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APRES SA LEGITIMITE, LA COUR D’APPEL CONFIRME LA LEGALITE DE GOUAGNON COULIBALY : le Successeur de Soumaïla Cissé à la tête de l’URD tend la main à ses camarades

Le feuilleton juridico-politique continue au sein de l’Union pour la République et la Démocratie, URD, avec le deuxième round de la procédure judiciaire en cour, à savoir celui de la Cour d’Appel qui vient de confirmer la décision du tribunal de la Commune V, faisant désormais de Gouagnon Coulibaly le successeur légal et légitime de feu Soumaïla Cissé à la tête de l’URD. Cette deuxième étape qui était selon les juristes proches de Gouagnon, la plus cruciale semble baliser le terrain pour le désormais président de l’URD en l’occurrence Gouagnon Coulibaly, ancien député de Kati, ancien directeur de campagne de feu Soumaïla Cissé et membre fondateur de l’URD pour son installation au trône. Sans triomphalisme, le nouveau Président de l’URD semble tendre la main à ses camarades du camp opposé pour un grand rassemblement autour des idéaux de Soumaïla Cissé et pour le grand bonheur de nombreux militants du parti de la poignée des mains. Sera-t-il réellement entendu par les membres du camp adverse ? Salikou Sanogo, le leader du camp opposé va-t-il faire la paix avec Gouagnon Coulibaly en acceptant un compromis ? Un règlement politique à l’amiable n’est-il pas opposable au feuilleton judiciaire ?

C’est sans ambages que la Cour d’Appel de Bamako , dans un arrêt qu’elle a rendu le mercredi 7 septembre 2022, a confirmé l’ensemble des dispositions du jugement du tribunal de la commune V du District de Bamako. En effet, le 04 Avril 2022, le Tribunal de grande instance de la Commune V avait validé le congrès extraordinaire tenu le 16 janvier 2022 au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bah. C’est ce congrès qui a élu à l’unanimité des délégués présents M. Gouagnon Coulibaly comme Président de l’URD pour succéder à Feu Soumaïla Cissé arraché aux siens et à l’ensemble du peuple malien. Le Tribunal de la Commune V avait validé ce congrès et l’élection de M. Coulibaly à la tête du parti. Cette décision a été attaquée à la Cour d’Appel par Salikou Sanogo et ses partisans aux fins d’annuler purement et simplement ce congrès. A la surprise générale des plaignants la Cour d’Appel de Bamako a confirmé la décision du Tribunal de la Commune V qui avait donné à M. Coulibaly la légalité  après  la légitimité acquise lors du congrès  extraordinaire. Autrement dit le tribunal de la Commune V a validé tous les résultats qui y sont issus, parmi lesquels l’élection de Gouagnon Coulibaly comme Président de l’URD, l’annulation de la décision de suspension et de radiation des membres. C’est cette décision qui a été confirmé par la Cour d’Appel.

Après cet arrêt de la Cour d’Appel, comme une réponse du berger à la bergère, le camp Salikou Sanogo a publié un communiqué  dans lequel il entend exercer un pourvoi en cassation contre le dit arrêt de la Cour d’Appel dès sa notification. Autrement dit , ils demanderont  à la Cour Suprême de casser cet arrêt. Pour rappel la saisine de la Cour suprême est un droit sauf qu’il n’est pas suspensif et qu’après cette étape il y a deux autres étapes, comme pour dire que le  feuilleton judiciaire, à l’échelle nationale est loin d’être terminé. La saisine de la Cour Suprême  a certes une valeur juridique importante, mais son incidence est minime sur le cours des événements, car M. Gouagnon Coulibaly et ses partisans se préparent à prendre fonction dès que la grosse d’exécution sera disponible.

En effet, sans triomphalisme, Gouagnon Coulibaly serait dans des bonnes prédispositions à tendre la main à Salikou, le premier vice-président de l’URD et tête de proue des contestataires, afin de bâtir ensemble l’URD, l’héritage de Soumaïla Cissé qui est leur dénominateur commun.

Gouagnon Coulibaly sera-t-il réellement entendu par le camp adverse ?

Toute la question est à ce niveau surtout quand on sait qu’il y a des faucons de part et d’autre qui ne veulent rien céder et qui sont prêts à aller jusqu’au bout de leur logique malsaine. Seront-ils suivis par les militants du parti qui n’aspirent qu’à la paix et à la cohésion ? la réponse est non ils ne seront pas suivis par leurs partisans qui en ont assez de cette situation qui n’honore ni les militants encore moins les sympathisants qui croient en l’URD. Donc le nouveau Président de l’URD peut bien réussir sa toute première mission, celle de rassembler tous les militants de l’URD. Ce challenge est largement à sa portée, surtout qu’il jouit d’une très grande légitimité au sortir du congrès extraordinaire, que d’aucuns qualifient  d’historique. Quant au camp Salikou il doit comprendre que n’ayant pas la légitimité et après avoir perdu les deux manches judiciaires, il est de bon ton qu’il se rallie au camp majoritaire surtout que nul ne quitte son poste jusqu’au congrès ordinaire. Que les partisans de deux bords comprennent que sans union, sans rassemblement aucune victoire ne serait  possible.  C’est pourquoi il est temps de sortir du feuilleton judiciaire pour trouver une solution politique.

Un règlement politique à l’amiable n’est-il pas opposable au feuilleton judiciaire ?

L’adage selon lequel toute guerre finit toujours autour d’une table de dialogue sied bien au cas de l’URD. Quelle que soit l’issue de l’imbroglio judiciaire toutes les deux tendances sortiront très affaiblies donc la meilleure issue sera celle du règlement politique en faisant seulement la paix des braves. Donc le Président  Gouagnon  Coulibaly a un rôle important à jouer à cette phase. Quant à Salikou, pour le peu de temps qui lui reste sur la scène politique, il doit être un vecteur de paix et de rassemblement pour une sortie honorable. Comme pour dire que rien n’est encore perdu pour  l’URD qui regorge des cadres compétents, il suffit juste d’une petite volonté politique pour reconstruire le parti de la poignée des mains.

Youssouf Sissoko

BRAS DE FER AUTOUR DE LA PRESIDENCE DE L’URD : La justice confirme Gouagnon Coulibaly, Salikou Sanogo sommé de faire la passation dans 72h

La crise née au sein de l’Union pour la République et la démocratie (URD) en 2021 après le décès du président du parti, l’honorable Soumaïla Cissé, le 25 décembre 2020, est loin d’être terminée. Dans un verdict rendu public, le lundi 04 avril 2022, le tribunal de la commune V du district de Bamako a confirmé « l’élection de Gouagnon Coulibaly en qualité de Président de l’URD. Ce verdict fait suite au congrès extraordinaire tenu le 16 Janvier 2022 et qui a plébiscité Monsieur Gouagnon Coulibaly pour succéder à l’honorable Soumaila Cissé, rappeler à Dieu. Après cette décision de justice, l’URD est désormais dirigée par Gouagnon Coulibaly et le Pr Salikou Sanogo est obligé de faire la passation de pouvoir dans un délai de 72 heures. Par cette bataille judiciaire fratricide enclenchée entre les deux camps, les héritiers de feu Soumaïla Cissé ont-ils refusé de laver le linge sale en famille ? Cette bataille judiciaire ne va-t-elle pas sonner le glas de l’union et du rassemblement des militants et sympathisants de l’URD ?  Le désormais Président légal et légitime va-t-il prendre son bâton de pèlerin pour réunir tous les militants autour des idéaux défendus par Soumaila Cissé ?    

Comme une réponse du berger à la bergère, après la décision du tribunal de grande instance de la commune V, dans un communiqué rendu public, le 4 avril 2022 et qui circule sur les réseaux sociaux, la tendance du Pr. Salikou Sanogo a réagi à ladite décision. Ainsi c’est dans un ton empreint de colère que le Président par intérim a accueilli cette décision du tribunal de la commune V. Par conséquent il a informé ses partisans que « les voies de recours appropriées seront exercées contre ladite décision à l’effet de permettre à la Cour d’appel de Bamako de réexaminer le dossier »

Pour rappel, le congrès extraordinaire tenu le 16 janvier 2022 au palais de la culture Amadou Hampaté Ba a porté au perchoir de l’URD Monsieur Gouagnon Coulibaly par une écrasante majorité du peuple du parti de la poignée des mains, avec 54 sections sur 55. Ce plébiscite a donné une telle légitimité que la justice ne pouvait que se conformer à cela pour ne pas susciter des remous sociaux aux conséquences incommensurables. Donc auréolé de cette légitimité, Monsieur Gouagnon Coulibaly vient d’ajouter une nouvelle corde à sa guitare pour la rendre mélodieuse. Incontestablement il jouit désormais d’une double qualité, la légitimité et la légalité. Ainsi pour ne pas avaler facilement l’amère couleuvre, le camp Salikou Sanogo a fait le choix d’attaquer la décision de justice par un appel à la cour d’appel.

En effet, Monsieur Sanogo et les siens reprochent au camp Gouagnon de vouloir casser le parti en organisant un congrès extraordinaire. Faux, retorque le camp Gouagnon qui dit avoir respecté les statuts et règlement du parti en réunissant les 2 /3 des membres du BEN/ URD pour la tenue du congrès extraordinaire. Qu’il soit dit en passant ce congrès extraordinaire, objet de contestation, avait un seul point à l’ordre du jour, à savoir l’élection d’un président à la tête du parti après le constat de la vacance de poste consécutive au décès de l’Honorable Soumaila Cissé. Pour Monsieur Gouagnon et ses partisans l’intérimat n’est nullement statutaire et par conséquent il ne saurait être un droit pour s’éterniser à un poste dont on a pas été élu.  Donc la justice en statuant en toute indépendance et après avoir examiné les dossiers a tout simplement donné raison à Gouagnon Coulibaly et a sommé le Professeur Salikou Sanogo de passer la main à Monsieur Coulibaly dans un délai de 72 heures sous peine de payer une astreinte de 500 000 f CFA par jour de retard.

Déboussolé par cette décision de justice, le camp Salikou Sanogo persiste et signe que la convocation du congrès extraordinaire qui a élu Gouagnon Coulibaly est irrégulière et viole les textes du parti. C’est pourquoi au lieu de s’avouer vaincu il fait non seulement appel de la décision du tribunal de la commune V, mais aussi et surtout convoque au pôle économique pour faux et usage de faux.   La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir si la fracture n’est pas déjà consommée entre les deux tendances qui se battent pour le contrôle de l’URD. Il faudrait certainement faire appel au leadership du nouveau président Gouagnon Coulibaly pour recoller les morceaux et préserver la mémoire de feu Soumaila Cissé.

En définitive, nombreux sont les observateurs qui prédisent déjà le même sort à l’URD qu’aux autres grands partis de l’échiquier politique malien à savoir après la mort du leader charismatique, l’éclatement programmé. Les cadres et militants du parti de la poignée des mains vont-ils exorciser ce démon ?

Assitan Diakité

GOUAGNON COULIBALY LE 3IEME PRESIDENT ELU DE L’URD : Après sa légitimité, sa légalité vient d’être confirmée par la justice

Le feuilleton juridico-politique de l’Union pour la République et la Démocratie, URD est sur le point de connaitre son épilogue, après la décision du tribunal de la commune V qui vient de valider l’élection de l’Honorable Gouagnon Coulibaly comme Président légal du parti de la poignée des mains. Il ne manquait que cette légalité à Monsieur Coulibaly après son plébiscite par les militants du parti de Soumaila Cissé lors du congrès extraordinaire tenu le 16 janvier 2022. Gouagnon Coulibaly est Sans nul doute le troisième Président élu à la tête de l’URD après Younoussi Touré et Soumaila Cissé. La décision du tribunal de la commune V du District de Bamako a non seulement donné raison au peuple URD qui a massivement voté pour l’honorable Gouagnon Coulibaly, mais aussi et surtout devrait clore ce chapitre pour passer à autre chose. La tendance Salikou Sanogo va-t-elle entendre de cette oreille ? La minorité va-t-elle continuer à prendre en otage la grande majorité en démocratie ? Son pourvoi en appel n’est-il pas juste pour amuser la galerie ?

C’est par une décision du tribunal de la Commune V, rendu public le 4 avril 2022, que l’honorable Gouagnon Coulibaly a été confirmé Président de l’URD. L’ordre a été alors intimé au ¨Président par intérim de céder sa place à celui qui a été élu par les militants de l’URD à la suite d’un congrès extraordinaire et cela dans les 72 heures qui ont suivi la décision. Au lieu de s’avouer vaincu et de remettre la clef, après cette double défaite, à savoir la tenue du congrès contre leur volonté et cette décision de justice, Salikou et ses partisans ont opté pour la politique de l’Autriche en faisant appel de cette décision à la Cour d’appel aux fins d’examiner à fond leur requête en annulation du congrès extraordinaire. La sagesse aurait dû gagner le septuagénaire en renonçant à toute procédure judiciaire dès lors où il a été désavoué par sa propre base qui est Sikasso et par le peuple URD dans son écrasante majorité, qui a porté au perchoir de l’URD M. Coulibaly avec  54 sections sur 55  présentes au congrès. Le Pr Salikou Sanogo puis que c’est de lui qu’il s’agit n’est-il pas l’otage d’un clan aux prétentions machiavéliques ?  Au crépuscule de sa carrière politique le Pr Salikou Sanogo connu pour son intégrité morale aurait dû refuser toute compromission pour sortir par la grande porte de l’histoire politique de notre pays.

Quel que soit l’issue de ce feuilleton juridico- politique le Professeur émérite aura laissé des plumes et verra son image écornée alors que le connaissant il n’aurait aucune ambition pouvant compromettre sa retraite politique. Quant aux partisans va-t’en guerre de Salikou Sanogo, ils doivent comprendre que la démocratie est la dictature de la majorité et en bons démocrates ils devraient renoncer à ce combat juridique à partir du moment où ils ont perdu la bataille politique en ne parvenant pas à empêcher la tenue du congrès. Le hic de la tendance de Salikou Sanogo est qu’elle ne pourrait réclamer le contrôle de l’entièreté d’aucune section, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Comment peut-on gagner un combat politique quand on ne jouit pas d’une popularité, celle qui confère une grande légitimité ? Tout porte à croire que la tendance Salikou Sanogo a perdu non seulement cette bataille, mais aussi la guerre car elle n’a le soutien ferme et entier d’aucune structure à la base du parti

En définitive, Gouagnon Coulibaly peut désormais commencer à savourer sa victoire en adoptant une posture de chef et en élaborant dès maintenant sa stratégie d’animation et de rassemblement des cadres et militants du parti autour des idéaux défendus par Soumaila Cissé jusqu’à son rappel à Dieu le 25 décembre 2020. Il revient à Gouagnon Coulibaly de prouver qu’il peut bien remplir l’abyssal trou très profond laissé par le charismatique président Soumaila Cissé. Il doit rassembler les militants et cadres au-delà de l’URD.

Youssouf Sissoko

CONGRES EXTRAORDINAIRE DE L’URD LE 16 JANVIER 2022 : la Présidence de Gouagnon Coulibaly presqu’assurée

Sauf tremblement de terre ou cataclysme de dernière minute sinon le compte semble être bon pour le Collectif pour Sauver l’URD, CPS /URD. En point de presse le jeudi 6 janvier 2022 au palais de la Culture Amadou Hampaté Bah, les membres du Collectif ont laissé entendre qu’en plus des 2/3 des membres du Bureau Exécutif National, BEN, plus de 40 sur 55 sections de l’intérieur et du District de Bamako, chiffre qui, pourrait évoluer dans les heures voire les jours à venir, et surtout 16 sections de l’extérieur ont donné leur quitus pour une participation massive au congrès extraordinaire du parti de la poignée des mains. Comme si cela ne suffisait pas ils entendent également invités tous les secrétaires généraux des sous sections et les maires URD à travers le pays. Comme pour dire que le seul candidat du CPS/URD en l’occurrence Gouagnon Coulibaly est presque sûr d’être plébiscité et prendra du coup la place de feu l’honorable Soumaila Cissé. Avec ce congrès l’unité et cohésion ne prendront-elles un coup dur ? L’URD ne risque-t-il pas de connaitre le même sort que l’ADEMA en donnant naissance à d’autres partis ?

C’est dans une salle de 200 places pleine à craquer que les leaders du Collectif pour la sauvegarde de l’URD ont donné rendez vous à la presse pour non seulement faire le point des préparatifs du congrès extraordinaire qui aura lieu le 16 janvier 2022, mais aussi couper court à toutes les rumeurs, les supputations et les interprétations malsaines. Présidé par Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, 3ième vice-présidente du BEN, elle avait à ses côtés Kalilou Samaké, porte-parole du CPS/URD, Amadou Cissé Diadjiri, vice-président et surtout président de la Fédération URD de Mopti,  Mamadou Hawa Gassama, Vice-président et président de la Fédération URD de Kayes,  Abdramane Diarra, Président du Mouvement des jeunes, Penda Djiré, présidente de la Fédération URD de Ségou,  Sali Keita, membre du BEN et la seule femme secrétaire générale de section dans le District de Bamako et enfin Boureima Niambélé, représentant la diaspora.

Le point de presse a débuté par l’observation d’une minute de silence à la mémoire de Soumaila Cissé, avant que Kalilou Samaké ne fasse un exposé liminaire du début du processus jusqu’au choix de la date du 16 janvier 2022 pour l’organisation du congrès extraordinaire, pour pourvoir le poste de Président du parti laissé vacant par l’honorable Soumaila Cissé, rappelé à Dieu. Il ressort de l’exposé de Kalilou Samaké que le Premier vice-président assurant l’intérim du parti après le décès de Soumaila Cissé, n’a pas été à la hauteur de l’espoir que ses camarades ont placé en lui. Salikou Sanogo, puis que c’est de lui qu’il s’agit est taxé de clanisme, de gestion peu orthodoxe des fonds du parti, de paternalisme, d’exclusion, de violation répétées des textes du parti, des dérives dictatoriales, de légèreté et même de sa propension à imposer un candidat aux militants. D’où la naissance de l’initiative de sauver l’URD en mettant quelqu’un au-dessus du premier vice-président pouvant non seulement rassembler, mais aussi et surtout pérenniser les idéaux défendus par Soumaila Cissé. Aux yeux des refondateurs de l’URD, Salikou s’est disqualifié et cela après plusieurs tentatives de médiation et le congrès semble irréversible. A la question de savoir si après le congrès le parti ne risque pas d’aller en lambeaux, les animateurs ont répondu par un non en ajoutant que le congrès ne concerne que le poste de président du parti. Tous les autres postes resteront entre les mains de leurs titulaires y compris celui du premier vice-président jusqu’au congrès ordinaire. Donc, pour les conférenciers il n’y a pas de feu en la demeure et que l’URD retrouvera toutes ses lettres de noblesse.

En définitive, Le Choix du Collectif s’est porté sur l’honorable Gouagnon Coulibaly, ancien député de Kati, ancien Directeur de campagne de Soumaila Cissé, pour être le porte étendard du parti. Il aura pour mission de rassembler toutes les militantes et tous les militants du parti autour des idéaux qui sous tendus à sa création. Tâche certes difficile, au regard des dissensions, de divisions entre les différents camps, mais elle n’est pas impossible.

Youssouf Sissoko