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DISPARITION D’ELIZABETH II: La reine est morte, vive le roi Charles III.

Depuis  la semaine  dernière,  le Royaume-Uni  observe   une période de deuil  national   qui  s’étendra en principe, jusqu’au  23 septembre prochain.  Née le  26 avril 1926,  Elizabeth II, symbole  de l’unité  nationale,   sera  enterrée  à la Chapelle  commémorative  du roi George VI située dans la chapelle de Saint-George  au  côté de son père.

Après une lutte acharnée contre la maladie, de fatigue d’âge  la reine Elizabeth II  a tiré sa révérence la semaine dernière  à  l’âge  de 96 ans  laissant tout  un pays  triste.  Depuis l’annonce de sa mort,  les hommages se multiplient  à l’endroit  de   la souveraine  autant en Europe et d’un peu partout  en Afrique où elle l’était une grande amie.    » ..Je déclare devant vous que ma vie entière qu’elle  soit longue ou  courte, sera consacrée à votre service et au service de notre grande famille impériale à laquelle nous appartenons   tous », avait déclaré la reine  à quelques  mois  de son investiture.   La  monarque britannique au règne le plus long  de Grande Bretagne  aura   exercé  selon  ses  fidèles,  ses   fonctions   avec  dévouement  et  honneur  et laissera   enfin le trône  à  son fils Charles III qui sera bientôt officiellement investi.  Par ailleurs,   celui-ci est le   président du royaume Commonwealth, un regroupement de 56 pays.   » je m’engage à maintenir les principes constitutionnels au cœur de notre nation », a assuré  le  nouveau  roi ajoutant   qu’il  va  servir avec loyauté et respect ». Donc,   la reine est morte,  vive le  roi,  pour  dire qu’une  vie  d’aventure   s’écroule à  mi-chemin  et  voilà  débute une autre dans  une ferveur d’assurance pour un Royaume  Uni et fort.

Yacouba  COULIBALY

Sidiki Diabaté présente BELE BELE, en hommage aux enfants courageux et bénis que nous sommes

Après le succès éclatant de son double concert de grand retour sur la terre de ses ancêtres, Sidiki Diabaté présente BELE BELE, en hommage aux enfants courageux et bénis que nous sommes.

Écoutez, et dites-nous ce que vous en pensez ! Partagez avec vos amis si vous avez aimé.

Toumani Diabaté et le London Symphony Orchestra : revue Kôrôlén – un équilibre inégal

Les rangs massés du LSO menacent de submerger la délicatesse culbutante de la kora de Diabaté dans cet enregistrement live de 2008.

La musique malienne n’a pas de plus grand émissaire que le maestro de la kora Toumani Diabaté, qui depuis 1988 a défendu sa patrie avec ses propres albums exquis et une série de collaborations qui dépassent les frontières qui vont du groupe de flamenco Ketama au joueur de banjo Béla Fleck, en passant par Damon. Albarn, le tromboniste de jazz Roswell Rudd et le compositeur brésilien Arnaldo Antunes. Ce virage avec le London Symphony Orchestra vient d’une performance Barbican en 2008, dans laquelle Diabaté et une poignée de stars maliennes ont allié leur musique à de riches arrangements orchestraux – un rappel, comme l’a noté Diabaté, que « notre musique est plus ancienne que Beethoven ».

C’était un geste typiquement audacieux, bien que parfois le classicisme s’avère un partenaire encombrant pour ses mélodies de kora dégringolantes. Les réglages restent sagement discrets pour des morceaux comme Mama Souraka et Elyne Road, se contentant d’ajouter des tourbillons de cordes et des bois hochant la tête. Ailleurs, la direction du LSO, menée par Clark Rundell, s’avère erratique. Il y a une coda orchestrale enjouée pour Moon Kaira, mais le balafon de type xylophone danse sur un air beaucoup plus jazzé, tandis que les cordes de la kora, du violon et du violoncelle rivalisent plutôt que se complètent. La finale de Mamadou Kante Keita présente la voix émouvante de feu Kasse Mady Diabaté, qu’un faux apogée lyrique submerge dûment. Une soirée spéciale, mais faite à la fois de gouffres et de confluences.

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