Archives pour la catégorie SANTÉ / MÉDECINE

DONS DE SANG : Solidaris223 et ses partenaires organisent une campagne pour éviter la pénurie pendant le ramadan

Les organisations Solidaris223, AGSS-MALI et Swich-Africa ont organisé une journée citoyenne et humanitaire de collecte de sang samedi dernier (26 mars 2022) au CHU Gabriel Touré de Bamako et à l’Hôpital régional de Sikasso. Il s’agissait d’anticiper sur les ruptures de sang qui se font fréquentes pendant le mois du ramadan. «Cette initiative a atteint tous ses objectifs», a assuré Mme Dicko Aminata Dicko, présidente de Solidaris223.

Une satisfaction qui l’amène à remercier «toutes les bonnes volontés, spécifiquement les donneurs, qui ont contribué à la réussite de cette activité». Elle a remercié leurs partenaires, notamment le CHU Gabriel Touré, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS)… pour le partenariat et la confiance. Tout comme les artistes Master Soumy, Safi Diabaté et Kanté pour  leurs appels (vidéos) de sensibilisation et de mobilisation.

«Nous demandons à tous nos partenaires et donneurs de rester disponibles et solidaires pour apporter le sourire aux moins nantis de notre société», a conclu Mme Dicko. A noter que cette campagne de don de sang continue à l’unité de la banque de sang du CHU Gabriel Touré jusqu’à la veille du ramadan.

JOURNEE CARRIERE ET FORMATION CONTINUE EN PHARMACIE : La 3è édition vécue sous le thème : « Pharmacovigilance notifications des effets indésirables des médicaments »

Organisée par le Collectif des Jeunes Pharmaciens du Mali (COJEP), cette journée a été célébrée le samedi 05 Mars 2022 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), sous le thème : « Pharmacovigilance notifications des effets indésirables des médicaments » et avait comme marraine Dr Cissé Djita Dème, pharmacienne et promotrice de la pharmacie bien-être.

Étaient présents à la cérémonie d’ouverture de cette journée, le représentant du Ministre de la Santé et du Développement Social, Dr Cheick Oumar Dembélé ; Le représentant du Conseil de l’Ordre des Pharmaciens du Mali, Dr Aliou Badra Wade ; Des pharmaciens ; Des étudiants en pharmacie ; Des associations pharmaceutiques ; Des syndicats de la santé ainsi que des Professeurs et Maîtres de Conférence de la Faculté de Pharmacie.

Dans son discours, le Dr Lassine Diallo, Président de la Commission d’organisation de cette 3ème édition a remercié le bureau et l’ensemble des membres du COJEP pour la confiance portée à sa personne et les efforts fournis par les uns et les autres pour la réussite de la journée avant d’ajouter que le COJEP est une association qui rassemble tous les jeunes pharmaciens du Mali de moins de 45 ans.

Le Président du COJEP, Dr Jules Amadou Togo, dans son allocution dira que la journée carrière et formation continue en pharmacie est un évènement biannuel qui se veut d’être un cadre d’information, d’orientation et de formation des étudiants en pharmacie et des jeunes pharmaciens. Elle sert aussi de cadre d’échange entre les différents acteurs des différentes sections de la profession pharmaceutique sur les défis auxquels est confrontée la profession.

Et d’ajouter que le choix du thème central de cette édition n’est pas fortuit, car il résulte de plusieurs constats qui sont entre autres, la faible notification des effets indésirables des médicaments, l’insuffisance dans la formation des agents de santé sur la notification des effets indésirables des médicaments dans les établissements de santé. Notamment ceux du secteur privé, la faible collaboration entre les structures publiques et les établissements de santé privés dans la notification des effets indésirables des médicaments, la méconnaissance du circuit de transmission de la fiche de notification.

Selon Dr Jules Amadou Togo, pour pallier à ces insuffisances, le COJEP a décidé d’organiser cette 3è édition autour de la grande thématique « Pharmacovigilance notifications des effets indésirables des médicaments ».

La marraine de l’événement Dr Cissé Djita Dème, dans son discours a montré son sentiment de fierté d’être la marraine de cet événement. Elle a précisé que la formation continue des pharmaciens était l’une des préoccupations majeures du bureau du conseil national de l’ordre des pharmaciens du Mali dont elle dirigeait. Elle a mis un accent particulier sur le choix du thème retenu. Elle estime que ce choix est conforme avec le rôle d’acteur que jouent les pharmaciens.

Le Dr Aliou Badra Wade, Président du Conseil de l’Ordre des Pharmaciens du Mali a félicité le COJEP pour l’organisation de cet événement et a invité les jeunes pharmaciens à la cohésion et à se former davantage pour faire face aux défis. Quant au représentant du Ministre de la Santé et du Développement Social, le Dr Sékou Oumar Dembélé, il a félicité les membres du COJEP pour la régularité de l’initiative et la pertinence du thème. La remise des distinctions de reconnaissance à certains pharmaciens a mis fin à cet événement. À noter que la journée carrière et formation continue en pharmacie a débutée en 2018 par le COJEP.

Korodio Coulibaly

CANAM / CCDP : Liste des médicaments admis à l’AMO au cœur des échanges

En partenariat avec le Cadre de concertation des directeurs de publication (Ccdp), la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) a organisé, le 17 mars 2021, une journée d’échange avec les journalistes sur le processus de révision de la liste des médicaments et l’opérationnalisation du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu).

« Le partenariat Canam -Ccdp est un partenariat fécond, sincère basé sur la confiance et le respect mutuel. Car le Ccdp a toujours œuvré dans le sens de donner plus de visibilité et de lisibilité aux actions de tous nos partenaires, dont la Canam qui est un partenaire très important dans l’évolution de notre association patronale de presse ». C’est à travers ces mots introductifs que le coordinateur du Cadre de concertations des directeurs de publication, Boubacar Bani Zon, dénote  l’importance capitale des liens qui existent entre son groupement et la Canam.

Cette journée, sixième du genre, s’articule autour du processus de révision de la liste des médicaments admis à l’Assurance maladie obligatoire et l’opérationnalisation du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu).

Dans l’optique de parvenir à une inclusivité en la matière, la Canam a tenu un atelier de validation de liste regroupant tous les acteurs du secteur notamment ; les sociétés savantes, les ordres professionnels et les syndicats de la santé, les autorités de régulation pharmaceutique et les organismes gestionnaires délégués.

Ces travaux ont porté sur 3966 items de la nomenclature des médicaments et dispositifs médicaux à usage humain autorisés au Mali. Les exclusions ont porté sur 441 items, soit 11,12% selon les critères d’exclusion des médicaments de la prise en charge par le Régime d’assurance maladie obligatoire définis par la Commission. Cependant, 2844 nouveaux items ont été intégrés à la liste, soit 71,7% des items.

En récapitulatif, 3858 items de médicaments et de dispositifs médicaux ont été retenus dont : 571   items pour les médicaments de spécialités ; 2540 items pour les médicaments de générique de marque ; 461 items pour les médicaments de générique Dénomination commune internationale ; 286 consommables et dispositifs médicaux.

Selon le directeur général  de la Canam médecin général   Boubacar Dembélé, une révision de la liste devrait permettre à la Canam de corriger les insuffisances signalées par les ordres professionnels de la santé, les syndicats, les professionnels de santé, les associations professionnelles de la santé, les prescripteurs, les dispensateurs, les autorités nationales de règlementation pharmaceutique et les organismes gestionnaires délégués dans le processus d’élaboration de la liste précédente.

Quant au Régime d’assurance maladie universelle, il a mis en place pour élargir la couverture sanitaire à  l’endroit des populations. Ainsi, il s’appuiera « sur trois mécanismes complémentaires notamment ; l’Assurance maladie obligatoire, le Régime d’assurance médicale (Ramed) et les mutuelles de Santé », selon les explications du conférencier, Dr Diawara.

A noter que ces mécanismes seront par la suite complétés par d’autres régimes spécifiques de gratuité octroyés à certaines couches socioprofessionnelles.

Abdrahamane Baba Kouyaté

PROGRAMME JL/SRAJ-JIGIYA : Sensibiliser 1 000 000 personnes à l’horizon 2024

Dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme jeunes leaders santé de la reproduction des adolescents et des jeunes au Mali (Jl/Sraj-Jigiya), plusieurs ONG ont procédé à la signature d’un  protocole de partenariat avec le Conseil et appui pour l’éducation (Caeb). La cérémonie officielle de signature des protocoles a eu lieu ce  jeudi 17 février dans un hôtel huppé de la place. 

Ayant pour objectif principal de contribuer à l’amélioration des indicateurs de santé en général et ceux de la santé et reproduction des adolescents et des jeunes particuliers, ce programme est une initiative  de l’alliance  Caeb et Building flourishing communities (Cordaid). Il a été financé par le Royaume du Pays-Bas.

Selon le Secrétaire général du Conseil et appui pour l’éducation (Caen), Gaoussou Traoré, ce programme permettra de mettre l’accent sur la transmission de bonnes informations et une plus grande liberté de choix concernant la santé reproductive et sexuelle. En outre, il vise aussi à sensibiliser au moins 1 000 000 jeunes et adolescents en matière de santé de la reproduction d’ici à 2024 dans les zones d’intervention. Au terme des travaux, les responsables espèrent informer un million de jeunes sur les comportements en ce qui concerne le VIH/sida, la grossesse et le mariage précoce ; afin qu’au moins 200 000 filles utilisent les méthodes modernes de contraception et pousser 300 communautés à abandonner les mutilations génitales féminines (Mgf) et le mariage précoce.

Pour le Secrétaire général, la première phase du programme Jigiya a concerné les régions de Mopti et Ségou dans presque 7 cercles de ces deux régions pour une durée de deux ans. La phase pilote a engendré des bons résultats, entre autres, dans la mobilisation de 14953 jeunes sur des thématiques, au nombre desquels 1897 ont été sélectionnés comme leaders pour sensibiliser leurs pairs sur les thématiques de la santé et la reproduction. Plus de 600 000 autres jeunes informés et plus  de 53 millions CFA mobilisés.

Selon lui, cette deuxième phase élargie avec plusieurs autres ONG et partenaires est amorcée pour trois (3) ans, pour un coût total d’un milliard. Et en plus des deux régions, elle étend ses interventions dans les régions de Koulikoro, Kayes, soit dans 18 cercles et 4 régions.

Ainsi, le Programme jeunes leaders santé de la reproduction des adolescents et des jeunes au Mali ambitionne d’informer le maximum de jeunes sur les enjeux de la santé et de la reproduction, afin d’amener les jeunes à être responsables en matière de sexualité pour être les acteurs du changement dans la communauté.

Jiadata MAIGA

AVEC PLUS DE 8 MILLIONS DE DÉCÈS PAR AN : Le cancer tue plus que les guerres et les catastrophes naturelles

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre le cancer, le 4 février, la Ligue malienne de lutte contre le cancer (LIMCA) a organisé une conférence débat en partenariat avec Solidaris223, Azalaï hôtel de Bamako et MSF France. L’événement était placé sous la présidence du ministre de la Santé et du développement social. Plusieurs thèmes ont été animés par d’éminents spécialistes.

«Quelle place pour les assurances maladies dans la prise en charge des cancers ?», «L’épidémiologie des cancers au Mali», «Les difficultés liées à la prise en charge des cancers au Mali et les expériences de l’équipe MSF dans la prise en charge des cancers»… Ce sont là les principaux thèmes débattus lors de cette conférence-débat organisée par la Ligue malienne de lutte contre le cancer (LIMCA) en partenariat avec Solidaris223, Azalaï hôtel de Bamako et MSF France. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré.

La présidente de la LIMCA, Mme Faye Kadiatou Kanté, a profité de l’occasion pour l’informer que toutes les activités de la LIMCA s’inscrivent dans le cadre de l’accompagnement de l’action gouvernementale. C’est pourquoi elle a souhaité un accompagnement accru du gouvernement dans les jours à venir. Le ministre Diéminatou Sangaré a rappelé que l’une des caractéristiques du cancer est la prolifération rapide des cellules anormales qui peuvent toucher n’importe quelle partie de l’organisme. Elle a précisé que le cancer constitue aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde en dépassant les guerres et les autres catastrophes naturelles et est responsable de 8 200 000 décès par an.

Selon le ministre de la Santé et du Développement social, la fréquence et la mortalité dues au cancer sont en constante augmentation dans notre pays faisant de cette maladie un véritable problème de santé publique.  Elle a indiqué qu’au Mali, selon le registre des cancers tenu au CHU de Point G de 2015 à 2017, 6 441 cas de cancer dont 60, 77 % chez les femmes ont été notifiés. Certains des cancers diagnostiqués constituent une priorité de santé publique compte tenu de «leur fréquence et de leur vulnérabilité». En célébrant cette journée, le ministère de la Santé et du Développement Social entend mobiliser la communauté dans la prévention et le traitement de ce véritable fléau sanitaire.

La ministre Diéminatou Sangaré n’a pas non plus manqué de rappeler qu’environ 30 % des décès imputables au cancer sont dus aux seuls principaux facteurs de risques comportementaux et alimentaires, une faible consommation des fruits et légumes, le manque d’exercice physique, le tabagisme, la consommation d’alcool… Et de préciser qu’au Mali les 5 cancers les plus fréquents sont ceux du col de clitoris, du sein, de l’estomac, du foie et de la prostate.

Le ministre a mis en relief des acquis importants qui ont été réalisés dans la lutte contre le cancer au Mali. Il s’agit, entre autres, de la disponibilité des ressources humaines pour la prise en charge du cancer ; la réalisation de la sismothérapie au CHU du Point G ; la création d’un centre de radiothérapie pour la prise en charge des cancers à l’hôpital du Mali ; la mise à disposition des médicaments anticancéreux d’une valeur d’environ 285 millions de F Cfa chaque année ; la forte mobilisation des organisations de la société civile… Cependant, a souligné Diéminatou Sangaré, «les défis demeurent et sont surtout liés au dépistage tardif du cancer».

Notons que la LIMCA est une jeune organisation qui a obtenu son   récépissé   le 12 octobre 2021 et regroupe des associations de Bamako et de l’intérieur du pays. Elle a pour but de fédérer l’ensemble des associations désireuses de participer à la lutte contre le cancer au Mali. Informer et sensibiliser la population sur le cancer ; faire un plaidoyer auprès de l’État et ses partenaires pour la prise en charge intégrale et gratuite des malades du cancer par l’AMO et la construction d’un centre du cancer doté d’un plateau technique de haut niveau sont, entre autres, ses objectifs. Les organisateurs de la conférence-débat exhortent les populations à aller se faire dépister gratuitement durant ce mois au Cscom de Niaréla.

Il faut aussi rappeler que, dans le cadre de son projet «Un enfant, un sourire», Solidaris223 a procédé dimanche dernier (6 février 2022) à une distribution d’habits et de chaussures aux enfants déplacés du Centre Mabilé. «Cette activité a été réalisée avec le soutien de M. Christian Klatt, Représentant-résident de la Fondation Friedrich Ebert au Mali. Nous lui exprimons notre gratitude pour le soutien et nos remerciements à tous les donateurs de Solidaris223», a souligné Mme Dicko Aminata Dicko, présidente de cette association.

 

Naby

LUTTE CONTRE LES MALADIES TROPICALES NEGLIGEES : L’OMS salue les efforts du Mali

Jeudi 3 février 2022, au Centre international de conférence de Bamako (Cicb), le Mali a célébré la première édition de la Journée internationale de lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN). Une série de maladies liées à la pauvreté, aux mauvaises conditions d’hygiène et à l’absence de latrines. C’était sous la présidence du ministre de la Santé et du Développement social, représenté par Souleymane Traoré, en présence de plusieurs représentants des organisations partenaires.

Le thème retenu pour cette édition est : « Atteindre l’équité en santé pour mettre fin à la négligence des maladies liées à la pauvreté ». En effet, les Maladies tropicales négligées (MTN) sont les résultats d’une pauvreté endémique que vivent les régions les plus pauvres du monde. Le Mali n’en fait pas exception.

« Les MTN sont répandues dans les régions les plus pauvres du monde, où la sécurité sanitaire de l’eau, l’assainissement et l’accès aux soins de santé sont inférieures aux normes » lance le représentant du représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Sidibé. Il ajoutera que ces maladies sont négligées parce qu’elles sont presque absentes du programme d’action mondial en faveur de la santé, bénéficient de peu de financement et sont associées à la stigmatisation et à l’exclusion sociale.

Selon Dr Sidibé, sur 207 pays et territoires que compte le monde, l’OMS a eu à clarifier 200 pays indemnes de ver de Guinée, 2 pays sont en voie de certification et le Mali figure parmi les 5 pays qui en sont endémiques. Il soutient par ailleurs que le Mali a réalisé des progrès considérables dans la lutte contre les MTN, mais certains défis majeurs à relever demeurent préoccupants. Il s’agit plus particulièrement de l’élimination du ver de Guinée et de la trypanosomiase humaine africaine (THA).

Pour le représentant du ministre de la Santé et du Développement social, Souleymane Traoré, les Maladies Tropicales Négligées (MTN), notamment le trachome, la filariose lymphatique, l’onchocercose, les schistosomiases, les géohelminthiases, la lèpre, la dracunculose, la trypanosomiase humaine africaine, bien qu’associées à une faible mortalité, ont des répercussions négatives sur la santé. « Ces maladies entrainent une morbidité importante, une stigmatisation, une discrimination sociale, et restent un obstacle au développement socio- économique », a-t-il confié.

Ces différentes maladies sont liées à la pauvreté, aux mauvaises conditions d’hygiène et à l’absence de latrines. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, 4,2 milliards de personnes sont à risque dans 142 pays en 2021, affectant 1,5 milliard de personnes, soit près de 20% de la population mondiale. En Afrique, 620 millions de personnes sont touchées par le MTN.

A noter que cette journée a été célébrée dans les autres pays à travers le monde le 30 janvier dernier.

 

Abdrahamane Baba Kouyaté

LUTTE CONTRE LA COVID-19 : Le PUI réalisé à hauteur de 70% en 2021

Le comité de pilotage du Projet d’Intervention d’Urgence Covid-19 (PIU Covid-19) a tenu sa 3ème session ordinaire ce mardi 27 janvier dans un hôtel de la place. Les travaux ont porté sur l’examen du plan de travail 2021, puis la validation du plan de travail 2022. C’était sous la présidence de Souleymane Traoré, représentant du  Secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social.

En introduisant les travaux, Dr Seydou Goïta, coordinateur du projet, a indiqué que le Projet d’intervention d’urgence Covid-19 est une réponse  aux épidémies et endémies au Mali. Au-delà, il couvre 4 pays de la zone Cedeao dont le Mali. D’après lui, le PUI est financé par la Banque mondiale et l’État à hauteur de 17 milliards par an. A l’en croire, le projet a trois phases, notamment la prise en charge les tests, le traitement et le diagnostic des cas de Covid, puis la deuxième phase qui a consisté au renforcement du laboratoire de diagnostic à travers des testes et les combinaisons. Et enfin, une troisième phase en cours, financée à hauteur de 52,5 millions de dollars,  prenant en compte la vaccination de 35% de la population du Mali, le paiement de   quatre millions neuf cent mille doses de vaccins Johnson-Jonhson, l’achat des équipements, et les coûts opérationnels des campagnes de vaccination. Aux dires du coordinateur, le projet a atteint 70% de taux d’exécution en 2021.

D’après Dr Seydou Goïta, le Projet d’Intervention d’urgence a accompli des fortes réalisations en 2021 dans le cadre de la prise en charge et la riposte de la maladie à coronavirus. L’achat de 109 respirateurs remis aux hôpitaux pour la prise en charge des cas graves  et les équipements de lavage des mains.

Pour sa part, Souleymane Traoré, Conseiller technique au ministère de la Santé et du Développement social, s’est engagé dans le cadre de ce projet pour  la disponibilité des vaccins et pour la prise en charge du coût opérationnel de la vaccination.  Avant d’inviter la population malienne à se faire vacciner. Par ailleurs, le représentant du président du comité de pilotage a dévoilé la création d’une nouvelle stratégie mobile de riposte contre le Covid. Suivant ses propos, cela consiste  à installer des « vaccinodrums », des équipes de vaccination aux devantures des lieux publics, notamment dans les gares routières, devant les écoles, les marchés, etc. Il a expliqué l’illustration de cette nouvelle stratégie par l’équipe de vaccination installée à l’entrée du Cicb lors des Assises Nationales de la refondation (ANR).

Jiadata MAIGA

Chronique de la santé : Quelques remèdes contre le rhume et la grippe

L’ail et Oignon : il est peu probable que l’ail ou l’oignon soit efficace pour prévenir ou guérir les infections par les virus respiratoires. L’ail et l’oignon contiendraient tous les deux composés affichant des propriétés antiseptiques qui permettent de réduire la quantité de virus en circulation dans le corps, ou même d’améliorer la réponse du système immunitaire lorsqu’il rencontre un virus dans le corps. C’est d’ailleurs pourquoi ont été réalisées avec ces aliments dans plusieurs types d’infections virales.

Pastille de Zinc : le zinc figure souvent dans les palmarès de remèdes naturels contre le rhume et la grippe. Qu’en est-il au juste ? Une grande analyse des données au sujet de l’efficacité des pastilles de zinc chez l’adulte a été publiée il y’a quelques années. On y apprend que quelque prise dès les premiers symptômes du rhume, on peut diminuer la durée des symptômes chez l’adulte d’environ 1 journée.

L’eucalyptus : grâce à ses propriétés antimicrobiennes, cette plante aide à réduire les symptômes grippaux et soulage les voies respiratoires. Son effet antispasmodique réduit les crises de toux et aide à déboucher le nez et à déboucher le nez et à apaiser les maux de la gorge.

Le miel : le miel est un antibactérien, antioxydant et antibiotique naturel. Prendre un mélange de citron et de miel plusieurs fois par jour permet de soulager les symptômes. Ces deux aliments simples sont un remède formidable contre les maux gorge.

Thym, romarin et origan : pour préparer la recette, Fai bouillir 1 à 2 tasses d’eau dans une grande casserole, ajoute ensuite 2 cuillères à café de thym, un peu de romarin et d’origan.