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62EME ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DU MALI : Aliou Boubacar Diallo engage le Mali vers son destin

A la faveur de la commémoration du soixante deuxième anniversaire de l’indépendance du Mali, journée, dit-il, de mémoire et de reconnaissance, le président d’honneur de l’ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo, comme à ses habitudes lors des grands événements nationaux, était au rendez-vous pour exhorter ses compatriotes à croire en l’avenir de leur pays, tout en dévoilant la vision qu’il a pour propulser le développement du Mali.

La fête de l’indépendance, pour cet homme de convictions, est d’abord et avant tout un « devoir de mémoire et de reconnaissance envers nos illustres devanciers ». Il l’a évoqué avec une grande fierté, lors de son habituelle adresse à ses compatriotes, à cette occasion solennelle.

Le difficile contexte de ce soixante deuxième anniversaire de notre indépendance nationale lui offre également l’opportunité d’appréhender sans fard ni cire les enjeux, à la fois multiples et complexes, auxquels le pays est confronté au plan sécuritaire, social, sanitaire et du développement économique durable.

C’est en cela d’ailleurs qu’il rend hommage au courage de nos forces armées et de sécurité dans la lutte contre  le terrorisme, tout en appelant les Maliens à se mobiliser pour pérenniser, soutient-il, la montée en puissance des FAMa, perceptible sur le terrain.

« Depuis 2012, le Mali a connu dix ans de tueries, de pillages, d’exactions, de déplacements de populations, et d’exil d’une partie de nos frères et sœurs. Je prie pour le repos de l’âme des disparus civils et militaires, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », a-t-il déploré.

Voilà pourquoi l’homme politique s’attache à la paix, dans son pays, condition indispensable, selon lui, d’assurer la sécurité et le développement au Mali, un pays qui doit absolument réussir la refondation profonde de son armée.

« Notre armée doit être bien formée, bien encadrée et bien équipée, pour lui permettre de remplir sa mission régalienne de défense et de préservation de l’intégrité territoriale en assurant la sécurité de tous les Maliens et des Institutions de l’Etat », a-t-il préconisé, avant d’appeler les Maliens, de tous les bords, à « s’engager, de manière inconditionnelle, dans la lutte contre l’insécurité et l’instabilité ». Et cela, dit-il, en vue de retrouver le chemin de la paix.

Aliou Boubacar Diallo, président d’honneur de l’ADP-Maliba, en plus d’être un dirigeant politique avisé, est aussi un opérateur économique de renom, le golden boy malien, comme l’appellent ses compatriotes, se rappelant de sa réussite économique, qui croit fermement que le développement du Mali passe nécessairement  par l’émergence d’un secteur privé robuste et conquérant.

« Tous les grands pays développés ont réussi à créer de l’abondance et une ère de prospérité économique grâce à leur secteur privé », est-il convaincu.

Il le croit d’autant plus pour son pays qu’il sait que « l’Etat ne doit pas se substituer au secteur privé, mais plutôt le promouvoir et l’accompagner ».

En tout état de cause, ABD se montre déjà très déterminé à créer les conditions propices pour l’émergence  d’un secteur privé puissant et créateur d’emplois, de richesses et de prospérité économique pour le bien de tous les Maliens.

Etant en avant-garde de toutes initiatives d’épanouissement pour ses compatriotes,  à travers la Fondation Maliba qu’il préside depuis quelques années, Aliou Boubacar Diallo, en tant qu’acteur de terrain, montre la voie du développement.

De l’eau potable, où il a réalisé partout dans le pays plus de 133 forages, à la  formation à la fabrique et à la commercialisation du savon, de détergent et autres produits d’entretien, en passant par  le recyclage des ordures ménagères pour en faire des pavés, la Fondation Maliba a su initier de nombreuses actions de développement pour assurer le bien être des Maliens.

A l’occasion de ce moment de grande fierté nationale, ABD, homme d’actions et de convictions, en dépit des enjeux énormes de développement auxquels le pays est confronté, renouvelle sa foi en l’avenir de son pays d’autant qu’il garde l’espoir que le Mali est bien en mesure de relever le défi de sa sécurité et de son développement durable.

« Je n’ai jamais cessé de croire en l’avenir de notre cher Maliba. Main dans la main, Inch’Allah, nous y arriverons et l’avenir sera radieux ». Voilà la profession de foi de ce candidat potentiel à la prochaine présidentielle, lequel a toujours eu à cœur de repousser loin les affres de la pauvreté et la misère dans son pays.

Oumar KONATE

Pour le Renouveau de l’Enseignement Supérieur au Mali : le DG du CENOU, Col. Ousmane Dembélé engage des reformes majeures

Le Centre National des Œuvres Universitaire (CENOU) a tenu son 24ème conseil d’administration ce jeudi 28 juillet 2022 dans  les locaux de ladite structure sis à Kabala. Cette session à mi-parcours était présidée par le secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Dr Amadou Ouane, c’était en présence du directeur général du CENOU colonel Ousmane Dembélé et de nombreux administrateurs. D’importants projets d’innovation sont en cours à la cité universitaire de Kabala, sous le leadership du colonel Dembélé pour le renouveau de l’enseignement de supérieur dans notre pays et le bonheur des étudiants. 

Bientôt le prêt étudiant sera une réalité au Mali grâce au partenariat CENOU-SAMA Money.

Le secrétaire général a indiqué lors de son allocution que cette 24ème session ordinaire se tient dans un contexte de crises, accentué par les sanctions économiques et financières injustement imposées à notre pays, mais également par des difficultés internes, liées essentiellement à l’insuffisance des ressources financières disponibles pour satisfaire les besoins et répondre efficacement aux multiples sollicitations. Selon Dr Amadou Ouane, la panoplie des sanctions édictées par les institutions sous-régionales à l’encontre du Mali a eu, à l’instar de plusieurs autres secteurs, des conséquences néfastes sur le programme d’activités du CENOU à travers les restrictions budgétaires découlant de l’application desdites sanctions. « Face à la pertinence de ces difficultés et à la volonté de les surmonter, je tiens à vous rassurer, au nom du président du conseil d’administration, de la disponibilité du département à soutenir le CENOU et à l’accompagnement dans la mise en œuvre des réformes et action envisagées », a-t-il déclaré.

Il a précisé que, le renouveau de l’enseignement supérieur tant affirmé est une quête constante et inlassable de recherche de la qualité au sein de notre système universitaire. Cette valeur fondamentale, poursuit-il, est indissociable de la satisfaction de certains besoins fondamentaux des étudiants à savoir : le paiement régulier et à temps des allocations financières, la garantie d’un logement décent et des conditions de restauration saines, la poursuite de la mise en œuvre d’une couverture sanitaire adéquate ; faire la promotion et la diversification des activités sportives, artistiques et culturelles et d’autres loisirs ; d’autres valeurs également sur la relecture des textes de fonctionnement du centre, notamment ceux portant sur la gestion des allocations financières dans le contexte LMD avec l’implication de toutes les institutions d’enseignement supérieur. Dr Amadou Ouane a saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude et remerciements aux autorités de la transition pour leurs engagements et les efforts consentis dans la promotion et la valorisation de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, à travers une politique volontariste et affichée de l’amorce d’une déconcentration progressive du système universitaire sur l’ensemble du territoire national ; en témoigne la promulgation par le président de la transition, le 11 juillet dernier des trois textes de lois portant création des universités de Gao, Sikasso et Tombouctou. Et du secrétaire général d’annoncer les quelques activités programmées et réalisées au premier semestre 2022 qui ont porté essentiellement sur ; l’exploitation des résultats du rapport de l’étude institutionnelle portant sur la révision des textes de fonctionnement du CENOU ; la relecture en cours des textes relatifs à la gestion des bourses d’études et des aides sociales ; le suivi du processus d’approbation du manuel de procédures qui connait une avancée notable et la signature d’une convention entre le CENOU et SAMA Money pour l’instauration d’un système prêt étudiant dénommé « Avance pour bourse », qui permet désormais aux étudiants qui le souhaitent, d’obtenir une avance sur leurs allocations via SAMA Money.

A noter que quatre  points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette session : l’examen et l’adoption du procès-verbal de la 23ème session ordinaire du conseil d’administration, et de l’état d’exécution des recommandations ; l’évaluation et l’adoption du projet de rapport d’activités du 1ersemestre 2022 ; l’examen et l’adoption du projet de délibération portant réorganisation des structures internes du CENOU ; lors de ce conseil, il a été aussi question d’ examiner et en même temps procéder à l’adoption du projet de délibération portant révision du cadre organique du CENOU. Après l’épuisement des points inscrits à l’ordre du jour, les administrateurs se sont donnés rendez vous pour la prochaine session.

Alou Badra DOUMBIA

Afrique de l’Ouest : Le pronostic vital de la CEDEAO est engagé !

La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est sur le point de disparaître. Et pour cause, sa crédibilité a pris un sacré coup suite à la crise malienne. Très remontée contre les militaires au pouvoir, plus elle prend des sanctions plus les peuples de la sous-région se radicalisent et comprennent aisément que la Cedeao un instrument qui fonctionne au gré de l’humeur de la France et de l’Occident pour assouvir leurs désirs et veiller sur leurs intérêts dans la sous-région.

Plus rien ne va entre l’institution sous-régionale et son peuple. Cela est un fait indéniable. Suite aux sanctions jugées « inhumaines et cruelles » contre le peuple malien, la Cedeao s’est vue décriée à travers l’ensemble des pays de la sous-région, et même au-delà. A travers ces mesures, ils sont nombreux ceux qui ont vu la main de la France derrière.

En effet, Paris joue à se découvrir en Afrique ; en témoigne l’annonce des sanctions contre le Mali par Florence Parly, ministre des Armées, à Dakar, une semaine avant la tenue du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cedeao qui a entériné ces sanctions. S’en est suivie une escalade verbale entre Paris et Bamako, qui finirent par faire comprendre au monde, et particulièrement les peuples de la Cedeao, que leurs présidents ne sont que des pantins ou des gouverneurs de l’ancien colonisateur, dont ils reçoivent des ordres, quitte à aller à l’encontre des intérêts de leurs peuples. La réaction de ces derniers ne s’est point fait attendre. Au Mali, les opposants aux autorités de la transition ont marché aux côtés des militants et mordus de la cause de l’idée de la prolongation. La France s’est découverte. Ensuite, une subite réveille des consciences chez les peuples de la Cedeao s’en est suivie. Une marée humaine a pris d’assaut les rues maliennes, de l’Afrique et du monde. Au lendemain d’une manifestation de soutien au peuple malien, Roch Marc Kaboré du Burkina se fait déposer. Depuis, des présidents comme Alassane Dramane Ouattara, Mohamed Bazoum et autres Maky Sall ont perdu la sérénité et dirigent dans la peur et la crainte.

Des observateurs estiment que c’est par peur de subir le même sort que Rock qu’ils ont décidé de la tenue du sommet sur la situation du Burkina par visioconférence. Personne ne veut prendre le risque de se voir empêcher d’atterrir après le sommet qui a pris des sanctions contre le Faso.

Pourtant, aucun d’entre eux n’est à l’abri du cas Roc Kaboré. La position de la France vis-à-vis des autorités de la transition malienne décrédibilise ce pays et les institutions régionales et sous-régionales ouest-africaines. Les peuples, de plus en plus, doutent de leurs dirigeants et sont convaincus que les Maliens sont sur la bonne voie dans la reconquête de leur souveraineté et le rétablissement de leur dignité. Dans cette situation d’incertitude, tout peut arriver.

S’il y a un président qui ne dort plus, c’est certainement Bazoum du Niger. Et pour cause, à la tête d’un pays spécialisé en coup de force, avec une opposition très bien structurée, ayant en son sein un ancien général de l’armée, ancien président de transition, il a raison de rester sur ses gardes. Car ici, tout peut arriver à tout moment.

Le fâché et même très fâché contre les autorités maliennes reste le président sénégalais, Maky Sall. Lui qui affronte déjà une opposition super organisée, qui lui a créé des misères lors des municipales de la semaine dernière, en lui arrachant toutes les grandes communes du pays. En plus de se voir contraint de renoncer à son projet de troisième mandat qu’on l’accuse de mijoter, il est obligé désormais de veiller sur ses arrières. On ne sait jamais d’où le coup peut venir.

Pour le cas togolais, la grande sérénité de Faure Gnassingbé  risque de se transformer en cauchemar s’il venait à perdre la confiance de l’armée, malgré qu’elle soit fortement composée de son « ethnie ». Il en est de même pour le jeune général Kaka Deby du Tchad, que les observateurs accusent d’être un poulain de la France. Ce pays est plus que jamais fragilisé en Afrique et la rupture du cordon ombilical n’est qu’une question de mois, en tout cas au Mali.

Pour sûr, la Cedeao souffle le chaud et le froid en Afrique de l’Ouest et son pronostic vital est désormais engagé.

 

Dieu veille!

 

Harber MAIGA