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Retour d’Aliou Boubacar Diallo au pays : Nioro du Sahel a vibré de sa présence !

A peine arrivé au pays particulièrement dans la capitale malienne, le président d’honneur du parti Alliance Démocratique (ADP-Maliba), Aliou Boubacar Diallo s’est vite déplacé pour Nioro du Sahel en rencontrant le Chérif Bouyé Haïdara qui représente à ses yeux plus qu’une figure paternelle.

Aliou Boubacar Diallo, 3ème lors de la dernière présidentielle a rencontré le chérif Bouyé Haïdara après sa longue durée hors du pays. L’impact de ses activités ainsi que son apport à l’économie nationale à travers des réseaux internationaux qui lui auront permis de manœuvrer au profit du Mali lors des sanctions régionales et continentales.

Arrivé à Bamako mardi 14 mars 2023, l’international homme d’affaires est accueilli en fanfare par sa famille politique et ses collaborateurs directs mais ne dure que 48h. Le jeudi matin très tôt, il se rend dans la ville de Nioro du Sahel où il a tenu à revoir son père spirituel. Nioro du Sahel est devenu une destination très fréquentée ces derniers temps pour séduire le maître des lieux afin qu’il accorde sa caution au projet de constitution à soumettre à l’appréciation du peuple.  Dès son Arrivée à Nioro du Sahel, l’ancien député de Kayes a été accueilli par la famille chérifienne et nombre d’autres sympathisants. Les images de cette visite ont été largement surfées sur les réseaux sociaux.  Une cascade de bénédictions du père au fils  a été faite.

Le fondateur du groupe Hydroma a pris conseil auprès du chérif Bouyé HaÏdara avant de regagner Bamako où les réunions qu’il a avec son staff professionnel, politique et ses proches ces jours-ci, situe sur sa posture dans un Mali où les divergences sont de plus en plus affichées.

A chaque occasion, le président de la  fondation Maliba multiplie les sorties à chaque page de l’histoire du pays à savoir : Le nouvel an, la fête de l’armée et la journée du 8mars où il a fait le bilan de son soutien aux femmes qui date de plus de 20 ans.

8 mars 2023

Aliou Boubacar Diallo exhortent les femmes à prôner le pacte de stabilité. Après sa sortie dédiée à l’armée nationale, l’ex patron de Wassoul’Or a pensé à la femme malienne lors de la journée internationale des droits de la femme. Dans son intervention avant qu’il ne rentre au pays, Aliou Boubacar Diallo a invité les dames à la mobilisation en rappelant qu’elles demeurent les premières victimes du conflit que vit le Mali. Il a rappelé que cette journée dédiée aux mères, épouses, sœurs et filles nous rappelle le rôle des femmes dans la lutte que mène le Mali contre le terrorisme depuis plus de 10 ans et dont les femmes sont les premières victimes.  Il a présenté ses condoléances aux familles de toutes les victimes civiles et militaires de cette douloureuse crise sécuritaire.

Aliou Boubacar Diallo a réitéré son appel aux femmes du Mali, ainsi qu’aux autres couches de société malienne pour sceller un pacte de stabilité avec les objectifs qui sont : Retrouver la paix et la stabilité indispensable pour que le Mali connaisse l’essor économique qu’il mérite ; mettre en valeur les précieuses richesses et les énormes potentialités dont regorgent toutes les régions du Mali au profit de tous ses enfants et  permettre à notre pays de retrouver sa place dans le concert des Nations.

En définitive, Nioro du Sahel a vibré de sa présence.

Diakaridia Sanogo

Mali : Le Président Aliou Boubacar Diallo concilie politique et humanitaire

Le retour du président Aliou Boubacar Diallo à l’approche du Ramadan est un ouf de soulagement pour des plus démunis. Cela, en raison de ses actions de tous les jours en faveurs des couches défavorables. Toujours présent quand il s’agit de voler au secours des démunis, le séjour du président de la fondation AD-MALIBA, hors du pays avait créé un vide et un désespoir total dans le rang des milliers de nombreuses personnes dont il ne cesse de soutenir depuis des années. Aliou Boubacar Diallo, puisqu’il s’agit bien de lui, n’est pas que politique, il est aussi un humanitaire car,  c’est un véritable catalyseur pour le soulagement des démunis. Soucieux du devenir de ses concitoyens, le président de la Fondation ADP-Maliba a fait plusieurs dons de vivres, de matériel, de forages, des équipements permettant la création d’activités régénératrices de revenus, couches vulnérables  de la société  etc. C’est pourquoi, son retour, le 14 mars passé, a été salué à juste titre et applaudi, pas seulement par ses compagnons politiques, mais aussi et surtout, dans les rangs des couches sociales vulnérables. Le mois de Ramadan, moment propice pour ses actions humanitaire, Aliou Boubacar Diallo, très sollicité par les plus démunis ne lésine point sur les moyens. Son apport permet à nombre de ces concitoyens d’accomplir leur devoir religieux grâce à ses dons de produits de première nécessité, largement consommés pendant ce mois bénit. Son retour donc au pays à la veille du Ramadan, traduit sa volonté inébranlable de subvenir aux besoins des plus nécessiteux. C’est aussi un soutien à l’Etat car, à travers  ses actions, il  enlève une grosse épine dans le pied des autorités.  

Togola / Mali Afrique

FOCUS ASSEP – Maison de la Presse : contre la mauvaise gestion, l’État doit sévir

La colère est montée d’un cran lorsque le bureau légitime dirigé par Ousmane Dao a osé poser le problème de la gestion de l’aide publique allouée à la presse par l’État. Depuis ce jour-là, certains confrères sentant leur mort sont entrés en contestation contre ledit bureau. Aujourd’hui, les plus hautes autorités sont interpellées pour ouvrir des enquêtes contre nos confrères indélicats. Près de 291 millions de F CFA détournés. Depuis l’élection de Dramane Aliou Koné, à la présidence de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) et à la présidence de la Maison de la presse, ce fut le festival de brigands. Son passage à la présidence des deux (02) faitières fut des plus calamiteux.

Dramane Aliou Koné, affectueusement appelé par ses intimes DAK, s’est bougrement enrichi sur le dos de ses confrères. De peur d’être rattrapé par la justice, DAK, membre du Conseil national de la transition (CNT), serait en fuite à Abidjan.Quant à l’actuel président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, il refuserait de partager la somme à sa disposition en laissant entendre que l’État ne donne que des miettes à la presse. De grâce, les confrères ont besoin de ces miettes. Dans le cas contraire, l’État doit montrer ses muscles dans ce dossier brûlant de l’heure. Avec ces affaires sales, la presse est aujourd’hui une honte.

ASSEP: des agitateurs pour se sauver et protéger leurs Complices

Ils sont nombreux dans le soi-disant bureau dit provisoire de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) à trainer des casseroles. Il s’agit de cet agitateur qui a abandonné en plein vol la lutte contre les délinquants fonciers de la Cité de la presse au motif qu’un de ses parents a gracieusement bénéficié d’une parcelle de la part du président Dramane Aliou Koné. Il a-t-il intérêt à ce que la lumière soit faite sur l’affaire des parcelles de la Cité de la presse ?

À vous de juger.Un autre a fait disparaître entre le siège de Orange-Mali et celui de la Maison de la presse une tonne de sucre offerte (mois de ramadan) par cette société de téléphonie mobile aux journalistes. Il a aussi détourné le bœuf offert à la presse à la veille d’une fête de Ramadan. Peut-on faire confiance à ce dernier qui a trahi Dieu et ses confrères ?Cet autre agitateur transforme une des chambres en magasin durant le mois de ramadan pour stocker les vivres donnés par la Fondation d’un homme pieux à la presse. Un autre agitateur a détourné les fonds d’une grande boîte du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales alloués à la presse. Il a fait signer un contrat à une société agro-industrielle près de 20 millions de F CFA au nom de l’ASSEP. Et par la suite, il a détourné cet argent. Allez-y faire un tour sur la route de Sénou, non loin de l’Office National des Produits Pétroliers (ONAP). La liste est loin d’être exhaustive.

Le Sénégal, pays des hommes éclairés

L’enseignement a fait du Sénégal un pays des hommes éclairés .Ce pays a toujours occupé une situation privilégiée dans l’organisation de l’enseignement en Afrique. Parce qu’il était le plus ancien territoire français d’Afrique noire, c’est lui qui fut le plus rapidement doté d’écoles. Faidherbe ouvrit la première d’entre elles dès 1817 et organisa l’instruction, tant missionnaire que laïque. Il fonda aussi «l’école des otages» plus tard rebaptisée en école «des fils de chefs» où n’était admise que l’aristocratie traditionnelle.Au début de notre siècle, le Gouverneur William Merleau-Ponty créa le lycée Faidherbe de Saint-Louis (1910) et une École normale à Gorée, école qui devait, par la suite, former la plupart des dirigeants de l’Afrique d’expression française. Plus tard, un autre lycée fut ouvert à Dakar et, en 1950, un Institut de hautes études (IHE) qui était rattaché aux Universités de Paris et de Bordeaux et qui préparait au doctorat en médecine à la Licence en Droit ainsi qu’à quelques certificats de Lettres et de Sciences.En 1957 enfin, une Université française destinée aux étudiants de l’Afrique occidentale française était inaugurée à Dakar. Le Sénégal comptait à l’époque le plus grand nombre d’intellectuels en Afrique noire. En 1960, le taux de scolarisation était d’environ 28%Enseignement au Mali.

En 1960, le taux de scolarisation (calcul UNESCO) était encore très faible: 10%, et l’analphabétisme atteignait 95% de la population totale. La même année, le Mali disposait en moyenne quarante et un (41) maîtres pour 100 000 habitants. L’alphabétisation était à ses débuts à la fin de la colonisation.En 1960, 10% seulement des enfants maliens étaient scolarisés alors que la proportion était à la même époque de 35% pour l’ensemble du Sénégal, avec des pointes de 80% à Dakar et de 90% à Saint Louis.

Les mêmes différences apparaissent au plan de la santé. L’enseignement est à la traîne au Mali: 350 636 élèves dans les classes fondamentales, en 1978 (75 000 en 1962), 7800 classes, en 1978 (1 500 en 1962), 3 752 étudiants, en 1977 (104 en 1964), 35 000 adultes alphabétisés en langues nationales, répartis dans plus de 1 300 centres, témoignent de l’énorme effort de scolarisation entrepris, depuis 1962. Cet effort qui devait être fait par l’État est malheureusement anéanti par la privatisation de l’enseignement.

Sénégal en 1916: les ressortissants des communes de Dakar, Saint-Louis, Rufisque et Gorée avaient la citoyenneté française

La Loi du 28 septembre 1916 apportait donc une exception à ce principe en attribuant la citoyenneté française aux natifs des quatre (04) communes de plein exercice du Sénégal. Saint-Louis, Dakar, Gorée et Rufisque. Peu d’Africains bénéficiaient à cette époque du privilège de la citoyenneté française intégrale. En vertu d’une loi du 24 avril 1833, les habitants des colonies françaises étaient des «sujets français» privés des droits politiques et de la plupart des libertés publiques.

Source : L’inter de Bamako

Don de 200 kits alimentaires à la Pouponnière de Bamako par l’ONG Djikiya So avec l’appui du Commissariat à la Sécurité Alimentaire | Repoortage

L’ONG DJIKIYA SO – Espoir pour les Enfants et les Femmes, exerçant sous l’accord-cadre numéro :  001907 du ministère de l’administration territoriale et de la Décentralisation a effectué une donation de 200 kits alimentaires aux enfants du Centre d’Accueil et de Placement Familial (CAPF), dans le cadre du mois de la solidarité, octobre 2022.

LA cérémonie a eu lieu dans l’enceinte du Centre d’Accueil et de la Placement Famillial, en présente de :

  • monsieur Djibril Camara, Représentant le Ministre Commissaire à la Sécurité Alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali empêché,
  • monsieur Youssouf BAGAYOKO, directeur national de la promotion de l’enfant et de la famille
  • madame Mariam Kéïta, présidente de l’ONG Djikiya SO, conduisant une forte délégation de ladite ONG.

Le don a été réceptionné par madame COULIBALY Fanta Mady, Directrice intérimaire de la Pouponnière, Centre d’Accueil et de Placement Familial (CAPF).

Tout au long de ce mois de la solidarité, l’ONG Djikiya So se rendra au chevet de nombreuses institutions et centre d’accueil des défavorisés, à travers le Mali.

Boub’s Sidibé,
photojournaliste

Remise du Diplôme Universitaire de Retrovirologie de l’USTTB FMOS & FAPH – Session 2022

2ème édition des Mali Digital Awards : la grande messe du digital à Bamako c’est du 20 au 22 octobre prochain au CICB

Initié par l’agence Mali Digital en co-organisation avec la Société Malienne de transmission et de diffusion (SMTD), la 2ème édition des Mali Digital Awards (MDA) se tiendra du 20 au 22 Octobre 2022 au CICB sous le haut parrainage du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration.

L’annonce a été faite par les organisateurs à la faveur d’une conférence de presse ce jeudi 29 septembre 2022 à l’Escale gourmande. Cet événement est le plus grand salon du digital malien rassemblant les acteurs du monde digital, les investisseurs et les décideurs. Il consiste aussi à recenser les jeunes entreprises de plus de six mois via des inscriptions qui évoluent dans le domaine du digital pour sélectionner les meilleurs entreprises et les accompagner. Baba Diarra, promoteur de Dashili et l’un des initiateurs des MDA explique que cette rencontre est un facteur clé du développement non seulement numérique mais économique du Mali. La rencontre sera également l’occasion de récompenser les jeunes entrepreneurs numériques qui travaillent jour et nuit à améliorer le niveau et le style de vie de la population malienne et à développer notre pays en posant les bases d’un développement durable. Programmée sur trois jours, ce rendez-vous du donner et du recevoir comprend 13 catégories mises en lumière, 20 trophées, 15 jurys, 15 conférences et ateliers, 1.000 participants, des rencontres B2B avec des investisseurs et une niche de création d’emplois pour les jeunes. Ada Ouologuem, coordinatrice des MDA souligne qu’ils donnent à la fois l’ensemble du nécessaire pour un épanouissement du Digital et de ses acteurs à travers leur plan qui est de concrétiser la transformation digitale en favorisant l’innovation et le partenariat. Des ressources massives qui ont déjà commencé à revitaliser et à remodeler notre secteur numérique, selon elle. « Nous faisons la promotion des principes de base pour toutes les entreprises numériques en Mali. Nous renforçons des règles du jeu équitables pour toutes les entreprises et des droits clairs pour tous les utilisateurs. Nous avons créé un « garde corps » pour protéger et soutenir l’évolution la plus cruciale de notre époque».

Leurs travaux porteront quelques axes : Recherche et la réflexion en mettant en place des plans d’action d’aide à la décision au gouvernement malien; Traduire notre excellence en recherche en innovation industrielle; Aider les petites entreprises innovantes à accéder à des compétences avancées, à des partenaires industriels et à des financements par actions. · Cette grande messe du digital au Mali s’achèvera avec une grande soirée de remise de trophées aux lauréats le 22 Octobre 2022. Les prix à la clé pour les lauréats du concours un million de franc cfa pour le trophée de l’innovation offert par Moov Africa Malitel. Un coaching personnalisé du personnal branding; Des formations en Développement web; 20 formations offertes par l’École Internationale de Graphisme du Mali; 5 bourses offertes par la Société des Mines d’Or de Syama ( SOMISY sa ) ; Une Bourse offerte par Sanlam assurances ; 3 bourses offertes par l’association 10000codeurs et autres. Les modalités de participation sont que les entrepreneurs et structures numériques souhaitant concourir aux MDA sont invités à s’inscrire en se rendant au plus tôt sur le site web de l’événement.

Kader Diarra

Exploitation Judicieuse des Ressources minérales : FER Mali et ses partenaires à l’avant-garde du combat !

Le Front pour l’Emergence et le Renouveau du Mali (FER- Mali) accompagné par ses partenaires ont tenu le symposium national sur le contenu local dans les industries extractives en République du Mali. C’était du jeudi 29 au vendredi 30 septembre 2022 au CICB. L’objectif affiché par FER Mali est de créer les conditions d’un Mali émergent à travers la moralisation de la vie publique et une exploitation judicieuse des ressources naturelles.

Plusieurs acteurs et structures du secteur minier malien ont participé à ce symposium.  Ils étaient entre autres des responsables de l’Administration publique, des sociétés d’exploitations minières, des sous – traitants et fournisseurs miniers, de la société civile orientée vers le secteur des mines, des professionnels du secteur minier ainsi que tous ceux ou celles dont les activités concourent à l’exploitation des ressources minérales du Mali. Dans son intervention à l’entame des travaux, M. Sory Ibrahima Traoré, le président de FER Mali a fait savoir que le Mali peut avoir le Plein – emploi pour les citoyens, car selon lui, notre  pays dispose des facteurs exceptionnels de travail et le contexte de la mondialisation et de l’ouverture des économies. « Oui, nous pouvons l’avoir car nous disposons abondamment des ressources naturelles, notamment l’or, le pétrole, les gaz, l’uranium, la bauxite, le manganèse, le fer, le phosphate, le lithium, le calcaire, le sel, le sable et bien d’autres non moins importants. » a-t-il fait savoir aux participants.

Le contenu local, c’est la Transition Economique du Mali , c’est – à – dire la transformation structurelle à long terme de l’économie malienne qui est complémentaire à la transition politique et aux réformes institutionnelles engagées par les autorités de la Transition, a -t-il exprimé. Rappelons que des mesures ont été récemment prises notamment la création de la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali , SOREM à travers l’Ordonnance N 2022-016 / PT – RM du 08 Septembre 2022 et le discours du Président de la Transition à l’occasion de la fête d’indépendance du 22 septembre 2022 annonçant la création d’une Raffinerie d’Or pour le raffinage de l’Or brut du Mali ainsi que plusieurs autres mesures optimisant les facteurs endogènes. Le Mali a commencé l’exploitation de ses ressources naturelles bien avant l’époque coloniale et cette exploitation a fait du Mali, le Centre des échanges internationaux entre le 10 et 15 ° siècle voir plus, dit-il. Le Mali a régné sur le commerce international à travers l’exploitation optimale et adéquate des génies exploitants traditionnels et une organisation et gouvernance parfaite de l’activité qui s’est vu bouleversée par l’arrivé des colons en Afrique et au Mali à partir des années 1800, révèle le président Traoré. Le Mali a perdu sa place stratégique dans le commerce de l’or par le système colonial, qui s’est aggravé par les programmes d’ajustements structurels des années 1980 et aujourd’hui par le capitalisme sauvage et déséquilibré, a t- il conclu.

Kader Diarra

Le G5 SAHEL : Les chefs d’État-major réclament le retour du Mali

Les chefs d’Etat-major du G5 Sahel estiment que le Mali reste l’épicentre du terrorisme au Sahel et demandent le retour de Bamako dans le G5.
Comment lutter contre le terrorisme dans le Sahel après le retrait du Mali du G5 Sahel ? C’était la question au cœur de deux jours de réunion des chefs d’Etat-major des pays membres de ce G5 à Niamey au Niger, du 20 au 22 septembre 2022. La réunion avait lieu entre le Burkina-Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad.

La situation reste préoccupante et pourrait ne pas s’améliorer, estiment les chefs d’Etat-major. Et si la situation est très compliquée, c’est notamment parce que le Mali reste l’épicentre du terrorisme au Sahel selon les chefs d’Etat-major. Le problème, le pays s’est retiré de toutes les instances du G5 Sahel et la force Barkhane a quitté le pays.
Face à la dégradation de la situation, les chefs d’Etat-major lancent donc un appel au Mali afin qu’il regagne sa place au sein du G5 Sahel. « C’est vrai le retrait du Mali est un handicap pour toutes les articulations de la force conjointe du G5 sahel, mais nous continuons la lutte, et nous sommes soudés », déclare Daoud Yahaya Brahim, ministre de la Défense du Tchad et président en exercice de la conférence des ministres.
Un retour du Mali au sein du G5 Sahel est capital selon les ministres. Car c’est précisément la présence des terroristes au Mali qui alimente l’insécurité aussi au Burkina Faso et au Niger selon eux. La situation dans la zone dite des trois frontières, à cheval sur le Burkina Faso et le Niger, inquiète particulièrement.
Face à l’urgence l’expert en sécurité au Sahel, Abass Abdoulmoumouni, préconise même l’implication de l’Algérie. « Même avec le Mali, le G5 Sahel ne peut valablement faire face au terrorisme sans l’Algérie qui est un autre poids assez important qu’il faut intégrer aujourd’hui dans la dynamique de lutte contre le terrorisme au Sahel et qui va impliquer absolument le départ de la France totalement du Sahel », estime-t-il. Une question qui n’est pas nouvelle, des appels à l’Algérie ayant déjà été lancés dans le passé.
Un autre défi auquel le G5 Sahel est confronté aussi et qui plombe la lutte contre le terrorisme : celui de son financement. Les ministres de la Défense ont appelé les Nations unies et les autres partenaires à débloquer des fonds pour poursuivre la lutte efficacement.

Les dirigeants de cette organisation n’arrivent pas à combler le vide laissé par la mort du président tchadien Idriss Déby, qui à plonger l’organisation dans un coma cérébral.

Le 15 mai 2022, le Mali décide de lui pratiquer l’euthanasie avec l’annonce de son retrait. Bamako dénonce une « instrumentalisation ».

Pour cause, la prise de la présidence de l’organisation par le Mali qui n’arrivait toujours pas. Alors que le 15 février 2021 lors de la 7ème conférence des chefs d’États du G5 Sahel, tenue à N’Djaména, à l’issue de laquelle il a été convenu de tenir la Conférence suivante à Bamako.

Cette rencontre, prévue en février 2022, devrait consacrer le début de la présidence malienne de l’organisation régionale. Plusieurs mois après la date indiquée pour la tenue de la conférence à Bamako et début de la présidence du Mali. Bamako a alors adressé une correspondance à N’Djamena, qui assure encore la présidence (tournante) du G5 Sahel, pour rappeler la nécessité de préparer la passation. Bamako a alors joint l’acte à la parole, en annonçant son retrait du G5 Sahel dans un communiqué lu à la télévision nationale, dénonçant une « instrumentalisation » de l’organisation.

En matière de sécurité, le Mali fera désormais cavalier seul après son retrait du G5 Sahel, l’organisation sous régionale censée lutter contre le terrorisme au Sahel. Bamako reproche à ses partenaires de ne pas respecter le pacte qui les lie.

Créé en 2014 dans le but de fédérer les actions de lutte contre le terrorisme dans les cinq pays qu’il regroupe, à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad.

 

M. Yattara

CÉLÉBRATION DE LA FÊTE DE L’INDÉPENDANCE : Le cas de Kidal a-t-il été négocié ?

Bien que la commémoration   de l’indépendance   a été fêtée   à  travers  tout   le  pays.    Le   cas  de Kidal suscite  en  effet,   beaucoup  d’interrogations,   car,   jusqu’à  présent l’armée nationale y  compris   les  autres institutions de l’État   n’y sont  pas   effectives.  Tout compte fait,  la paix ne se négocie pas dans le mensonge  et  sans  arrière-pensée  politique,   Kidal doit rentrer dans le giron Malien et ce, malgré le prix à payer  pour  la sauvegarde de l’intégrité territoriale.

La  célébration de la fête de l’indépendance  est du moins,  un moment  de souvenance,  de reconnaissance  et  d’hommages  envers    les pères fondateurs de la nation  pour d’énormes  exploits  réalisés  par eux, donc la jeune  génération doit s’en  inspirer.   En effet,  une cérémonie  sobre  certes,   mais pleine de signification d’autant plus qu’il s’agirait d’un témoignage  des faits  ayant marqué l’histoire contemporaine du pays.    Sur fond de crise,  ce   62e   anniversaire de l’accession de l’indépendance du Mali  a   été  globalement  accueilli  dans une ferveur  populaire.    Par ailleurs,   bien que  la préservation de l’intégrité territoriale   est  aujourd’hui  un leitmotiv des autorités de la transition, mais    le  doute  plane toujours   autour de sa conception  actuelle   en raison de la célébration timide  de   cette  fête nationale à Kidal.  Une localité  où la  question  de  la  rébellion  y  est  historique.  La  plus récente  a été  sanglante  dans le rang des militaires  suite à  une fusion entre   des ex rebelles du MNLA   et   des  groupes  terroristes  de  Iyad AGhali.   Pour rappel,  le premier président Modibo Keita   avait  célébré en 1964,  la fête nationale  de l’indépendance du pays à Kidal  et,    se faisant,   des drapeaux   étaient  hissés  dans  les devantures des bâtiments  publics  et privés,  accompagnés  par  des parades  militaires    enthousiastes.   Une  façon de  montrer non seulement   le   caractère  d’indivisibilité   du  pays, mais aussi et surtout,   une expression  de la montée  en puissance  de  l’armée  capable  d’exercer  son  autorité sur  toute  l’étendue du territoire national.   Depuis lors,  aucun  de ses   prédécesseurs   ne lui a   jusque-là emboîté le pas,   encore moins   le président actuel  Assimi Goïta.   Dont  la position   de  son gouvernement  est   critiquée    par  rapport  à ses plans  de sortie de crise. Pour beaucoup d’observateurs la transition est en train de  favoriser les  ex rebelles du MNLA visiblement affaiblis après le retrait  de l’armée  française du  Mali.    En effet pour couper court à ces allégations de complaisance et de favoritisme,  les   tenants  du  pouvoir   devraient    clarifier  cette longue   absence de l’armée régulière à  Kidal  à moins que  des   thuriféraires  de la transition  répondraient  avec une  insolence narquoise  « le  drapeau y  flotte « , d’autant que ceci  ne garantit  pas  forcément   tant qu’il  n’y est pas  un retour  définitif  de l’administration publique, symbole  de l’État, ou au moins l’armée   nationale.    Enfin,   la  préservation   de  la  souveraineté  nationale  ne devrait  nullement  pas  être  un vain mot  au point  de vouloir   saper des réalités  de l’heure.     Et les  autorités  de  la  transition   gagneraient plus  la  confiance du   peuple   si  elles   mettaient  un terme  à  la  situation  de  la  8e   région,  qui constitue  désormais,   un abcès de tensions  de toutes sortes.

Yacouba  COULIBALY