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L’écrivain Burkinabè Adama Amade SIGUIRE à propos des cinq années de transition au Mali : « quand le peuple malien s’inspire positivement de l’échec du Burkina Faso. »

De nos jours, les ennemis de l’Afrique n’ont que deux mots dans leurs bouches : démocratie et élections qui seraient, sinon qui sont la panacée pour le développement de l’Afrique. C’est ainsi que la CEDEAO et la France qui la parraine mettent une grande pression sur les autorités maliennes : elles doivent organiser des élections en 2022. Mais, comme le Burkina, le Mali aussi est plein de politicards, d’hommes et de femmes qui veulent vivre sur le dos du peuple en profitant de sa misère et de son ignorance.

Mais, les autorités maliennes de la transition ont bien appris de l’échec de leur voisin : le Burkina Faso. En 2014, ce pays a fait une insurrection qui est rentrée dans l’histoire et il a instauré une transition. Cette transition portait l’espoir d’une renaissance, d’une refondation, d’un développement endogène qui donneraient raison à Josep KI ZERBO quand il disait : » Le développement de l’Afrique sera panafricain où il ne sera pas » Mais, le mal est venu de l’intérieur du Burkina pour être soutenu par l’extérieur. Ils sont nombreux les insurgés qui n’avaient aucune volonté patriotique. Ils étaient animés par un égoïsme démesuré et ils se battaient pour étaler leurs habits au soleil. On comprendra plus tard que ce n’était même pas une insurrection. Ce sont des politiciens qui ont créé des OSC et les ont financées pour qu’elles chassent Blaise COMPAORE, l’ennemi commun, du pouvoir. C’était juste une manipulation de la masse orchestrée par une stratégie politique très efficace qui échappait à la compréhension de nombreuses personnes. Et c’est ainsi que la transition n’a rien fait pour un Burkina nouveau. Elle s’est contentée d’organiser des élections. Aujourd’hui, avec la démocratie imposée par les élections et les inconditionnels partisans des élections, le Burkina est en ruine. C’est un pays dévasté qui abrite la misère dans son reflet effroyable. Que gagne le Mali dans la démocratie ?

De nombreux pays africains sont au bout de leurs turpitudes. Ils doivent désormais périr ,sinon disparaître ou trouver leur voie endogène de développement. Le Mali comme le Burkina sont à ce niveau. Les Burkinabè n’ont encore rien compris. Ils sont trop passionnés, trop sensibles et trop émotifs qu’il est difficile de leur faire entendre raison. Et puis, de nombreux Burkinabè croient encore en un bonheur dans un océan de misère. Au- delà de tout cela, les Burkinabè manquent d’ambitions pour leur pays et ils sont généralement trop égoïstes et trop mesquins. De nombreux Burkinabè ont une conception très simpliste du bonheur qui serait l’acquisition d’une voiture, d’une villa et de quelques billets à BOA ou Coris bank. Ils sont rares les Burkinabè qui demandent plus que cela. Et rien n’est vraiment promoteur pour ce pays.

Tournons le regard vers le Mali. Dieu accompagne le Mali, son peuple et ses autorités sur cette bonne voie. L’espoir et l’avenir de l’Afrique se jouent aujourd’hui au Mali. Les Maliens ont trop souffert. Les Burkinabè ont encore de la force pour supporter la souffrance. La démocratie ne donne rien à l’Afrique. Les élections n’enrichissent que des individus. Du reste, la démocratie a toujours été un mauvais système. C’est un système politique vicieux qui prône la médiocrité, encourage la corruption, l’enrichissement individuel et ouvre la porte à tous les vices. La démocratie n’est pas africaine et elle n’est pas faite pour l’Afrique. Du reste, Platon et Aristote qui ont assisté au plus grand crime de la démocratie à Athènes où des vieux ont voté pour qu’on empoisonne un homme nommé SOCRATE qu’ils ne connaissaient pas ont toujours prévenu les peuples des dangers de la démocratie. Elle donne le pouvoir aux hommes et aux femmes médiocres. Ibrahim Boubacar Keita était un parfait exemple de médiocrité. Le Burkina aussi est sur cette ligne.

Ainsi, les Maliens affrontent le taureau par les cornes. Et c’est l’unique solution. Vivre ou périr. Et les Maliens ont décidé de vivre envers et contre tout. Toutes mes admirations aux autorités maliennes et au peuple malien. Soyez forts, unis et déterminés. Il n’y a rien dans les élections sinon que des milliards jetés pour élire les médiocres et les plus corrompus parmi les élites. Que gagne la masse? Que gagnent les populations? La misère, l’effroyable misère, la tristesse et le désespoir. Que le Mali regarde le Burkina victime de la malhonnêteté et de la méchanceté de ses fils et filles. En décidant d’une transition de cinq ans, le Mali s’inscrit définitivement dans la rupture. Et ce serait une rupture difficile car les sirènes vont chanter et danser pour contraindre le Mali au renoncement. Mais, le Mali a trop souffert pour écouter les voix des sirènes, ennemies du bien et des masses. Tous les véritables intellectuels africains doivent soutenir le Mali afin qu’il rompe avec la démocratie pour donner espoir aux autres pays de l’Afrique. Seuls les ennemis de l’Afrique revenus des universités françaises et européennes vont condamner le Mali. Et cela n’étonne personne. Ils n’ont jamais cru aux peuples africains, et les peuples africains ne doivent rien attendre de cette classe de paresseux, vivant dans la fatuité, abonnée à la péjoration et à la médiocrité. Pendant ces cinq ans, les Maliens doivent refonder leur pays et réfléchir sur le modèle de gouvernance qui convient au peuple. Et panafricaniste, je leur apporte tout mon soutien et tout mon engagement.

Que le peuple malien ne se laisse pas distraire. La démocratie et ses élections sont votre tombeau. Ce que la transition vous propose est votre plus grand espoir. J’aurais voulu que tous les Maliens lisent ce message. Entre deux maux, vous avez fait le choix du moindre. Vous devez continuer.

 

Vive le Mali

Vive la rupture

Dieu accompagne les autorités maliennes.

Lien diplomatique entre le Mali et Sénégal, de la fédération à aujourd’hui

À la conférence de Bamako des 29 et 30 décembre 1958 initiée par Gabriel d’Arboussier, les représentants du Sénégal, de la République soudanaise (actuel Mali), de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) et du Dahomey (actuel Bénin) écriront l’acte de naissance de la fédération du Mali, suivi le 14 janvier 1959 au palais du Grand Conseil de l’AOF, par la tenue de l’Assemblée constituante de la nouvelle fédération. Cette assemblée est ouverte par le discours du sénateur-maire de Dakar, Lamine Gueye : « Notre réunion, dans cette salle des délibérations du Grand Conseil, est un acte de foi dans le destin d’une Afrique forte de l’union de tous ses membres sans discrimination d’aucune sorte. ». Mahamane Alassane Haïdara a pris ensuite la parole au nom de la République soudanaise, suivi de Maurice Yaméogo, président de l’Assemblée constituante de Haute-Volta, et du Sénégalais Léopold Sédar Senghor, qui évoque un Commonwealth(nation) à la française. Le président de l’Assemblée constituante fédérale est le Soudanais Modibo Keita, ses vice-présidents Maurice Yaméogo et Louis Guillabert.

Présentée par Doudou Thiam, la constitution de la Fédération a été appréciée à l’unanimité par les 44 délégués des 4 États le 17 janvier 1959, puis a été adoptée par les Soudanais et les Sénégalais les 21 et 22 janvier, alors que la Haute-Volta et le Dahomey se retirent, dissuadés par la France et par la Côte d’Ivoire qui ont créé avec eux le Conseil de l’Entente.

Le 4 avril, Senghor préside l’Assemblée fédérale du Mali qui modifie la constitution fédérale et désigne le président, le Soudanais Modibo Keïta, et le vice-président, le Sénégalais Mamadou Dia, du gouvernement fédéral, formé le 15 avril, avec 4 ministres de chacun des deux pays membres.

Le 15 mai 1959, de Gaulle reçoit Keïta à l’Élysée et a reconnu la fédération du Mali au sein de la Communauté. Puis, le président français a répondu favorablement le 13 décembre devant l’Assemblée fédérale qui avait son siégé à Dakar, à la requête de transfert des pouvoirs de la communauté à la Fédération formulée le 29 septembre. Les négociations ont été ouvertes à l’hôtel Matignon le 18 janvier 1960 qui ont abouti à la signature le 4 avril des accords sur l’indépendance de la Fédération, proclamée officiellement le 20 juin 1960 à minuit à l’Assemblée fédérale, par son président Léopold Sédar Senghor.

Durant l’été, les dissensions entre Sénégalais et Soudanais se font jour sur leurs conceptions politiques et les nominations. Puis, le 18 août 1960, sur ordre de Keïta qui n’en n’informe pas Félix, le colonel Soumaré, chef des forces armées, a mobilisé les unités de l’armée malienne stationnées à Podor et Bignona pour sécuriser le prochain scrutin présidentiel, les Soudanais craignant une sécession des Sénégalais, qui eux, redoutent un coup de force soudanais. Le conseil des ministres extraordinaire du lendemain, en présence d’un seul ministre sénégalais, décharge Dia de ses fonctions et décrète l’état d’urgence.

En réponse, Senghor et Dia, soutenus par la gendarmerie dirigée par les Sénégalais, ont arrêter le colonel Soumaré le 20 août par le commandant de la Garde républicaine sénégalaise. Le soir même, les députés sénégalais ont voté l’indépendance du Sénégal et l’état d’urgence, faisant reconduire le lendemain à la frontière, Modibo Keïta et les représentants soudanais présents à Dakar.

Le 22 septembre 1960, Modibo Keïta proclame l’indépendance de la République soudanaise qui devient la république du Mali.

Cet éclatement de la fédération a-t-il été la fin d’une belle amitié entre le Mali et Sénégal ?

En effet, la réponse à cette question est non. C’est la fédération qui a été dissoute mais le lien d’amitié entre le Mali et le Sénégal a continué  d’exister et ne fait qu’approfondir après l’éclatement de la fédération jusqu’à nos jours.

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur du Sénégal, Aïssata Tall Sall et son homologue des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Zeïni Moulaye ont signé 11 accords de coopération lors de la 13e session de la Grande Commission Mixte de Coopération entre le Sénégal et le Mali, tenue à Dakar du 4 au 5 Mars. Dix (10) ans après la dernière session de la Grande Commission Mixte de Coopération Sénégalo-malienne, les représentants des deux pays se sont réunis, pour discuter de l’avenir commun du Sénégal et du Mali, unis par l’histoire et la géographie mais aussi par une devise commune : «Un Peuple, Un But, Une Foi».

Ces accords de coopération sont principalement dans les domaines de la sécurité, du transport et de la santé avec notamment un accord entre le CHU (Centre Hospitalier Universitaire) Gabriel Touré de Bamako et le CHU de Fann, plus précisément l’hôpital pour enfants Albert Royer.

DAKAR, 5 mars 2021, le Sénégal continuera d’accompagner le Mali dans le cadre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du Groupe de soutien à la transition de ce pays frontalier, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall.

« Le Sénégal, qui a toujours marqué son engagement à côté du Mali, notamment à travers la présence de ses soldats au sein de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali), continuera d’accompagner ce pays frère, y compris dans le cadre de la CEDEAO et du Groupe de soutien à la transition au Mali », a-t-elle assuré.

S’exprimant lors de la signature de onze accords de coopération avec le Mali, Mme Sall s’est déclarée « convaincue que les peuples sénégalais et malien en tireront le plus grand bénéfice ».

« Nous croyons fortement que les Etats africains n’ont d’avenir prospère que dans l’intégration », a ajouté la ministre. « C’est pour cela que le Sénégal s’est résolument engagé à consolider ses relations historiques d’amitié et de coopération avec le Mali, tant au niveau bilatéral, sous régional et régional qu’au plan international », a-t-elle ajouté.

Son homologue malien Zeyni Moulaye a souligné de son côté les excellentes relations d’amitié et de coopération qu’entretiennent les deux pays. La 13e session de la grande Commission mixte de coopération sénégalo-malienne, à laquelle lui-même et Mme Sall ont participé, offre aux deux pays l’occasion de renforcer davantage les relations entre leurs peuples, a-t-il conclu.

Ainsi, grâce aux nouveaux accords qu’ont signés, les deux pays réaliseront ensemble des projets concrets dont les retombées auront un impact positif sur la vie de ses concitoyens.

 

ASSITAN DIAKITE

L’urgence de refonder la Gouvernance des instruments économiques de Souveraineté du Mali, vue par Modibo MAKALOU

L’économiste Modibo MAKALOU a exposé l’urgence de refonder la Gouvernance des instruments économiques de Souveraineté du Mali, lors de la 15eme édition des MIGRANCES au Centre Amadou Hampaté BA, à Bamako.

Le 1er mai 1898: La prise de Sikasso

Capitale du Kénédougou, Sikasso comptait environ 15000 habitants. Son « tata » était en terre glaise, les murs en étaient très élevés. Leur tracé présentait une série de saillants arrondis et des rentrants ingénieusement combinés : c’était une véritable enceinte bastionnée, très étendue, ayant environ trois kilomètres de tour, devant laquelle, en 1887, l’almany Samory échoua, malgré ses 5000 guerriers.

Soumis à la domination française, l’ancien roi Tieba, qui avait besoin de nos forces pour résister aux potentats voisins, devenait inquiétant dès qu’il ne se sentait plus en danger.

Tout d’abord, le capitaine Quiquandon, puis le lieutenant Marchand, résidèrent auprès de lui comme représentants de la France et devinrent les conseillers intimes du roi et les généralissimes de ses troupes.

La mission que Marchand, menacé bien souvent, eut à accomplir, n’était précisément pas une sinécure, car Tieba cherchait par tous les moyens possibles, par de continuelles équivoques, à échapper ou tout au moins à éluder les engagements pris vis-à-vis de la France.

Au moment de l’expédition de 1891 contre Samory, le capitaine Péroz, de l’infanterie de marine, aujourd’hui colonel, fut envoyé auprès de Tieba pour être fixé sur la contenance que celui-ci comptait prendre à cette occasion : serait-il avec nous, serait-il hostile, serait-il neutre ?

L’accueil que notre envoyé reçut fut peu engageant, mais Tieba consentit enfin à nous aider : pur intérêt de sa part.

En 1892, la résidence de Sikasso fut supprimée. A la mort de Tieba, en 1895, son fils Babemba lui succéda. Circonvenu par Samory, le roi du Kénédougou ne parut pas désireux de suivre son père dans son semblant d’alliance avec la France. Il resta, en quelque sorte, indécis.

Lors des opérations qui eurent lieu, en 1897, dans le bassin de la Volta, le colonel de Trentinian envoya au « fama » le capitaine Braulot (tué plus tard à Bouna) pour s’assurer de ses intentions. Il fut reçut avec de grands honneurs et accueilli chaleureusement pendant son séjour à Sikasso. Grâce à cette intervention, l’expédition put avoir lieu sans être inquiétée.

Mais, en janvier 1898, le lieutenant-gouverneur du Soudan, M. le lieutenant-colonel Audeoud, de l’infanterie de marine, ayant appris que des relations suivies existaient entre Babemba et Samory, notre ennemi le plus acharné, une seconde mission, sous les ordres du capitaine d’infanterie de marine Morisson, fut envoyée, fin février, auprès du « fama ».

Le capitaine Morisson devait rester à Sikasso pour y remplir les fonctions de résident de France.

L’accueil fut cette fois nettement hostile. Morisson à travers les populations malveillantes et menaçantes dut rétrograder sur Ségou. Les bagages de la mission furent pillés.

On résolut de marcher sur Sikasso. Une colonne forte de 1500 hommes, comprenant du canon (Infanterie de marine, tirailleurs sénégalais, artillerie et conducteurs), partit de Bammako, sous le commandement du lieutenant-colonel Audeoud, assisté de son chef d’état-major, le commandant Pineau.

Après quatorze combats et quinze jours de siège, l’assaut fut donné le 1er mai 1898. L’attaque commencée au point du jour ne prit fin que vers trois heures de l’après-midi. Trois colonnes avaient été formées.

Dans la pénombre de l’aube, silencieuses, les trois colonnes s’avancèrent baïonnette au canon, puis s’arrêtèrent à genoux à trois cents mètres du grand « tata », dont les formes, d’abord indécises, se révélèrent lentement sous l’action du jour, montrant les trois brèches béantes.

Des remparts, les premières balles sifflaient déjà. Des feux s’allumaient légers comme des feux follets. C’était l’éveil des sofas, tous à leurs postes.

Nous avancions au pas de charge, écrit un capitaine ayant assisté à l’affaire, menés par le clairon. A cinquante mètres de la brèche la fusillade éclata. – En avant ! A la brèche ! crièrent les officiers.

En sept minutes, sans coup férir, la colonne franchit les cinq cents mètres qui la séparaient du fortin. L’élan des troupes était magnifique. Nous faillîmes enlever même Babemba qui avait été amené sur le mamelon par tout ce bruit.

La résistance fut acharnée : la défense du « tata » où Babemba se fit tuer avec ses frères et 200 sofas de sa garde, fut héroïque. Ce réduit était si fortement organisé que la brèche ne put être pratiquable qu’après l’explosion de plusieurs obus à la mélinite. Les défenseurs se firent tuer sur place.

La ville fut défendue maison par maison : un millier de soldats du fama restèrent sur le terrain.

De notre côté, les pertes furent sensibles, ce qui prouve bien l’acharnement du combat et la ténacité de la résistance pendant ces deux semaines.

2 lieutenants tués.

3 officiers blessés,

5 sous-officiers européens blessés,

56 tirailleurs indigènes tués

150 blessés !

Au total, 216 morts ou blessés, ce qui constitue une perte considérable.

Le lieutenant Gallet (Jean-Baptiste-Ladislas-Paul), hors cadres, détaché à l’état-major du Soudan, a trouvé la mort glorieuse des braves devant Soukfourani, aux environs de Sikasso, en conduisant à plusieurs reprises, quelques jours avant, à l’assaut les tirailleurs sénégalais. Né le 19 avril 1870, sorti de Saint-Cyr le 1er octobre 1892, cet officier avait le plus bel avenir devant lui. Il appartenait au 148e régiment d’infanterie de ligne, à Verdun, lorsqu’il fut détaché au Soudan.

Le lieutenant Loury (Hugues-Just), de l’infanterie de marine, détaché également à l’état-major du lieutenant-gouverneur, fut tué à la tête de sa compagnie au moment où elle marchait pour soutenir les tirailleurs indigènes. Né le 24 novembre 1867, engagé volontaire le 24 novembre 1885, sorti de Saint-Maixent le 24 mars 1890, nommé lieutenant le 1er avril 1892, Loury pouvait espérer, en raison de son jeune âge et de ses services, une situation toute exceptionnelle.

Voici les noms des officiers ayant assisté à l’assaut :

  1. Colonne de droite : capitaine Morisson, lieutenants Loury et Blondiaux, sous-lieutenant Gérard ;
  2. Colonne du centre : lieutenant Méjane ;
  3. Colonne de gauche : capitaine Coiffé, lieutenants Buck et Mangin

Artillerie de montagne :

  1. capitaine Palâtre
  2. lieutenant Pelletier
  3. lieutenant Sav-Portes ;

Peloton de renfort :

  1. capitaine de Monguers,
  2. lieutenant Houet (grièvement blessé, jambe fracassée).

 

 

SOURCE : http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/2013/05/02/le-1er-mai-1898-%E2%80%93-la-prise-de-sikasso/