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Pour le Renouveau de l’Enseignement Supérieur au Mali : le DG du CENOU, Col. Ousmane Dembélé engage des reformes majeures

Le Centre National des Œuvres Universitaire (CENOU) a tenu son 24ème conseil d’administration ce jeudi 28 juillet 2022 dans  les locaux de ladite structure sis à Kabala. Cette session à mi-parcours était présidée par le secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Dr Amadou Ouane, c’était en présence du directeur général du CENOU colonel Ousmane Dembélé et de nombreux administrateurs. D’importants projets d’innovation sont en cours à la cité universitaire de Kabala, sous le leadership du colonel Dembélé pour le renouveau de l’enseignement de supérieur dans notre pays et le bonheur des étudiants. 

Bientôt le prêt étudiant sera une réalité au Mali grâce au partenariat CENOU-SAMA Money.

Le secrétaire général a indiqué lors de son allocution que cette 24ème session ordinaire se tient dans un contexte de crises, accentué par les sanctions économiques et financières injustement imposées à notre pays, mais également par des difficultés internes, liées essentiellement à l’insuffisance des ressources financières disponibles pour satisfaire les besoins et répondre efficacement aux multiples sollicitations. Selon Dr Amadou Ouane, la panoplie des sanctions édictées par les institutions sous-régionales à l’encontre du Mali a eu, à l’instar de plusieurs autres secteurs, des conséquences néfastes sur le programme d’activités du CENOU à travers les restrictions budgétaires découlant de l’application desdites sanctions. « Face à la pertinence de ces difficultés et à la volonté de les surmonter, je tiens à vous rassurer, au nom du président du conseil d’administration, de la disponibilité du département à soutenir le CENOU et à l’accompagnement dans la mise en œuvre des réformes et action envisagées », a-t-il déclaré.

Il a précisé que, le renouveau de l’enseignement supérieur tant affirmé est une quête constante et inlassable de recherche de la qualité au sein de notre système universitaire. Cette valeur fondamentale, poursuit-il, est indissociable de la satisfaction de certains besoins fondamentaux des étudiants à savoir : le paiement régulier et à temps des allocations financières, la garantie d’un logement décent et des conditions de restauration saines, la poursuite de la mise en œuvre d’une couverture sanitaire adéquate ; faire la promotion et la diversification des activités sportives, artistiques et culturelles et d’autres loisirs ; d’autres valeurs également sur la relecture des textes de fonctionnement du centre, notamment ceux portant sur la gestion des allocations financières dans le contexte LMD avec l’implication de toutes les institutions d’enseignement supérieur. Dr Amadou Ouane a saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude et remerciements aux autorités de la transition pour leurs engagements et les efforts consentis dans la promotion et la valorisation de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, à travers une politique volontariste et affichée de l’amorce d’une déconcentration progressive du système universitaire sur l’ensemble du territoire national ; en témoigne la promulgation par le président de la transition, le 11 juillet dernier des trois textes de lois portant création des universités de Gao, Sikasso et Tombouctou. Et du secrétaire général d’annoncer les quelques activités programmées et réalisées au premier semestre 2022 qui ont porté essentiellement sur ; l’exploitation des résultats du rapport de l’étude institutionnelle portant sur la révision des textes de fonctionnement du CENOU ; la relecture en cours des textes relatifs à la gestion des bourses d’études et des aides sociales ; le suivi du processus d’approbation du manuel de procédures qui connait une avancée notable et la signature d’une convention entre le CENOU et SAMA Money pour l’instauration d’un système prêt étudiant dénommé « Avance pour bourse », qui permet désormais aux étudiants qui le souhaitent, d’obtenir une avance sur leurs allocations via SAMA Money.

A noter que quatre  points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette session : l’examen et l’adoption du procès-verbal de la 23ème session ordinaire du conseil d’administration, et de l’état d’exécution des recommandations ; l’évaluation et l’adoption du projet de rapport d’activités du 1ersemestre 2022 ; l’examen et l’adoption du projet de délibération portant réorganisation des structures internes du CENOU ; lors de ce conseil, il a été aussi question d’ examiner et en même temps procéder à l’adoption du projet de délibération portant révision du cadre organique du CENOU. Après l’épuisement des points inscrits à l’ordre du jour, les administrateurs se sont donnés rendez vous pour la prochaine session.

Alou Badra DOUMBIA

CANAM : La Certification ISO 9001 chère au DG

La CANAM est en quête du Système de Management Qualité et assistance à la certification ISO 9001 version 2015. Le processus est conduit par le Cabinet Afrique Compétences.

En vue d’un meilleur suivi du projet, le Directeur Général de la CANAM, le Général de Brigade Boubacar Dembélé tient à l’œil ses agents.

Mercredi 27 juillet et jeudi 28 juillet 2022, il s’est rendu successivement au niveau des Directions de l’Appui aux OGD (DAOGD), la Direction de l’Organisation et la Qualité des Soins (DOCQS), la Direction de l’Audit Interne (DAI) et la Direction du Budget, du Contrôle de Gestion et de l’Organisation/Qualité DBCGOQ).

En ces lieux, le Général de Brigade Dembélé a pris langue d’avec les agents autour du Système de Management Qualité et assistance à la certification ISO 9001 version 2015 qui, dit-il ; lui est très cher. Il a vivement insisté auprès du personnel de s’approprier au mieux les différents outils du Projet.

« Il est impératif que chacun d’entre nous se remette en cause pour bien assimiler les différents processus afin de faciliter l’obtention de la certification par la CANAM. Du planton au Directeur général, tout le monde est acteur de ce projet SMQ. », a-t-il dit. Il a invité les différents directeurs et chefs de services à distiller au mieux l’information auprès de leurs agents afin qu’ils fassent siens le Projet.

Cellule de COM/CANAM

CANAM : La Certification ISO 9001 chère au DG

La CANAM est en quête du Système de Management Qualité et assistance à la certification ISO 9001 version 2015. Le processus est conduit par le Cabinet Afrique Compétences.

En vue d’un meilleur suivi du projet, le Directeur Général de la CANAM, le Général de Brigade Boubacar Dembélé tient à l’œil ses agents.

Mercredi 27 juillet et jeudi 28 juillet 2022, il s’est rendu successivement au niveau des Directions de l’Appui aux OGD (DAOGD), la Direction de l’Organisation et la Qualité des Soins (DOCQS), la Direction de l’Audit Interne (DAI) et la Direction du Budget, du Contrôle de Gestion et de l’Organisation/Qualité DBCGOQ).

En ces lieux, le Général de Brigade Dembélé a pris langue d’avec les agents autour du Système de Management Qualité et assistance à la certification ISO 9001 version 2015 qui, dit-il ; lui est très cher. Il a vivement insisté auprès du personnel de s’approprier au mieux les différents outils du Projet.

« Il est impératif que chacun d’entre nous se remette en cause pour bien assimiler les différents processus afin de faciliter l’obtention de la certification par la CANAM. Du planton au Directeur général, tout le monde est acteur de ce projet SMQ. », a-t-il dit. Il a invité les différents directeurs et chefs de services à distiller au mieux l’information auprès de leurs agents afin qu’ils fassent siens le Projet.

Cellule de COM/CANAM

FLAMBÉE DES PRIX À TRAVERS LE MONDE ENTIER : Le Ministre de l’Industrie et du Commerce et le Directeur Général du Commerce et de la Concurrence étaient face à la presse

Dans le cadre de ses traditionnelles rencontres périodiques, qu’il a bien voulu instituer depuis sa désignation à la tête du département de l’industrie et du commerce, le Ministre Mahmoud OULD MOHAMED accompagné de M. Boucadary Doumbia, Directeur Général du Commerce et de la Concurrence, a tenu un point de presse pour informer les hommes de médias de l’évolution de la situation de flambée des prix à travers le monde entier. C’était le vendredi 8 avril 2022 au Ministère de l’industrie et du commerce.

Après avoir remercié la presse pour sa constante disponibilité, le Ministre a informé que cette rencontre se déroule dans un contexte marqué par la flambée des prix à travers le monde entier dont le Mali ne fait pas exception.

Il estime que la vie chère est partout et que le Gouvernement de la République du Mali n’est pas resté insensible à la perte du pouvoir d’achat des populations comme certains le pensent. Loin de toute polémique, il dira que l’objectif de la rencontre est d’édifier les populations sur les causes des augmentations et le phénomène de la hausse des prix ainsi que les réponses apportées par le Gouvernement pour atténuer les effets de la hausse sur nos populations.

« Oui, il y a lieu de reconnaitre que pour certains produits, les prix ont effectivement augmenté. Mais, pour d’autres les prix sont restés stables grâce aux efforts du Gouvernement et de tous les acteurs économiques », a reconnu M. le Ministre.

Cependant, pour mieux analyser l’évolution des prix, il évoque qu’il y a lieu de distinguer 3 catégories de produits dont : les produits majoritairement importés : riz, sucre, lait, blé-farine et l’huile alimentaire ; les produits de contre saison comme les légumes, les fruits et les tubercules alimentaires ; les cultures saisonnières notamment les céréales locales : mil, riz gambiaka, sorgho et maïs.

Il ajoutera que le marché international est caractérisé par une augmentation du cours mondial de la plupart des denrées alimentaires consécutive à la reprise des activités économiques post Covid ayant entrainé une hausse généralisée de la demande par rapport à l’offre. A titre d’exemple : Le prix CIF Dakar, la tonne de riz brisé 100% est passé de 225 000 FCFA à 270 000 FCFA soit une augmentation de 45 000FCFA. Pour le sucre, le prix fournisseur de la tonne est passé de 275 000 FCFA à 370 000 FCFA soit une hausse de 95 000 FCFA.

S’agissant de l’huile de palme importée de la Côte d’Ivoire, le prix fournisseur de la tonne qui s’établissait en 2020 à 784 000 FCFA est revenu en 2022 à 900 000 FCFA, soit un accroissement de 116 000 FCFA. Au même moment, le fret maritime a augmenté de 20% entre 2020 et 2022.

Face à ces augmentations, le Gouvernement n’est pas resté inactif, il a consenti une baisse de 50% de la base taxable sous forme de subvention à l’importation de 300 000 tonnes de riz, 60 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile alimentaire correspondant à deux (02) mois et demi de consommation nationale.

Ainsi, pour des augmentations du prix fournisseur de l’ordre de 45 000 FCFA la tonne du riz brisure, 95 000 FCFA la tonne du sucre et 116 000 FCFA celle de l’huile de palme, l’Etat a renoncé à percevoir au cordon douanier des droits et taxes évalués respectivement à 32 000 FCFA 49 800 FCFA et 48 720 FCFA.

Aussi, afin de rendre accessible aux populations les produits subventionnés, le Ministre a témoigné que son département a entrepris des consultations avec les principaux importateurs et les membres du conseil national des prix pour la détermination des prix consensuels sur la base de l’analyse des structures des prix des produits subventionnés.

Ces consultations ont abouti à la signature des cahiers de charges déterminant les conditions d’importation et de distribution des produits exonérés. Les prix indicatifs plafonds ont ainsi été réglementés par l’Arrêté n°2022/0865/MIC-SG du 06 avril 2022. Pour s’assurer du respect de ces prix, les brigades économiques de la DGCC appuyées par les forces de sécurité sont déployées quotidiennement sur les marchés pour sanctionner les auteurs d’éventuelles infractions à la réglementation.

Au cours de la semaine passée, il y a eu beaucoup de polémiques autour des prix des légumes et autres produits saisonniers. Selon le Ministre, il n’en valait pas la peine. Il estime que les produits saisonniers sont des cultures de contre saison durant laquelle période, leur disponibilité est abondante.

Présentement, sur les marchés de légumes, les produits maraichers, la pomme de terre et autres tubercules alimentaires sont à des prix abordables au point que des producteurs cèdent à vil prix leur production. S’agissant des céréales, l’augmentation des prix est consécutive à la faiblesse de la production céréalière résultant de l’arrêt précoce de la pluviométrie et de l’insécurité dans les zones de production ayant empêché le déroulement normal des travaux champêtres.

Pour sécuriser la production disponible issue de cette campagne décevante, le Gouvernement a pris la mesure de suspendre les exportations jusqu’à nouvel ordre.

Appuyant les dits du Ministre, le Directeur Général du commerce et de la concurrence, M. Boucadary Doumbia a confirmé que cette mesure du Gouvernement a conforté l’offre de céréales sur le marché national atténuant du coup l’amplitude des augmentations de prix.« D’autres mesures sont en cours pour anticiper les impacts de la campagne agricole décevante sur la sécurité alimentaire des populations rurales notamment. Il s’agit de l’adoption par le Gouvernement d’un plan d’urgence axé autour de l’achat de 200 000 tonnes de riz par le Commissariat à la Sécurité Alimentaire pour lesquelles des ventes d’intervention et des distributions gratuites seront organisées pendant la période de soudure afin de stabiliser les prix à la consommation »,assure-t-il.

Il a informé qu’à l’annonce du mois de Ramadan, la tradition a été respectée, malgré qu’il ait été effectivement constaté des fluctuations de prix de la plupart des denrées alimentaires. « Cette réaction passagère du marché ne présage aucune imperfection, mais plutôt une dynamique des structures de l’offre qui s’adaptent bien à la demande. Des produits autres fois peu consommés tels que gingembre, bissap, citron voient leur demande explosée durant le Ramadan. Ces augmentations n’ont pas que des effets négatifs, elles permettent aussi d’assurer un revenu à des couches sociales, notamment les femmes évoluant dans l’informel et cela participe à la lutte contre la pauvreté » a conclu le Directeur Boucadary DOUMBIA.

Dognoume Diarra

REFORMES A L’INPS : Le DG et les vuvuzelas de Bozola

Entré en fonction il y a seulement un mois, le nouveau directeur général de l’Institut national de prévoyance sociale (Inps), Ousmane Coulibaly, fait l’objet d’une cabale ourdie orchestrée par des individus tapis dans l’ombre pour saboter les réformes amorcées. Mais qui a peur de quoi ?

« Plus une idée est nouvelle, plus elle dérange ceux dont le confort s’est battu en dehors d’elle », nous enseigne l’adage. En effet, Ousmane Coulibaly, patron de l’Institut national de prévoyance sociale, est accusé d’avoir convaincu et même corrompu les membres du Conseil d’administration de l’Inps à opposer leur refus catégorique quant à la révision à la baisse des traitements de trois principaux dirigeants, notamment le directeur général, son adjoint et l’agent comptable. Décidément, le ridicule ne tue pas dans ce pays. L’opinion nationale et internationale était stupéfaite de découvrir que dans cette boite, le premier responsable avait un traitement de 54 millions F CFA mensuel. Un chiffre qui, quoique légal, heurte un peu la morale. Les plus hautes autorités ont décidé alors de moraliser certaines primes au sein de la structure. Après Bréhima Noumoussa Diallo, l’ancienne directrice de l’Inps avait ainsi reçu l’instruction de s’y atteler. Le dossier a traîné jusqu’à son départ.

En raison de sa capacité à redorer le blason de l’Inps, pour y avoir passé toute sa carrière, Ousmane Coulibaly a été nommé pour accélérer les réformes initiées par les plus hautes autorités du pays.

En homme discret, et surtout très pudique, M. Coulibaly, depuis sa nomination, procède par pédagogie et méthode. Ainsi, les grandes réformes commencent à prendre corps. Mais visiblement, elles semblent déranger certains qui n’ont trouvé mieux que d’accabler le nouveau patron de l’Institut pour, espèrent-ils, le détourner de son objectif. Mais, c’est mal connaître la détermination et l’engagement de cet homme pour qui cette structure n’a aucun secret.

Est-il besoin de rappeler que les révélations de l’ancienne directrice générale, après le rapport de l’audit interne qu’elle avait engagé, ont permis de déceler une hémorragie financière qui plombe le fonctionnement normal de l’Inps. Des charges inutiles, des détournements de sommes colossales et autres pratiques innommables avaient pignon sur rue dans cette superstructure de la sécurité sociale au Mali.

Engager des réformes pour moraliser les dépenses, assainir les finances et remettre l’Inps dans son rôle d’avant-garde de la sécurité sociale au Mali. Voilà  les missions assignées au nouveau DG, un homme blanchi sur le harnais. Avec une équipe remaniée pour atteindre les objectifs, il est inimaginable de croire qu’il céderait face aux chants de sirènes. Focus sur sa mission avec les bénédictions des plus hautes autorités, le bruit des vuvuzela de Bozola ne saurait l’intimider. Ousmane Coulibaly conduira cette mission jusqu’au bout, rapporte-t-on dans son entourage. Il ne reste plus donc à ceux qui se reprochent quelque chose qu’à se tenir prêts. En homme averti, pour pouvoir le surprendre, il va devoir se réveiller très tôt.

Dieu veille !

 

Harber MAIGA