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CAMPAGNE AGRICOLE EN ZONE OFFICE DU NIGER: DISPOSITIONS PRISES POUR L’APPROVISIONNEMENT DES PRODUCTEURS EN ENGRAIS SUBVENTIONNÉS

Les objectifs de production de la Campagne Agricole 2022/2023 de l’Office du Niger sont de 905 410 tonnes de riz de paddy sur une superficie à emblaver de 143 986 ha, 410 068 tonnes de produits maraîchers sur une superficie de 14 929 ha et 116 361 tonnes de produits de diversification sur une superficie de 5 127 ha.

L’atteinte des objectifs de riziculture nécessite la mobilisation de 8 038,57 tonnes de semences et de 42 735 tonnes d’engrais minéraux (dont 9 589 tonnes de DAP, 28 337 tonnes d’Urée et 4 809 tonnes de NPKS) et 16 601 tonnes d’engrais organiques industriels.

Dans le cadre de la subvention des intrants agricoles, l’État a accordé aux producteurs de la zone ON 2 421 tonnes d’urée, 304 tonnes de DAP, 1 017 tonnes de NPK, 36 933 tonnes d’engrais organiques industriels et 11 tonnes d’OVALIS pour un montant total subventionné de 4 025 845 000 FCFA.

Pour convenir des modalités de répartition de ces quantités, l’Office du Niger a tenu 2 rencontres de concertation avec les Responsables de la Chambre d’Agriculture à tous les niveaux et les Délégués des producteurs. Au cours des échanges, les leaders des producteurs ont souhaité que le montant total de la subvention accordée à l’Office du Niger soit dédié à l’acquisition de l’urée en vue d’améliorer le taux de couverture des casiers en engrais minéraux. Au vu de l’allure de la campagne et de l’état végétatif des cultures, les techniciens ont confirmé que cette option était la mieux à même de garantir l’atteinte des objectifs de production.

Le ministre du développement rural a donné suite à cette requête des producteurs. La reconversion a ainsi permis d’obtenir 9 472 tonnes d’urée, soit 189 452 sacs permettant de couvrir 94 726 ha à raison de 2 sacs/ha. Aussi, les producteurs sont convenus que seules les parcelles en casiers, mieux maitrisées et ayant les meilleurs taux de réponse aux engrais, soient servies en urée.

Pour la fourniture des engrais aux producteurs, les services techniques du Ministère du Développement Rural, notamment la Direction Nationale de l’Agriculture et la Direction des Finances et du Matériel, après plusieurs rencontres et échanges avec les fournisseurs traditionnels de la zone Office du Niger, ont sélectionné 6 fournisseurs qui ont accepté de faire l’approvisionnement dans les conditions définies par le Gouvernement, notamment en termes de prix repères des engrais. Aussi, les 9 472 tonnes d’urée ont été attribuées comme suit : 2 900 tonnes pour SOCIÉTÉ TOYA AGRO BUSINESS, 706 tonnes pour AGRI FOOD, 566 tonnes pour ARP MALI, 2 500 tonnes pour HELIUM INVESTMENTS Ltd, 1 500 tonnes pour NIANE et 1 300 tonnes pour ELY DIARRA dit KO2.

Depuis la remise des autorisations d’achat aux producteurs par les services techniques de l’Office du Niger en fin juillet, seul le fournisseur ELY DIARRA dit KO2 a pu procéder au placement effectif de sa quantité.

Face à cette situation, un collectif des Organisations Paysannes de la zone Office du Niger, après avoir tenu une rencontre à Niono le 13 août 2022 pour échanger sur la situation de l’approvisionnement en engrais dans la zone, a invité le ministre du développement rural à convoquer une réunion d’urgence de tous les acteurs sur la problématique des engrais.

Faisant suite à cette demande, le ministre du développement rural a convié en réunion le vendredi 19 août 2022 à Ségou dans la salle de conférence de l’Office du Niger, les principaux acteurs concernés, notamment les services techniques, les responsables des producteurs et les fournisseurs d’engrais, pour échanger sur les dispositions prises pour l’approvisionnement des exploitants agricoles en engrais subventionnés au titre de la campagne agricole 2022.

Le remplacement des fournisseurs défaillants…

Après les salutations d’usage, le ministre s’est tout d’abord étonné de la démarche des producteurs qui a consisté à saisir par lettre plus hautes autorités du pays alors que sa porte a toujours été ouverte aux responsables des producteurs et que le dialogue n’a jamais été rompu entre lui et ces derniers. Il a ensuite fourni de façon détaillée les péripéties de l’approvisionnement des exploitants agricoles en engrais subventionnés au titre de la campagne agricole 2022, notamment la série de rencontres et d’échanges que lui, le Directeur National de l’Agriculture et le Directeur des Finances et du Matériel ont eue avec tous les fournisseurs. Il a insisté sur les conditions posées par certains fournisseurs pour participer à l’opération, à savoir le paiement des arriérés des campagnes précédentes et la renégociation des prix repères des engrais pour les ramener à hauteur de 55 000 FCFA le sac. Il a aussi fait part des efforts qu’il a fournis auprès de son collègue de l’économie et des finances pour obtenir des engagements sur le paiement des arriérés, simplifier les procédures d’attribution des marchés et retenir tous les grands fournisseurs nonobstant le fait qu’ils avaient posés des conditions. Le ministre s’est dit disposé à poursuivre le dialogue pour réintégrer dans le dispositif tout fournisseur qui dispose de stocks d’autant plus que le mécanisme de gestion des intrants subventionnés et les conventions individuelles signées prévoient le remplacement des fournisseurs défaillants. Le ministre s’est dit enfin étonné de l’inquiétude du collectif par rapport à la réussite de la campagne en zone Office du Niger en lien avec le retard accusé dans la subvention des engrais qui ne constitue que le tiers de la dose à appliquer à l’hectare.

Le ministre a été appuyé dans ses déclarations par le Directeur National de l’Agriculture et le Directeur des Finances et du Matériel qui ont, à leur tour, rappelé tous les contacts et échanges qu’ils ont eus avec chaque fournisseur.

Les fournisseurs, dans leurs réactions, ont tous affirmé qu’ils ont déjà livré des engrais non subventionnés aux Organisations Paysannes financées par les banques à hauteur de 3 sacs à l’hectare. En ce qui concerne les engrais subventionnés, l’un d’entre eux a affirmé que les contacts et échanges qu’il a eus avec le département ne sont pas allés jusqu’au bout et qu’il est encore disposé à participer à l’opération. Un autre, par contre, est effectivement revenu sur les conditions qu’il avait posées pour participer à l’opération en précisant que ses arriérés avec le Gouvernement lui posent des problèmes avec ses banques et fournisseurs.

La réattribution des quantités d’urée…

Quant aux représentants des producteurs, ils ont reconnu que leur démarche de saisine des plus hautes autorités du pays pouvait être contreproductive et de nature à retarder les solutions à leurs problèmes. Ils ont mis cela sur le compte de leur désarroi face à la situation de l’approvisionnement qui est complètement bloquée. Ils ont ensuite insisté sur les préoccupations soulevées dans la lettre du collectif, à savoir trouver les voies et moyens pour confier la fourniture des engrais à leurs fournisseurs traditionnels qui disposent de stocks.

Les services techniques ont, quant à eux, exhorté le département à se maintenir dans l’esprit du dialogue avec les fournisseurs disposant de stocks qui souhaitent réintégrer le dispositif de l’approvisionnement dans les conditions du Gouvernement.

Deux jours après cette rencontre, les fournisseurs présents ayant fait part de leur volonté de revenir dans le dispositif de l’approvisionnement, le département a activé le mécanisme de remplacement des fournisseurs défaillants et a procédé à la réattribution des quantités d’urée comme suit : 3 742 tonnes pour GNOUMANI, 2 000 tonnes pour DPA, 2 000 tonnes pour PLANETE et 700 tonnes pour ELY DIARRA KO2.

Pour plus d’efficacité de l’approvisionnement, des zones de production spécifiques ont été attribuées à chaque fournisseur et un mécanisme de suivi des stocks d’engrais et de ravitaillement des producteurs a été mis en place avec transmission d’une situation journalière au département. À ce jour, le taux de ravitaillement des producteurs en urée subventionnée est d’environ 60% et les fournisseurs se sont engagés à fournir le reliquat dans les plus brefs délais.

Pour apporter plus d’apaisements sur le sujet de l’approvisionnement en engrais et d’autres préoccupations de la zone, notamment la question sécuritaire, le Président Directeur Général de l’Office du Niger a tenu 2 rencontres d’informations avec les représentants des producteurs. La première, tenue à Niono, le 25 août 2022, a concerné les Délégués des producteurs des 7 zones de l’Office du Niger. La seconde, tenue à Kokry, le 06 septembre 2022, a concerné les membres des Comités Paritaires des 7 zones de l’Office du Niger. Au cours des échanges, le Président Directeur Général est revenu sur le processus de l’approvisionnement des producteurs en engrais subventionnés ainsi que les difficultés qui l’ont émaillées, notamment les conditions posées par les fournisseurs traditionnels de l’Office du Niger, la défaillance de 5 des 6 fournisseurs retenus et leur remplacement suite à la rencontre du 19 août entre le ministre du développement rural et les principaux acteurs concernés. Il a exhorté les représentants des producteurs à redoubler de vigilance pour que les engrais subventionnés soient effectivement épandus dans les champs et à lui faire part de tous les manquements constatés, à quelques niveaux que ce soit, pour que des mesures correctives nécessaires puissent être prises à temps.

Ces deux rencontres furent également des cadres propices pour remercier les plus hautes autorités du pays pour le dispositif de sécurisation de la zone Office du Niger mis en place par les forces armées du Mali avec des patrouilles régulières et l’installation de bases permanentes dans certaines zones. Il a, en effet rappelé, qu’il a eu l’insigne honneur de porter ce problème à la haute attention du Président de la Transition, Chef de l’État, le colonel Assimi GOITA, à la faveur de l’audience qu’il a bien voulu accorder aux Présidents Directeurs Généraux de l’ON et de la CMDT, en présence des Ministres en charge de l’Économie et des Finances et du Développement Rural. Les efforts consentis ont permis aux producteurs de la plupart des casiers de vaquer sereinement à leurs activités, atteignant ainsi un taux de mise en valeur des casiers de 87,62% avec une réalisation de 104 276,14 ha sur une prévision de 119 009 ha. Il a également salué le courage et l’effort des producteurs qui continuent à travailler malgré la subsistance de poches d’insécurité. Il a prié pour le retour prochain des producteurs déplacés qui n’ont encore pas pu regagner leurs domiciles. Il a, enfin, appelé au dialogue et à la concertation entre communautés pour restaurer le vivre ensemble qui a toujours caractérisé ce pays.

En marge des discussions avec les producteurs, le Président Directeur Général a également eu des échanges francs et directs avec l’ensemble du personnel des 7 zones de production pour leur exposer la situation de l’entreprise et écouter leurs préoccupations. Au nombre des dispositions visant à améliorer les conditions de travail, il a rappelé les efforts d’assainissement de la situation financière de l’entreprise, la moralisation des dépenses de fonctionnement, l’adoption d’un cadre organique et d’un plan de carrières et celle prochaine d’un plan de formation permettant de favoriser les promotions internes.

Les travailleurs ont vivement félicité la Direction Générale pour tous les efforts fournis et ont ensuite fait part de leurs préoccupations qui ont porté essentiellement sur la poursuite de l’amélioration de leurs conditions de travail, surtout au niveau du terrain, et le renforcement des initiatives visant à apaiser le climat social au sein de l’entreprise.

Le Président Directeur Général s’est dit disposé à apporter toutes les améliorations possibles dans ces deux domaines et à poursuivre le dialogue fécond qui existe entre lui et le syndicat des travailleurs.

Signé : Cellule Communication et Relations Publiques ON

CAMPAGNE « STRONGER TOGETHER» : La 3e édition officiellement lancée

La 3e édition de la campagne de communication «Stronger Together» (Plus forts ensemble) a été officiellement lancée avant-hier (lundi 5 septembre 2022 à l’ex-Sheraton) par le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, Bréhima Kamena. Initié par le Projet SWEED-Mali, cette campagne a pour thème «Education et leadership féminin».

Initiée et mise en œuvre par le projet «Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel-Mali» (SWEDD-Mali), l’édition 2022 de la Campagne de communication «Stronger Together» (Plus forts ensemble) a été lancée lundi dernier (5 septembre 2022) par le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population Bréhima Kamena. Etaient également présent le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle ainsi que des représentants des différents départements ministériels concernés. L’évènement était aussi suivi en visio dans les autres pays SWEDD dont le Bénin, le Tchad…

Le président du comité régional de pilotage du SWEDD, le ministre Mauritanien des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs Ousmane Mamoudou  Kane, (invité d’honneur), n’a pas pu effectuer le déplacement.  Il a néanmoins délivré son message par visioconférence.

Lancée sur le thème de «Education et leadership féminin», cette campagne vise à établir un lien entre l’éducation des filles et le développement des pays du Sahel. Elle se focalisera ainsi sur le maintien des filles à l’école, l’accès à la formation et à l’emploi, aux opportunités économiques et aux instances de prise de décisions, l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive et l’hygiène menstruelle, ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et les mauvaises pratiques.

«Stronger Together» va également œuvrer à la sensibilisation des communautés, des parents, des enseignants et de toutes les parties prenantes sur plusieurs aspects. Il s’agit notamment de la prise en charge de la situation particulière des adolescentes, l’urgence de continuer les services d’éducation, la nécessité de prévention et de prise en charge des cas de violences basées sur le genre. Cette 3e campagne s’appuie sur les résultats des deux premières qui ont permis de mobiliser plusieurs acteurs du changement, dont les chefs religieux, les communautés traditionnelles, les jeunes, les organisations de la société civile, les décideurs politiques, les organisations de femmes et les artistes des pays SWEDD.

La présentation du bilan de mise en œuvre de la deuxième phase, les témoignages, la projection des réalisations et des prestations artistiques, dont celle de l’Ensemble instrumental national du Mali, ont donné un éclat particulier à cette cérémonie de lancement.

Oumar Alpha

Communiqué de presse d’Hydroma Inc: Nouvelle Campagne de Forage d’hydrogène naturel à Bourakougou, 6 Août 2022

Pionnier incontestable de la découverte et de la promotion de l’hydrogène naturel dans le monde, Hydroma Inc mène depuis le mois de mai 2022 une nouvelle campagne de forage sur son bloc 25, à 70 km de Bamako au Mali.

Sous la direction du Malien Aliou Boubacar Diallo, la société Canadienne démontre une nouvelle fois sa résilience et sa performance.

Dans un contexte sécuritaire global et sous régional complexe, Hydroma Inc a reussi à mettre en place une équipe internationale professionnelle pour tester le premier niveau d’accumulation d’hydrogène naturel découvert lors des précédentes campagnes de forage.

En 2022, pour cette campagne de « shallow drilling », Hydroma Inc mobilise la société Allemande DrillTec pour le forage, Excellence Logging Services (Exlog) pour la chromatographie, Roke Technologies pour la diagraphie, Versatile Energy Services pour les tests de puits, et enfin Vellichor pour assurer la sécurité des opérations. Tout ceci, sous la supervision de son partenaire canadien de longue date spécialisé en géophysique et géologie gazière Chapman Petroleum Engineering de Calgary Alberta.

Hydroma Inc fait une nouvelle fois preuve de zèle pour développer la filière hydrogène naturel et maintient sa première place.

Sur tous les puits nouvellement forés, on observe la présence d’hydrogène naturel gazeux à plus de 95% de pureté, avec des traces d’hélium associées à chaque occurrence d’hydrogène.

De même, tous les puits de 2017-2018 dans lesquels SEMM Logging avait effectué une diagraphie en trou ouvert, ont de nouveau été sondé, mais cette fois ci en puits tubé avec le Quad Neutron Log de Roke Technologies, ce qui a confirmé la présence de l’hydrogène dans toutes les zones précédemment identifiées.
En poursuivant son programme de forage sur le Bloc 25 avec l’acquisition de nouvelles données, Hydroma Inc comprend mieux le système géologique de l’hydrogène naturel et sa dynamique de flux, et confirme à nouveau la présence de l’hydrogène naturel gazeux dans toute cette zone.

L’objectif de la société est clair : transformer cette nouvelle source d’énergie en exploitation industrielle à grande échelle et participer activement à la transition énergétique avec la promotion d’une économie décarbonée au Mali, en Afrique et en Europe.

A propos d’Hydroma Inc

Hydroma Inc est un pionnier canadien dans le développement de projets d’hydrogène propre à grande échelle avec un focus sur le continent Africain. Pionnier dans la découverte, la recherche, l’exploration et l’exploitation de l’hydrogène naturel au Mali et dans le monde, Hydroma développe également des projets de production, de stockage, de transport et de distribution d’hydrogène vert et d’ammoniac pour une utilisation locale en Afrique de l’Ouest et un export massif vers l’Europe et les marchés internationaux. Convaincu du potentiel de l’hydrogène naturel et vert en tant qu’ accélérateurs du développement durable et la croissance dans le monde, Hydroma est un acteur clé dans la mise en place d’une économie régionale d’hydrogène naturel et vert via son initiative du West African Big Green Deal (W.A.B.G.D.).

Contact: info@hydroma.ca

 

ELECTIONS AU CONSEIL MALIEN DES CHARGEURS : la CCIM devenue un QG de campagne ?

L’élection du bureau du Conseil malien des chargeurs prévue pour le samedi 30 juillet prochain provoque des remous au sein du monde des affaires, jusqu’à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, cette autre institution consulaire qui, malheureusement, se fait remarquer de plus en plus, notamment par deux de ses dirigeants dont les manœuvres visent à imposer un candidat autre que celui pressenti à ce jour. Question de faire main basse sur le CMC en y plaçant un pantin de président, disons un gestionnaire de leurs intérêts par procuration.

Que cherchent des sommités de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali en ce qui concerne le Conseil malien des chargeurs ? Il n’y a point de dépendance ou un quelconque lien hiérarchique entre les deux chambres consulaires, mais, de sources concordantes, la Chambre de commerce et d’industrie du Mali est devenue l’épicentre de la campagne pour l’élection d’un nouveau bureau du Conseil malien des chargeurs.

Non pas pour tenter d’œuvrer à une élection sans tension, mais plutôt pour raviver les divergences, en prenant position et en encourageant une candidature autre que celui qui était tête de la liste ayant remporté l’élection des membres consulaires, appelés à siéger le samedi 30 juillet 2022 pour élire un bureau dont le président national du CMC.

Pour être plus clair, disons que Bourama Mounkoro a toujours été pressenti comme candidat à la présidence du CMC. Il l’a déclaré bien avant même le déroulement du scrutin de liste et un consensus était tacitement constitué autour de sa candidature. Raison pour laquelle la liste victorieuse à cette élection des membres consulaires portait son nom. Des mois durant, il a décliné avec force sa vision et son projet de plan d’action une fois élu et les a consignés dans une brochure rendue publique.

Mais aujourd’hui, il y a une sorte de complot contre lui, ourdi par un groupuscule qui n’a proposé à ce jour ni programme ni vision pour l’avenir du CMC. Tout simplement, il faut placer à la tête du CMC un pantin qui leur obéira à la lettre pour ainsi assouvir des ambitions non avouées.

En effet, quand Bourama Mounkoro s’époumone à faire comprendre et accepter son programme d’activités, d’un autre côté, le seul son de cloche entendu à ce jour est : « Au CMC il y a à boire et à manger !». Simple comme motivation pour plonger le secteur privé dans une atmosphère de guerre de clans qui doit, en principe, relever du cimetière du passé.

Entre opérateurs économiques les nouvelles vont vite et il suffit de démarcher un membre consulaire au profit ou au détriment d’un candidat déclaré ou potentiel pour que cela se sache. Les manœuvres nocturnes et les réunions ponctuées de promesses de tout mettre en œuvre, y compris au plan financier, pour imposer un président pantin car « Tout sauf Mounkoro » dit-on, c’est devenu un secret de polichinelle. Pourvu que les caisses de la Ccim soient épargnées, ce que nous souhaitons ardemment à ses responsables qui doivent, en principe, se préoccuper du bruit assourdissant des casseroles en train de les suivre partout. Le peuple attend la clarification du dossier relatif à la gestion des fonds Covid où près de 10 milliards auraient été illégalement transférés dans des comptes en Côte d’Ivoire.

Pourtant, deux personnalités, citées dans cette Covid-gate de la CCIM sont celles-là même qui veulent faire main basse sur le CMC. Elles forment un bon tandem prêt à tout pour placer leur protégé. En ce qui concerne ce tandem qu’on retrouve aux sommités de la CCIM, est-ce à dire que les relations se solidifient beaucoup plus dans la gestion désastreuse des fonds publics ?

Le protégé de ce duo doit d’ailleurs murement réfléchir avant d’accepter d’être placé comme un président qui sera entouré par des membres du bureau national choisis non par lui-même, mais imposés par ses mentors. Un piège dangereux qui risque de se refermer sur lui-même. Comment doit-il retourner l’ascendeur ? Sait-il qu’il sera appelé à rendre compte de sa gestion en tant qu’ordonnateur des dépenses du CMC s’il était placé comme président de façade ? Acceptera-t-il de jouer au faire-valoir et de trahir, lui aussi, ceux avec qui il a fait route jusqu’à présent en leur promettant un poste dans le bureau national ?  Autant de questions qui méritent réflexion et réponses ! Et pourtant, il faudra faire un choix.

Les pouvoirs publics, informés de tout, savent de quoi nous parlons concernant l’implication intempestive de sommités de la Ccim dans ces élections au CMC. Mais faudrait-il tout simplement se demander pourquoi ces pontes de la Ccim courent-ils autant et tiennent-ils à contrôler le CMC ? Ou bien, c’est le CMC après la Ccim ? Question dont la vraie réponse coûte 10 milliards de francs CFA que le gagnant pourra récupérer, sans crainte, au contraire avec beaucoup d’impunité, par virement bancaire de Bamako à Abidjan, sous le regard passif des autorités de la Transition.

 

Oumar KONATE

LUTTE CONTRE LA COVID-19 : Une vaste campagne de vaccination démarre aujourd’hui

En vue de l’introduction du vaccin Pfizer Biotech dans la campagne de vaccination contre la pandémie du coronavirus, le ministère de la Santé et du Développement social a tenu, vendredi 06 mai 2022, une conférence de presse dans son département. Objectif : rassurer de l’efficacité du nouveau type de vaccin Pfizer et inviter à une vaste campagne de vaccination qui commence ce lundi 9 mai 2022.

Cette conférence de presse, tenue sous la direction du conseiller technique du ministre de la Santé et du Développement social, Hamadoun Aliou Dicko, marque le ton d’une nouvelle campagne de vaccination contre la Covid-19 qui ne cesse de faire des ravages.

Après la réception de plusieurs doses de vaccin, notamment AstraZeneca, Johnson/Johnson, Sinovac Sinopharm, le Mali, à travers le ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré, a reçu le 18 mars dernier 100 620 doses de vaccin Pfizer. Ce nouveau type de vaccin, selon le conseiller technique du ministre de la Santé, a fait du succès aux Etats-Unis.

En effet, le vaccin Pfizer vient combler un vide certain. Car il sera, d’après les explications des spécialistes de la santé, élargi aux personnes âgées de 12  ans et plus, les femmes enceintes et les femmes allaitantes. “Nous voulons atteindre les 70% des personnes âgées de 12 ans et plus, prendre en charge à 100% des cas de Mapi (Manifestation post-vaccinale indésirable) notifiés et détruire 100% des déchets issus de la vaccination”, confie le président du comité scientifique, Seydou Doumbia.

L’objectif général de cette campagne de vaccination est de détruire la morbidité attribuable à la Covid-19. Pour l’atteindre, les responsables sanitaires ont mis en place un certain nombre de stratégies. “En dehors des trois stratégies classiques, notamment fixe, avancée et mobile, nous allons faire des vaccinodromes en allant dans les marchés, les écoles. Aussi, nous emploierons des stratégies d’opportunité en nous approchant des lieux culturels et politiques. Et enfin, le porte à porte et tout cela sera accompagné d’une campagne de mobilisation ».

L’introduction du vaccin se fera au départ dans les six communes du district de Bamako et les communes de Kati et Kalaban-coro (région de Koulikoro). Avant d’étendre la couverture dans les autres régions du pays.

A noter que le lancement officiel de la campagne se fera ce lundi 09 mai 2022, sous la présidence du ministre de la Santé et du Développement social.

Abdrahamane Baba Kouyaté

Campagne cotonnière 2022 2023 : Le Président réarme moralement les cotonculteurs

Face à un Assimi Goïta prêt à s’assumer et à faire face aux sanctions de la CEDEAO contestées par les maliens. Le coton apparait comme une aubaine pour le Président et la 12ème session du Conseil Supérieur de l’Agriculture (CSA) est une occasion pour réarmer les paysans en les engageant dans la bataille, à travers des prix d’achat alléchant, le Mardi 12 avril 2022 dans la salle des Banquets du Palais de Koulouba. Le signal a été donné par la remise de distinctions aux trois meilleurs chefs secteurs et les trois meilleurs producteurs de coton de la campagne passée. Les trois premiers ont été décorés de la médaille de Chevaliers de l’Ordre National, quant ’aux meilleurs producteurs ils ont reçu chacun la médaille de Chevalier l’Ordre du Mérite Agricole. Et pour plus faire saliver les paysans le prix du coton s’envole : 1er choix 285 francs CFA et le 2ème choix 260 francs CFA.

La culture cotonnière est la principale richesse de notre pays. L’ensemble du secteur fait vivre plusieurs centaines de milliers de personnes voire plusieurs millions de personnes, soit un quart de la population. En 2018, le Mali a fait une récolte de coton record, avec de plus de 700 000 tonnes, champion africain du coton devant le Burkina Faso. Fort de cette production, la confédération des producteurs s’est fixé un objectif, encore plus ambitieux, d’un million de tonnes pour 2019-2020 car le prix de vente a connu une hausse, il passé de 250 FCFA à 255 FCFA avec une ristourne de 10 FCFA. L’année prochaine, il sera à 285 FCFA mais d’ores et déjà avec un tel prix est ce que les zones cotonnières feront de la place aux autres cultures comme le maïs. Malgré, cette place et cette importance, moins de 2% de cette grande production sont transformées sur place et là aussi cette transformation s’arrête à l’égrainage.

Le ministre Modibo KEÏTA en charge du secteur a fait cas des difficultés rencontrées au cours de cette campagne écoulée. Des difficultés dues notamment à la pandémie de Covid-19, à l’insécurité ainsi qu’à la mauvaise répartition de la pluie dans l’espace et dans le temps.

À l’entame de ses propos, le Président du Conseil Supérieur de l’Agriculture, le Colonel Assimi GOÏTA, a félicité « tous les acteurs de la profession agricole, ainsi que leurs partenaires nationaux et étrangers pour les résultats » obtenus durant cette campagne écoulée. Il a précisé toutefois que le résultat obtenu, loin d’être un satisfecit, doit « interpellé à plus d’efforts, de réflexion et d’innovation pour amorcer l’indépendance de notre pays du marché international des produits agricoles en vue d’assurer notre souveraineté alimentaire et nutritionnelle ».

Pour permettre au secteur agricole de jouer le rôle qui lui revient dans le processus du développement économique, politique et social, le Président de la Transition a formulé des recommandations au gouvernement. Il s’agit entre autres de doter le secteur du développement rural d’une loi de programmation des investissements dans le secteur agricole, de poursuivre le programme de pluies provoquées en début et fin de l’hivernage.

Aussi, s’agit-il de mettre en place un programme spécial de promotion de certaines productions céréalières et maraîchères de très grande consommation et accroître l’utilisation des intrants locaux.

Outre ces recommandations, en vue d’améliorer les productions céréalières, cotonnières et animales, le Chef de l’État a décidé de la mise en place de certaines mesures incitatives. En raison de la hausse excessive du prix des engrais sur le marché mondial, le Président GOÏTA a décidé « que la quote-part du producteur dans le prix du sac de 50 kg de l’engrais minéral soit fixée à 12 500 francs CFA », soit une augmentation de 1500 F CFA par rapport à la campagne précédente. Quant à l’engrais organique (composte), la « quote-part est fixée à 2500 francs CFA le sac de 50 kg ».

M. Yattara

Nestlé: Une vaste campagne de sensibilisation autour de la tablette Maggi lancée

Le PDG de Kouma Lim, Amadao Sylla ainsi que le PDG de Nestlé Mali,  Almoustapha Djika à travers « Maggi’So » veulent mettre fin aux intox dénigrant le produit de la tablette Maggi depuis des années au Mali. Cela à travers une campagne de sensibilisation qui touchera plusieurs couches.

Pour un début, 150 imams ont participé à une séance de sensibilisation à l’usine Kouma Lim à la zone industrielle le mercredi 30 mars 2022, afin d’être imprégnés du processus de fabrication, de conditionnement et de consommation du produit nutritif Maggi, qui est fait à base de produits naturels ( sucre, fer, sel, arome de viande de bœuf ou poulet, céleri, clou de girofle, poivre, persil, piment, crevette, poisson, ail, huile de palme, caramel, amidon de maïs ou de manioc etc…).

Selon les responsables de la société, Maggi a été inventé en 1887 par un Suisse du nom de Julius Maggi sous contrôle de médecins nutritionnistes et c’est en 1947 que le groupe Maggi s’est associé avec le groupe Nestlé.

Des projections accompagnées d’explications sur le processus de fabrication de la tablette Maggi dans l’usine de Nestlé à Yopougon en Côte d’Ivoire; Une visite guidée par les nutritionnistes et laborantins, dans l’usine Kouma Lim à Bamako ont été les moments forts de cette rencontre avec les leaders religieux.

Maggi est présent au Mali depuis plus de 50 ans et contribue dans la vie de tous les joursconformément à sa raison d’être, qui est d’améliorer la qualité de vie et contribuer à un avenir plus sain, selon les spécialistes en nutrition du groupe Nestlé. Ils indiquent que la norme de sécurité des denrées alimentaires est bien respectée et que plus de 300 tests sont effectués à l’usine par des spécialistes après la fabrication de chaque produit Maggi.

A travers son produit, Maggi créée de la valeur pour le succès à long terme de son entreprise et de la société dans son ensemble (les individus et les familles; les communautés et la planète), disent-t-ils.

‘’Pour les individus et les familles, Maggi offre des choix plus savoureux et plus sains, inspire les gens pour une vie plus saine, renforce, partage et met en pratique son savoir-faire en nutrition.

Pour les communautés, Maggi améliore les conditions de vie dans les zones rurales, respecte et fait la promotion des droits de l’homme, fait la promotion de la diversité et de conditions de travail décentes’’, ont-t-ils fait savoir.

Après les leaders religieux, le tour des professionnels de la santé

Le jeudi 31 mars 2022, ce sont les professionnels de la santé qui ont été informés de tout sur le processus de fabrication, conditionnement et de consommation du produit Maggi comme ça été le cas avec les imams.

Au terme de la cérémonie, plusieurs participants ont témoigné leur satisfaction vis-à-vis des explications faites par les laborantins sur la fabrication de la tablette Maggi. Cependant, d’autres restent réticents, mais demandent au groupe Nestlé de continuer avec les sensibilisations leur permettant de mieux comprendre.

Dognoume Diarra

DONS DE SANG : Solidaris223 et ses partenaires organisent une campagne pour éviter la pénurie pendant le ramadan

Les organisations Solidaris223, AGSS-MALI et Swich-Africa ont organisé une journée citoyenne et humanitaire de collecte de sang samedi dernier (26 mars 2022) au CHU Gabriel Touré de Bamako et à l’Hôpital régional de Sikasso. Il s’agissait d’anticiper sur les ruptures de sang qui se font fréquentes pendant le mois du ramadan. «Cette initiative a atteint tous ses objectifs», a assuré Mme Dicko Aminata Dicko, présidente de Solidaris223.

Une satisfaction qui l’amène à remercier «toutes les bonnes volontés, spécifiquement les donneurs, qui ont contribué à la réussite de cette activité». Elle a remercié leurs partenaires, notamment le CHU Gabriel Touré, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS)… pour le partenariat et la confiance. Tout comme les artistes Master Soumy, Safi Diabaté et Kanté pour  leurs appels (vidéos) de sensibilisation et de mobilisation.

«Nous demandons à tous nos partenaires et donneurs de rester disponibles et solidaires pour apporter le sourire aux moins nantis de notre société», a conclu Mme Dicko. A noter que cette campagne de don de sang continue à l’unité de la banque de sang du CHU Gabriel Touré jusqu’à la veille du ramadan.

CMDT : Un résultat net de plus de 3 milliards pour la campagne en cours

La Compagnie malienne de développement des textiles (CMDT) est passée d’un déficit de 15 milliards à un surplus de 3,6 milliards. L’information a été donnée mercredi 19 janvier 2022 à la faveur de la 95ème session du Conseil d’administration de ladite structure. L’activité était placée sous la présidence du Dr. Nango Dembélé, PDG de la CMDT.   

« Cette année, on a un peu le sourire « , se réjouit le président du conseil d’administration, également PDG de la CMDT, Nango Dembélé, à sa sortie de session. En effet, comparativement à l’année dernière, la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT) engrange des résultats énormes. Selon les explications du Dr. Nango Dembélé, l’année passée ‘’nous avons adopté un budget avec un déficit de près de 15 milliards et une réduction très forte des investissements qui sont retombés à 1 milliard 100’’. Il ajoute : “ Pour cette année, nous avons adopté un budget qui, en termes de recettes, dépasse les 376 milliards avec un résultat net (bénéfice) de 3,6 milliards”. Cela veut dire tout simplement que la CMDT est passée d’un déficit de moins de 15 milliards à un surplus de 3,6 milliards. Une véritable prouesse.

Pour l’ancien ministre, ce travail est à l’actif des producteurs qui ont accepté de retourner dans les champs et faire du coton.  ‘’La filière coton revient dans la deuxième position et le mérite revient au gouvernement qui n’a ménagé aucun effort pour l’atteinte de ces résultats », ajoute-t-il. Pour rappel, le gouvernement malien a d’abord fixé le prix du coton à 280 francs et  maintenu la subvention à 11 000 FCFA. A cela s’ajoutent les efforts internes de la CMDT en termes “ d’accompagnement de la filière pour les amendements, plus l’intensification de l’encadrement. C’est ce qui a valu ce résultat’’, confia-t-il.

Un ouf de soulagement pour le PCA Dr. Nango : ‘’Aujourd’hui, nous sommes presque sortis du gouffre. Nous voulons seulement la consolidation de cette dynamique”, souligne-t-il.

Record

La campagne d’égrenage bat son plein. C’est ce que témoigne le DG de la CMDT.  » Nous n’avons pas de soucis à ce niveau car nous avons  déjà égrainé plus de 400 000 tonnes de coton graine. La production de coton attendue, selon les prévisions, après les contailles capsulaires, nous sommes à 731 000 tonnes. Les tendances, c’est-à-dire l’évolution des cotons rentrés au niveau des unes, si on fait la projection, on dépassera les 731 000 tonnes en fin de campagne”, rassure-t-il.

Le record d’engrenage journalier établi depuis 2019 était de 4000 tonnes. Selon les informations du DG de la boite, les travailleurs sont désormais entre 5000 et 6000 tonnes par jour. De quoi réjouir tous les acteurs de la chaine de valeur du coton.

A noter que lors de ce conseil d’administration, les participants ont échangé autour de l’adoption  des procès-verbaux des 93ème  et 94ème session du CA, l’État de mise en œuvre des tâches de la 94ème session, l’examen et l’approbation du budget de l’exercice 2022 de la CMDT Holding et le financement et la situation de la campagne de commercialisation 2021-2022.

Abdrahamane Baba Kouyaté