux positionner les Etats-Unis dans le nouvel ordre mondial qui se dessine.

En mars dernier, le président américain Biden a ainsi évoqué pour la première fois le concept de «nouvel ordre mondial». C’était lors d’une intervention devant un parterre d’entrepreneurs aux États-Unis. Pour de nombreux observateurs, c’était pour lui une manière d’alerter les Américains que l’état du monde, tel qu’ils le connaissent aujourd’hui, va être bouleversé par la guerre en Ukraine et qu’il faut s’impliquer dans ce remodelage du monde qui va en être la conséquence.

Cela explique-il son attitude provocatrice face à la Russie, la Chine (à qui le tour prochainement ?)… avec qui le locataire de la Maison Blanche se comporte en torero brandissant un foulard rouge devant un taureau dans l’arène ? Nous savons que les relations entre la Russie et les Etats-Unis souffrent depuis des années de crises à répétition, de la Syrie à l’Ukraine en passant par des accusations d’ingérence électorale, d’espionnage, de cyberattaques…

Mais, depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2021, Joe Biden affiche une grande fermeté à l’égard de Vladimir Poutine allant jusqu’à admettre dans une interview que le dirigeant russe est un «tueur». Et cela par «opposition avec la bienveillance» affichée par son prédécesseur. En effet, Donald Trump a toujours été accusé de complaisance à l’égard du maître du Kremlin, y compris  chez les Républicains, sa propre base politique. Et, visiblement, son successeur est dans une logique de «rupture» au risque de pousser le bouchon trop loin.

«Vous vous réjouissez de l’élection de Biden, mais vous êtes loin d’imaginer quel est son dessein en venant à la Maison Blanche. Vous risquez de vite déchanter», nous avait averti un confrère de la place après la victoire des Démocrates à la présidentielle américaine. En tout cas, l’attitude belliqueuse qu’il ne cesse d’afficher a des conséquences pour le reste du monde, notamment les pays moins développés et les populations les plus déshéritées de la planète.

Sans compter la menace d’une guerre nucléaire qui plane aujourd’hui sur l’humanité comme une épée de Damoclès. Et comme l’adage, là où deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre !

Moussa Bolly

MONDE DU TRAVAIL : Une nouvelle loi pour garantir la stabilité des employés

Le Conseil National de Transition (CNT) a procédé, jeudi 5 mai 2022, à l’examen et l’adoption de plusieurs projets de loi. Ce, dans le cadre de la session d’avril en cours.

Au cours de cette journée de travail marquée par la présence des ministres concernés, les conseillers nationaux de Transition ont examiné et adopté plusieurs projets de textes, notamment sur la santé, le travail, les mines. Ces textes ont été adoptés à l’unanimité.

Le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-016/PT-RM du 31 décembre 2021 portant modification de l’ordonnance n°2018-015/P-RM du 15 mars 2018 portant statut des fonctionnaires de la Police Nationale a été adopté à 103 voix pour, 01 voix contre et 01 voix d’abstention.

Au niveau de la santé, deux projets de loi ont été adoptés. Il s’agit du projet de loi relatif au Sang Humain et ses dérivés. Il a été initié par le ministre de la Santé et du Développement social et adopté par le Conseil des ministres en sa séance du 1er octobre 2021. Ce projet de loi vise, entre autres, à améliorer la disponibilité du sang humain et ses dérivés à l’échelle nationale à travers l’encadrement juridique des bonnes pratiques transfusionnelles ; clarifier les rôles de chaque acteur, à quelque niveau qu’il se trouve. Il vise également à pouvoir situer les responsabilités en cas de défaillance constatée dans le système transfusionnel national à travers l’institution de la traçabilité et de l’hémovigilance dans le secteur transfusionnel national. Le projet de loi a été adopté à 102 voix pour, zéro contre et zéro abstention. Le deuxième porte sur le projet de loi portant modification de l’ordonnance n°2019-011/P-RM du 27 mars 2019 portant création de l’Institut national de santé publique (Insp) qui a été adopté à 103 voix pour, zéro contre et trois abstentions.

Par ailleurs, le projet de loi portant modification de la loi n°092-020 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail en République du Mali. L’adoption de ce projet de loi permettra d’accompagner l’élan patriotique des partenaires sociaux. Il permet aussi de garantir la stabilité des emplois et offre ainsi une opportunité aux employeurs de pouvoir conserver leurs employés, même en cas de crise sanitaire grave. Il a été adopté à 107 voix pour, zéro contre et 01 abstention.

Et enfin, le projet de loi portant création du fonds de réhabilitation et de fermeture de la Mine d’or de Yatela. Le fonds aura pour mission de financer la réalisation des travaux de réhabilitation et de fermeture sur le site minier de Yatela restant à exécuter après la prise d’effet de la cession. Il a été adopté à 102 voix pour, zéro contre et zéro abstention

Abdrahamane Baba Kouyaté

VIE CHÈRE : Un ramadan difficile pour tout le monde

Cette année, le mois de jeûne musulman a un goût particulier pour les Maliens qui souffrent déjà des errements politiques et économiques. Les circonstances dans lesquelles la gouvernance a plongé le pays s’ajoutent à des difficultés qui ne dépendent pas du pays. La forte chaleur qui brûle le pays aurait pu être plus supportable si le marasme économique n’était pas présent.

Hors, les Maliens tirent le diable par la queue en raison de certains choix politiques. En croisant le fer avec les partenaires, le gouvernement a entraîné le peuple dans un tourbillon dont la conséquence est un ravage systématique sur le plan social et économique. C’est pourquoi il y a eu une nouvelle flambée des prix, dès l’annonce du ramadan.

Cette cherté affecte les consommateurs maliens et il a fait réagir le gouvernement. Les prix indicatifs plafonds fixés par arrêté n°2022/0865/MIC-SG du 06 avril 2022 concernent plusieurs produits dont le sucre, le riz, l’huile alimentaire ou encore le gaz et la farine de blé. Après d’intenses tractations, les commerçants ont accepté de baisser les prix de certains produits.

Les consommateurs restent attentifs à l’application de ces prix dans les boutiques et les marchés. Le prix de la baguette de pain qui était monté à 300 f CFA est maintenant fixé à 270 FCFA.  Le mois de ramadan a été mis à profit par certains commerçants pour augmenter les prix. Cela est une habitude chez les commerçants maliens à chaque mois de jeûne.

Mais la situation cette année est due à d’autres facteurs dont une flambée des prix sur le marché international. La guerre en Ukraine fait partie des causes de cette flambée, puisque la plupart de la farine du blé utilisée au Mali vient de cette zone. Mais cette guerre est venue trouver la situation déjà critique à cause de différentes raisons dont la pandémie du coronavirus.

Selon le ministère du Commerce, il y a des précisions à apporter à la baisse annoncée des prix. « Le prix plafond grossiste correspond au prix bord magasin importateur et carreau usine en ce qui concerne la farine », souligne la direction du commerce et de la concurrence sur son site.

Quant au prix plafond détaillant, il correspond au prix au consommateur quelle que soit la quantité achetée. En attendant, beaucoup de consommateurs restent inquiets car ce n’est pas la première fois ni la deuxième fois qu’on annonce des baisses sans que cela ne réduise la cherté de la vie.

Le ramadan 2022 est difficile pour tout le monde, habitants de grandes villes comme les ruraux. L’obscurité liée aux coupures d’électricité n’arrange pas les choses. Au moment où les jeûneurs s’attendent à des nuits réparatrices, la chaleur les étouffe. Le calvaire de la journée se prolonge jusqu’aux heures avancées de la nuit.

En brousse, on n’a pas besoin de courant. Ce qui préoccupe les gens là-bas, c’est la perspective d’une saison agricole cauchemardesque. Alors que la contre-saison démarre dans la zone Office du Niger et dans la région de Sikasso, des voix s’élèvent pour réclamer un appui aux paysans.

Selon plusieurs témoignages de paysans, il est difficile actuellement d’avoir de l’engrais. D’aucuns affirment avoir acheté un sac d’engrais à 32 500 francs CFA dans la zone de Niono, région de Ségou. En général, les producteurs dénoncent la non-disponibilité de l’engrais.

Partout, c’est le même propos : les paysans déclarent avoir constaté qu’il n’y a pas d’engrais sur le terrain. Au niveau de l’office du Niger, ils disent qu’ils donnent la quantité dont ils disposent au niveau des zones. Le spectre de la guerre en Ukraine fait craindre une flambée des prix de l’engrais. Le manque d’engrais est également constaté dans la région de Koutiala qui fait partie de la région de Sikasso.

Avec l’embargo, toute la chaîne d’approvisionnement a des difficultés, mais certains pensent que cela ne va pas compromettre la campagne. Moussa Mara, le fondateur du parti Yelema a publié une tribune pour attirer l’attention du président Assimi Goïta sur le danger qui guette la campagne agricole à cause du retard de la livraison de l’engrais aux paysans. Selon lui, 40 % de la quantité d’engrais n’est pas sur place.

Le Conseil supérieur de l’agriculture qui doit se tenir très prochainement permettra de donner des orientations claires par le gouvernement. En attendant, tout le monde est inquiet, surtout que les paysans pourraient boycotter la production du coton si la mésentente autour de la confédération des producteurs de coton demeurait.

Madou COULOU

 

La plus grande course de dragsters du monde 4

C’est une comparaison Internet classique : Nissan GT-R contre Porsche 911 Turbo. Lequel est le plus rapide ? Lequel est le meilleur ? Quel est celui sur lequel vous devriez donner un coup de fouet (virtuel) à vos amis ? Cette vidéo y répond, en quelque sorte.

Mettant en scène les 10 voitures de la meilleure voiture de conducteur de Motor Trend pour une course de dragsters ultra-large d’un quart de mille, la plus grande course de dragsters au monde comprend d’autres bêtes telles que la Camaro Z/28, la Jaguar F-Type R Coupé, BMW M4 et i8, Alfa Romeo 4C, Subaru WRX STI, Volkswagen GTI et Ford Fiesta ST.

Comme on pouvait s’y attendre, cependant, le duo à traction intégrale et turbocompressé de la 911 et de la GT-R s’enfuit avec le spectacle, la Porsche enregistrant un temps de 10,9 secondes à 126 mph et la GT-R à 11,1 secondes et 125,3 mph.