Comment faire des photos de produits sans studio et avec un minimum de matériel ?

Réaliser des photographies de qualité chez soi et avec un minimum de matériel reste accessible pour un grand nombre de photographes. Découvrez comment bien utiliser la lumière naturelle pour mettre en valeur les objets photographiés.

Nous allons aborder les grandes lignes à suivre pour bien débuter dans la photographie de produits, de nature morte ou d’objets en intérieur et avec une lumière naturelle, afin d’éviter l’utilisation d’un matériel onéreux ou trop expert.

En résumé : comment réaliser des images de qualité facilement depuis chez soi.

Nous nous concentrerons sur les photos dites lifestyle, puisque d’autres disciplines telles que la photo culinaire ou la photo de produits sur fond unis mériteraient un article dédié. Cela étant dit, beaucoup de nos conseils restent valables dans plupart des disciplines, tous comme ils restent valables pour des photos au smartphone.

Quel appareil photo choisir ?

Dans le cas d’un tirage papier — ou d’un fort recadrage —, il faut prendre en compte le nombre de pixels de l’appareil.

Pour une diffusion web uniquement, la définition du capteur est rarement une limite. Pour ne citer que quelques exemples, un appareil tel que l’OM-D E-M10 Mark IV d’Olympus, le Lumix GX80 de Panasonic ou le Z50 de Nikon propose des qualités plus que suffisantes. C’est d’ailleurs le cas de l’ensemble des références présentes dans notre guide d’achat du meilleur hybride.

Top 20 des meilleures chansons de Bob Marley en l’an 2020

Organisation d’un festival : Comment faire ?

Organisé dans un but caritatif ou tout simplement pour faire connaitre son association loi 1901, le festival est un événement qui se veut convivial et festif, mais aussi informatif. Néanmoins, organiser un festival n’est pas une tâche aisée. En effet, il faut suivre plusieurs étapes essentielles pour son organisation : choix du lieu, communication, billetterie, définition du budget, recherche de financement… En plus, il convient de respecter un certain nombre d’obligations légales comme la souscription à une assurance ou encore l’accomplissement d’une formalité déclarative auprès de l’autorité compétente. À cela s’ajoute la gestion des membres et des bénévoles de l’organisme associatif avant et pendant la manifestation. Aussi, pour garantir la réussite de votre festival, prenez en compte ces quelques points lors de vos préparatifs.

  • Les différentes étapes à respecter pour l’organisation d’un festival
  • Définir le thème du festival…
  • … et son cadre
  • Choisir et prendre contact avec les intervenants
  • Établir la programmation
  • Déterminer le budget d’organisation du festival
  • Organiser un festival : les obligations légales à observer
  • Effectuer une déclaration ou une demande d’autorisation
  • Demander des autorisations supplémentaires
  • Veiller à la sécurité du festival
  • Contracter une assurance
  • Communication autour de l’évènement : comment procéder ?
  • Comment gérer la billetterie ?

Les différentes étapes à respecter pour l’organisation d’un festival

Comme pour n’importe quel évènement associatif (concert, spectacle, tournoi sportif, …), l’organisation d’un festival doit également passer par plusieurs étapes importantes. Découvrez lesquelles.

Définir le thème du festival…

Avant d’organiser un festival, il est primordial de déterminer la thématique sur laquelle cet événement associatif va se baser. Cela vous permettra d’ailleurs de rallier d’autres personnes et éventuellement d’autres associations et institutions à votre projet. Il va sans dire que le thème dépend avant tout de vos attentes et des objectifs de la manifestation. La durée ainsi que le ou les domaine(s) qu’il va couvrir peuvent également vous aider dans la définition du thème. Festival de musique, de danse, de cinéma, de théâtre…, les idées ne manquent pas. Le thème peut en outre permettre de définir le nom de festival.

À noter que le nom de cette manifestation culturelle peut parfaitement bien faire l’objet d’une protection via un dépôt de marque auprès de l’INPI.

… et son cadre

Quant au cadre dans lequel se tiendra le festival, il ne convient pas de le choisir au hasard. Il doit effectivement répondre aux installations que nécessite la manifestation. De même, la capacité du lieu doit être proportionnelle au nombre de festivaliers attendus. Et ce, qu’il s’agisse d’une salle ou d’un espace extérieur. En tout cas, selon le lieu choisi, la réalisation de certaines démarches administratives peut être obligatoire. Il en est ainsi notamment dans les domaines publics et sur la voie publique.

Choisir et prendre contact avec les intervenants

Pour le choix des intervenants (artistes, spécialistes, etc.), vous n’avez qu’à vous baser sur thème pour lequel vous avez opté en amont. Dès lors, si vous envisagez d’embaucher des artistes rémunérés, il est fortement conseillé de miser sur des intervenants renommés. Sinon, faire appel à des artistes amateurs peut être une alternative intéressante, surtout pour les petits budgets. D’autant plus que c’est une pratique plutôt courante dans le cadre des festivals étudiants.

Attention ! Si vous avez pris contact avec des artistes rémunérés, il ne faut en aucune façon oublier de conclure un contrat d’engagement avec eux.

Établir la programmation

La programmation représente à coup sûr le fil conducteur qui assurera le bon déroulement du festival. Un programme bien ficelé ne manquera pas d’ailleurs de contribuer au succès de cet évènement. Bien évidemment, il doit prendre en considération les contraintes techniques et les cachets des artistes (si rémunérés). Mais également les décisions prises initialement avec les intervenants lors de la signature du contrat.

Déterminer le budget d’organisation du festival

Peu importe l’ampleur et la fréquentation attendue pour le festival, la structure associative porteuse du projet doit prêter une attention particulière à la définition du budget d’organisation de l’évènement. De fait, un budget prévisionnel vous donne la possibilité d’avoir un aperçu des dépenses (location de salle ou de terrain, logistique, rémunération des intervenants…) et recettes (location de stand, billetterie, vente d’espaces publicitaires…). En l’examinant, vous pourrez savoir si votre projet peut se concrétiser. Si oui, avez-vous besoin de faire appel à des partenaires financiers ? Dans ce cas, la mise en place d’un dossier de présentation à destination de vos futurs financeurs est de mise. Sponsoring, mécénat, subventions des collectivités locales, direction régionale des affaires culturelles (DRAC), institutions publiques…, diverses sources de financement sont en plus à votre disposition.

Organiser un festival : les obligations légales à observer

L’organisation d’un festival est soumise à certaines obligations légales, dont l’accomplissement d’une formalité déclarative ou d’une demande d’autorisation auprès de la mairie ou de la préfecture. À cela s’ajoutent d’autres démarches administratives spécifiques (mise en place d’une buvette, diffusion de musique…), les obligations en matière de sécurité et l’assurance. Tout de suite les détails.

Effectuer une déclaration ou une demande d’autorisation

Si vous organisez votre festival dans un espace public, une autorisation administrative est nécessaire. L’association doit dès lors en faire la demande auprès du maire ou du préfet de police (pour les organismes domiciliés à Paris, Lyon et Marseille). Cette demande doit indiquer entre autres :

  • L’identité de l’organisateur
  • La date et les horaires de début et de fin du festival
  • Le lieu de déroulement de la manifestation
  • Les sonorisations prévues

Il en va de même si votre évènement rassemble plus de 1 500 personnes. Vous devez transmettre une demande d’autorisation à l’autorité compétente au moins un mois (et 1 an au plus) avant le festival. Par contre, une simple déclaration suffit si le festival se tient dans un lieu privé habilité en tant qu’établissement recevant du public (ERP) et sur la voie publique.

Demander des autorisations supplémentaires

Suivant les circonstances, d’autres autorisations sont requises. Ainsi, pour l’installation d’une buvette ou d’un bar, vous avez besoin d’une licence de débit de boisson. Pour l’obtenir, il faut faire votre demande en mairie au moins 15 jours avant le festival. De plus, vous devez respecter la règlementation applicable aux débits de boissons en matière d’affichage, d’étalage, d’hygiène et de sécurité. Le respect des règles d’hygiène alimentaire est aussi à ne pas négliger.

D’autre part, si une diffusion ou une interprétation des œuvres musicales est prévue lors de l’évènement, il convient d’obtenir l’autorisation de la SACEM. Sans oublier le paiement des droits de diffusion y afférents. Cela s’applique également en cas d’utilisation en public d’œuvres figurant dans le répertoire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).

En outre, si vous envisagez de mettre en place un chapiteau sur les lieux, une déclaration préalable est à effectuer. Elle doit dès lors préciser le lieu, la date et les horaires de déroulement du festival. Mais aussi la capacité d’accueil et les caractéristiques techniques du chapiteau.

Veiller à la sécurité du festival

Bien entendu, l’association doit assurer la sécurité du festival et prendre toutes les mesures indispensables pour limiter les risques d’accident. Vous devez donc tout mettre en œuvre pour respecter et faire respecter les règles de sécurité en vigueur. Cela non seulement par les festivaliers, mais également par les membres du staff (adhérents et bénévoles au sein de l’organisme associatif, prestataires, artistes, etc.). Lorsque la situation l’exige (festival réunissant plus de 1 500 personnes par exemple), la formation d’un service d’ordre peut même être obligatoire.

En outre, il est impératif de vérifier la conformité des installations et des équipements utilisés. Et ce, afin d’éviter le plus possible des accidents (électrocution, incendie…). Les autorités peuvent par ailleurs demander l’intervention d’une équipe de secours. Antenne locale de la Croix-Rouge, secouristes, pompiers, volontaires…, le choix vous appartient pour la composition de ce dispositif de secours.

Contracter une assurance

En tant que principal responsable et organisateur du festival, l’association loi 1901 se doit de souscrire une assurance qui couvre sa responsabilité civile. Toutefois, il ne faut pas uniquement tenir compte de la dimension humaine. Il importe aussi de considérer la dimension matérielle de l’évènement. Autrement dit, vous devez ajouter des garanties qui pourront couvrir les matériels utilisés et le lieu de déroulement de la manifestation. Assurance annulation, grève, intempéries…, certaines garanties peuvent bien sûr être ajoutées selon vos besoins.

Communication autour de l’évènement : comment procéder ?

La communication constitue assurément un point crucial à ne surtout pas prendre à la légère pour la réussite de son festival. La structure associative se doit dès lors de promouvoir efficacement son évènement et de le faire gagner au maximum en visibilité. Pour cela, elle a différentes options qui se complètent :

  • Les supports de communication classiques : la presse, les affiches, flyers, plaquettes, banderoles, prospectus, etc.
  • Les canaux de communication en ligne : les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…), le site internet de l’association, les newsletters, campagnes emailing…

Dans tous les cas, il convient de faire attention au contenu de son annonce. En effet, il est essentiel d’y indiquer les informations utiles. À savoir :

  • Le nom du festival et celui de l’association organisatrice
  • L’adresse et les coordonnées de l’organisme porteur (numéro de téléphone et mail) ainsi que son logo
  • Le lieu, la date et les horaires de début et de fin de la manifestation
  • Le prix d’entrée
  • La présentation et le programme du festival
  • La liste des intervenants (artistes…)
  • Les partenaires de l’association

Comment gérer la billetterie ?

En ce qui concerne la vente et la prévente des billets, il est fortement recommandé de combiner les deux dispositifs suivants :

  • La billetterie en ligne en amont
  • La billetterie manuelle sur place

Ces deux canaux de distribution vous donneront effectivement la possibilité d’éviter les files d’attente et de gagner énormément de temps. En particulier quand il s’agit d’un événement de grande ampleur avec plus de 1 500 personnes à accueillir. Pour un événement avec moins de public, cela vous évitera tout simplement la fastidieuse étape du surlignage des entrants avant le coup d’envoi, mais aussi et surtout de vous constituer une listes de contact intéressée par votre association, qui pourront devenir de futurs soutiens ou donateurs !

Dès lors, grâce à la billetterie en ligne, vous pourrez suivre en temps réel la vente de vos places. Intégré dans un mini-site web ou sur le site internet de l’organisme associatif, le lien vers ce guichet dématérialisé peut également être inséré dans l’annonce sur les réseaux sociaux, blogs… Cela vous permettra aussi de disposer d’un page internet sur laquelle décrire votre événement, y insérer les détails pratiques, les différents tarifs etc…

Pour bien choisir votre billetterie en ligne, pensez à vérifier les frais d’utilisation ou les commissions bancaires, s’il existe une application de scan des billets pour l’entrée de l’événement et les différentes options.

Pour les retardataires, par contre, la billetterie manuelle disponible sur place leur sera d’une aide précieuse pour pouvoir prendre part au festival.

Comment héberger des vidéos sur votre site web et les faire classer par Google

Les éditeurs qui produisent du contenu vidéo sont probablement plus familiers avec l’utilisation d’une plateforme d’hébergement vidéo tierce comme YouTube, Vimeo ou Wistia. Ces plateformes offrent une facilité d’utilisation et la possibilité d’intégrer des vidéos dans leur contenu écrit. Mais il y a un inconvénient à utiliser ces plates-formes : vous renoncez à un certain degré de contrôle sur votre contenu vidéo. Aujourd’hui, je vais donc vous montrer comment héberger des vidéos sur votre site web et les faire classer par Google.

Comment héberger des vidéos sur votre site web ?

La première étape pour héberger des vidéos sur votre site web est d’avoir un accès complet à votre site web et de savoir comment fonctionne votre site web. Cela signifie que vous devez pouvoir accéder à l’arrière-plan de votre site web et connaître les spécifications de votre système de gestion de contenu, si vous en utilisez un. Si vous utilisez WordPress, vous pouvez télécharger des vidéos directement dans votre galerie de médias. Mais attention, il y a généralement une taille maximale de fichier. La plupart des vidéos en 1080p, même celles qui ne durent que quelques minutes, dépasseront la limite de téléchargement.

WordPress video hosting upload limit : 50 mbs

Conseil : Parfois, vous pouvez faire supprimer cette limite de téléchargement simplement en envoyant un courriel à votre fournisseur d’hébergement et en lui demandant de la supprimer. Mais si vous prévoyez d’héberger vous-même de nombreuses vidéos sur votre propre site, vous pouvez envisager de mettre à niveau votre plan d’hébergement pour permettre le téléchargement de fichiers plus volumineux. Il existe également quelques tutoriels en ligne montrant comment augmenter la limite de téléchargement manuellement en ajoutant du code au fichier PHP dans votre thème.

Une fois votre vidéo téléchargée, vous pouvez la laisser jouer sur le lecteur vidéo natif de WordPress, où il existe un nombre de plugins et de lecteurs tiers qui prennent en charge les vidéos auto-hébergées. L’autre façon d’héberger des vidéos sur votre propre site web est de les télécharger directement sur votre hôte web via un serveur FTP comme Filezilla.

Hébergez vos propres vidéos en utilisant un serveur FTP pour télécharger directement des fichiers sur votre hôte web

Par exemple : En utilisant notre hôte, WPEngine, nous pouvons prendre l’adresse SFTP et le numéro de port pour télécharger directement des fichiers sur notre hôte web. Lorsque vous placez ces fichiers dans un dossier et que vous le mettez sur le web, il obtient une URL. Ensuite, une fois que vous avez l’URL, n’importe laquelle de ces options d’hébergement de vidéo open-source fonctionnera pour afficher votre vidéo. La méthode FTP est plus compliquée et n’est pas recommandée pour les éditeurs débutants. Les méthodes énumérées ci-dessous sont beaucoup plus simples.

Quelles sont les options d’hébergement vidéo les plus faciles à utiliser ?

Cloudflare Stream est le gagnant incontestable tant pour sa facilité d’utilisation que pour son prix.

Cloudflare Stream est un moyen abordable d'héberger des vidéos sur votre site web

Il s’agit d’un service d’hébergement vidéo tout-en-un où les éditeurs peuvent télécharger et stocker leur contenu vidéo. Il offre également des fonctionnalités telles que la technologie de débit binaire adaptatif, de multiples options de lecture, des URL signées, la prise en charge du sous-titrage, etc. Une fois votre vidéo téléchargée, un lecteur HTML5 peut être intégré dans les pages et les messages de votre site. MediaElement.Js est une autre option intéressante. Il s’agit d’un lecteur HTML5 à code source ouvert. Vous hébergez vous-même la vidéo et vous prenez l’URL de la vidéo pour la placer dans le code du lecteur MediaElement. Il prend en charge les instructions d’installation pour WordPress, Drupal, PHP personnalisé, la fonctionnalité API et fonctionne avec tous les navigateurs. Il existe également des plugins supplémentaires que vous pouvez ajouter à vos lecteurs comme Chromecast et Google Analytics. Cloudflare Stream et MediaElement.js sont de loin les moins chers et les plus polyvalents. Un certain nombre d’hébergeurs web se sont également associés à Cloudflare, comme WPengine.

WP Engine offers integration with Cloudflare Stream

WPengine les utilise comme leur CDN. Il dispose d’un plugin qu’il a conçu pour que le flux vidéo Cloudflare s’intègre parfaitement à WordPress.

Pourquoi héberger une vidéo sur votre site web plutôt que sur une plateforme comme YouTube ?

Les deux principales raisons d’héberger des vidéos sur votre site web par rapport à une plateforme comme YouTube sont que vous conservez un contrôle total sur votre contenu et que vous avez le contrôle total sur votre contenu et votre public. Vous avez également le contrôle sur la façon dont vous souhaitez monétiser votre vidéo. En revanche, sur YouTube, vous n’avez qu’un seul choix. AdSense ou non AdSense. Vous pouvez vendre directement des publicités, mais ces publicités sont alors facilement ignorées. En outre, YouTube peut à tout moment (surtout lorsque les règles changent constamment) signaler que votre contenu enfreint les règles de Google, que quelqu’un vous a frappé avec une réclamation de droits d’auteur, etc. La liste est longue. Voici un exemple tiré d’un YouTuber qui a été démoné après 13 ans.

Une des raisons d'héberger vos propres vidéos en dehors de YouTube est que YouTube peut vous démonétiser sans avertissement.

Ce fil de discussion fait plus de 150 commentaires de long, et il y en a beaucoup d’autres comme lui sur les forums du web. Le fait est que si vous êtes un petit éditeur et que vous gagnez 1000 dollars par mois en tant que YouTuber, et que soudain vous êtes démuni, Google s’en moque complètement. Ils préfèrent éviter les procès pour violation de droits d’auteur plutôt que de s’occuper de votre appel.

Quelle est la différence entre l’intégration et l’hébergement de la vidéo ?

  • Embedding video – votre vidéo est téléchargée sur une plateforme d’hébergement vidéo tierce, puis vous intégrez le code HTML sur les articles ou les pages de votre site web où vous souhaitez que la vidéo apparaisse.
  • Hosting video – vous téléchargez la vidéo sur un hôte, un serveur ou un service qui vous permet d’exploiter votre vidéo et vous donne un contrôle total. Par exemple : hébergez votre propre site web plutôt que d’utiliser WordPress.com, Medium, ou Blogger.

Google indexera-t-il les vidéos auto-hébergées d’un site web dans les résultats de recherche ?

Google indexera les vidéos auto-hébergées dans les résultats de recherche.  Ils sont légalement tenus de le faire. Comme Google possède YouTube, s’ils seulement autorisaient les vidéos de YouTube à apparaître sur le SERP, ce serait un monopole. Vous trouverez ci-dessous un exemple de la requête “Comment faire bouillir des œufs”. Google a indexé une vidéo auto-hébergée de Allrecipes.com, et non de YouTube.

Il est possible pour Google d'indexer vos vidéos si vous hébergez vos propres vidéos

Bien que la majorité de ces vidéos indexées proviennent de YouTube, puisqu’elles ont la plus grande part de marché, cela va probablement changer car plus de personnes auto-hébergeront des vidéos.

Souvenez-vous : la chose la plus importante est de s’assurer que vous avez un bon référencement associé à vos vidéos auto-hébergées. Si vous vous contentez de lancer un fichier sur votre site web et de l’intégrer, Google ne dispose d’aucune autre information sur cette vidéo. C’est pourquoi vous devez vous assurer qu’il y a des titres, des méta descriptions, etc. associés à vos vidéos.

Où peut-on héberger soi-même une vidéo gratuitement ?

En dehors des plateformes vidéo tierces comme YouTube, le flux Cloudflare est le plus proche de la gratuité que vous obtiendrez pour les vidéos que vous hébergez vous-même. Le Cloudflare Stream est payant:

  • Streaming : 1 dollar pour mille minutes vues
  • Storage : 5 dollars par millier de minutes de vidéo stockées

En outre, si vous payez déjà pour l’hébergement de votre site web, vous pouvez l’héberger vous-même directement via votre CMS. Mais vous devrez coder en dur une solution de contournement pour supprimer la limite de taille de téléchargement des fichiers. De plus, si vous prévoyez de publier beaucoup de vidéos, vous voudrez un jour mettre à niveau votre plan d’hébergement. Si vous n’avez besoin de publier des vidéos que de temps en temps, vous pouvez probablement vous en sortir en dépensant très peu d’argent.

Récapitulatif sur l’auto-hébergement de vidéos et sur la façon d’assurer que Google les classe

Lorsque vous décidez d’héberger des vidéos sur votre site web, rappelez-vous ces points clés :

  • Considérez comment votre site web est hébergé :  Utilisez-vous un CMS comme WordPress, Drupal ou Joomla ! ou vous hébergez-vous vous-même ? Il est essentiel de connaître les spécifications des limites de taille des fichiers pour le téléchargement de vidéos.
  • Choisissez où vous allez auto-héberger vos vidéos : Vous pouvez choisir une option d’auto-hébergement tout-en-un comme le flux Cloudflare, ou télécharger des vidéos via votre CMS ou votre hébergeur web et utiliser un lecteur open-source comme MediaElement.js, Video.js, et plusieurs autres.
  • Créer du contenu et être conscient de l’échelle : Si vous vous hébergez vous-même et que votre plan d’hébergement est de 100 $ par an pour un stockage de fichiers vidéo allant jusqu’à 1000 Go, et si vous dépassez cette limite et que votre plan passe automatiquement au niveau suivant, cela pourrait nuire à votre portefeuille. Suivez donc l’évolution de votre production vidéo en fonction de la croissance de votre site web.
  • Optimisez vos vidéos pour le référencement : assurez-vous que vos vidéos ont des méta descriptions, des méta titres, etc. pour que Google puisse les indexer correctement.

Vous avez des questions sur l’auto-hébergement de vidéos ? Faites-le moi savoir dans les commentaires.

 

 

Project xCloud : voici les 150 jeux disponibles au lancement, un trailer pour la forme

Basé sur un principe sacrément alléchant – celui de pouvoir jouer à ses jeux en streaming depuis son téléphone, son PC ou sa tablette, n’importe où – le Project Xcloud sera très bientôt une réalité. À partir du 15 septembre prochain, Microsoft lancera le fameux service qui, on le rappelle, sera compris dans le Xbox Game Pass Ultimate sans aucun coût supplémentaire (c’est-à-dire 12,99 euros par mois) : celui-ci permettra donc d’accéder à 150 titres tout à fait librement, tout en profitant du système cross-save et de l’interface Xbox de façon à prolonger ses parties… partout et librement.

Et justement, le constructeur vient tout juste de révéler l’intégralité des jeux concernés : du gros AAA exclusif au titre indépendant, il y en a pour tous les goûts et pour de nombreuses journées. Notons que s’il sera possible d’y jouer avec sa manette, le gameplay pourra également être transposé sur l’écran tactile : en l’occurrence, Mojang Studios a par exemple développé toute une interface unique sur téléphones pour Minecraft Dungeons. Plutôt chouette, non ?

LISTE DES 150 JEUX COMPATIBLES AVEC PROJECT XCLOUD

  • A Plague Tale: Innocence
  • Absolver
  • Afterparty
  • Age of Wonders: Planetfall
  • ARK: Survival Evolved
  • Astroneer
  • Batman: Arkham Knight
  • Battletoads
  • Battle Chasers: Nightwar
  • Black Desert
  • Blair Witch
  • Bleeding Edge
  • Bloodstained: Ritual of the Night
  • Bridge Constructor Portal
  • Carrion
  • Children of Morta
  • ClusterTruck
  • Crackdown 3: Campaign
  • Crosscode
  • Darksiders Genesis
  • Darksiders III
  • DayZ
  • de Blob
  • Dead by Daylight
  • Dead Cells
  • Dead Island Definitive Edition
  • Death Squared
  • Deliver us the moon
  • Demon’s Tilt
  • Descenders
  • Destiny 2: Shadowkeep & Forsaken expansion (September 22)
  • DiRT 4
  • Don’t Starve
  • Double Kick Heroes
  • Drake Hollow
  • Dungeon of the Endless
  • Enter The Gungeon
  • F1 2019
  • Fallout 76
  • Farming Simulator 17
  • Felix the Reaper
  • Fishing Sim World: Pro Tour
  • For the King
  • Forager
  • Forza Horizon 4
  • Fractured Minds
  • Frostpunk: Console Edition
  • Gato Roboto
  • Gears of War 1: Ultimate Edition
  • Gears of War 4
  • Gears of War 5
  • Goat Simulator
  • Golf with Your Friends
  • Grounded
  • Guacamelee! 2
  • Halo 5: Guardians
  • Halo Wars 1: Definitive Edition
  • Halo Wars 2
  • Halo: The Master Chief Collection
  • Halo: Spartan Assault
  • Hellblade: Senua’s Sacrifice
  • Hello Neighbor
  • Hollow Knight (Renewal)
  • Hot Shot Racing
  • Human Fall Flat
  • Hyperdot
  • Hypnospace Outlaw
  • Indivisible
  • Journey to the Savage Planet
  • Katana ZERO (Coming soon)
  • Killer Instinct DE
  • Kona
  • Levelhead
  • Lonely Mountains: Downhill
  • Marvel vs. Capcom: Infinite
  • Metro 2033 Redux
  • Middle Earth: Shadow of War
  • Minecraft: Dungeons
  • MINIT
  • Momodora: Reverie Under the Moonlight
  • Moonlighter
  • Mortal Kombat X (Not available in Korea)
  • Mount & Blade: Warband
  • Moving Out
  • Mudrunner
  • Munchkin: Quacked Quest
  • Mutant Year Zero: Road to Eden
  • My Time At Portia
  • Neon Abyss
  • New Super Lucky’s Tale
  • NieR:Automata
  • Night Call
  • Night in the Woods (Coming soon)
  • No Man’s Sky
  • Nowhere Prophet
  • Observation
  • Ori and the Blind Forest: Definitive Edition
  • Ori and the Will of the Wisps
  • Overcooked! 2
  • Oxenfree
  • Pathologic 2
  • Pikuniku
  • Pillars of Eternity: Complete Edition
  • Power Rangers: Battle for the Grid
  • ReCore: Definitive Edition
  • Remnant: From the Ashes
  • Resident Evil 7 Biohazard
  • Rise & Shine
  • River City Girls (Coming soon)
  • Sea of Thieves: Anniversary Edition
  • Sea Salt
  • Secret Neighbor
  • Shadow Warrior 2
  • Slay the Spire
  • Sniper Elite 4
  • Spiritfarer
  • State of Decay 2: Juggernaut Edition
  • Stellaris
  • Stranger Things 3: The Game
  • Streets of Rage 4
  • Streets of Rogue
  • Subnautica
  • Surviving Mars
  • Tacoma
  • Tell Me Why Episode 1 – 3
  • Terraria
  • The Bard’s Tale IV: Directors Cut
  • The Bard’s Tale Remastered and Resnarkled
  • The Bard’s Tale Trilogy
  • The Dark Crystal: Age of Resistance Tactics
  • The Elder Scrolls Online
  • The Gardens Between
  • The Jackbox Party Pack 4
  • The Long Dark
  • The Lord of the Rings: Adventure Card Game
  • The Messenger
  • The Outer Worlds
  • The Surge 2
  • The Touryst
  • The Witcher 3: Wild Hunt
  • The Escapists 2
  • The Talos Principle
  • The Turing Test
  • The Walking Dead: A New Frontier – Episode 1 through 5
  • The Walking Dead: Michonne – Episode 1 – 3
  • The Walking Dead: Season Two
  • theHunter: Call of the Wild
  • Thronebreaker: The Witcher Tales
  • Totally Accurate Battle Simulator
  • Totally Reliable Delivery Service
  • Touhou Luna Nights
  • Tracks – The Train Set Game
  • Trailmakers
  • Train Sim World 2020
  • Two Point Hospital
  • Undermine
  • Untitled Goose Game
  • Void Bastards
  • Wandersong
  • Warhammer Vermintide 2 (Coming soon)
  • Wasteland Remastered
  • Wasteland 2: Director’s Cut
  • Wasteland 3
  • We Happy Few
  • West of Dead
  • Wizard of Legend
  • World War Z
  • Worms W.M.D
  • Xeno Crisis
  • Yakuza 0
  • Yakuza Kiwami
  • Yakuza Kiwami 2

La blogosphère, un cinquième pouvoir ?

Au regard des études sur la blogosphère publiées en Amérique du
Nord et en France depuis deux ans, le cas du Portugal présente des
singularités que nous chercherons, dans cette contribution, à mettre
en valeur et à interpréter.

2Après un premier panorama de ce phénomène en pleine expansion dans le
cyberespace lusophone, nous nous pencherons plus particulièrement sur le
cas des blogs spécialisés dans la critique des médias, dits watchdogs blogs
aux Etats-Unis, puis nous évaluerons, au-delà de la pertinence du modèle
habermassien de la reconstruction de l’espace public dans une société post-totalitaire, les raisons profondes du succès de ces blogs liés au contexte
portugais. Il s’agit d’une part de l’insuffisante réflexivité collective des
entreprises de presse au Portugal, d’autre part, du profil socioprofessionnel
spécifique des animateurs de ces sites à vocation réflexive.

L’autopublication sur le web au Portugal : un phénomène en pleine
expansion en voie de légitimation médiatique

3Au Portugal, les premiers blogs voient le jour en 1999. Mais c’est surtout au
cours de l’année 2003 que le phénomène connaît une expansion sans
précédent. Cette dernière coïncide avec l’apparition de nouveaux outils
d’édition en ligne (Movable Type est celui qui a connu le plus grand succès)
et d’un service d’hébergement gratuit : le Weblog em Portugal
(http :// www. weblog. com. pt).

4Ce portail recense 370 blogs portugais en 2003, chiffre multiplié par trois au
cours de l’année suivante. Les chiffres les plus récents (juin 2006), qui vont
bien au-delà du comptage effectué par le portail cité plus haut, font état de
37 000 blogs [1][1]Selon les estimations du site Sapo, un autre lieu d’hébergement….

5La croissance rapide de la blogosphère portugaise, mais aussi sa singularité,
n’ont pas échappé aux principaux médias du pays. Depuis 2003 elle fait
l’objet d’une couverture médiatique très active, qui n’a cessé de s’amplifier.
Ainsi, l’hebdomadaire Expresso, le magazine Visao et le quotidien Publico
ont-ils conféré au mouvement ses lettres de noblesse, en insistant notamment
sur la liberté d’expression et la réactivité comme traits fondamentaux de ce
nouvel univers éditorial.

6Dans la blogosphère portugaise, si les sites à caractère intime, littéraire ou
artistique ne manquent pas [2][2]Voir par exemple les sites Nocturno com gatos, Puta de vida,…, ce sont les blogs au contenu politique et
journalistique qui acquièrent le plus de visibilité.

Le journalisme, un objet de prédilection pour les blogs portugais

7Les blogs qui traitent plus ou moins directement de journalisme peuvent se
répartir en trois catégories, susceptibles de se recouper.

8La première, la plus rare, est composée par les blogs tournés vers le
journalisme d’information. A la différence de certains « J-blogs » français ou
américains, leus équivalents portugais comportent peu de valeur informative
ajoutée. Tout au mieux, ils relaient l’actualité diffusée par les grands médias
nationaux, comme on a pu le constater lors des attentats du 11 mars 2004 à
Madrid ou de la mort du dirigeant politique Sousa Franco.

9Une deuxième catégorie, déjà fort répandue en Amérique du Nord
(notamment au Québec), a pour objet la didactique du journalisme. Dans ce
registre, la première expérience a été initiée en 2003 à l’Université du Minho
avec le blog Jornalismo e Comunicação. Il s’agit d’un site collaboratif créé
dans l’environnement du Master recherche en Information et Journalisme de
cet établissement. Cette expérience a été poursuivie à l’Université de Porto,
avec le blog JornalismoPortoNet, animé par les enseignants et étudiants de
la Maîtrise de journalisme et communication. Sous la responsabilité
éditoriale de Fernando Zamith, il propose des cours en ligne, des exercices et
des liens utiles aux futurs journalistes. On évoquera enfin le cas du blog
Industrias Culturais, créé sous les auspices de Rogerio Santos et des
enseignants du master recherche en sciences de la communication de
l’Université Catholique de Lisbonne.

10Les trois blogs cités prennent soin d’associer une formation technique à une
réflexion critique sur la convergence médias-internet et la place du
journalisme comme norme de qualité dans une société de l’information en
évolution permanente, renvoyant à ce que certains chercheurs français ont
qualifié de compétence techno-encyclopédique[3][3]Voir RUELLAN et PÉLISSIER, 2003..

11Une troisième catégorie de blogs, enfin, est constituée par ceux qui ont
justement pour finalité l’exercice d’une compétence analytique et réflexive
sur le monde des médias et de la communication. Manuel Pinto évoque à
leur sujet un « méta-journalisme ». Cette catégorie met en avant un modèle
de presse d’opinion spécialisée, très personnalisée (billets, chroniques,
essentiellement) et s’appliquant au domaine particulier de la communication
médiatique. Parmi les blogs portugais fonctionnant selon ce principe, on
retrouve les trois blogs didactiques cités plus haut, mais aussi d’autres sites
autopubliés qui n’ont pas cette vocation [4][4]Jornalismo Digital, Aula de Jornalismo, Atrium, A Rádio em….

Les BCM : un phénomène au succès grandissant qui interroge
les rapports entre journalisme et espace public au Portugal

12Quelques-uns de ces blogs de critique des médias (BCM) bénéficient d’une
visibilité et d’une réputation significatives, tant auprès des internautes que
des supports plus classiques. Cela peut se vérifier en premier lieu dans les
statistiques des services d’hébergement de blogs, notamment
www. weblog. com. pt. Le 9 novembre 2005, au « Top 100 » des blogs les
plus visités, Jornalismo e Comunication figure à la 62e place et Ponto Média
à la 99e.

13Au-delà de ces éléments quantitatifs [5][5]Voir http ://weblog.com.pt :portal/blogometro, les BCM sont très fréquemment cités
pour leur qualité par les autres blogs portugais qui s’intéressent aux médias
et à l’actualité. Ils fonctionnent désormais comme des référents dans ce
domaine, et leurs animateurs sont considérés comme des « pères
fondateurs » de la blogosphère portugaise.

14D’ailleurs, certains d’entre eux font partie des plus anciens. Dans un texte [6][6]« 25 momentos na historia da blogosfera – un olhar…
qui retrace l’histoire de la blogosphere portugaise, Ponto Média (lancé en
janvier 2001) est ainsi décrit comme l’un des premiers blogs à avoir vu le
jour. Ce texte souligne aussi le cas d’autres BCM, tels que Jornalismo
Digital, Jornalismo e Comunicação
et Contrafactos & Argumentos comme
exemples pionniers.

15En outre, ces blogs sont fréquemment cités et repris par les médias
traditionnels. Ainsi, les revues Media XXI et Meios, magazines spécialisés
dans le domaine de la communication et du journalisme, font régulièrement
référence aux BCM [7][7]FERREIRA, 2004, p. 24-29.. La presse généraliste et magazine cite également ces
derniers dans des articles dédiés à la question des blogs. Diário Economico,
par exemple, dans un texte consacré au panorama de la blogosphere
portugaise intitulé « Portugal adere em força aos weblogs » [8][8]MASARENHAS, 2003., aborde la
question des blogs spécialisés dans le journalisme, en mentionnant Ponto
Média
. Ce fait atteste que les auteurs de ces blogs sont des personnes
reconnues, auxquelles les journalistes des médias traditionnels attribuent une
légitimité pour parler et débattre d’information au Portugal.

16Comment alors interpréter le succès à la fois quantitatif et qualitatif de ces
blogs de critique des médias au Portugal, qui ne va d’ailleurs pas sans
rappeler celui des watchdogs autopubliés sur le web aux Etats-Unis ? Le
chercheur et blogueur Manuel Pinto [9][9]Source : entretien avec l’auteur. évoque en priorité la montée en
puissance d’un modèle de communication sociale fortement inspiré par la
presse d’opinion, caractéristique de l’émergence d’un espace public dans la
société française du XVIIIe siècle.

17Dans le cas du Portugal, ce type de journalisme interprétatif a été surtout le
fait d’une presse d’émigration ou d’exil, à Londres, produite dans la phase
de déclin de la monarchie absolue. Et aujourd’hui encore, l’une des
caractéristiques de l’espace public portugais est sa dimension quelque peu
réduite et fermée. Pour Francisco Rui Cádima [10][10]CADIMA, 2003., historien de la
communication de masse au Portugal, ce pays aurait subi la plus rigoureuse
de toutes les censures inquisitoriales en Europe.

18L’un des épisodes les plus marquants de cette censure a été représenté par les
quatre décennies de dictature de Salazar (1930-1968), suivies par ce qui fut
appelé le « Printemps marcelliste » (1968-1974). Au cours de ces quarante
années, le débat et l’opinion publique au Portugal ont été strictement limités
et délimités.

19La période postrévolutionnaire (1974-1984) a constitué ensuite un moment
important de débat sur le système et l’organisation des médias. Puis la fin de
la censure a donné lieu à une confrontation entre les diverses factions
idéologiques et protagonistes politiques par le contrôle des médias nationaux
les plus importants [11][11]FAUSTINO, 2003, p. 2..

20La presse portugaise a donc longtemps subi une forte influence politique et
idéologique. Par la suite, dès les années 1990, des mouvements de
concentration ont favorisé l’expansion des entreprises spécialisées dans la
production et commercialisation de contenus journalistiques, conduisant
alors à une marchandisation croissante de l’information. Bref, de
nombreuses contraintes politiques et économiques ont longtemps limité la
libre expression publique par le canal des médias traditionnels au Portugal,
et c’est dans ce contexte de restriction qu’il est possible d’interpréter l’actuel
essor des BCM dans le cyberpespace portugais.

21Pour reprendre la typologie de Charron et de Bonville [12][12]CHARRON et DE BONVILLE, 1996., peut-on affirmer
que ce engouement traduit la prédominance d’un journalisme d’opinion, qui
exercerait une vigilance sur le journalisme d’information tel qu’il est
pratiqué par les médias, et qui dénoncerait les dérives de ces derniers vers un
journalisme de communication ?

22Si l’on se réfère exclusivement aux discours des acteurs locaux, cette piste
serait tentante. Mais on peut aussi voir dans les blogs l’ultime avatar dans
l’évolution du journalisme de communication. A titre d’illustration de cette
première hypothèse, on peut mettre en avant plusieurs facteurs : la
survalorisation de la fonction phatique, le développement croissant d’un
langage hypertextuel d’ordre méta-langagier, l’identité plurielle, voire
« fractale » de la « communauté » des animateurs, l’implication du public
par ces derniers, le caractère prédominant d’une rhétorique d’expertise
critique, la situation « d’hyperconcurrence » entre les voix émettrices, le
succès de genres plus « expressifs » tels que le portrait, le billet, la
chronique…

23De fait, la réalité observée est encore plus complexe. D’une part, certaines de
ces caractéristiques relèvent aussi, et même parfois en premier lieu, du
journalisme d’opinion. D’autre part, le journalisme de communication va de
pair, dans le modèle de Charon et De Bonville, avec une marchandisation
croissante des industries culturelles et une utilisation renforcée des
techniques de marketing pour instrumentaliser et cibler l’information.

24Or, c’est précisément contre cette marchandisation et contre cette
instrumentalisation que s’est progressivement construite la blogosphère.
D’aucuns objecteront certaines stratégies offensives d’intégration de la
blogosphère par les industries culturelles Cependant, à ce jour, surtout au
Portugal, de telles stratégies demeurent minoritaires et prédominent encore
dans cet univers les notions de gratuité, de partage de l’information, de libre
expression, etc.

25Quant au journalisme d’information, même si ce référent reste encore
puissant dans les discours des animateurs, il demeure lié à un contexte global
d’industrialisation et de rationalisation de la production d’information et à
l’existence d’une communauté de professionnels organisés, ayant le
monopole de cette production. Or, une majorité d’animateurs de blogs
d’opinion semblent a priori en porte-à-faux avec cette conception
positiviste, protectionniste et productiviste de l’information…

26Dans tous les cas, si le modèle de la presse d’opinion semble prédominer, il
ne révèle pas pour autant un retour au siècle des Encyclopédistes, en
particulier au Portugal où l’idéal normatif d’Habermas n’a jamais existé en
tant que tel, notamment parce qu’il s’hybride avec des formes résiduelles de
journalisme d’information et utilise très souvent les pratiques de
communication sociale dominantes dans le cyberespace.

27D’où l’intérêt de sortir du modèle paradigmatique de Charron et Bonville, et
de reprendre, avec Ringoot et Utard [13][13]RINGOOT et UTARD, 2005., l’idée d’une dispersion de la
formation discursive journalistique au sein d’autres univers non liés aux
entreprises de presse. Assurément, le journalisme demeure central dans les
références des blogs d’opinion portugais. Mais la critique que ces derniers
opèrent se situe, avec la complicité de quelques professionnels subtilement
situés aux marges du système médiatique, à l’extérieur de ses frontières.

28Au total, si le recours au modèle habermassien s’est révélé fécond [14][14]Voir FEIGELSON et PÉLISSIER, 1999. pour
décrire les transformations des médias et de l’espace public dans des sociétés
post-totalitaires, il ne semble pas expliquer à lui seul l’actuel engouement
pour les BCM au Portugal.

29Il nous paraît alors plus opportun de nous pencher plus en détail sur
d’éventuelles spécificités du contexte éditorial portugais à l’origine de ce
phénomène.

30Notre première hypothèse postule l’insuffisante réfléxivité des médias
traditionnels au Portugal et a trait aux transformation récentes du champ
journalistique dans ce pays.

31Notre deuxième hypothèse est que les animateurs de BCM occupent une
position sociale originale, au carrefour entre ce champ journalistique et les
champs intellectuels et académiques, position qui leur permet d’inventer de
nouveaux modes d’écriture “hybridée” et d’intervenir de façon efficace dans
la production de l’actualité en tant que nouveaux acteurs à part entière de
l’information au Portugal.

32Pour valider la première hypothèse, nous nous sommes appuyés sur de
précédents travaux et une recherche en cours sur la presse en ligne au
Portugal, ainsi que sur des recherches académiques récentes ayant pour objet
les mutations de la profession de journaliste dans la société portugaise.

33En ce qui concerne la deuxième hypothèse, nous avons mené une enquête
spécifique combinant des entretiens approfondis avec les animateurs des
principaux BCM (notamment Antonio Granado, Rogerio Santos ou Manuel
Pinto) avec une analyse de contenu portant sur les événements de l’actualité
2005 à propos desquels certains d’entre eux se sont impliqués activement.

L’insuffisante réflexivité du groupe professionnel des journalistes

34Si le champ journalistique portugais a connu des transformations récentes
allant dans le sens d’une plus grande autonomie par rapport au champ
politique et d’une plus grande diversité dans les identités et les parcours
professionnels, ces métamorphoses n’ont pas amené la plupart des
journalistes des médias traditionnels à remettre en cause en profondeur et de
façon récurrente leurs pratiques professionnelles.

35José Luís Garcia et Luís Castro [15][15]GARCIA et CASTRO, 1993, p. 93-114. ont analysé la lenteur de la recomposition
du corps des journalistes portugais après la révolution des oeillets et
S. Graça [16][16]GRAÇA, 2002, p. 21. les principales tendances de l’évolution récente du champ
journalistique. Ils ont mis en évidence certains moments-clés à l’origine de
ces transformations.

36En premier lieu, la constitution du cinquième Gouvernement Constitutionnel
en 1979, étape fondamentale dans la démocratisation des institutions
portugaises, a abouti à l’adoption d’un premier statut du journaliste, à la loi sur
la télévision et au règlement sur la carte professionnelle.

37En second lieu, la deuxième moitié des années 1980 a été marquée par la
crise de la presse écrite, l’adhésion du Portugal à l’Union Européenne et le
processus de démonopolisation du secteur des médias qui en a découlé. Les
journalistes portugais ont alors connu l’avènement des chaînes de télévision
commerciales et des investissements nouveaux au niveau de la formation, se
traduisant par l’ouverture de chaires de journalisme et de communication
dans les grandes universités du pays [17][17]Id., p. 22.. Ce dernier facteur a facilité l’arrivée
sur le marché du travail d’une génération de jeunes professionnels avec une
forte composante féminine.

38Pour Garcia et Castro, s’amorce alors un processus de professionnalisation
des journalistes portugais. Leur enquête met en évidence « de nouvelles
configurations symboliques à travers lesquelles ce groupe professionnel
entend donner du prestige à son métier, lutter pour une autonomie plus
grande dans le système médiatique, mais aussi améliorer sa position dans la
société, tout en développant des stratégies de défense et de fermeture sociale
à travers le contrôle de la quantité et de la qualité de ceux qui aspirent au
métier de journaliste ».

39L’enquête révèle également l’existence d’un « flou » professionnel au
niveau des représentations sociales : selon Garcia, « malgré le processus de
professionnalisation du journalisme au Portugal qui est en train de s’imposer
objectivement, (…) on peut affirmer avec que les journalistes portugais
restent toujours en quête d’identité » [18][18]GARCIA, 1995, p. 371..

40Depuis une vingtaines d’années, sous l’effet de divers facteurs, ce groupe
professionnel a connu des mutations profondes (rajeunissement,
féminisation, sédentarisation, spécialisation, technicisation, précarisation,
etc.) que l’on a pu repérer dans bien d’autres pays européens [19][19]Voir CHARON, 2000 ; RUELLAN et MARCHETTI, 2000. et qui
semblent en cours au Portugal.

41Entre autres facteurs, la dépendance renforcée du champ journalistique vis-à-vis du champ économique, le raccourcissement des délais d’exécution,
suscité par les nouvelles technologies, et les pressions exercées par la
concurrence sur les rédactions ont été à l’origine d’un mouvement de
revendication en faveur de davantage de déontologie professionnelle.

42Ce dernier a pris son essor dans la deuxième moitié des années 1990, suite à
de nombreuses affaires mettant en cause des journalistes reconnus de la
télévision. Il a été soutenu par les actions conjointes du Syndicat des
Journalistes et des milieux académiques spécialisés.

43Ce faisant, la décennie précédente a provoqué au sein du groupe
professionnel des journalistes portugais l’amorce d’un mouvement de
réflexivité collective. Les traductions concrètes de ce phénomène ne
manquent pas : création de rubriques régulières portant sur le secteur des
médias dans les grands journaux du pays ; institution d’un médiateur au
service de ces mêmes journaux ; lancement de magazines spécialisés dans la
réflexion sur l’activité médiatique (à l’image des revues Meios ou Media
XXI
) ; développement de l’activité d’un Clube de Jornalistas à l’origine
d’une revue du même type (Jornalismo e Jornalistas), d’un site web et d’une
émission télévisée hebdomadaire sur la chaîne nationale A2, réflexion
déontologique dans le cadre des activités du Syndicat des Journalistes, etc.

44Cependant, les quelques occasions de collaborations entre les journalistes et
les chercheurs universitaires ne semblent pas avoir abouti à une coopération
durable. Pour Ricardo Jorge Pinto, « le fossé entre la recherche académique
et la pratique journalistique s’est prolongé jusqu’à nos jours et rares sont les
indices probants traduisant un changement significatif » [20][20]PINTO, 2002, p. 13-21..

45Pour nombre de chercheurs portugais spécialisés, le problème apparaît bien
plus vaste. Manuel Pinto n’hésite pas à affirmer qu’ « en matière de
réflexivité des journalistes sur leurs pratiques professionnelles, le bilan reste
pauvre » [21][21]Source : entretien avec l’auteur.. Pour illustrer son propos, il évoque l’avant-projet
gouvernemental de révision du statut du journaliste en octobre 2005, qui n’a
pas, selon lui, suscité de débat de fond dans les médias. Il en conclut que :
« les journalistes portugais ne se remettent pas en cause et ont du mal à
accepter que d’autres personnes parlent d’eux. Ils tendent à devenir une
profession qui ne se discute pas ! » [22][22]PINTO, 2002.. Le Sindicato dos Jornalistas
Portugueses
a pourtant lancé à ce sujet des assemblées régionales dans tout
le pays à l’automne dernier. Mais, selon Pinto, « ces initiatives ont surtout
été de nature syndicale. Elles n’ont pas eu vraiment pour vocation de
constituer de vrais espaces de discussion et de réflexion publique ».

46A. Arons de Carvalho [23][23]ARONS DE CARVALHO, cité par J. Fidalgo, p. 175., ancien Secrétaire d’Etat à la Communication
sociale et professeur universitaire de déontologie, considère aussi que « la
réflexion collective des journalistes sur leurs pratiques professionnelles
continue d’être clairement insuffisante (…) Le Conseil Déontologique des
Journalistes a une visibilité réduite, et peut-être aussi une activité réduite ».
Selon lui, « il manque au Portugal une entité visible et vraiment influente qui
apprécie la conduite professionnelle des journalistes ». En outre, « Trop peu
de journaux portugais disposent de médiateurs. Il s’agit précisément de ceux
qui en ont le moins besoin, à savoir les journaux de référence, qui ont pris
cette initiative qui a aussi un effet propagandiste » [24][24]CHAMPAGNE, 2001..

47L’opinion de J. Fidalgo va aussi dans ce sens : « les journalistes portugais se
sont peu mobilisés en faveur de réflexions ou d’actions collectives ; ils ne se
reconnaissent guère dans les lieux de représentation existants » [25][25]FIDALGO, p. 72..

48A la lumière de ces propos, Manuel Pinto écrit sur son blog Jornalismo e
Comunicação
 : « Les espaces de réflexion et de débat sur le journalisme sont
rares dans les médias mainstream portugais. Aussi la blogosphere, avec
toutes ses contradictions et potentialités, amplifie-t-elle les possibilités
d’alimenter une vraie discussion publique qui contribue à la qualité du
journalisme » [26][26]Jornalismo e Comunicação : http ://webjornal.blogspot.com, 27….

49Ces limites étant posées, il nous reste à tenter de mieux cerner le profil des
acteurs à l’origine du succès de cette critique a priori externe aux entreprises
de presse.

Le profil très singulier des animateurs de blogs de critique des médias

50Une première sociographie des acteurs à l’origine des BCM, constituée sur
la base de nos entretiens qualitatifs, montre que leurs animateurs sont pour la
plupart des chercheurs reconnus et/ou des enseignants en journalisme liés
aux principales formations académiques du pays.

51Par exemple, Rogério Santos, initiateur du blog Indústrias Culturais, est
docteur en journalisme, professeur à l’Université Catholique de Lisbonne et
auteur de divers ouvrages scientifiques sur les médias portugais. Il a été par
ailleurs rédacteur-en-chef du magazine réflexif spécialisé Media XXI.

52Antonio Granado, créateur du blog Ponto Media, exerce quant à lui les
fonctions de professeur de journalisme à l’Université de Coimbra. Il est
également chercheur (il prépare sa thèse de doctorat au Royaume-Uni) et a
coécrit récemment un des premiers livres portugais sur les weblogs. Il
collabore régulièrement au quotidien de référence Publico en tant que
journaliste scientifique.

53Manuel Pinto, à l’origine du blog Jornalismo e Comunicação et professeur à
l’Université du Minho, a été journaliste titulaire et chef de la rubrique
« Education et Culture » au Jornal de Notícias. Il exerce par ailleurs les
fonctions de médiateur de ce même journal.

54Helder Bastos, animateur de Travessias, est professeur de journalisme à
l’Université de Porto. Il a lui aussi été journaliste à Jornal de Notícias et a
occupé le poste d’éditeur de la rédaction du quotidien Diário de Notícias. Il
a édité le premier ouvrage paru au Portugal sur les incidences d’internet dans
les pratiques des journalistes.

55Fernando Zamith, de JornalismoPortoNet, est journaliste à l’Agência Lusa et
lui aussi professeur à l’Université de Porto. Il est en outre l’un des
principaux chercheurs portugais sur les thèmes du cyberjournalisme et du
journalisme civique et participatif.

56Elisabete Barbosa, animatrice de Jornalismo Digital et co-éditrice du blog
collectif Jornalismo e Comunicação, est chercheuse à l’université et a
coécrit avec Antonio Granado le livre académique Weblogs–diario de bordo.
João Paulo Menezes, 39 ans et fondateur de Blogouve-se, est un journaliste
de radio réputé qui coordonne la rédaction de la TSF à Porto. Il est aussi
professeur associé de journalisme radio à la chaire de communication de
l’Université Gaia (Porto) et doctorant à l’Université de Vigo en Espagne.

57Enfin, Francisco Rui Cádima, responsable du blog Irreal Tv, est spécialisé
dans le domaine de l’histoire des medias et de l’audiovisuel à l’Université
Nouvelle de Lisbonne. Il est par ailleurs auteur de divers ouvrages de
référence dans le domaine de la communication et a été, pendant plusieurs
années, responsable de l’Obercom (Observatoire de la Communication).

58Ainsi, les éditeurs des principaux BCM se situent à la fois à l’intérieur et à
l’extérieur de la frontière professionnelle des entreprises de presse, dont ils
ne sont plus, pour la plupart, salariés à titre principal.

59Il s’agit pour l’essentiel d’acteurs du champ intellectuel, essentiellement de
sexe masculin, âgés de 40 à 55 ans et bénéficiant donc d’une certaine
expérience sociale et professionnelle. Ils ont tous pour point commun d’avoir
suivi des études universitaires longues, au niveau master et le plus souvent
doctorat.

60Ils occupent presque tous des positions professionnelles appréciables dans le
champ de la formation et de la recherche en media and journalism studies au
Portugal. Mais il s’agit aussi de personnes pratiquant ou ayant pratiqué le
journalisme, soit en tant que collaborateurs ou ex-salariés d’une entreprise de
presse, soit en tant que médiateurs de journaux, avec une forte prédominance
de l’univers de la presse écrite.

61Une autre caractéristique de ces éditeurs de blogs est le fait qu’ils se
connaissent presque tous personnellement. Ils appartiennent en effet au
même groupe d’intellectuels portugais qui s’intéressent à l’étude des médias
et du journalisme. La majeure partie d’entre eux participent aux mêmes
colloques et rencontres académiques, dont ils sont le plus souvent à
l’initiative.

62Les membres de cette « avant-garde » partagent le sentiment que leurs blogs
contribuent à élargir l’espace de discussion publique sur le fonctionnement
des médias, en inscrivant dans l’espace public des sujets qui n’apparaissent
pas au travers des routines et circuits habituels des médias. Ils conçoivent
leurs sites autopubliés comme une forme d’accompagnement critique de
l’actualité médiatisée.

Des positions sociales à l’origine de nouveaux modes d’écriture

63Alors que de nombreux travaux français [27][27]Voir par exemple LE BOHEC, 2000 ; CHAMPAGNE et CHARTIER, 2004 ;… et anglo-saxons [28][28]Voir SPLICHAL et SPARKS, 1994 ou plus récemment ZELIZER, 2004., insistent sur la
difficulté à établir des relations de confiance et de réciprocité entre
professionnels des médias et enseignants-chercheurs universitaires, les BCM
portugais semblent au contraire constituer une sorte de lieu privilégié de
rencontres fécondes entre ces deux univers aux intérêts si souvent
antagoniques. Hors-ligne, comme nous l’avons précisé plus haut, cette
collaboration demeure beaucoup plus limitée, même dans le cas portugais.

64Dans chacun de ces cas, on constate la prégnance de façons de faire issues
du milieu académique, mais aussi de pratiques de professionnels du
journalisme formés aux méthodes de la recherche en sciences sociales. On
peut y retrouver l’influence, consciente ou non, du paradigme anglo-saxon
de journalisme de précision[29][29]Voir NEVEU, 2001..

65Dans les textes que nous avons analysés, les éditeurs semblent rechercher
une objectivité qui va, à notre sens, bien au-delà de la mise en scène et du
simple rituel stratégique (pour reprendre l’expression de Tuchmann [30][30]TUCHMANN, 1978., à
propos de l’idéal d’objectivité promu par certains journalistes). Ce trait
apparaît notamment au travers de l’utilisation très fréquente de nombreuses
citations (poids du discours rapporté) pour justifier les propos énoncés, mais
aussi de l’utilisation de multiples liens hypertextes vers des sources
primaires issues de la production académique.

66A titre d’illustration, dans le corpus des posts que nous avons analysés en
octobre 2005, les nombreuses citations relevées sont extraites de différents
journaux nationaux, d’autres sites internet à vocation réflexive et surtout des
ouvrages académiques spécialisés dans le domaine des médias.

67Cette pratique de recoupement et de citations apparaît clairement dans le cas
particulier du blog Indústrias Culturais. Dans les textes étudiés, l’auteur se
livre à une véritable analyse de contenu des éditions quotidiennes de trois
quotidiens généralistes de référence : Público, Diário de Notícias et Jornal
de Notícias
.

68A titre d’exemple, Rogerio Santos cite les données originales d’un ouvrage
récemment paru pour illustrer la baisse des ventes des journaux quotidiens et
magazines portugais, qu’il confronte avec les chiffres avancés par le dernier
annuaire de l’Obercom. Il mentionne également les conclusions d’une autre
étude étrangère sur la télévision, et explicite même la méthodologie utilisée
par ses auteurs.

69Les manières de faire du milieu académique dans les pratiques
informationnelles à l’œuvre dans la blogosphère ont déjà été mises en
évidence dans certains travaux [31][31]JEANNE-PERRIER, LE CAM et PELISSIER, 2004. . Dans cette influence, on retrouve l’origine
scientifique de nombreux pionniers du web, mais aussi le fait que les
chercheurs partagent un certain nombre de valeurs communes avec les
éditeurs de blogs. Ils pratiquent comme eux une communication à titre
gratuit, désintéressée, s’appuyant sur la citation mutuelle et s’adressant à un
public restreint essentiellement composé de pairs (identification entre
sources, lecteurs et publics), conférant ainsi à leur communauté un certain
degré d’autonomie par rapport à la sphère marchande. On constate aussi une
prédilection commune pour une rhétorique d’expertise critique [32][32]PADIOLEAU, 1976. à l’œuvre
dans les écrits scientifiques et dans certaines formes de journalisme
spécialisé.

70Cette comparaison peut également se retrouver dans les modes d’écriture des
éditeurs de BCM, qui semblent mélanger, sans toujours les distinguer
clairement, la plume du journaliste, de l’homme de lettres et celle du
scientifique.

71Il en résulte une certaine hybridation des genres [33][33]Voir UTARD et RINGOOT, 2005. (du fait de la cohabitation
entre des textes de nature littéraire (chroniques, billets d’humeur,
portraits…) et d’autres de caractère plutôt scientifique (analyses, recensions
d’ouvrage, etc.), notamment entre des brèves très courtes au format
journalistique et des textes plus longs marqués par le mode d’écriture
académique.

72En effet, les blogs portugais de journalisme, à la différence de certains « J-blogs » américains qui cherchent à réinventer le reportage d’actualité [34][34]LE CAM, 2004.,
valorisent davantage l’analyse, la critique et le commentaire d’événements
en rapport avec cette actualité.

73Les principes de partage de l’information et de rétroaction apparaissent aussi
comme des traits majeurs des BCM, qui offrent d’ailleurs la possibilité de
commenter et de discuter les textes qu’ils diffusent. Les auteurs ne manquent
pas d’affirmer ces principes, lorsqu’ils évoquent la finalité de leurs blogs :
« Atrium est un espace de construction de polémiques constructives, il est un
lieu de doutes et d’apprentissages partagés » ; « Travessias est né de la
nécessité d’une écriture plus libre par rapport aux canons de l’écriture
journalistique…les blogs sont venus élargir le pluralisme de l’opinion par
rapport aux médias traditionnels portugais »

74Si l’origine sociale et professionnelle des auteurs de BCM les conduit à
réinventer le journalisme d’opinion sur le web, on peut aussi constater, au
travers de notre analyse de contenu, que certains d’entre eux vont plus loin
en s’impliquant activement dans la construction de l’actualité dans l’espace
public portugais.

Les BCM comme nouveaux acteurs de l’information au Portugal ?

75Un premier cas révélateur du rôle actif des BCM a été la critique réalisée par
Blogouve-se à propos de la couverture journalistique de l’Euro 2004 de
football. Dans son analyse approfondie, l’animateur a remis en cause
l’impartialité de nombreux journalistes portugais [35][35]Voir posts des archives de juin, surtout à partir du 23 Juin :…. Il a notamment rédigé
une lettre ouverte au président du Conseil Déontologique du Syndicat des
journalistes, diffusée sur le blog, en sollicitant son intervention. Il a aussi
attiré l’attention des journalistes sur le fait que « leur comportement n’a pas
été déontologiquement correct » [36][36]Voir post du 9 juillet 04 -….

76Or, cette intervention a été prise en compte et a déclenché une discussion
publique de plus grande ampleur. D’une part, le président du Conseil
Déontologique lui a répondu sur son blog ; d’autre part, l’échange qui en a
découlé a donné lieu à une émission spéciale du programme de télévision
Clube de Jornalistas consacrée à la couverture journalistique de l’Euro 2004
et à laquelle les deux protagonistes ont été invités. La polémique lancée au
sein de la blogosphère a eu ainsi des rebondissements plus amples par
l’intermédiaire de médias plus traditionnels à plus forte audience.

77Un deuxième cas qui a attiré notre attention concerne le blog Industrias
Culturais
, animé par Rogerio Santos, dont les interventions récurrentes sont
fréquemment reprises par les journaux portugais. Par exemple, le médiateur
de Jornal de Notícias, le 1er octobre 2005, a commenté une intervention de
Rogério Santos effectuée sur son blog Industrias Culturais. Il s’agit d’un
billet concernant la fin d’un reality show produit par la chaîne de télévision
SIC et élaboré à partir de l’analyse de contenu des divers journaux qui
avaient consacré beaucoup d’espace éditorial au traitement de ce sujet. Plus
spécifiquement, Rogerio Santos affirme que le titre de l’article de Jornal de
Noticias
sur ce sujet ne lui paraît pas refléter la réalité des faits.

78A la suite de ce post, le médiateur de Jornal de Notícias évoque le sujet dans
sa chronique hebdomadaire. Il interpelle la journaliste de son entreprise,
laquelle répond d’ailleurs que son titre n’était pas opportun. La professionnelle
mise en cause justifie sa pratique en expliquant qu’elle avait repris les termes
du nouveau directeur de programmes de la chaîne sans les discuter et en les
transformant en titre. Rogerio Santos remercie alors sur son blog le médiateur
du Jornal de Noticias pour sa diligence et son efficacité [37][37]Voir « Ainda a Senhora Dona Lady », 9-10-05.….

79Jornalismo e Comunicação, pour sa part, a eu récemment un rôle
déterminant dans une affaire qui constitue a priori le premier cas, au
Portugal, de pression organisée des blogs sur un média de masse. Il s’agit
d’un problème déontologique relatif à certaines informations problématiques
délivrées par le quotidien Público[38][38]Jornalismo e Comunicação, « As fontes do « Público » e o valor….

80L’intervention de J&C a pour objet une affaire très médiatisée en septembre
2005 au moment des élections municipales. Elle concerne le retour au pays
d’une ex-maire mise en examen par la justice portugaise. L’ancienne édile
s’était enfuie au Brésil quelque temps avant le verdict défavorable (prison
préventive) de son procès. Elle revient ensuite au Portugal en pleine
campagne électorale de 2005 et annonce sa candidature à la Mairie où elle
avait déjà exercé ses fonctions. Público divulgue alors des informations
relatives à ce retour polémique, en affirmant que celui-ci avait été négocié
avec les dirigeants du parti dont l’intéressée était un membre influent. Après
la diffusion de ces propos par le journal, des démentis ont été apportés par
les personnes engagées dans l’affaire, mais le quotidien n’a pas mis en
œuvre de droit de réponse.

81J&C a été le premier blog à questionner le travail des journalistes de Publico
et à interpeller publiquement leur rédaction. Il interroge celle-ci sur l’origine
des informations divulguées et sur les conditions du retour polémique de
l’ex-maire : « Des preuves ? Des sources ? Des éléments qui prouvent ou
crédibilisent l’information ? ». [39][39]Idem.

82Peu de temps après, d’autres blogs abordent également le sujet, en particulier
Blouguitica[40][40]http ://bloguitica.blogspot.com.. Confronté au silence du journal, ce dernier blog, spécialisé
dans les questions éthiques et politiques, lance une action concertée visant à
faire pression sur le quotidien et à l’amener à revoir sa position. Cette
initiative a débouché sur un mouvement de « résistance informationnelle »
animé par plus de soixante blogs, dont une partie des BCM portugais.

83Quotidiennement, les blogueurs ont interrogé la rédaction et demandé des
précisions relatives aux sources du quotidien de référence. Ce dernier s’est
d’abord réfugié dans le silence. Puis, en octobre 2005, le Directeur de
Público a été invité à participer à une émission du programme de télévision
Clube de Jornalistas consacré à la couverture des élections municipales. La
polémique a alors été abordée. Interrogé sur les sources de ses informations,
le directeur du journal s’est contenté d’affirmé que celles-ci seront toujours
protégées. Fin octobre, le journal publie enfin un éditorial [41][41]FERNANDES, 2005. dans lequel son
directeur tente de justifier sa démarche. Selon lui, Publico a agi de façon
prudente en ne diffusant que des informations susceptibles d’être recoupées
et vérifiées.

84Mais à ce jour, cette affaire n’a toujours pas été éclaircie. Manuel Pinto le
confirme : « je sais de source sûre qu’il y a eu vraiment un malaise chez les
journalistes de la rédaction tout au long du mouvement de pression de la
blogosphere [42][42]Cette perception de l’animateur de Jornalismo e Comunicação… . Ils se sont sentis vraiment gênés par ce qui s’est passé ».

Une critique sans lendemain ?

85Nous pouvons déduire de ce qui précède que les blogs de critique des médias
sont en train de susciter une réflexion d’ampleur sur les pratiques
journalistiques au Portugal, et que leur fonctionnement traduit une réelle
démarche d’innovation par rapport aux routines produites par la machinerie
des entreprises de presse.

86Ceci posé, quel peut être l’avenir d’une telle formule ? Un discours
beaucoup plus cynique et stratégique ne risque-t-il pas de se substituer
rapidement au réenchantement du journalisme et du monde proposé par ces
blogs réflexifs ?

87De fait, l’audience de ces nouveaux médias demeure très limitée, dans un
pays où prédomine une consommation si peu sélective des communications
de masse (télévision en particulier). En outre, les professionnels du
journalisme impliqué dans les BCM n’occupent pas une place centrale dans
le système médiatique, lequel demeure placé sous la responsabilité de news
managers
peu enclins à voir leur responsabilité mise en cause par des
« francs-tireurs » à la fois situés aux marges du système et rémunérés par lui.
Le mouvement ainsi observé demeure donc très fragile. Mais c’est aussi
dans la fragilité, l’éphémère, le fortuit et l’irrévérence que se construit, à
forces d’erreurs, de tâtonnement et de corrections, une opinion publique
consciente d’elle-même.

88Ceci posé, le cas du Portugal est-il généralisable, voire « exportable » dans
d’autres pays, notamment en Europe ? En Amérique du Nord, nous l’avons
écris plus haut, les pratiques de monitoring des médias de masse les plus
influents sont désormais monnaie courante dans la blogosphère. Or, de telles
pratiques ont le plus souvent été initiées par les journalistes eux-mêmes.

89Depuis de nombreuses décennies, s’est construite aux Etats-Unis une solide
tradition de self-reflexivity de la part des professionnels des médias, laquelle
a pu s’exercer pleinement lors d’événements majeurs récents tels que la
guerre en Irak. Notamment, la réflexion sur la déontologie et la
responsabilité sociale des journalistes est très vivace dans les établissements
de formation et au sein même des entreprises de presse. Le milieu
journalistique est notamment très engagé (il implique d’ailleurs certaines de
ses vedettes, telles que Dan Gillmor [43][43]Voir sur le site pointblog.com du 22 août 2005 : « Dan… ) dans l’organisation de colloques, la
conception de programme réflexifs, l’action de sensibilisation auprès des
citoyens, l’édition de revues de débat ou la publication de sites internet à
vocation critique.

90Tel n’est pas le cas dans de nombreux pays européens, où la fonction de
surveillance des médias, lorsqu’elle existe, apparaît davantage comme
l’apanage des sphères politiques, intellectuelles et académiques. En France,
l’exemple de l’association Acrimed (Action-Critique-Médias), liée au
mouvement altermondialiste ATTAC et aux cercles de pensées proches des
théories sociales de Pierre Bourdieu, va dans ce sens.

91En outre, les journalistes européens ont dans l’ensemble moins investi le
cyberespace que leurs homologues nord-américains (même si l’on peut
remarquer de grandes différences en fonction de pays et des entreprises de
presse). Ce nouvel espace de discussion critique est surtout pratiqué par des
amateurs en quête ou non de légitimité publique.

92Dans le cas du Portugal, nous avons précisément mis en évidence le faible
degré de réflexivité professionnelle du champ journalistique, notamment sur
internet. Or, ce constat peut s’ffectuer à propos de nombreux pays
européens, en particulier parmi les nouveaux entrants d’Europe Centrale et
Orientale qui peinent à assurer leur transition post-totalitaire. Dans ces pays,
il nous semble que la blogosphère pourrait devenir un lieu actif de la critique
des médias et de la recomposition de l’espace public.

93Avec les BCM portugais, ce sont plutôt des acteurs du champ intellectuel et
académique ayant gardé un pied à l’intérieur des entreprises de presse qui
pratiquent le commentaire critique d’actualité et participent à la construction
de l’information. Ce constat nous amène d’ailleurs à penser que, dans la
perspective de l’édification d’un espace public européen, la blogosphère
pourrait jouer un rôle significatif.

94A la différence des watchdog blogs américains, animés pour la plupart par
des professionnels des médias plus ou moins en conflit avec l’entreprise qui
les embauche (certains d’entre eux travaillent d’ailleurs en free lance), les
blogs européens gagneraient à susciter la collaboration des acteurs les plus
divers représentatifs de la société civile mais aussi de la sphère politique. En
France, les blogs ont d’ailleurs été des acteurs très dynamiques de la
communication en faveur du « non » au Traité Constitutionnel Européen lors
du référendum de mai 2005, alors que la plupart des grands médias de
référence ont plutôt fait campagne pour le « oui » par la voix de leurs ténors
les plus influents.

95Plus que jamais, l’avenir du journalisme ne peut demeurer le seul apanage
des professionnels des médias. Il doit bel et bien relever de la Res Publica,
c’est-à-dire l’affaire de tous les citoyens. Au travers du phénomène
d’amateurisme de masse qu’elle suscite, la blogosphère ne sera pas à elle
seule la solution miracle au problème d’une critique des médias plus
démocratique. Mais elle peut en devenir, à moindre frais et avec quelques
règles du jeu, l’un des vecteurs privilégiés.

Notes


  • [1]

    Selon les estimations du site Sapo, un autre lieu d’hébergement des blogs portugais, qui
    recense 400 nouveaux blogs créés chaque jour au Portugal en juin 2006.

  • [2]

    Voir par exemple les sites Nocturno com gatos, Puta de vida, Seta despedida ou Janela
    Indiscreta…

  • [3]

    Voir RUELLAN et PÉLISSIER, 2003.

  • [4]

    Jornalismo Digital, Aula de Jornalismo, Atrium, A Rádio em Portugal, Blogouve-se,
    ContraFactos & Argumentos, Intermezzo, Irreal Tv, Metablogue, NetFM, Ponto Media,
    PrimeiraPágina, Travessias,
    etc.

  • [5]

    Voir http ://weblog.com.pt :portal/blogometro

  • [6]

    « 25 momentos na historia da blogosfera – un olhar retrospectivo da blogosfera
    portuguesa ». Voir le lien http ://blogo.no.sapo.pt/25momentos/index.htm

  • [7]

    FERREIRA, 2004, p. 24-29.

  • [8]

    MASARENHAS, 2003.

  • [9]

    Source : entretien avec l’auteur.

  • [10]

    CADIMA, 2003.

  • [11]

    FAUSTINO, 2003, p. 2.

  • [12]

    CHARRON et DE BONVILLE, 1996.

  • [13]

    RINGOOT et UTARD, 2005.

  • [14]

    Voir FEIGELSON et PÉLISSIER, 1999.

  • [15]

    GARCIA et CASTRO, 1993, p. 93-114.

  • [16]

    GRAÇA, 2002, p. 21.

  • [17]

    Id., p. 22.

  • [18]

    GARCIA, 1995, p. 371.

  • [19]

    Voir CHARON, 2000 ; RUELLAN et MARCHETTI, 2000.

  • [20]

    PINTO, 2002, p. 13-21.

  • [21]

    Source : entretien avec l’auteur.

  • [22]

    PINTO, 2002.

  • [23]

    ARONS DE CARVALHO, cité par J. Fidalgo, p. 175.

  • [24]

    CHAMPAGNE, 2001.

  • [25]

    FIDALGO, p. 72.

  • [26]

    Jornalismo e Comunicação : http ://webjornal.blogspot.com, 27 janvier 2005.

  • [27]

    Voir par exemple LE BOHEC, 2000 ; CHAMPAGNE et CHARTIER, 2004 ; LEGAVRE,
    2004.

  • [28]

    Voir SPLICHAL et SPARKS, 1994 ou plus récemment ZELIZER, 2004.

  • [29]

    Voir NEVEU, 2001.

  • [30]

    TUCHMANN, 1978.

  • [31]

    JEANNE-PERRIER, LE CAM et PELISSIER, 2004.

  • [32]

    PADIOLEAU, 1976.

  • [33]

    Voir UTARD et RINGOOT, 2005.

  • [34]

    LE CAM, 2004.

  • [35]

    Voir posts des archives de juin, surtout à partir du 23 Juin : httpp ://ouve-se.weblogger.
    terra.com.br/200406_ouve-se_arquivo.htm.

  • [36]

    Voir post du 9 juillet 04 – httpp ://ouve-se.weblogger.terra.com.br/200407_ouve-se_
    arquivo.htm.

  • [37]

    Voir « Ainda a Senhora Dona Lady », 9-10-05.
    http ://industrias-culturais.blogspot.com/2005_10_09_industrias-culturais_archive.html.

  • [38]

    Jornalismo e Comunicação, « As fontes do « Público » e o valor das suspeitas », 22-09-05
    http ://webjornal.blogspot.com/2005/09/as-fontes-do-pblico-e-o-valor-das.html.

  • [39]

    Idem.

  • [40]

    http ://bloguitica.blogspot.com.

  • [41]

    FERNANDES, 2005.

  • [42]

    Cette perception de l’animateur de Jornalismo e Comunicação repose sur sa propre
    analyse de l’ambiance vécue dans la rédaction de ce journal, dans la mesure où Manuel Pinto
    y entretient des relations privilégiées en tant qu’ancien journaliste reconnu an plan national.

  • [43]

    Voir sur le site pointblog.com du 22 août 2005 : « Dan Gillmor : le journalisme citoyen
    n’est pas une critique des médias mais une expansion des médias ».

Streets of Rage 4 : astuces et soluce pour débloquer les 17 personnages du jeu

Sorti le 30 avril 2020 sur PC, PS4, Xbox One et Nintendo Switch, Streets of Rage 4 signe avant tout le grand retour d’une licence qui a marqué le jeu vidéo dans les années 90, à l’époque où SEGA et Nintendo se tirait la bourre avec leur Megadrive et Super Nintendo respective. Grâce aux talents de DotEmu et Lizardcube, la série bénéficie aujourd’hui d’une véritable suite, canonique, adoubée par l’éditeur japonais. Un vrai-savoir que les développeurs sont parvenus à imposer au fil de leurs jeux, tout en gardant l’amour et la nostalgie qu’ils ont pour ces oeuvres ayant bercé leur enfance.

A ce propos, pour rester fidèle au matériau d’origine, les gars de chez DotEmu et Lizardcube ont intégré de nombreux Easter Eggs dans ce Streets of Rage 4, avec de nombreux personnages, stages et attaques mythiques à débloquer. Dans cette page astuce, on vous explique pas à pas comment accéder à ces bonus pleines de nostalgie. On commence par Adam Hunter, un des protagonistes du premier Streets of Rage et qui fait donc son grand retour dans une version modernisé et pleine de panache

COMMENT DÉBLOQUER ADAM HUNTER (STREETS OF RAGE 4)

Lorsque vous lancez l’aventure Streets of Rage 4, vous vous apercevez que Adam Hunter n’est pas accessible. Pour qu’il le soit, ce n’est pas bien compliqué, il suffit de finir le Chapitre 4 du mode « Histoire », celui qui se nomme « The Old Pier » ou « Vieux Quais » chez nous. Peu importe le niveau de difficulté que vous avez choisi, une fois que le boss du Stage 4 abattu, le personnage d’Adam Hunter vous sera présenté à travers une cinématique et vous pourrez alors le choisir en tant que personnage jouable. Plus faible pour encaisser les coups par rapport à Axel Stone, Adam Hunter compense cette légère faiblesse par son agilité et sa rapidité. C’est un personnage idéal pour les joueurs qui cherchent quelqu’un de plus réactif dans ses mouvements.

Mais Adam Hunter n’est évidemment pas le seul perso bonus jouables dans Streets of Rage 4. Les développeurs ont en effet intégré tous les anciennes versions de chaque personnage, du premier Streets of Rage jusqu’au troisième épisode. On vous explique comment les récupérer du coup.

DÉBLOQUER TOUTES LES VERSIONS DES PERSOS
DE STREETS OF RAGE 4

 

En débloquant Adam Hunter, la liste des persos jouables s’élève à cinq au total. Mais avec les persos bonus des anciens épisodes, il est possible de faire grimper ce chiffre à 17, soit 12 personnages de plus jouables. Pour les débloquer, il va falloir faire parler votre skill puisqu’il faudra faire monter une jauge de score historique. Celle-ci possède plusieurs paliers à atteindre et chaque étape permet de débloquer un personnage en particulier. Il va donc se montrer performant dans le jeu, en réalisant un maximum de combos, juggles et autres techniques, sans oublier de se faire toucher le moins possible pour atteindre le but ultime.

– Axel Stone (Streets of Rage 1)
– Axel Stone (Streets of Rage 2)
– Axel Stone (Streets of Rage 3)
Axel Stone (Streets of Rage 4)
– Blaze Fielding (Streets of Rage 1)
– Blaze Fielding (Streets of Rage 2)
– Blaze Fielding (Streets of Rage 3)
Blaze Fielding (Streets of Rage 4)
Cherry Hunter (Streets of Rage 4)
Floyd Iraia (Streets of Rage 4)
– Adam Hunter (Streets of Rage 1)
Adam Hunter (Streets of Rage 4)
– Shiva (Streets of Rage 2)
– Max Thunder (Streets of Rage 2)
– Dr. Gilbert Zan (Streets of Rage 3)
– Skate Hunter (Streets of Rage 2)
– Skate Hunter (Streets of Rage 3)

 

 

 

 

Candidat à la députation en Commune III : Ainéa Ibrahim Camara a été mis sous mandat de dépôt vendredi

En pleine campagne électorale au compte de son parti (Mouvement Républicain) en Commune III du district de Bamako, le destin du candidat Ainéa Ibrahim Camara, lui a joué un mauvais tour vendredi. Le différend commercial portant sur une enveloppe de 500 millions, l‘opposant à Mme Rokia Sangaré, devant le pôle économique, a fini par précipiter son sort, plutôt son incarcération à la maison d’arrêt de Bamako, le vendredi 20 mars.

Pourtant, un organe de la place ‘’Aujourd’hui le Mali’’ dans sa livraison du 21 février avait sonné l’alerte. L’avertissement de nos confrères a sonné comme dans l’oreille d’un sourd chez le candidat Camara. Qui continuait tambour battant sa campagne à travers les quartiers de la commune III. Comme disait, Jean Pierre Raffarin : « Les élections n’effacent pas les problèmes ». 

Après Bakary Togola de Bougouni, la Maison Centrale d’arrêt de Bamako a accueilli vendredi son 2ème candidat à la députation, des législatives du 29 mars prochain. Il s’agit du président du Mouvement Républicain, Ainéa Ibrahim Camara, non moins Pdg d’Investia-Fonds d’Investissements.

Pourtant nos confrères d’’’Aujourd’hui le Mali’’ avait révélé dans sa livraison du 21 février cette affaire opposant le candidat Camara à une dame, du nom de Rokia Sangaré, gérante de la ‘’Société Rokia Sangaré’’ qui lui réclamait la somme de près de 500 millions Fcfa. Cela, avec l’information relative au fait que « le Pdg d’Investia aurait émis deux chèques sans provision d’un montant total de 484 250 000 Fcfa au nom de Rokia Sangaré au niveau de la Bank Of Africa ».

D’où le motif de la plainte de Rokia Sangaré contre Ainéa Ibrahim Camara, pour « escroquerie et abus de confiance ».

Selon le même journal, tout est parti de deux contrats de fourniture de ciment, de carreaux et de fer signés par la Société Rokia Sangaré, courant 2014, avec l’entreprise Investia-Fonds d’Investissement-sa dont le Président directeur général (Pdg) est Ainéa Ibrahim Camara. D’ailleurs que cette entreprise à vocation immobilière n’existe plus à cause d’énormes difficultés financières.

L’hebdomadaire ‘’Aujourd’hui le Mali dans son numéro 204, de sa livraison du 21 février écrivait ceci :

« Il faut comprendre que dans le cadre du développement de ses activités, Investia-Fonds d’Investissement a donc sollicité et obtenu de la Société Rokia Sangaré la fourniture de matériels et biens d’équipements. Selon l’article 2 du contrat, la Société Rokia Sangaré s’engage à fournir à Investia-Fonds d’Investissement, suite à un bon de commande et une garantie de paiement, pour un marché de fourniture de 4 000 tonnes de ciment 42.5 à raison de 130 000 Fcfa par tonne. Ce qui fait un montant de 520 millions de Fcfa.  Et dans le second contrat, il s’agit de la fourniture de fer à béton, carrelage et autres.

Ainsi, le Pdg d’Investia-Fonds d’Investissement, Ainéa Ibrahim Camara, s’est engagé à procéder au payement des factures de la Société Rokia Sangaré, 45 jours après la livraison de la marchandise. C’est là que le calvaire de la bonne dame a commencé puisque, selon nos informations, le Pdg d’Investia-Fonds d’Investissement n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis de la Société Rokia Sangaré.

« Vous savez, personnellement, je n’avais pas de relation avec Ainéa. J’ai fait sa connaissance à travers un ami, qui m’a dit qu’Ainéa est entrepreneur et que nous pouvons travailler. Au départ, j’étais réticente parce que je ne connais rien dans le domaine des marchés. C’est dans le commerce que j’évolue. Je faisais des voyages sur la Chine où j’amenais des conteneurs de carreaux et des pièces de motos Djakarta. C’est là que j’ai gagné mon argent puisque cela marchait beaucoup.

Pour le cas de Ainéa, il m’a proposé des marchés à hauteur de plusieurs millions de Fcfa. Pour me convaincre, il m’a dit qu’il a eu des marchés de construction des logements pour la Police et la Garde nationale. Pour ce faire, il a urgemment besoin de mon concours en ciment, carreaux et fer.

Pour le ciment, il m’a demandé de livrer d’abord 1 000 tonnes pour un montant de 136 millions de Fcfa et les autres matériels pour un montant de 348 250 000 Fcfa. Dieu merci, j’ai tout respecté. C’est au moment de me payer que j’ai eu de sérieux ennuis avec lui puisqu’il m’a remis deux chèques sans provision.

Pour être clair avec vous, je me suis présentée à la Bank Of Africa, on m’a fait savoir qu’il n’y a rien dans les comptes. Ce jour-là, j’ai failli mourir, tellement cela m’a touché. C’est là que j’ai compris qu’Ainéa venait de m’escroquer.

Pendant des mois, j’ai tout fait pour qu’il puisse payer mon argent. Finalement, il n’a payé que 10 millions de Fcfa », nous a confié Rokia Sangaré. Avant de préciser : « Je suis convaincue qu’Ainéa a revendu les tonnes de ciments et les autres matériels. Parce que nous nous sommes rendus au lieu de dépôt derrière les Halles de Bamako, il n’y avait rien dans le magasin. C’est vraiment dommage ».

Aujourd’hui, Rokia Sangaré réclame tout simplement son argent. Et elle est prête à tout pour qu’Ainéa Ibrahim Camara puisse lui remettre ses sous. A défaut, elle va le traduire devant la justice.

Comme stipulé dans l’article 7 du contrat, « les litiges sont résolus à l’amiable, par la tierce conciliation, par l’arbitrage de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada), et en dernier recours par les Tribunaux compétents ». Et c’est cette voie que la bonne dame a suivi pour réclamer son argent.

Le hic est que le Pdg d’Investia-Fonds d’Investissements, Ainéa Ibrahim Camara, aurait émis, pour la gérante de la Société Rokia Sangaré, deux chèques restés sans provision à la Bank Of Africa (BOA).

Les deux chèques portant respectivement les numéros N°4670601 d’un montant de 348 250 000 Fcfa et N°4670603 d’un montant de 136 000 000 Fcfa, ont tous été émis au nom de Rokia Sangaré.

Joint par nos soins depuis Paris afin de recouper l’information, Ainéa Ibrahim Camara s’est contenté de nous dire : « Je ne peux me prononcer sur une affaire dont je n’ai pas connaissance. Il faudra que j’aie tous les documents que vous détenez pour que je puisse me prononcer ».

Ironie du sort ou pur hasard du calendrier, de nos jours le candidat Ainéa Ibrahim Camara a pris ses quartiers à la Maison Centrale de Bamako, laissant le quartier général de sa campagne entre les mains d’autres personnes. Ce ne sont pas ses affiches qui manquent en tous cas au niveau des différents carrefours de la Commune III.

La Rédaction

Ainea Ibrahim Camara, candidat recalé à la dernière présidentielle, se lance dans la course à la députation en C III

Alors que des partis politiques demandent le report des législatives, Ainea Ibrahim CAMARA, président du Mouvement Républicain, se porte officiellement candidat au scrutin législatif de 29 mars- 19 avril prochain. Ce dernier a vu en 2018 sa candidature à la présidentielle rejetée par la Cour constitutionnelle.

»Je suis prêt à relever ce défi. Je le dis avec conviction, car je mesure toute la responsabilité en me portant candidat », a déclaré ce jeune âgé de 49 ans dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Sa candidature, déposée auprès de la commission de réception des dossiers, est consécutive au rejet de ses dossiers de candidature à la présidentielle du 29 juillet 2018. La Cour constitutionnelle a, en effet, rejeté sa candidature au motif que » le parrainage par les élus de Ségou et Sikasso fourni était erroné « .

Pour ces législatives, Ainea Ibrahim Camara se lance dans la course dans la Commune III du district de Bamako. Ce candidat, qui se dit confiant pour la victoire, ambitionne de faire en sorte que » l’intérêt général des citoyens soit au-dessus de tout « .

Il souligne qu’il bâtira son programme autour des grands axes de développement. Lequel programme, précise-t-il, sera présenté dans les prochains jours. Il promet aussi de mobiliser toutes ses compétences afin de faire de cette législature la meilleure, qui apportera des réponses aux préoccupations du peuple. » Je serai ce leader qui, avec vous, arrivera à atteindre ses objectifs avec la manière et avec ses équipes, car on n’est pas leader seul « , a-t-il déclaré.

Avec ses expériences acquises à l’extérieur, il se dit prêt à assumer le rôle de député et est convaincu de sortir victorieux de ces élections. Car, ajoute-t-il, » il s’agit du Mali et quand il s’agit du Mali, il n y a plus de camp, car c’est notre bien commun à tous « .

La bataille s’annonce rude dans sa circonscription électorale, car sa Commune se classe première en termes de nombre de candidats avec 44 dossiers de candidatures déposés auprès du gouvernorat. Elle est suivie par la Commune IV (30 dossiers), la Commune V (26), la Commune I (24 candidatures), la Commune VI (23 candidatures). La Commune II ferme la marche avec seulement 12 dossiers de candidatures.

Moussa Sayon CAMARA

Guide pratique du parfait Gentleman avec les femmes

Se comporter comme un Gentleman n’est pas inné pour tout le monde. Le comportement à adopter avec la gent féminine répond à des codes bien précis ! Si les femmes aiment les bad boys, personne n’ignore qu’elles sont aussi très sensibles aux codes de courtoisie ! Voici 9 points clés pour entrer dans la ligue des gentlemen et que madame tombe sous le charme !

Les codes pour être un Gentleman

  1. Se présenter à une femme

Un Gentleman se présente toujours en premier.

Lorsque vous rencontrez une femme, n’attendez jamais qu’elle ait à se présenter. Présentez-vous d’abord en souriant (ça ne coûte rien et c’est bien plus engageant) et de manière affirmée. De cette façon elle n’aura qu’à vous saluer et se présenter à son tour. Elle vous verra comme quelqu’un qui prend les choses en main et qui est sûr de lui.

De plus, lorsque vous êtes avec une femme et que l’une de vos connaissances vient vous saluer, présentez-le/la à votre dulcinée (oui on va dire que vous voulez la pécho) avant même qu’il ou elle ne le fasse. Vous mettrez ainsi tout le monde à l’aise et éviterez qu’elle se sente exclue si jamais votre ami/e n’a pas pris la peine de la saluer.

Toutefois, si vous êtes à un rendez-vous, ne prenez pas trop de temps à discuter avec votre ami/e et dites lui que vous le/la recontacterez plus tard si besoin il y a. Votre priorité est toujours votre interlocutrice initiale.

  1. Les passages de porte et la courtoisie

Un Gentleman tient toujours la porte à madame.

Que ce soit pour entrer dans un restaurant ou sortir du théâtre, vous devez toujours vous arranger pour ouvrir la porte à votre lady et lui proposer de passer la première.

Vous pouvez le lui dire de manière orale avec un simple « après vous » ou « je vous en prie »  (pas besoin de vouvoyer bien évidemment, ça dépendra du contexte,  c’est à vous d’adapter) ou simplement en faisant un geste de la main.

Mais surtout ne passez jamais devant elle en jetant la porte vers l’arrière et en oubliant complètement qu’elle est là. Au-delà du manque évident de courtoisie, elle pourrait bien se prendre le retour de la porte en plein visage. On imagine que vous n’aimeriez pas vivre ce genre de situation ? Elle non plus !

Évitez également d’en faire des tonnes : si, par exemple, il y a trois portes à franchir à la suite, ne courrez pas comme un fou ouvrir chacune des portes, à moins que vous en fassiez une blague et qu’elle comprenne que vous faites exprès d’en faire des tonnes, #lourd.

  1. A contrario : l’exception des escaliers

Un Gentleman passe toujours en premier dans les escaliers

C’est une règle de politesse peu connue, mais fort importante. Voyons pourquoi :

Monter les escaliers : vous devez passer en premier, car vous voulez épargner à madame la sensation d’avoir quelqu’un derrière elle qui a sa tête au niveau de son fessier bien bombé et le mange du regard tel un gros pervers en manque de sucre. Ne lui faites pas vivre ça.

Descendre les escaliers : ici, ce n’est pas pour éviter de la regarder, mais plutôt pour éviter un accident. En effet, si jamais madame trébuche et tombe dans les escaliers, un gentleman se doit d’être là pour la secourir, et si vous êtes derrière elle, sa chute sera inévitable.

Bon… nous sommes d’accord pour dire qu’il est fort probable que si madame vous tombe dessus dans les escaliers vous fassiez tous deux un roulé boulé jusqu’en bas. Mais c’est un code, et tout gentleman se doit de le respecter.

  1. Avez-vous réservé ?

Un Gentleman prend toujours le temps de réserver.

Il évite ce scénario gênant où le serveur demande « Avez-vous pris rendez-vous » et que vous devez répondre embarrassé :  « Non…. ».

Et évidemment, il se prémunit du risque de devoir changer de restaurant au cas où ce dernier serait plein. Bien que ce ne soit pas si grave en soi, c’est toujours gênant et ça peut vous faire perdre des points, voire écourter la soirée…

Prendre rendez-vous avant d’aller quelque part montre que le gentleman est quelqu’un de prévoyant et d’organisé. Si vous voulez faire bonne impression avec madame prenez rendez-vous. En résumé, le faire peut vous être très favorable, ne pas le faire peut vous être fatal.

  1. Le temps de parole

Un Gentleman écoute plus qu’il ne parle.

Un gentleman sait amener son interlocutrice à s’exprimer de façon fluide en la mettant à l’aise et en posant les bonnes questions.

Ceci est d’autant plus important que la gent féminine aime particulièrement bien parler. Faites-lui plaisir, laissez-la s’exprimer et pratiquez l’écoute active, posez des questions pertinentes qui lui permettront de rebondir et lui témoigneront votre intérêt.

De plus, il a été prouvé que l’on apprécie davantage quelqu’un lorsqu’on lui parle de nous. Aussi bizarre que cela puisse paraître, si vous faites en sorte que la personne en face de vous parle d’elle, elle vous appréciera encore plus que si c’est vous qui parlez de votre vie.

  1. Ce que vous devez regarder

Un Gentleman porte toute son attention à la femme qu’il a en face de lui.

Un gentleman évite de regarder son téléphone pendant qu’il est avec madame car il sait que cela peut attendre. S’il s’agit vraiment d’une urgence, il s’excuse et s’absente quelques instants pour passer un coup de fil.

De même, il ne regarde jamais les serveuses ni les autres femmes dans la pièce car il se focalise sur sa dulcinée. Regarder les autres femmes le discrédite doublement, si votre rendez-vous s’en rend compte vous risquez de passer un mauvais moment, voire de ne plus en passer du tout, et puis, on a rarement vu une fille s’intéresser à un mec qui est en plein rencard.

Pour se facilité la tâche, un gentleman s’assoie toujours du côté inverse à la salle au restaurant car c’est madame qui doit observer la salle. Lui, s’évite toute distraction en se mettant dos à la salle, c’est également un code de politesse.

  1. L’addition s’il vous plait

Un Gentleman paie l’addition, quoi qu’il en soit.

Il sait montrer aux femmes qu’il est indépendant financièrement et qu’il peut subvenir tant à ses propres besoins comme aux leurs, et qu’il a connaissance des codes de conduite envers les femmes.

Vous ne devez surtout pas laisser une femme payer l’addition. C’est un game over assuré si votre but était de la séduire.

Si elle est polie, elle proposera de payer sa part, ne vous y trompez pas, c’est uniquement pour la forme ! Un gentleman refusera en la remerciant de sa gentillesse et l’invitera. Pour la forme toujours, si elle insiste, vous pouvez lui proposer de régler la prochaine fois (faux, bien entendu mais c’est un bon moyen pour la revoir).

Cependant, un gentleman n’est pas inconscient et ne dépense l’argent qu’il n’a pas. Il choisit donc le lieu du rendez-vous en fonction de ses moyens et de ce qu’il peut et veut offrir (évitez d’aller au tacos du coin quand même, ça risque de mal passer).

Un gentleman n’est pas non plus un pigeon et ne paie pas tout, tout le temps, à madame. Il sait rapidement reconnaitre si une femme est intéressée par sa personne ou par ses facilités.

  1. Les codes de conduite bonus

Nous avons répertorié quelques autres règles de conduite qu’un gentleman se doit toujours de respecter lorsqu’il est avec une femme :

  • Lorsque madame porte un objet lourd, un gentleman se propose toujours de le porter à sa place
  • Un gentleman marche toujours du côté voitures sur les trottoirs
  • S’il n’y a qu’une place assise, il la laisse évidement à madame
  • Lorsqu’il pleut, un gentleman propose son parapluie à madame. S’il le partage, il fait tout pour que madame reste 100% sèche, quitte à se mouiller un peu (elle ne lui en sera que plus reconnaissante)
  • Il prend évidement soin de son apparence et est au point à tous les niveaux (style, coiffure, pilosité, parfum, etc…)
  • Il retire la chaise de madame pour qu’elle s’assoie
  • Il se lève lorsque madame quitte la table et se lève à nouveau lorsqu’elle revient (voyez ça comme des dépenses caloriques supplémentaires)
  • Il fait très attention à son langage et ne prononce jamais d’injures, pour aller plus loin sur ce point,  Apprenez à parler comme un Gentleman
  1. Quand appliquer ces règles ?

Un Gentleman moderne sait s’adapter à son environnement.

De ce fait, un gentleman n’en fait pas trop et sait quand s’abstenir d’appliquer ses codes qui ne sont pas toujours appropriés. Ses règles s’appliquent en présence de femmes, même si il n’est pas obligé non plus de se relâcher complètement entre hommes. De plus, selon le lieux, la galanterie pourra laisser place au bon sens et à la politesse qui eux seront toujours de mise.

Enfin, un gentleman, quoi qu’on vous en dise ou que vous puissiez croire :

  • Ne porte pas toujours un chapeau et une canne type Charly Chaplin
  • Ne s’habille pas nécessairement un costume trois pièces
  • N’a pas besoin d’un nom à particule pour être

The Gentle Conclusion

Un gentleman sait faire la part des choses et ne fait pas n’importe quoi pour plaire à ses ladies. Il est conscient de sa valeur et sait qu’il plaît et est attirant.

Il connaît les codes de galanterie à respecter avec les femmes qu’il côtoie car il les respecte et les estime.

Il sait qu’il ne doit pas se comporter de la même manière avec une femme qu’avec un homme.

En appliquant ces 9 points vous pouvez être sûr que les femmes que vous côtoierez par la suite ne resteront pas indifférentes à votre savoir-vivre.

Pour aller plus loin, on vous livre les clés pour être un Gentleman dans un corps sain ! 

Cet article a été écrit en collaboration avec José du Blog HolaMonsieur.

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