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Voici 10 raisons pour choisir Aliou Boubacar Diallo, lors des prochaines échéances électorales maliennes

Serial-entrepreneur, l’homme d’affaires malien a sauté le pas en politique avec son parti l’Alliance démocratique pour la paix – Maliba.
 Arrivé en troisième position en 2018, il pourrait à nouveau être candidat lors de la présidentielle qui devrait se tenir au terme de la transition.

1) Le parcours de l’homme

Aliou Boubacar Diallo appelé affectueusement ABD est aujourd’hui un exemple de réussite made in Mali. Il est un produit de l’école malienne puis d’une longue et laborieuse distillation effectuée dans les meilleures écoles en France.
Ce qui lui a permis d’être à la fois un homme politique et un opérateur économique modèle.
Après un succès franc dans le monde des affaires, il se lance dans la politique et réalise ce que beaucoup de politiciens de carrière n’ont pas pu faire pendant des décennies.
A savoir créer un parti et l’imposer en quelques années seulement. Créé en 2013, son parti est arrivé troisième à la Présidentielle de 2018.

2) La probité de l’homme Aliou Boubacar Diallo est un cadre, un opérateur économique et homme politique intègre et sincère.

Il a un franc parler direct et désarçonnant pour ses adversaires. Ses détracteurs se sont toujours évertués à salir cette image sans réellement y parvenir.
Ils n’ont jamais apporté la moindre
trace de preuve des allégations
médisantes voire méchantes qu’ils colportent sur cet homme stoïque et bosseur. Véritable châtiment sans crime orchestré par des gueux, sans foi ni loi à travers une litanie incessante et insidieuse égrenée ad nauseam qui ne l’a pourtant pas sorti de ses gonds une seule fois car il réserve son énergie à des combats plus nobles.

3) Le sens patriotique de l’homme

Sans son sens patriote aigu et constant, il aurait pu plus d’une fois, jeter le tablier et aurait purement et simplement pu seconsacrer à ses milliards qui sont plus que suffisants pour lui et pour sa progéniture.
Les multiples coups dans le dos, les
multiples trahisons par des hommes qu’il a aidés à émerger sur l’échiquier politique l’auraient découragé et le poussé à s’écarter de la calomnie et de la rancœur qui caractérisent la scène politique actuel Mali.
Hampâté Ba ne dit-il pas avec justesse que la calomnie est la rançon de la grandeur.
Il a tenu le cap. Il a demeuré à l’idée qu’il se fait du Mali.

4) La charité de l’homme

Aliou Boubacar Diallo est un opérateur économique, un homme d’état, mais aussi et surtout un homme de charité.
Depuis les années 1990, Aliou Diallo mène des actions caritatives et de développement en faveur de ses
compatriotes.
C’est lors de la crise politico-sécuritaire de 2012, qu’il décide de formaliser ses appuis en lançant sa Fondation
dénommée  » Maliba « .
A travers ce canal formel, Aliou Diallo a investi plusieurs milliards de Francs CFA pour venir en aide à ses compatriotes.
Après la barbare tuerie d’Aguelhok en janvier 2012, il est notamment venu en aide aux veuves et aux orphelins des soldats morts au combat.
Il a également participé aux soins des
militaires maliens blessés à travers des dons de médicaments aux différents hôpitaux et centres de santé concernés.
De la même manière, lorsque les terroristes ont envahi les régions du Nord et procédé à la destruction des mausolées de Tombouctou, Aliou Diallo a agi par sa fondation en faisant don de vivres aux déplacés originaires du Nord, dans le respect de la symbolique des 333 saints de Tombouctou.
Il a également fait parvenir des aides diverses aux populations du nord à travers le Collectif des Ressortissants du Nord (COREN). La distribution mensuelle de denrées alimentaires continue dans toutes les régions du Mali, avec un pic au mois de Ramadan.
La Fondation Maliba agi également dans le secteur de l’éducation, de la santé ainsi que de l’accès à l’eau et à l’électricité. C’est ainsi que plusieurs projets de promotion de l’excellence scolaire, de construction et de réhabilitation de salles de classe et de centres de santés communautaires ont été financés par la Fondation Maliba dans toutes les régions du Mali.
La fondation continue d’investir
dans la construction et l’aménagement d’infrastructures routières, sanitaires et scolaires dans toutes les régions du Mali, avec un intense programme de forages d’eau équipés de châteaux d’eau et de pompes solaires, qui a déjà donné accès à l’eau potable à plus de 500.000 maliens.
La fondation participe activement à la réduction de la pauvreté des femmes en milieu rural, par la fourniture de moulins à moudre et l’aménagement des espaces maraichers, ainsi que la formation des femmes, regroupées en GIE, à la production du savon, tout en leur finançant des petites unités de production.
Dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, la fondation Maliba a un programme très actif de distribution des kits et produits sanitaires dans les hôpitaux, les centres de santé et
d’autres structures.
Il existe beaucoup de milliardaires au Mali. Mais, des milliardaires comme ABD qui donne une partie de sa fortune à ses compatriotes sont rares.

5) Le sens de créativité de l’homme

Notre pays fait actuellement face à une crise très complexe. Pour résoudre des problème complexes, il faut des hommes créatifs.
L’un des hommes les plus créatifs du Mali de ce jour demeure Aliou Diallo. Il a déjà fait ses preuves dans plusieurs domaines.
Apres l’obtention de sa maitrise et un troisième cycle en monnaie finance-banque, Aliou Diallo décide de rentrer au pays.
Sur place, il crée une première société d’Edition et de distribution de films tous supports (salle et vidéo). Il crée également une société spécialisée dans le rachat des dettes des pays africains, notamment la dette malienne due aux banques européennes.
Ce qui lui a permis de faire un abandon de créance en faveur de l’Etat du Mali de plusieurs millions de dollars.
Alors commença un long parcours d’investissements dans les secteurs minier et productif au Mali, à travers la société SODINAF SA (Société pour
le développement des investissements en Afrique). Il a créé la première filiale de Sodinaf SA, à capitaux essentiellement maliens, pour exploiter la mine d’or de Kodiéran. Dans ce projet, c’est l’opiniâtreté de Monsieur Aliou
Diallo et sa volonté d’être un précurseur dans l’ouverture du secteur minier malien à l’investissement des nationaux qui ont permis la mise en production de
la mine.
Au moment où M. Diallo cédait ses parts dans cette mine, la Société employait plus de 600 personnes. HYDROMA INC.
Aliou DIALLO est fondateur et Président d’ »Hydroma Inc », anciennement « Petroma Inc ».
Une entreprise canadienne spécialisée dans la recherche et la production de l’hydrogène. Hydroma Inc. est la seule société qui possède un permis d’exploitation de l’hydrogène naturel et qui a fait plus d’une vingtaine de
forages positifs dans l’exploration de l’hydrogène naturel.
C’est la première grande découverte d’hydrogène naturel au monde, sur laquelle il y a eu une première unité pilote de production d’électricité à partir de cet hydrogène naturel sur un puits producteur, pour électrifier le village de Bourakébougou, sans émission de CO2.
A travers ce projet, il y a une réelle opportunité de concrétiser les bonnes volontés affichées lors de la COP21, pour une transition énergétique réussie, afin d’arriver à la neutralité carbone.
Avec plus d’une vingtaine de forages tous positifs, aussi bien shallows que profonds, ainsi que la mise en route effective de l’unité pilote de transformation de l’hydrogène naturel du Mali en électricité, le projet est aujourd’hui dérisqué aussi bien sur le plan géologique qu’industriel et commercial.
Le Plan d’Hydroma est de porter un vaste « African Big Green Deal » qui comporte deux business units : l’hydrogène blanc et l’hydrogène vert.
En ce qui concerne l’hydrogène vert,
Hydroma a constitué des filiales dans plusieurs pays africains pour qu’elle soit l’un des futurs grands leaders mondiaux du secteur des énergies renouvelables.
SOCIÉTÉS « TRANSPORTSL FD » ET « COMPTOIRS LFD »
En 2016, soucieux de diversifier ses investissements dans la sous-région, Aliou Diallo crée les Sociétés « Transports LFD » et « Comptoirs LFD ». « Transports LFD » est spécialisée dans la logistique et le transport. Disposant d’un parc d’engins lourds et semi-léger évalué à plusieurs dizaines de millions d’euro.
Pour sa part, « Comptoirs LFD » fait le négoce de produits de première nécessité dans la sous-région. Ces sociétés ambitionnent d’être des acteurs majeurs dans l’espace UEMOA.

6) Les relations de l’homme

Dans le monde moderne, avoir un homme qui a beaucoup de relations à l’international à la tête de son pays est un atout majeur. Sur ce plan, le président de la Fondation Maliba n’a rien à envier aux hommes politiques
du pays.
Que ce soit sur le plan sous-régional, régional ou international, il a des relations qui peuvent être très bénéfiques pour notre pays qui est actuellement à la croisée des chemins.
D’ailleurs, selon les indiscrétions, il a usé de ses relations pour faciliter la levée des sanctions économiques et financières imposée à notre pays par l’organisation sous-régionale, Cédéao, pendant près de 6 mois.

7) La vision d’un Mali prospère de l’homme

Aliou Boubacar Diallo est porteur d’un élan nouveau vers un autre Mali. Il l’a toujours démontré à travers des démarches nouvelles et des propositions de solution à chaque fois que le pays s’est retrouvé dans des situations plus difficiles.
Avec le levier du jeune et puissant parti, ADP-Maliba il peut répondre à cette espérance et adresser les maux qui minent de ce vaillant peuple à qui, rien n’a été épargné. Il faut un homme qui possède des hard skills et des soft skills solides à mener de faire face à ce désir ardent de réinvention.

8) L’attente des Maliens pour un réel et profond changement

Ce que les Maliens désirent par-dessus tout c’est le changement : ils ont rêvés et espérés. Ce changement ne peut provenir des hommes comme ABD qui ne fait pas partie de la vieille classe politique qui gère le pays de plus de trois décennies et qui, de par leurs actions, ont démontrés leurs limites à transcender leur clivage car tous mus par des intérêts matériels et pécuniaires immédiats au grand dam d’un peuple qui souffre dans un silence assourdissant

9) Les engagements de l’homme pour le Mali

S’il y a aujourd’hui un homme engagé jusqu’au cou pour le Mali, c’est bien Aliou Diallo. Il a toujours répondu présent quand il s’agit du Mali. Ses multiples prises de position, ses multiples entreprises au Mali qu’il aurait pu développer ailleurs, sa Fondation Maliba attestent cela.
D’ailleurs, il aurait pu rester en France après ses études comme le fait beaucoup de nos compatriotes qui y mène leurs études.
Mais, il a préféré revenir au pays
de ses ancêtres pour participer au développement de son Mali natal. Aujourd’hui, plusieurs centaines de Maliens ont un emploi à lui.

10) Le sens de l’histoire

On ne peut pas indéfiniment appliquer les mêmes recettes et s’attendre à des résultats différents. L’histoire a un sens : ce n’est pas une course sans logique et sans buts. Le Mali est un pivot central de l’Afrique de l’Ouest, il doit nécessairement jouer un rôle clé sur le plan sécuritaire, économique et diplomatique.
Cela nécessite un homme qui a du coffre et qui n’est pas frappé par le fardeau de la mal gouvernance. Un has been ne saurait pas être un catalyseur pour une dynamique nouvelle.
Aucun desperado ou aventurier
ne peut réellement insuffler ou
inspirer une action à même redorer le blason d’une nation en perdition.
C’est pourquoi tel Prométhée qui vola le feu aux dieux pour le remettre aux hommes, Aliou Diallo doit franchir
le rubicond et répondre à l’appel des sans voix.

Source : Journal LEKESSE

Politique : Aliou Boubacar Diallo, l’homme sur qui doivent compter les Maliens après la transition

Serial-entrepreneur, l’homme d’affaires malien a sauté le pas en politique avec son parti l’Alliance démocratique pour la paix – Maliba. Arrivé en troisième position en 2018, il pourrait à nouveau être candidat lors de la présidentielle qui devrait se tenir au terme de la transition.

S’il y a aujourd’hui un homme qui se soucie du bien-être des populations maliennes et de l’avenir radieux de son pays depuis plus de trente ans, c’est bel et bien Aliou Boubacar Diallo. En effet, de Kayes en passant par Bamako jusqu’à Kidal, l’homme est connu dans l’humanitaire et sa participation dans la vie économique du pays à travers ses multiples entreprises à Kayes, à Bamako et dans le Wassoulou. Avant de se lancer dans la politique, Aliou Boubacar Diallo s’est fait remarquer partout dans le pays à travers plusieurs actions à savoir la construction des routes, des digues, des forages d’eau, la construction des mosquées, des centres de santé, d’écoles, de pavages de rues, le paiement de salaires d’enseignants et d’Imams. Et pour pérenniser cela à jamais même après lui, une fondation a été créée pour continuer les actions humanitaires dans le but de soulager les populations particulièrement celles des plus démunies.

Arrivé comme 3e lors de l’élection présidentielle 2018 (même si bon nombre d’observateurs avaient estimé qu’il était arrivé 2e ) derrière le président sortant d’alors et vu toutes les actions qu’il ne cesse de mener avant et après 2018, les maliens doivent choisir Aliou Boubacar Diallo s’ils veulent réellement un vrai changement en vue de redonner un vrai espoir à tout un peuple meurtri après trente ans de pratique démocratique qui a conduit à l’enlisement du pays à partir de 2012 avec deux coup d’état absurdes.

Face aux futurs enjeux cruciaux, certains mouvements, associations et partis politiques entendent apporter leur soutien pour faire élire le président d’honneur du parti ADP-Maliba. Plusieurs de ces responsables reconnaissent à Aliou Diallo sa clairvoyance, son souci permanent du Mali et sa capacité à gouverner le pays avec honneur, dignité et respect.

« Hydrogène naturel ». Ce terme ne vous est peut-être pas familier mais, pour certains chercheurs, ce pourrait être l’une des sources d’énergie du futur. Peu cher à exploiter, il a aussi l’avantage d’être non polluant. Si les pays développés commencent à peine à s’intéresser à ce trésor écologique présent dans les sols, au Mali, un homme investit dans ce secteur depuis une dizaine d’années. Recherche scientifique, exploration, transformation de l’hydrogène naturel en énergie… La société Hydroma de l’homme d’affaires malien Aliou Boubacar Diallo fait figure de pionnière au niveau mondial. « Lorsque nous avons découvert l’hydrogène naturel, beaucoup disaient que cela ne servait pas à grand-chose. J’ai fait appel à des sociétés pour voir s’il était possible d’en faire de l’électricité. Nous avons réussi les tests de production avec une unité pilote installée en 2012, raconte Aliou Boubacar Diallo. Puis, pendant sept ans, nous avons réussi à produire de l’électricité décarbonée qui alimente les places publiques, les salles de prière et le domicile du chef de village de Bourakébougou, à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Bamako. »

La manne des dettes souveraines

Depuis, sa société s’est aussi tournée vers l’hydrogène vert, fabriqué à partir d’eau et d’électricité issue d’énergies renouvelables. L’homme d’affaires en est sûr, « l’hydrogène est une source d’énergie considérable pour le futur, et l’Afrique aura sa part à jouer dans la transition écologique ».

Pour ce qui est des affaires, Aliou Boubacar Diallo a du flair. Il est considéré comme l’un des hommes les plus riches du Mali, mais élude avec courtoisie les questions sur le montant de sa fortune. S’il glisse simplement qu’Hydroma vaut « quelques milliards de dollars », Aliou Boubacar Diallo parle volontiers de ses origines modestes. Né en novembre 1959 à Kayes, dans l’ouest du Mali, il est le deuxième d’une fratrie de 19 enfants. Son père cheminot était polygame. Après l’obtention de son baccalauréat, il décroche une bourse d’études et s’envole pour la Tunisie en 1979. Puis, en 1982, il se rend en Picardie, en France, pour une maîtrise en économie et gestion financière avant un troisième cycle dans la finance. C’est à travers le rachat de la dette que j’ai fait mes premiers milliards. Après ses études, l’homme d’affaires crée une société d’import-export et se lance dans le rachat de dettes des pays africains. « La première dette que j’ai rachetée était celle du Mali auprès de la Barclays banque en 1990. Puis j’ai racheté celles de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, etc. À l’époque, nous étions quasiment seuls sur le marché. Nous participions à des réunions de la Banque mondiale et d’autres institutions internationales. C’est à travers le rachat de la dette que j’ai fait mes premiers milliards », se souvient-il.

Pour le businessman, ce marché était sûr : « C’était plus sûr de travailler sur les risques souverains que sur les dettes privées. La continuité de l’État garantit une certaine sécurité. De plus, les remboursements peuvent se faire via des compensations fiscales ou douanières, ce qui était bénéfique dans le cadre de ma société d’import-export ». C’est ainsi que, malgré le coup d’État qui renverse Moussa Traoré en 1991, le Mali s’acquitte de sa dette auprès de lui.

Diallo s’intéresse ensuite à l’exploitation minière. Au début des années 2000, l’entrepreneur fonde la société Wassoul’or pour exploiter le gisement de Kodiéran Traorela, dans la région de Sikasso. Faisant ainsi de lui le premier malien à détenir majoritairement une société minière dans ce pays où ont été extraites 61,2 tonnes d’or, selon les chiffres du World Gold Council. Mais l’histoire de Wassoul’or n’est pas un long fleuve tranquille. La mine est inaugurée en grande pompe en février 2012 par Amadou Toumani Touré. Un mois plus tard, le président est renversé par un coup d’État militaire.

En juillet 2020, l’homme d’affaires malien revend toutes ses parts de la société. « Une mine, c’est toujours beaucoup d’investissement. J’ai ouvert le capital petit à petit afin de pouvoir continuer à financer le projet. Nous avons commencé avec un permis de recherche et aujourd’hui, après avoir produit une tonne d’or, j’ai vendu mes actions », explique-t-il.

Après Wassoul’or, au milieu des années 2000, Aliou Boubacar Diallo se diversifie avec Petroma pour valoriser un bloc de pétrole et gaz qu’il a décroché dans la région de Kati. Petroma est devenu depuis peu Hydroma, et l’homme d’affaires dit se consacrer désormais à l’hydrogène naturel, dont il est devenu l’un des ambassadeurs dans le monde.

Du financement de campagnes à la présidentielle de 2018

S’il faut attendre 2012 pour qu’il saute le pas en créant l’Alliance Démocratique pour la Paix – Maliba (ADP-Maliba), Aliou Boubacar Diallo était déjà un acteur important de la scène politique. Depuis la fin des années 1990, il finance des campagnes électorales. « Je pensais rester un entrepreneur. Mais en 2012, notre pays se disloquait. Nous avions perdu Gao, Tombouctou et Kidal. Les autorités qui avaient la charge de la chose publique ont failli et cela interpellait les Maliens de tous bords », justifie-t-il. Sur les conseils du chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, dont il est proche, Diallo appelle à voter Ibrahim Boubacar Keïta et soutient financièrement sa campagne. Au sortir des élections, l’ADP-Maliba devient une composante importante de la majorité avec ses 9 députés, 340 élus communaux et 10 maires. Mais quelques années plus tard, en août 2016, le parti quitte avec fracas la majorité présidentielle. « Ibrahim Boubacar Keïta avait promis l’instauration d’un système fondé sur le mérite et la compétence, mais le slogan ‘le Mali d’abord’ est devenu celui de ‘la famille d’abord’ », avait fustigé Cheick Oumar Diallo, secrétaire politique national du parti. C’est donc sans surprise qu’en 2018, Aliou Boubacar Diallo se présente comme candidat à la présidentielle. Il recueille 8,33 % des voix et arrive à la troisième place, après Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé, deux poids lourds de la scène politique. L’opinion publique estime qu’il arriverait au pouvoir déjà riche et non pour se remplir les poches.

Pour le sociologue Bréma Ely Dicko, trois facteurs expliquent son succès : « Les Maliens avaient envie d’un renouvellement de la classe politique. Ce sont les mêmes acteurs qui sont au-devant de la scène depuis 1991. Deuxièmement, son parti met en avant les jeunes. Il a réussi à en faire élire quelques-uns et à faire émerger des personnalités comme Amadou Thiam. Enfin, dans un pays où les scandales de corruption s’accumulent, l’opinion publique estime qu’il arriverait au pouvoir déjà riche et non pour se remplir les poches. »

En 2017, Amadou Thiam, alors président du parti a été l’un des leaders de la fronde contre la révision constitutionnelle voulue par IBK. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le parti a également traversé une crise interne, qui a conduit à l’exclusion de son président. Lorsqu’en 2020 des manifestations éclatent au lendemain des législatives, au cours desquelles Aliou Boubacar Diallo est élu dans son fief à Kayes, l’homme d’affaires tente d’apaiser les tensions aux côtés d’IBK. Il lance également des appels au dialogue, entre le gouvernement et le Mouvement du 5 juin. L’ADP Maliba ne se joint donc pas au M5 pour réclamer la démission de l’ancien président. « Nous sommes un parti démocrate, qui veut accéder au pouvoir par les urnes et non par la rue », confie le nouveau président du parti, Youba Ba.

Le regard tourné vers l’après transition

Après le coup d’État, le parti n’est pas monté au créneau, comme d’autres formations politiques, pour réclamer une meilleure prise en compte au sein du Comité national de transition, sous peine de boycott. Aliou Boubacar Diallo, qui se pose en rassembleur, a souhaité « bonne chance aux membres du CNT ». « Il ne s’agit donc plus de rentrer dans des polémiques et des débats stériles mais plutôt d’accompagner les autorités de la transition dans la réussite de leur mission fondamentale : organiser des élections libres et transparentes », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux le 3 décembre dernier. C’est que l’homme d’affaires, désormais homme politique a le regard déjà tourné vers l’après transition. Même s’il n’évoque pas pour l’instant une candidature, il sillonne le pays depuis quelques semaines, toujours tiré à quatre épingles, à la rencontre des Maliens. « Notre parti est sur le terrain. Nous allons continuer à être proches des populations et recueillir leurs préoccupations », se réjouit Youba Ba.

Dans un pays où les conflits intercommunautaires font rage, saura-t-il rassembler autour de sa candidature ? « L’amalgame peul-jihadiste existe. Aliou Boubacar Diallo étant de la même ethnie qu’Amadou Koufa, chef de la Katiba Macina, il devra effectuer un gros travail de pédagogie et proposer des solutions concrètes aux problèmes des Maliens », explique Bréhima Ely Dicko. L’homme reste égal à lui-même avec son sourire dont il détient lui seul le secret. Il continue à grand pas la gestion de champ gazier où sûrement sortira le bonheur du Mali. Très doué dans le business, Aliou Boubacar Diallo est le profil aujourd’hui pour diriger ce pays après la transition.

Yattara Ibrahim

FESTIVAL KAYES KAN FUGA DE LA FONDATION ADP-MALIBA : Aliou Boubacar Diallo réconcilie les communautés !

Le président de la Fondation ADPMaliba a procédé, le samedi 26 mars dernier, au lancement du Festival Kayes Kan Fuga, une initiative destinée à réunir les représentants de toutes les communautés et groupes ethniques vivant sur le territoire malien.

L’événement, qui s’est tenu à Kayes Médine, visait à réfléchir et proposer des solutions aux multiples crises intercommunautaires qui ensanglantent le Mali depuis plus d’une décennie.

Le modèle calqué, rappelle Aliou Boubacar Diallo, est l’assemblée générale de Kuru Kan Fuga qui, en 1236, après la victoire sur Soumangourou Kanté, avait été convoquée par le nouvel empereur Soundjata Kéita, pour poser les fondements sociologiques de l’empire du Mali naissant.

Comme plus de 7 siècles plutôt, l’initiative  de Kayes kan Fuga propose la concertation entre toutes les composantes sociologiques et ethniques du Mali, en vue de restaurer les fondements du vivre ensemble multiséculaire né depuis donc la victoire de Kirina et qui avait perduré jusqu’à ces derniers années.

Le président de la Fondation ADP-Maliba avait tenu à battre le rappel des Peulhs, Bambaras, Dogons, Soninkés, Senoufos, Miniankas, Bobos, communautés sédentaires ou nomades du nord, autant que les peuples du monde des eaux, du pastoralisme et des champs et des villes,  etc. Le Mali des grands ensembles ethniques et communautaires avait été convié à ce rendez-vous du vivre ensemble et du brassage des peuplements qui ont durablement assis la réputation de vieille terre de tolérance, de solidarité communautaire et de paix qui ont constitué le socle de ce terroir du partage et de l’unité.

Pour Aliou Boubacar Diallo,  les éminents chercheurs et traditionnalistes invités, devaient plancher sur les raisons de cette situation qui a détruit les repères solides qui depuis des siècles, avaient fixés les différents rapports entre les hommes.

L’homme d’affaires et important mécène, connu aussi pour son engagement politique, vient donc d’ajouter à son arc la carte de la réconciliation nationale.

Kuru Kan Fuga a constitué un moment clé pour l’histoire universelle, au-delà des frontières du vaste empire naissant, hégémonique par son impact multipolaire dont d’autres peuples d’autres contrées se sont inspirés de maints aspects pour asseoir les fondements de leurs pays.

L’assemblée générale de Kuru kan Fuga, rappelle Aliou Boubacar Diallo,  a codifié dans le marbre les cadres régissant les rapports et relations d’échanges entre groupes ethniques, communautés, au sein d’une même communauté depuis la cellule de base familiale jusqu’à la hiérarchie de la gestion du nouvel État.

Le Mali et même d’autres pays de la sous-région doivent aux codes de Kuru kan Fuga des concepts rassembleurs et de paix entre les groupes sociaux comme le ‘’Sinakounya », ou cousinage à plaisanterie mais aux termes duquel les rapports d’intercession et de facilitation avaient force de loi et devoir entre les groupes sociologiques avec exigence de s’y conformer.

De telles exigences avaient permis le brassage entre différentes communautés ethniques, dans la paix et la coexistence indispensables pour assurer le vivre-ensemble.

C’est la restauration de ces valeurs perdues qu’Aliou Boubacar Diallo appelle de tous ses vœux.

Le Président de  la Fondation ADP-Maliba fait le constat amer de la situation actuelle où les communautés et les groupes ethniques sont engagés dans des affrontements fratricides qui ont ensanglanté et déstructuré les lieux de vie,  détruisant durablement les repères sociétaux.

Les causes sont multiples, mais leur inanité, manifeste dans l’ignorance même des protagonistes, ne saurait expliquer, encore  moins justifier les massacres et les horreurs commis par des individus qui sont dans l’incapacité d’en expliquer une seule motivation fondée.

Kayes Kan Fuga, concept novateur en ces temps troublés mais reposant sur une somme d’expériences multiséculaires, vise à restaurer les gestes simples pour des rapports apaisés entre groupes sociaux qui ont toujours été engagés dans les mêmes relations d’échanges depuis les temps immémoriaux.

Concept de rassemblement, pour son initiateur, Kayes Kan Fuga est aussi un moment privilégié de  refondation de la dynamique unitaire qui a toujours caractérisé ce pays.

Correspondance particulière