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NORD DU MALI : Après Ménaka l’ancien Premier Ministre Moussa Mara était à Gao pour distribuer des vivres à l’occasion du mois saint du Ramadan

Dans le souci de redonner l’espoir aux populations du nord, Moussa Mara, l’un des rares leaders politiques du Mali actuel, s’est rendu à Ménaka le mercredi 13 avril puis à Gao le jeudi 14 avril 2022. Arrivée à Gao en provenance de Ménaka, la délégation de l’ex Premier Ministre s’est rendue au Gouvernorat puis à la Mairie pour les salutations d’usages.

C’est à l’issu des salutations chez le « Alkaido »  de Gao, le chef traditionnel des « Armas » qui sont les Touré et chez le grand Imam Alpha Oumar, que Moussa Mara s’est rendu dans des villages des  Communes de Soni et de Gouzourey, plus précisément au village de Wabaria (traversant le Pont Wabaria que Kadhafi a financé au Mali) et le village de Zindiga dans la commune de  Soni pour faire des dons de vivres aux personnes dans le besoin.

De retour dans la ville de Gao, il a procédé à des donations aux  déplacés de Tessit et de N’Tillit  vivant à Gao. Comme cela est de tradition, la mosquée de l’imam Alpha Oumar et les femmes veuves des militaires ont également reçu leur part de don en vivres.

Pour Moussa Mara, c’est le Mali et non Bamako seul, Moussa Mara a rassuré les uns et les autres de son accompagnement et soutien quel que soit le problème que la population de Gao aura à affronter. À cet effet, il a vivement été remercié par les notabilités religieuses, administratives et municipales pour ses déplacements de partout, surtout étant en jeûne, en cette période de forte chaleur et d’insécurité grandissante.

Aussi, Moussa Mara a jugé nécessaire de passer au siège de la Coordination Régionale du Mouvement  des Jeunes Patrouilleurs de Gao. Là-bas, il a fait part de la vie chère qui gangrène le monde avant d’informer que même si le pays était dans une situation normale, l’état ne peut pas tout faire dans un pays. Ainsi, il a exhorté les uns et les autres à plus de solidarité pour pallier aux problèmes communs tout en réaffirmant son soutien et son encouragement au combat que mène les jeunes de Gao à travers le mouvement des Patrouilleurs pour la sécurisation et le bien-être de la population. Les jeunes ont salué sa démarche tout en lui rassurant qu’ils redoubleront les efforts afin de maintenir le cap pour un Mali fort dans la clarté et l’ultime honnêteté.

Par ailleurs, il faudra noter qu’en marge de ces activités de don en vivres, le chef de village de Wabaria a fait une demande de construction d’école à Wabaria. A cela, Moussa Mara s’est réjoui tout en informant le village sur les voies et moyens pouvant aboutir à l’acquisition d’une école. Il a instruit au maire du village d’écrire une lettre au Ministre chargé de l’éducation et qu’il est prêt à accompagner ce dernier pour la facilitation du processus d’acquisition d’une école.

Dognoume Diarra

MOIS DE RAMADAN : La vente de glace, une activité rentable

Par moment, la glace devient une denrée rare dans un pays où les délestages sont fréquents et la canicule bat son plein. Elle est précieuse surtout en ce mois béni de Ramadan, qui coïncide avec la période des pics de chaleur.

Depuis mi-mars jusqu’à maintenant une forte chaleur s’abat sur le Mali, la température étant généralement au- dessus de 40 degrés. Si les vieux et les petits enfants souffrent particulièrement de cette chaleur, les vendeurs de glace sautent de joie car ils gagnent de l’argent. Les revendeurs détaillants de glace passent d’une maison à l’autre pour s’approvisionner. La vente de glaces est l’activité principale de Awa, cette dame s’approvisionne au camp II de Darsalam. Elle constate que la demande en glace augmente pendant le Ramadan et pour cause selon, elle un grand nombre de personne rompt le jeûne avec de l’eau fraîche, argumente-elle. Ses fournisseurs dans le camp cèdent trois sachets de glace à 200 Fcfa et la bouteille de 1,5 litre congelée à 125 Fcfa. «Je revends le sachet à 200 Fcfa, le bidon à 300 Fcfa. Je peux vendre 100 à 500 unités de glace par jour quand il fait très chaud », dit-elle. Grâce à ce commerce, Awa a acheté une parcelle de terrain à usage d’habitation dans un quartier dans la périphérie de la capitale. Sa vente n’est pas certes le seul moyen pour se faire de l’argent pendant cette canicule mais, la glace est plus bénéfique car elle est plus sollicitée. La glace peut être utilisée pour rafraichir de l’eau, pour les boissons et pour la conservation des aliments.
Dans les rues où on vent de la glace, la même expression accueille tout visiteur: « glaci wa ?», interrogent les vendeuses pour proposer leur marchandise, notamment sur les trente mètres de Garantiguibougou, vers Nimancorocourani. Ce sont des femmes, assises aux bords des routes goudronnées avec des glacières ou des sacs dans des seaux en plastiques pleins de glaces. Toujours prêtes, elles s’activent avec des sachets noirs et courent parfois vers la clientèle.

Face à cette forte canicule d’une rare intensité, certains fidèles musulmans fortunés ont préféré prendre des congés pour aller passer le mois de ramadan en Europe ou dans les pays côtiers d’Afrique ou il fait frais. Alors que d’autres développent des astuces pour supporter la chaleur. Comme élire domicile sur les berges du fleuves Niger ou ceux qui ont la chance de travailler dans des bureaux climatisés, s’enferment jusqu’à l’approche de la rupture.

Les musulmans pratiquant le jeûne de l’aube au coucher du soleil, cependant, ils sont invités à respecter quelques recommandations pour réduire au maximum les risques liés à la santé. Les journées étant plus longues et plus chaudes en cette saison estivale, chacun doit, avant tout, impérativement s’hydrater et s’alimenter correctement au cours de la période de rupture du jeûne.  L’hydratation doit être le mot d’ordre de cette période de ramadan. Dès la rupture du jeûne, les fidèles doivent boire en grande quantité. Les conditions d’un jeûne sain passent d’abord par une bonne santé (absence de maladie comme le diabète mal équilibré, ulcère gastrique sévère, calcul rénal absence de grossesse et d’allaitement maternel etc).

Mais selon El Moctar Maiga, un prêcheur : « même si jeûner est une obligation religieuse, l’Islam n’interdit pas à un fidèle musulman de s’abstenir en cas de difficulté ou d’incapacité. C’est pourquoi, il demande aux fidèles musulmans d’éviter des comportements à risque en cette période.

M. YATTARA

RAMADAN 2022 AU MALI : Le sucre des beaux parents, un épée Damoclès pendant ce mois

Depuis des années, et principalement pendant le mois de Ramadan, les jeunes couples procèdent à des cadeaux du sucre à leurs beaux parents. Cette pratique qui doit se faire que lorsqu’on a les moyens, tend malheureusement à devenir une obligation.

Gare aux gendres qui ne se conforment pas à cette règle j’allais dire cette tradition. De nos jours, les jeunes femmes mariées font de ce cadeau du sucre une de leur priorité dans le mariage durant ce mois. Souvent la pression vient des beaux parents en faisant croire à leur fille, « que si réellement ce monsieur t’admire, ce geste ne doit pas faire défaut ». Il n’est pas rare de constater que les beaux-parents, attachent plus d’importance au prix et à la quantité qu’à la valeur du geste de générosité. Du coup, chaque jeune homme marié tente de faire mieux que l’autre de peur d’être négligé voire abandonné au moment où il ne fallait pas.

C’est triste, mais c’est une réalité du moment. Pourtant, ce geste combien noble, même s’il cadre parfaitement avec les actions de générosité et de solidarité, ne doit pas être un fardeau dans une vie de couple lorsque les moyens font défaut. Quoi qu’il en soit, c’est une grosse erreur pour la femme de vouloir bouder ou de mettre en quarantaine son homme, tout simplement parce que son geste a fait défaut cette année.

C’est une vieille pratique encrée bien dans notre culture. En effet, le mois de Ramadan est un mois de don et de générosité. C’est aussi celui du bien et des récompenses. Les écritures saintes nous enseignent que pendant ce mois, la récompense des bonnes actions en est démultipliée. C’est pour dire que cette période est favorable aux actes de générosité, se produisant de plusieurs façons, chacun offrant ce qu’il peut, afin de témoigner sa solidarité et consolider les liens de parenté et d’alliance pour les gendres.

Au Mali et particulièrement à Bamako, l’envoi du sucre aux beaux parents, est très apprécié voire « obligatoire ». C’est une marque de solidarité, de respect et de considération envers la belle famille.

Ce cadeau est comparable aux funérailles, devenus par la force de choses des moments d’abus et d’insouciance, au moment où les proches pleurent leurs morts, on a l’impression que d’aucuns ont tendance à transformer les funérailles en des moments de réjouissances.

M. Yattara

MOIS DE RAMADAN AU MALI : « Il n’y aura pas de pénurie des produits de première nécessité sur le marché » rassure Boucadary Doumbia

Dans le but d’informer l’opinion nationale sur l’approvisionnement du marché malien en terme de produits de première nécessité surtout durant ce mois béni du Ramadan, le Directeur général du Commerce, de la consommation et de concurrence,  Boucadary Doumbia était face à la presse le mois dernier. C’était en présence de ses proches collaborateurs.  

En effet, au Mali, l’agriculture et les importations constituent les principales sources d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité. La première constitue la principale activité de la majeure partie de la population qui lui donne une place importante en terme de production dans la sous-région voire en Afrique. Quant à la deuxième source d’approvisionnement, le Mali contribue beaucoup aux PIB (Produit Intérieur Brut) de plusieurs pays de la sous-région compte tenu de leur situation géographique. Ces pays sont l’accès direct à la mer. Notamment le Sénégal dont son économie est liée aux importations du Mali avec un taux très important selon plusieurs données. Le corridor Bamako-Abidjan est aussi beaucoup fréquenté par les camions maliens pour le transport des marchandises.

Selon le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, Boucadary Doumbia, pour l’approvisionnement de notre pays en produits de première nécessité, l’Etat du Mali a consenti d’énormes efforts dans ce sens. Pour lui, en matière d’approvisionnement, le rôle de l’Etat dans un premier temps consiste à faciliter les formalités administratives afin de rendre le commerce transfrontalier rapide, moins cher et plus prévisible. Ensuite l’Etat a un pouvoir de régulation du secteur pour garantir la transparence dans les transactions commerciales. Dans le même sens, il suit le marché en collectant et analysant des données sur les stocks et prix. Ici, Boucadary Doumbia affirme que la DGCC ne produit pas et n’importe pas mais elle alerte l’Etat sur l’état du marché national.

Au sujet de l’embargo sur le Mali depuis le 9 janvier passé par la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) et de l’UEMOA (Union économique monétaire ouest africaine) dont les mesures sont entre autres, la fermeture des frontières terrestres et aériennes, le gel des avoirs de l’Etat au niveau de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest), la suspension des transactions commerciales et financières. Il affirme que cette situation a été préparée par les autorités du pays qui ont pris un certain nombre de mesures pour atténuer les impacts sur notre pays. « L’embargo a eu un effet marginal sur le prix des produits de première nécessité au Mali », a-t-il souligné. Pour lui, malgré ces sanctions, le prix des produits de première nécessité au Mali reste acceptable par rapport à celui de certains pays de la sous-région. Malgré ces efforts selon lui, des difficultés ont été enregistrées suite à l’embargo. Il s’agit de la panique sur les marchés, les spéculations, la difficulté de transferts interbancaires, le blocage des marchandises au niveau des ports de transit, et l’encombrement des corridors.

Pour terminer, Boucadary Doumbia rassure la population en cette veille du mois de ramadan qu’il n’y aura pas de pénurie de produits de première nécessité sur le marché. Aucune pénurie pendant ce mois de ramadan

Mamadou Nimaga

SANCTIONS DE LA CEDEAO : Le Mali enregistre deux mois de défaut de payement sur le marché financier

Suite aux sanctions prises par la Cedeao et l’Uemoa le 9 janvier, les avoirs restent toujours bloqués dans les banques centrales des États membres. Qu’elles peuvent être les conséquences de cette situation sur l’économie malienne ? La réponse avec Modibo Mao Macalou, économiste.

Azalaï Express : Selon vous qu’elles peuvent être les conséquences des défauts de paiement du Gouvernement du Mali sur le marché financier et monétaire de l’Uemoa ?

Modibo Mao Macalou : Le montant des impayés du Gouvernement du Mali à la suite des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Uemoa, prises le 9 janvier 2022, s’élève à la fin du mois de février 2022 à 60,46 milliards de francs CFA, selon Umoa-Titres qui est l’agence de gestion et de promotion des titres publics de la zone Uemoa qui regroupe les 8 pays d’Afrique de l’Ouest utilisant le franc CFA comme monnaie unique (Côte d’Ivoire, Sénégal, Togo, Burkina, Mali, Guinée-Bissau, Niger et Bénin). Les 2 institutions sous-régionales (Cedeao et Uemoa) ont aussi gelé les avoirs du Mali dans les banques centrales de la Cedeao et dans les banques commerciales des États membres et suspendu toute aide et transaction financière en faveur du Mali de la part des institutions de financement des 2 organisations, la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc) et la Banque ouest-africaine de développement (Boad).

En réalité, les sanctions imposées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Mali pourraient avoir à moyen et long termes de graves conséquences sur le bon fonctionnement du système financier et monétaire de la zone Uemoa. Un défaut de paiement de l’Etat du Mali risque de ternir la crédibilité du marché financier et monétaire de l’Uemoa à moyen et long termes.

Les sanctions de l’Uemoa peuvent-elles faire fuir d’éventuels investisseurs ?

Kenneth Arrow, codétenteur du Prix Nobel d’économie en 1972, indiquait que la confiance est une institution invisible qui régit le développement économique qui constitue un des premiers objectifs de l’Uemoa et de la Cedeao. L’agence de notation Moody’s a abaissé d’un cran sa notation à long terme, de Caa1 (haut risque) à Caa2 (ultra spéculatif), un niveau plaçant la dette malienne sous surveillance, « en vue d’une possible nouvelle dégradation ». Cette décision était attendue à partir du moment où l’Etat malien n’a pas été autorisé à rembourser 2,7 milliards FCFA d’intérêts échus sur le marché de la dette de l’Uemoa, le 28 janvier 2022. Ce refus étant motivé par les sanctions économiques et financières décidées par la Cedeao et l’Uemoa le 9 janvier 2022 à l’encontre du Gouvernement malien.

En effet, le ministère de l’Economie et des Finances du Mali par un communiqué daté du 1er février 2022 expliquait que les règlements pour des intérêts échus n’avaient pas été acceptés par la plateforme de paiement de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) pour 2,7 milliards FCFA le 28 janvier 2022 et que le Mali disposait de liquidités pour honorer ses engagements envers les investisseurs. Il est donc important pour le Mali et la Cedeao de trouver un accord politique satisfaisant pour que les impayés du Mali suite à son exclusion du système de paiement de l’Uemoa ne deviennent un défaut de paiement entamant la crédibilité du marché financier et monétaire de l’Uemoa, de même que la notation financière du Mali.

Les dettes actuelles du Mali à la Bceao peuvent-elles avoir des conséquences dans les mois ou années à venir ?

 L’Etat du Mali qui est l’un des pays les moins endettés de l’Uemoa a effectué des emprunts de près de 897,5 milliards FCFA sur le marché financier et monétaire de l’Uemoa en 2021, dont 150 milliards FCFA mobilisés sur le marché financier de l’Uemoa, contre 747,5 milliards FCFA sur le marché monétaire. Le montant total des remboursements échus en 2021 a été effectué avant les sanctions de l’Uemoa et de la Cedeao. En effet, le Mali avait emprunté 675 milliards FCFA sur le marché financier de l’Uemoa via l’émission de titres publics en 2020.

Au 3ème trimestre 2021, 31% de la dette de l’Etat malien étaient détenus par les banques du Mali, contre 18% pour les banques du Burkina Faso, 16% pour les banques ivoiriennes et 13% pour celles du Bénin. Par ailleurs, le Mali représente 15% des prêts par la Boad et la Bidc. Le pays est aussi sevré des investissements financés par emprunts sur le marché financier et monétaire de l’Uemoa ce qui restreindra et renchérira le crédit au Mali ainsi que ceux contractés auprès des institutions de financement de la Cedeao, en particulier la Bidc et la Boad, y compris les dons de ces 2 organisations de financement sous-régionale. Les sanctions économiques financières et commerciales de l’Uemoa et de la Cedeao auront un impact important sur le marché financier et monétaire de l’Uemoa.

Pensez-vous que le cumul de dettes de la Bceao au Mali influe sur les PME ?

Les émissions de titres publics créent de nouveaux instruments de politique monétaire en offrant la possibilité de réguler la liquidité de l’économie par le biais d’opérations d’open-market (injection de liquidités) sur le marché interbancaire et en faisant du taux d’intérêt un nouveau canal de transmission de la politique monétaire en plus du canal du crédit.

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a injecté la dernière semaine de février 2022 un montant de 3910 milliards FCFA sur le marché interbancaire de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) sur 3965 milliards FCFA sollicités par les banques commerciales. L’adjudication s’étant effectuée au taux d’intérêt fixe de 2%, 91 banques commerciales ont ainsi réussi à se faire refinancer auprès de la Banque centrale à la hauteur de leurs besoins en liquidités, à l’exception des banques commerciales du Mali.

Ainsi, la liquidité demeure toujours rationnée au Mali, où l’injection de la Bceao a été limitée à 312 milliards FCFA, alors que les banques du pays sollicitaient 367 milliards FCFA sur une échéance d’une semaine, soit à hauteur de 85% des besoins totaux des banques commerciales maliennes. Cette réduction de la liquidité par la Bceao est une conséquence des sanctions prises par la Cedeao et l’Uemoa. En revanche, tous les autres pays de l’Uemoa à l’exception du Mali ont effectivement reçu de la Bceao des montants couvrant intégralement leurs besoins de refinancement. Le secteur privé malien se trouve ainsi sanctionné par l’Uemoa et la Cedeao malgré la crise multiforme que connait le Mali.

 

Réalisé par Abdrahamne Baba Kouyaté

L’ADMINISTRATION PROVISOIRE INSTALLEE A LA TETE DU CNPM : Les ambitions d’un bureau de transition de six mois

Les membres de l’administration provisoire ont pris fonction à la tête du Conseil National du Patronat du Mali, le mardi 16 février 2020. Un bureau de 12 membres présidé par le doyen Soya Golfa qui a comme vice-président Boubacar H Diallo. Ce bureau ambitionne déjà de faire du patronat la véritable faitière du secteur privé. Il mettra surtout l’accent sur l’inclusivité, la cohésion et une organisation structure du patronat pour  plus de démocratie et de transparence dans la gestion. Engagé pour une durée de six mois, le Bureau transitoire se donne comme missions essentielles, la recherche de l’inclusivité pour un grand consensus, le toilettage des textes du CNPM, l’organisation d’une nouvelle assemblée générale pour élire dans la plus grande transparente le président du CNPM. Ambitions nobles et légitimes. L’administration transitoire va-t-elle réussir là où toutes les tentatives de médiation ont échoué ? Aura-t-elle le soutien des plus hautes autorités du pays ? Tous les protagonistes vont-ils s’employer pour la réussite de la mission du bureau transitoire ?

C’est devant un parterre d’hommes de média que le vice-président du bureau transitoire, M. Boubacar H Diallo a expliqué les péripéties qui ont conduit à la mise en place d’une administration provisoire pour évacuer les affaires courantes du CNPM. Selon le Conférencier le Conseil National du Patronat du Mali, traverse une crise consécutive au renouvellement de son bureau et cela depuis plus de 16 mois. Conscient du rôle que les groupements  patronaux et les Conseils patronaux des régions  membres du  CNPM jouent pour un véritable encrage du secteur privé au Mali, il revient à eux, selon le conférencier, d’imposer leur volonté aux protagonistes pour une sortie de crise. Concernant le processus qui a abouti à la mise enplacede l’administration provisoire, le conférencier et non moins vice-président du Bureau transitoire dira qu’il a été inclusif car les GP et CPR étaient très largement présents ce qui a donné au bureau une très grande légitimité. S’agissant des ambitions de l’administration provisoire, elles se résument essentiellement à trois grands points : Une démarche inclusive à l’endroit des protagonistes afin qu’ils adhèrent à l’initiative, et qu’ils soient impliqués pour une résolution rapide de la crise, ensuite le bureau se propose de procéder à la relecture des textes pour un véritable toilettage afin qu’il n y ait plus de litiges ou autres contentieux susceptibles d’entacher la crédibilité du CNPM et de celui qui va être élu, la troisième ambition est celle d’organiser une nouvelle assemblée générale dans un délai de six mois pour doter le CNPM d’un bureau légitime et légal au grand bonheur du secteur privé malien. A la question de savoir si ce bureau est neutre, le conférencier répondra simplement qu’il n’appartient à aucun camp et que leur objectif n’est rien d’autre que de mettre fin à la crise par l’organisation d’une assemblée générale pour élire le Président du patronat, surtout, a-t-il martelé, le corps électoral ne fait que 155 votants. Le Conférencier et de surcroit le vice-président du bureau transitoire sollicite l’accompagnement des autorités et surtout des protagonistes pour une issue rapide et heureuse de la crise.

 

Youssouf Sissoko

Mois de la solidarité: la région de SÉGOU choisit Seydou Mamadou COULIBALY

Retour en images sur la clôture du mois de la #Solidarité dans la région de #Ségou qui a choisi Seydou Mamadou COULIBALY comme parrain de l’édition d’octobre 2021 pour inviter à l’assistance des couches vulnérables et au renforcement de la cohésion sociale et au vivre ensemble dans le contexte de la COVID19.


#SeydouMamadouCOULIBALY #SMC #BENKAN #LePacteCitoyen.