Archives pour la catégorie SOCIÉTÉ

Mountaga Tall face à la presse : Fidèle à son engagement en faveur des médias libres pour mieux être le 4e pouvoir

Une fois de plus, Me Mountaga Tall a respecté la tradition qu’il a instituée en présentant ses vœux à la presse nationale et internationale en début d’année. Et comme d’habitude, aucun sujet n’était tabou lors des échanges avec les médias. Mieux, Me Tall est resté fidèle à son engagement pour une presse libre au service de la démocratie. Les journalistes  le lui ont reconnu.

 Le président du Congrès national d’initiative démocratique-Faso yiriwa ton (CNID-FYT), Me Mountaga Cheick Tall, a présenté ses vœux du nouvel an à la presse nationale et internationale mercredi dernier (17 janvier 2024) à la Maison de la presse. Au cours des échanges, il a abordé des questions comme l’assignation du parti Sadi en justice, la loi sur la cybercriminalité, le report des élections, la crise énergétique, le dialogue inter-maliens, la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le départ de la Minusma…

«La presse est sans doute irremplaçable en démocratie. Mais pour jouer pleinement son rôle, elle doit combler certaines de ses faiblesses qui sont d’ailleurs reconnues par ses propres faîtières et des organes de régulation», a souligné Me Mountaga Tall. A cet égard, a poursuivi l’avocat, «on peut citer les questions liées à la formation initiale et continue des hommes de médias, la sécurité de leur emploi, le respect de la déontologie, les questions d’organisation et de structuration, la faiblesse des moyens, l’indépendance, la responsabilité du journaliste face au citoyen et, in fine, à la justice».

Et de l’avis du leader politique, «l’aide à la presse peut y contribuer, mais elle n’y suffirait pas. C’est au prix des efforts endogènes que d’autres voix pourraient se joindre à la mienne pour obtenir la dépénalisation des délits de presse qui ne saurait jamais être l’irresponsabilité». Le président du Cnid-Fyt a également exprimé son inquiétude pour les journalistes enlevés notamment Hamadoun Nialibouly, Moussa M’Bana Dicko, Sory Koné, Saleck Ag Jiddou et Moustapha privés de liberté. «Nous mesurons la peine de leurs parents, proches, collègues ou de simples défenseurs des droits humains. Prions ensemble pour leur retour, sains et saufs dans leurs familles respectives, au sein de leurs organes et parmi nous», a-t-il souhaité.

«Je pense, en mon âme et conscience, que la dissolution d’un parti politique devrait être la dernière mesure à prendre. Mais, il est important aussi que dans tout ce que nous faisons, nous protégeons notre patrie», a par ailleurs réagi Me Tall en réagissant à la menace qui plane sur le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI). Le leader politique a également reconnu que les Maliens ont beaucoup souffert de la hausse du coût de la vie et surtout des coupures intempestives et prolongées de courant qui ont impacté toutes les activités dans tout le pays.

«Le coût de cette crise énergétique, s’il est calculé, atteindra allègrement plusieurs centaines de milliards de francs CFA. Le temps n’est donc plus aux conversations, aux critiques de Grin, mais il s’agit de situer les responsabilités et de mettre en œuvre des solutions pérennes qui ne seront pas miraculeuses», a souligné le président du Cnid-Fyt qui a salué les efforts récemment consentis dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière.

Tout comme il a positivement réagi à la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Les journalistes ont reconnu à Me Tall son rôle de précurseur de cet exercice démocratique qui donne véritablement à la presse toute son importance dans le jeu républicain et démocratique !

Naby

LANCEMENT DES ACTIVITES DE L’ADCB : l’association se veut être une référence

Les  responsables  de  l’Association  des   ressortissants pour  le  développement du  cercle de  Bintagoungou  à  Bamako (ADCB)  ont  procédé  le samedi   13  janvier  2024  à  la maison de la presse,  au lancement  de  leurs   activités   suivi  d’une  conférence  de  presse  sur  la vie  de  l’association,  ses  objectifs   avant  d’inviter   toutes les  sensibilités  du pays  à  adhérer  aux idéaux de  l’association  afin d’accélérer  le  développement  de cette  localité, riche  en  ressources  naturelles.

Cette  cérémonie  a  marqué  la  présence  du  président  de l’Association,  Amadou  Abdoulaye Cissé  qui  avait  à  ses  côtés,  le président  de Dourfanes et alliés  du Mali ( ADAM-FAFADOBEY), Dr. Mahamadou  Ahmadou  Traoré et  de plusieurs  autres  ressortissants de  la  commune.

Dans une  déclaration  rendue publique,    le président  a fait  savoir   que  les   objectifs  de   l’ADCB  sont   de faire  entre autres,   la mobilisation  des ressortissants pour  des appuis multiformes aux populations de leurs  localités  d’origine;  la promotion  des  potentialités locales pour lancer  les bases d’un développement durable;  la  promotion d’une société plus responsable  et  plus active dans la recherche de solutions à ses besoins  fondamentaux  et  le  renforcement  de  l’articulation entre  le développement économique et les valeurs morales d’équité, de solidarité et d’entente.    Pour atteindre ces objectifs  M  Cissé  estime  que son association s’est dotée d’organes  statutaires dont les missions et responsabilités seraient  définies   dans  les textes fondateurs.   Aussi,  il ajoutera  que  ces organes  vont  mutualiser  les efforts  des ressortissants résidents  à Bamako ;   d’initier,  de formuler et  de  mettre en œuvre des  projets de développement structurants à partir des besoins exprimés par les populations;  d’accompagner  les efforts des pouvoirs publics et des partenaires pour doter les populations de services sociaux de base et  de promouvoir la solidarité et l’entraide entre tous les ressortissants du cercle afin de mutualiser les efforts de tous en faveur du  bien être  des populations.   Partant,  il  a  laissé entendre  que  ladite  association  travaillera avec les autorités traditionnelles du cercle et les collectivités locales en respectant leurs programmes de Développement économique, social et culturel.   Rappelons  que le  mois   de  mars 2023,  a été  la date  de  création  du  cercle  de Bintagoungou   dans  la région de Tombouctou dont  le  but   est  de contribuer à l’amélioration des conditions de vie socio-économique des populations du cercle de Bintagoungou.

Yacouba COULIBALY

CAISSE MALIENNE DE SECURITE SOCIALE : Le Plan d’action au vert avec un taux d’exécution très satisfaisant

Les chiffres du Plan d’action sont au vert avec un taux d’exécution de 95 %. C’est ce qui résulte de la 31e session ordinaire du Conseil d’administration de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) tenue le 28 décembre 2023 sous la présidence du ministre de la Santé et du Développement social, Colonel Assa Badiallo Touré.

Placées la présidence du ministre de la Santé et du Développement social, Colonel Assa Badiallo Touré, la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) a tenu (le jeudi 28 décembre 2023) la 31e session ordinaire de son Conseil d’administration et la 22e session ordinaire de la délégation de gestion de l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Ces deux sessions ont été placées sous le signe du renforcement des acquis et de la maîtrise des dépenses AMO.

Au cours des deux sessions, les administrateurs ont examiné et adopté le rapport d’activité, le rapport de l’exécution du budget de 2022 et les projets de budget et Plan d’actions de 2024. C’est ainsi que le budget de la CMSS au titre de l’exercice 2022 a été exécuté avec un taux de plus de 95 % tandis que le Plan d’actions 2022 a enregistré un taux de réalisation de 41 activités sur 71 programmées. Ces taux ont été jugés très satisfaisants par le conseil d’administration.

Quant à la gestion de la délégation de l’AMO, le budget a été réalisé à hauteur de plus de 34, 550 milliards de Fcfa pour les recettes contre 34, 558 milliards de Fcfa en dépense. Au regard de ces chiffres, «les perspectives seront bonnes pour 2024», a reconnu la présidente du conseil d’administration, Colonel Assa Badiallo Touré, tout en souhaitant que cette dynamique soit maintenue.

Le budget 2024 connaît une augmentation de 5, 22 %, s’inscrivant ainsi dans la dynamique du renforcement de la protection sociale. Et cela en s’appuyant sur un programme d’activités autour des objectifs qui sont, entre autres, assurer le suivi de la carrière et des cotisations des assurés, optimiser le recouvrement des recettes, réaliser la liquidation des droits, effectuer le paiement régulier des prestation, pérenniser les régimes, assurer la gouvernance et la gestion administrative, améliorer et renforcer le système d’information ainsi que les services aux assurés.

Pour ce qui est du budget de la délégation de gestion de l’AMO, elle a connu une légère baisse de 2,49 %. A la fin des sessions, la PCA a exprimé le souhait que leurs recommandations et conclusions permettent à la CMSS d’accomplir ses missions.

Naby, avec CCOM-RP/CMSS

DIALOGUE INTER MALIENS PRÔNÉ PAR ASSIMI GOITA : va-t-on enterrer l’accord d’Alger ?

Le Président de la transition le colonel Assimi Goita a annoncé, lors de sa traditionnelle adresse à la nation du 31 décembre, d’organiser dans un bref délai un dialogue inter maliens sans interférence extérieure, pour non seulement discuter des problèmes, aplanir les difficultés entre communautés, mais aussi et surtout proposer des solutions afin de cultiver le vivre ensemble pour plus d’unité, de cohésion et de paix. Si l’initiative a été fortement saluée par certains, pour d’autres elle ne manque pas non plus de susciter beaucoup d‘interrogations, Parmi lesquelles, la fin probable  de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger, à cette grande interrogation s’ajouterait le risque des sanctions de la communauté internationale garante de l’Accord d’Alger qui verra en ce dialogue une rupture avec l’Accord d’Alger. Quel sera  le format de ce dialogue et sur la base de quels critères les participants seront choisis ? Le consensus pour plus d’inclusivité des maliens sera-t-il de mise ? Quelle sera la valeur juridique d’un tel forum organisé par des autorités non élues ?

Les autorités maliennes, après la reprise de Kidal des mains du CSP/PSD par la force, s’engagent à ouvrir un dialogue inter maliens pour une issue pacifique et durable de la crise sécuritaire. Le Président de la transition l’a bien annoncé lors de son adresse à la nation à l’occasion du 31 décembre. Tard vaut mieux que jamais, car le dialogue devrait être la première option avant la belligérance armée. Maintenant que cette dernière option a été privilégiée et que certains acteurs de l’Accord d’Alger sont en cabale , il y a lieu de s’interroger sur la participation d’une partie prenante et actrice majeure du conflit, qui risque de briller par son absente à ce dialogue, à savoir le CSP/PSD qui a déjà annoncé n’être nullement concerné par une telle initiative et que l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger demeure le seul document valable à ses yeux. Autre grande inquiétude  serait la non implication de la classe politique et de la société civile en amont. Elles sont déjà mises à la touche dans la gestion des affaires publiques, ces deux actrices majeures risquent  de boycotter ce dialogue pour ne pas être mises devant le fait accompli et en même temps être complices d’un échec, surtout quand tous les acteurs concernés n’y prendront pas part.

Quel sera  le format de ce dialogue et sur la base de quels critères les participants seront choisis ?

Si tant est que l’objectif recherché est de parvenir à une paix durable, ce dialogue doit avant tout concerner les membres du CSP/ PSD communément appelés des rebelles de la CMA et tout récemment on leur a enjoint le terme des terroristes. En effet, un dialogue sans les membres du CSP/PSD est voué à l’échec, en tout cas on traitera de tout sauf de paix et de réconciliation,  or si l’on s’en tient à leur communiqué ils ne semblent nullement concernés par cette retrouvaille et d’ailleurs la plupart des membres de ce mouvement sont en exil. C’est sûr que d’autres groupes armés répondront à leur place, mais ce serait de la poudre aux yeux, car les vrais acteurs du conflit ce sont ceux qui ont pris les armes pour s’opposer à la venue de l’armée malienne à Kidal et il se trouve que la majeure partie des membres de ce mouvement armé ne sont pas sur le territoire malien. En plus  du CSP/PSD, il demeure indispensable de convier à ce forum les communautés qui s’affrontent, au centre du pays sur fond de Djihadisme, qu’ils soient du JNIM ou de Dana Amassagou pourvu que les principes définis à savoir le caractère unitaire et laïc de l’Etat, la forme républicaine, la souveraineté et l’intégrité territoriale soient respectés par les participants. Par souci d’inclusivité toutes les forces vives du pays doivent y prendre part, à savoir les acteurs de la classe politique, des associations  de la société civile et des religieux. Le thème ne serait autre que la paix et le vivre ensemble dans un Mali-Nation.

Quelle sera la valeur juridique d’un tel forum organisé par des autorités non élues ?

Voici une autre question qui revient fréquemment dans les  débats et autres discussions, celle de la légitimité des résolutions issues du dialogue inter maliens, organisé par des autorités non élues ? La réponse pourrait être entre autres  le large consensus que doivent prôner les initiateurs de ce forum et surtout la forte implication de toutes les forces vives  autour des tenants et des aboutissants dudit dialogue. Il est indispensable qu’il y ait des larges concertations de toutes les forces vives du pays pour donner une longévité aux résolutions issues de ce dialogue. Dans le cas échéant elles se retrouveront à la poubelle après la transition surtout quand ceux qui en sont les initiateurs ne seront plus au pouvoir. Les autorités doivent alors descendre de leur piédestal pour aller vers des larges concertations afin d’aboutir à quelque chose de consistant pour le Mali.

En somme, il est toujours nécessaire d’organiser des concertations nationales, de dialoguer entre fils d’un même pays, mais il est tout aussi indispensable de coopérer avec les autres car le monde est global et un problème mal résolu sur le plan national peut avoir des répercussions sur l’échiquier international. Donc ce ne serait nullement une faiblesse, encore moins une atteinte à la souveraineté d’associer les  pays voisins du Mali à ce dialogue, surtout ceux qui ont une certaine expertise en la matière.

Youssouf Sissoko

Production cotonnière 2023-2024 : le Mali premier selon le rapport prévisionnel du PR-PICA

Démarrée dans des conditions inquiétantes après une campagne 2022-2023 suite à l’invasion précoce des champs par de nouvelles espèces de Cicadelles (Jassides), le Mali reprend sa place de premier producteur. C’est du moins les conclusions de la rencontre périodique du comité de pilotage du programme régional de production intégré du coton en Afrique (PR-PICA), tenue du 18 au 22 décembre 2023, à l’hôtel Hanadi de Bamako, sous la coprésidence du PDG de la CMDT, Dr Nango Dembélé et du vice-président, Awokou TETE. Tenez-vous bien.

Et selon les dernières prévisions la production du Mali est estimée à 690 000 tonnes de coton graine, contre 480000 la campagne précédente. Le Bénin vient en deuxième position avec 553 787 tonnes, suivi du Burkina Faso 407 500, la Côte d’Ivoire 394 631 et le Cameroun 350 000 tonnes.  Enfin, le Tchad, le Togo et le Sénégal ferment le banc avec, respectivement, une production prévisionnelle de 108 375, 75.045 et 15.506 tonnes de coton graine.

Cette performance du Mali, selon le PDG de la holding, Dr Nango Dembélé est imputable aux incitations soutenues par le président de la Transition, Col AssimiGoïta, notamment le maintien de la subvention et l’augmentation du prix d’achat du coton graine. Elle s’explique aussi par les stratégies mises en place au début de la campagne: l’encadrement technique adéquat, le bon dispositif de veille que la CMDT a déployé pour mieux prévenir les attaques des insectes, les produits proposés par l’Institut d’Économie Rurale (IER) en collaboration avec les chercheurs du PR-PICA à la CMDT.

Amidou Keita

Lutte contre la corruption et la délinquance financière : le BVG et le CNSC célèbrent la semaine nationale de lutte contre la corruption

Dans le cadre des activités de commémoration de la Semaine Nationale de Lutte Contre la Corruption, instituée par le Décret N°10-624 du 26 novembre 2010, le Bureau du Vérificateur Général (BVG) et le Conseil National de la Société Civile (CNSC) ont organisé un atelier d’information et de sensibilisation à l’attention des organisations de la Société Civile, membres du CNSC.C’était ce mardi 12 décembre 2023, à 10 heures au siège du Conseil.

La cérémonie d’ouverture était placée sous la coprésidence de Monsieur le Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, le Colonel Major Ismaël WAGUE (assurant l’intérim de Monsieur Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Monsieur Mamadou KASSOGUE) et Monsieur le Ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, Monsieur Ibrahim Ikassa MAIGA. C’était en présence de Monsieur le Vérificateur Général, Monsieur Samba Alhamdou BABY, et du Président du CNSC, Monsieur Boureima Allaye TOURE. En plus des Représentants des autorités judiciaires et des autres structures impliquées dans la chaîne de la lutte contre la corruption et de la délinquance économique et financière,une centaine de représentants d’organisations de la société civile y ont pris part.

Dans ses mots de bienvenue, le Président du Réseau des Communicateurs Traditionnels (RECOTRADE) aformulédes bénédictions de paix et de réconciliation pour l’ensemble du pays.

A son tour, le Coordinateur des Chefs de quartiers, M. SeydouSANGARE,a formulé des mots de remerciement et affiché toute sa satisfaction avantd’appeler nos compatriotes à la réconciliation et à l’unité.

Pour la Représentante du Maire de la Commune VI, Madame Aminata DIAKITE, la corruption et de la délinquance financière faussent le libre exercice de la concurrence entre les acteurs économiqueset doivent être condamnées, car leurs auteurs détournent les fonds destinés au développement.

Quant au Président du CNSC, Monsieur TOURE, il dira qu’il que les organisations membres sans exception de la société civile s’engagent à informer, communiquer, sensibiliser les populations sur les effets pervers de la corruption et de la délinquance financière. C’est pour lui, l’occasion de saluer le travail gigantesque et les actions engagées dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière. « Je donne l’assurance et l’engagement que la Société Civile jouera toute sa partition » et « je sais compter sur la synergie entre le BVG, les autorités judiciaires et l’ensemble des acteurs engagés dans cette lutte pour arriver à bout de ce phénomène » dira-t-il.

Dans ses mots de cadrage de la journée, le Vérificateur Général, Monsieur Samba Alhamdou BABY,dira : « C’est le lieu pour nous de renouveler avec conviction et détermination notre adhésion sans faille à la volonté inébranlable de SEM. le Président de la Transition, Chef de l’Etat, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. Notre contribution, en termes de vérification et d’évaluation de politiques publiques, s’exercice bien évidemment dans le respect du rôle des autres acteurs de la chaîne de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. C’est la raison pour laquelle un partenariat a été établi avec le Conseil National de la Société Civile pour lui permettre une meilleure dissémination et sensibilisation autour du rapport annuel du Vérificateur Général. »

Le Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la Réconciliation nationale assurant l’intérim du Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux a, dans son discours d’ouverture, remercié le Vérificateur Général et le CNSC pour cette initiative qui entre dans le cadre de la semaine nationale de lutte contre la corruption avant de rappeler l’engagement ferme des autorités de la Transition à circonscrire ce fléau.

Après ces mots, un Magazine TV de 24 minutes réalisé à l’occasion du 20ème anniversaire de la création du Bureau du Vérificateur Général (BVG) a été projeté. Les participants ont pu voir les interviews des trois Vérificateurs Généraux Monsieur Sidi Sosso DIARRA (2003-2011), Monsieur Amadou Ousmane TOURE (2011-2018) et Monsieur Samba Alhamdou BABY, actuel Vérificateur Général qui ont donné d’amples informations sur l’historique du Bureau, les difficultés rencontrées et les réussites. Un extrait du discours de Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, témoignant sa détermination à lutter contre la corruption et la délinquance financière conclut le magazine.

Juste après, Monsieur Adama KONATE, Chargé de partenariats, a fait un exposé sur le BVG etles structures de contrôle au Mali. Ensuite, le Vérificateur Monsieur Drissa Mamadou COULIBALY, Directeur de la Formation, du Personnel et de la Documentation et Monsieur Ibrahima KATILE, Chargé de dossiers à la Cellule juridique, tous du BVG, ont présenté le Rapport annuel 2022 du Vérificateur Général. Dans leurs exposés, ils se sont appesantis sur le fondement dudit rapport, son architecture, sa synthèse par type de mission, la situation des transmissions et dénonciations aux autorités judiciaires et la participation du BVG aux activités des Organisations de la Société Civile et d’autres partenaires en 2022.

La cérémonie a pris fin avec une série de questions-réponses enrichissantes.

Nioro du Sahel : des actes de naissance et de mariage offerts gratuitement aux populations par la mairie et ses partenaires

Le Gouverneur de la région de Nioro du Sahel  le Colonel major Aly Annaji a présidé le dimanche 10 Décembre 2023 à la Mairie de la commune urbaine de Nioro du Sahel une cérémonie de remise de six cent vingt  620 actes de naissances ( originaux ) plus mille deux cent quarante 1240 copies d’extraits de naissance et la célébration de 30 mariages le tout financé par le projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel  ‘’ PRAPS- MALI ’’ à travers ACEF-SARL MALI  (Appui Conseil aux Enfants et aux Femmes).

Le 2ème adjoint au maire chargé de l’état civil, M. Tiamba Diakité a révélé l’importance de l’acte d’état civil en quelque mot en donnant quelques lustrations qui fondent son argumentaire notamment, l’inscription des enfants à l’école ou encore pour bénéficier de l’allocation familiale etc. …

Le maire Tiamba Diakité a dans son allocution tenu à remercier le Gouverneur de Nioro pour sa vision et sa clairvoyance. Il a également remercié les autorités judiciaires du tribunal d’instance de Nioro pour leur accompagnement.

Quant à M. Kalifa Dansoko, directeur régional de la production animale représentant le coordonnateur du ‘’ PRAPS- MALI ’’ empêché, a indiqué que ce projet rentre dans le cadre des actions sociales de ‘’ PRAPS-MALI ‘’ précédée par d’autres actions déjà posées notamment dans le cadre du reboisement ; Occasion pour lui de remercier les autorités du Mali ainsi que celles de la Banque mondiale pour ces initiatives qui pour lui doivent être pérennisées. Faites en bon usage a-t-il dit aux bénéficiaires.

Une cérémonie qui concerne l’attribution aux enfants des actes de naissance est d’une importance capitale a affirmé le Gouverneur de la Région de Nioro du Sahel le Colonel major Aly Annaji.’’ C’est une marque indélébile à leur appartenance au Mali et de leur filiation à leurs parents‘’ a-t-il souligné.

Pour ce qui est de l’acte de mariage, le chef de l’exécutif régional a rappelé que c’est un document qui impose des obligations familiales tout en protégeant la famille en particulier les enfants.

Pour satisfaire les demandes de ses précieux documents, le Gouverneur a exhorté le premier responsable de la commune urbaine de Nioro à chercher d’autres  sources de financement pour le bonheur des requérants. Il n’a pas manqué de remercier le ’ PRAPS-MALI’’ d’avoir assuré le financement de cette opération ainsi qu’à l’ONG ACEF-SARL MALI  pour la mise en œuvre de ladite opération.

La tenue de cette cérémonie a été l’occasion pour le colonel major d’aborder l’aspect sécuritaire dans la région et d’instruire les forces de l’ordre au renforcement de leurs vigilances aux frontières en procédant au contrôle de tout document administratif y compris les actes de naissances qui est dit-il, l’acte fondamental de naissance de l’être humain. Selon le Gouverneur, les exigences du moment nous l’imposent pour que le  Mali qui mérite le respect ailleurs ne soit pas sévit et dégradé par certaines personnes mal intentionnées exploitant les documents administratifs dont les passeports pour semer du désordre.

L’immatriculation des enfants à l’état civil est dit-il très important pour la planification.

« Je vous félicite et je vous demande de prendre soins des acte d’état civil » a-t-il dit avant de lancer l’opération de la distribution de ses documents administratifs.

Malick Gaye

FAVORITISME DANS LA GESTION DE L’EXPLOITATION DU BOIS AU MALI: le PDG de la société Générale Industrie du Bois Aboubacrine Cissé pris la main dans le sac !

Depuis quelques années un bras de fer sans merci oppose le PDG de la société exportatrice de bois rouge GIB (Générale Industrie du Bois), Aboubacrine Cissé à ses concurrents notamment la Société de gestion forestière du Mali du jeune Ibrahim dit Baya Yara au tour du monopole  d’exportation du bois. Le patron de la GIB sous le régime IBK, avait verrouillé toutes les portes pour sécuriser son business avec la complicité de  certains cadres de l’administration en bloquant  la délivrance d’intention d’exportation du bois à ses quatre principaux concurrents. Le passage des hommes du vérificateur général Samba Alhamdou Baby au Ministère chargé de l’Environnement  a permis de mettre au grand jour la gestion mafieuse de ce dossier sensible qui a valu la condamnation à tort ou raison de  Baya Yara, de  Mohamed Cissé et cinq autres personnes à 24 mois de prison et des dommages et intérêts. Après une ordonnance définitive de non lieu en date du 20 août 2021, délivrée par le juge d’instruction, Mohamed Saidou Sene du tribunal de la commune VI, le rapport 2022 du Vérificateur général  vient de donner raison à Baya Yara et ses coaccusés. Pour les mettre dans leur droit des mesures fortes ont été prises dont la dénonciation de ces manquements à la justice par le BVG. Ce complot du richissime homme d’affaires Aboubacrine Cissé visant à éliminer ses concurrents, est digne d’un film hollywoodien. Lisez vous-même le rapport du Végal.    

La présente vérification financière et de conformité porte sur la gestion de l’exploitation du bois au Mali au titre des exercices 2020 (1er avril au

31 décembre) et 2021 (1er janvier au 9 décembre).

Elle a pour objectif de s’assurer de la régularité des opérations de gestion de l’exploitation du bois d’œuvre ou de sciage. Les travaux ont concerné l’examen des processus de délivrance de titres d’exploitation, de transport, d’exportation et des décisions prises pour leur encadrement.

QU’AVONS-NOUS CONSTATE ?

Les constatations issues de la présente vérification mettent en exergue des irrégularités administratives et financières. Les irrégularités administratives sont assorties de recommandations tandis que les financières font l’objet de transmission et dénonciation aux autorités judiciaires.

Au titre des irrégularités administratives :

Les irrégularités administratives, ci-dessous, relèvent des dysfonctionnements du contrôle interne.

  • Le Ministère chargé de l’Environnement a suspendu l’exploitation du bois d’œuvre ou de sciage en violation des statuts des domaines forestiers. Par Décision n°0016/MEADD-SG du 27 mai 2020, il a suspendu l’exploitation du bois d’œuvre ou de sciage sur toute l’étendue du territoire national alors qu’il n’a compétence que sur le domaine forestier classé de l’Etat. En effet, la gestion du domaine forestier protégé de l’Etat relève du Gouverneur de Région.
  • Le Ministère chargé de l’Environnement n’a pas motivé sa décision de suspension de l’exploitation du bois d’œuvre ou de sciage. Ladite décision ne comporte pas l’énoncé des considérations de fait et de droit qui la motivent.
  • Le Ministère chargé de l’Environnement n’a pas fait exécuter les instructions administratives de levée de la suspension de l’exploitation du bois d’œuvre ou de sciage. Il n’a pas fourni les preuves de la mise en œuvre desdites instructions.

Au titre des irrégularités financières :

L’équipe de vérification a relevé les irrégularités financières ci-dessous.

  • Le Directeur Général du Commerce, de la Consommation et de la

Concurrence a entravé la délivrance des intentions d’exportation à quatre (4) exploitants forestiers. Il a refusé la délivrance d’intention d’exportation à quatre (4) exploitants forestiers en se fondant sur  une décision du Ministre chargé de l’Environnement qui suspend l’exploitation du bois et non son exportation.

  • Le Directeur National des Eaux et Forêts a irrégulièrement délivré des permis d’exportation CITES à une société. Sur la base de 24 permis de coupe irrégulièrement émis pendant la période de suspension fixée par décision du Ministre chargé de l’Environnement, il a délivré 31 permis d’exportation CITES à une entreprise d’exploitation de bois.
  • Le Directeur National des Eaux et Forêts détient illégalement les permis d’exportation CITES de quatre (4) exploitants forestiers. Il ne leur a pas remis 64 permis d’exportation CITES qu’il a lui-même renouvelés en octobre 2021 sur la base de permis de coupe régulièrement délivrés avant la décision de suspension de l’exploitation du bois d’œuvre ou de sciage.
  • Le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable a favorisé une société exportatrice de bois au détriment de quatre (4) autres. Il a demandé par

Lettre n°00317/MEADD-SG du 24 mai 2021 au Ministre de l’Industrie,

du Commerce et de la Promotion des Investissements d’autoriser ses structures à satisfaire aux requêtes d’intention d’exportation sur la base des permis d’exportation CITES délivrés avant la période de suspension et mis à jour par la Direction Nationale des Eaux et Forêts.

Cette mesure était limitative alors qu’une mesure générale de levée de suspension avait été ordonnée.

QUE RECOMMANDONS-NOUS POUR CORRIGER LES MANQUEMENTS CONSTATES ?

Au Ministre chargé de l’Environnement :

– veiller au respect des procédures de suspension de l’exploitation du bois conformément à la réglementation en vigueur ;

– motiver les décisions prises en matière de suspension de l’exploitation forestière ;

– veiller à la transmission des instructions reçues de la hiérarchie et à leur application correcte.

TRANSMISSION ET DENONCIATION DE FAITS PAR LE VERIFICATEUR

GENERAL AU PRESIDENT DE LA SECTION DES COMPTES DE LA

COUR SUPREME ET AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE PRES LE

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE LA COMMUNE III DU DISTRICT

DE BAMAKO, CHARGE DU POLE ECONOMIQUE ET FINANCIER,

RELATIVEMENT :

– à l’entrave illégale à la délivrance d’intentions d’exportation à quatre (4) exploitants forestiers ;

– à la délivrance irrégulière de permis CITES à une société ;

– à la détention illégale de permis CITES de quatre (4) exploitants forestiers ;

– à l’application limitative de la mesure générale de levée de la suspension d’exploitation du bois.

A.B.D

LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION AU MALI : L’adoption de bonnes pratiques recommandées

Des questions  liées  à   la sécurité  sanitaire,  alimentaire voire   nutritionnelle,   des inquiétudes   sur  les  conséquences  néfastes  dues  de la  consommation  excessive  des produits  animaux  et  des produits transformés   ont  fait  l’objet   d’une conférence  débat  tenue  le  22 décembre  2023,   au siège de  l’Organisation   mondiale  de  la  santé  (OMS).

L’initiative   est   de  l’Association malienne des anciens  fonctionnaires  des Nations-Unies ( AMAFINU)  dont   la  présidence  est assurée  par  Dr Bah Keita et la thématique   portant  sur  :  » Préserver  sa  santé  par une alimentation   saine et  nutritive « ,  a  été présentée  par  Dr Aminatou  Aya   suivie d’échanges  d’idées  avec   les  participants.   Cependant,   en  se  référant   sur   le rapport  mondial  de 2023,  l’état  des lieux  des  malnutritions  semble   être  préoccupant   au  Mali.   Dans   une  étude  rendue  publique,   il   ressort  que 22,3 % des enfants  de moins  de 5ans  seraient   atteints de malnutrition   chronique  en 2022;  6,8% des enfants  de moins  de 5ans  sont quant  à  eux,   atteints de malnutrition  aiguë  dans la même  année.   La même  source   ajoute  aussi  que  12, 4%  des femmes   de plus de 18 ans  seraient  atteintes d’obésité  en 2016, contre 4, 6%  chez les hommes   de  la même  tranche  âge.   Aussi,  l’OMS, prévient que  si  des  bonnes   pratiques  ne seraient  pas prises   face à  nos  alimentations,   que  dici 2030  les maladies  chroniques notamment,   le  diabète,  l’hypertension,  le cancer et   les  maladies  auto-immunes)  seraient  les  principales causes de morbidité  en  Afrique  dont les jeunes  y  seraient  majoritairement  touchés par le fléau.   Dans son  exposé,   Dr  Aminatou  Aya  ajoutera  que   des aliments  insalubres  créent  un cercle  vicieux de   maladies et  de malnutritions   touchant  particulièrement  les  nourrissons, les jeunes enfants ainsi que  des personnes  âgées.  Par  ailleurs,  la  conférencière   conseillera    la population, à privilégier  l’alimentation   des  produits  végétaux qui contiendraient  tout ce que le corps  humain en a besoin,   à   pratiquer  davantage  des activités  physiques,  d’utiliser  moins   de  sucre  et  de sel  surtout   d’éviter   l’alcool pour le bien-être  de  notre  santé.  Rappelons  que   l’Association malienne des anciens  fonctionnaires  des Nations-Unies ( AMAFINU),    créée  en 1999 est  apolitique et à but non lucratif  dont   l’un de  ses objectifs  est de  soutenir  et  promouvoir  les idéaux  de  paix   du système  des Etats-Unis  à  travers  le  monde.

Yacouba COULIBALY

OCD INTERNATIONAL FEDERALITUDE SUISSE ET MVUKISHO YE MASIWA, DIT MYM : Deux associations travaillant pour la même cause

Œuvrant dans le domaine humanitaire et pour la préservation des droits humains, de l’environnement et de la santé des citoyens du monde en général et ceux de l’archipel des Comores en particuliers, OCD international fédéralitude Suisse fait cause commune avec  Mvukisho Ye Masiwa dit MYM afin d’avoir l’accompagnement des partenaires sur le plan technique et financier. Elles ont à leur actif beaucoup d’actions qui ont permis de faire sourire beaucoup des victimes  mettre du baume au cœur des plus démunis, des victimes d’abus de tous genres, des gens souffrant d’handicaps et des personnes atteintes de la drépanocytose. L’OCD comme MYM se battent également pour la préservation de l’environnement et de la culture. Ces deux ONG connues pour leurs actions salvatrices en faveur des plus démunis et des victimes d’abus sexuels souhaitent étendre leur champs d’action au-delà de l’archipel et même de l’Europe afin de rendre universel les droits humains, la protection de l’environnement et le soutien des personnes souffrant d’un handicap. Pour se faire elles auront besoin de soutiens multiformes, afin de mener à bien leurs missions qui sont celles de lutter et d’agir contre toutes les violences sexuelles, donner la parole aux victimes quels que soient leur sexe, leur âge et en finir avec la mentalité de rendre la victime coupable.

Elles ont également comme missions de contribuer à une prise de conscience individuelle et collective sur le viol et les différentes formes de violences. L’OCD international Fédéralitude Suisse qui compte organiser un colloque international en Avril 2024, précédé d’un séminaire sur la promotion du livre autobiographique sur le handicap, la drépanocytose et la lutte contre le viol  souhaite élargir son réseau et collaborer avec d’autres associations œuvrant pour le même le but à l’image de Mvukisho Ye Masiwa, dit MYM. Cette dernière faudrait le rappeler a pour objectif de rassembler et d’unir les comoriens et toutes personnes agissant autour d’enjeux culturels et environnementaux, de justice sociale et des droits humains. Donc inscrivant ses actions en droite ligne de celles de l’OCD international fédéralitude Suisse, MYM pourrait bien mener des activités avec cette ONG. C’est pourquoi elles entendent conjuguer leurs efforts en se soutenant mutuellement pour la réussite de leurs ambitions en 2024.

2024 sera une année charnière pour l’OCD qui a jusque-là mené beaucoup d’activités en faveur des plus démunis et des victimes d’abus de tous genre. Elle entend   ajouter à son arc des nouvelles cordes pour non seulement élargir son champ d’action, mais aussi embrasser d’autres domaines en plus des activités traditionnelles, d’où son appel à un soutien à la fois technique et financier afin de mener à bien ses activités. Dans la prochaine parution un programme d’activités de l’année 2024 sera déroulé à l’attention des partenaires afin qu’ils comprennent le bien fondé des actions de l’OCD.

En somme, comme OCD international fédéralitude Suisse, MYM est également une association qui défend les droits des victimes quelles que soient leurs provenances, leurs couleurs, leurs religions et leurs sexes. OCD international fédéralitude Suisse œuvre  également pour les personnes souffrant d’handicap  et celles qui sont atteintes par la drépanocytose.  Elles sont ouvertes à tous et entendent élargir leurs champs d’actions au-delà de l’océan indien, des caraïbes, de l’occident pour être présentes en Afrique au sud du Sahara.

Youssouf Sissoko