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Colonies de Vacances 2022 : Le pasteur Idrissa Sanou promet une aventure unique !

L’Entité Service Sociaux et Vision Internationale pour l’Education, la Culture et l’Amitié entre les pays (SOVIECAP) a ténu une conférence de presse ce samedi 19 mars 2022 à la Maison des Jeunes de Bamako. L’objectif principal était d’informer l’opinion de la tenue des colonies et camps de vacances 2022 sur l’itinéraire : Bamako-Ouaga- Lome-Cotonou, Bamako- Ouaga-Accra, Bamako-Dakar qui se dérouleront respectivement du 12 juillet au 25 juillet, du 26 juillet au 8 août, et du 14 au 23 août avec des prix abordables par rapport à ceux des excusions précédentes, à fait savoir le pasteur.

Le directeur de SOVIECAP explique que sa société est spécialisée dans le domaine de colonies et camps de vacances des enfants, des adolescents et des jeunes. Selon lui, SOVIECAP est la seule structure reconnue par le Mali et le Burkina Faso qui a cette expertise dans le domaine de Colonie et Camps de Vacances. Idrissa Sanou reconnaît que durant toutes ces années de travail que SOVIECAP a peut-être commis des erreurs professionnelles mais pas de fautes et crimes professionnels.

Le Pasteur a expliqué que les colonies et camps de vacances sont des activités extra-scolaire scientifiques qui permettent aux enfants de d’acquérir d’autres compétences et enrichir leurs cultures générales. Personnellement, il est installé au Mali depuis 1998, il a 33 ans d’expérience dans l’organisation des camps et colonies de vacances notamment 10 ans d’expériences au Mali. Il a souligné « Durant ces dix années nous sommes sortis avec plus 1000 de jeunes et d’adolescents de la République du Mali, en parcourant plus 60.000 km ».

Il pense que la jeunesse malienne est privée de son droit aux loisirs notamment à travers les collectivités éducatives. Il affirme que de 1998 à 2022 la SOVIECAP a organisé plus de 50 colonies et camps vacances et que « les enfants sont plus sécurisés dans les camps que dans la rue ». Tout en rappelant le décret 03 260 portant règlementation des collectivités éducatives en République du Mali mis en place par feu Amadou Toumani Touré, ancien président de la République du Mali.

Kader  Diarra 

SAMA MONEY : annonce une nouvelle grille tarifaire unique sur le marché

Le Président Directeur Général (PDG) du réseau de transfert d’argent Sama money Daouda Coulibaly a animé une conférence de presse jeudi 3 mars 2022 dans la salle de réunion de sa structure. C’était en présence du directeur général Cheick Tidiane Kouyaté et des membres du personnel de son service. L’objectif de cette face à face avec les médias était de présenter la nouvelle grille tarifaire que Sama money offre à la population malienne jamais enregistré sur le marché.

Le Président Directeur Général de Sama money a rappelé que pendant les 6 mois qui ont précédé l’arrivée de Sama money sur le marché malien, les frais de transfert demeuraient très élevés et cela, malgré les multiples protestations des consommateurs sans résultat subséquent. Selon Daouda Coulibaly, grâce à l’arrivée de Sama money sur le marché, les consommateurs de notre pays ont pu bénéficier de mouvements de baisse tarifaire chez tous les opérateurs à deux reprises pendant les mois d’avril et de septembre 2021. Tout en précisant qu’à compter du 1er mars 2022, Sama  money opère une baisse substantielle de ses frais de retraits en dévoilant une nouvelle grille tarifaire avec des taux jamais enregistrés sur le marché du malien. Il a confié que soucieuse de préserver les revenus de ses partenaires distributeurs malgré la baisse des frais de retrait, Sama money a toujours su maintenir des commissions parmi les plus élevées du marché à l’endroit des masters et des agents distributeurs. « En tant qu’entreprise 100% malienne qui se veut citoyenne, nous faisons de la création d’emplois notre crédo afin d’accompagner les autorités maliennes dans leurs efforts de réduction du chômage des jeunes. », a t-il déclaré. Avant d’ajouter que Sama money est aussi une boxe multi service qui a développé une technologie digitale innovante de transfert rapide d’argent et de paiement de services mais aussi de produits via mobile. Mais également envisage de révolutionner le marché du transfert d’argent et du paiement mobile en Afrique avec un service sécurisé et surtout accessible et moins cher. «Le contexte difficile que traverse le monde aujourd’hui, avoir un tissu   souhaité Daouda Coulibaly.

Au-delà du transfert d’argent, le Sama money offre aussi la possibilité de payer les abonnements de télévision, d’acheter du carburant, de recharger les compteurs d’eau et d’électricité et même souscrire aux polices d’assurances.

Il convient de retenir qu’après un lancement réussi au Mali en 2020 et présent dans 13 communes rurales de notre pays, le réseau a amorcé son développement international en 2021 avec l’ouverture d’une filiale en Côte d’Ivoire et au Burundi en janvier 2022.

Alou Badra DOUMBIA

Ouverture du corridor Mali Mauritanie : La CMDT change son itinéraire et donne le ton !

C’est la première fois dans l’histoire  du Mali que le coton de ses braves paysans soit transité par le port de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie.

Pour le lancement de ce premier convoi de 53 camions, soit 1.600 tonnes de cotons fibres, la  Compagnie Malienne pour le Développement des textiles (CMDT), vient de relever le défi  face aux sanctions infligées par la CEDEAO et l’UEMOA  depuis le 9 Janvier 2022.

C’est le site du péage de la Ville de Gogui environ deux kilomètres de la Mauritanie, qui a abrité la cérémonie officielle du lancement de ce premier convoi sous la présidence de Modibo Keita, ministre du Développement rural  en présence de Madame Dembélé Madina Siccoko, Ministre du Transport et de l’équipement, du Président Directeur de la Compagnie Malienne pour le Développement des textiles (CMDT), Dr Nango Dembélé, du président du Conseil Malien des chargeurs, Youssouf Traoré, du vice-président de  la Chambre du commerce et d’industrie du Mali Ibrahim Diawara ainsi que les autorités de la région de Nioro du Sahel à leur tête le Gouverneur Aly ANNAJI. Il faut également noter la présence des autorités municipales de la Mauritanie en l’occurrence Hadrame Dicko,  Maire de la commune de Fatti.

Prenant la parole en premier, Mouctar Amed Cissé, le Maire de Gogui visiblement heureux de la tenue de ce grand évènement dans sa commune urbaine. Pour lui la fréquentation de l’axe Mali port de Nouakchott sera  surement un ouf de soulagement pour ses administrés   eu égard au flux du trafic routier  ainsi que les temps d’arrêt  que feront les usagers dans la ville avant de poursuivre leurs trajets. Cependant, au nombre de ses doléances pour les cas les plus urgents l’on a noté le manque d’eau potable et la dotation en aliment betails.

A tour de rôle, autorités gouvernementales, responsables des opérateurs économiques et de  toutes les structures d’encadrement ont tous déplorées latitude des auteurs de cet  embargo  qui pour eux  n’arrivent pas à produire des effets escomptés.

« Ces sanctions doivent nous servir de leçon, Même si elles  sont levées, je pense qu’il faudra continuer à exporter nos marchandises à travers ces mêmes voies ». A martelé le Ministre Modibo Keita en charge du Développement rural.

Malick Gaye

CULTURE : Festival nomade Dawla Pulaaku, le manque de la communication impacte le projet

Prévu pour ce dérouler du 29 Janvier au 30 Janvier 2022 à Nioro du Sahel, le festival Dawlapulaaku qui se veut un cadre de promotion et de la valorisation de la culture peul nomade s’est finalement tenu du 16 au 19 Février 2022 à Nioro du Sahel en présence du ministre de l’Artisanat, de la Culture de l’industrie hôtelière et du tourisme Andogoly Guindo et son collègue Youba Bah , Ministre délégué auprès du ministre du Développement rural chargé de l’élevage et de la pêche ainsi que Diadjé Bah , membre du CNT.

Pourquoi ce changement de date ? À en croire certains habitants de Nioro du Sahel qui se posaient cette question intrigante, les arguments évoqués par Mme Sidibé Djenéba Bolly, promotrice de l’évènement ne sont pas convaincants. Chose curieuse du côté des promoteurs de radio   qui  estiment  inconcevables qu’un évènement culturel qui se veut grandiose se déroule dans une ville comme   Nioro du Sahel sans recourir à leurs entreprises de communication afin d’en faire une large diffusion.

L’argent collecté ça et là estimé à plus de 40 million a-t-il servi au financement du projet t’el qu’il a été présenté aux autorités. Dans tous les cas, la promotrice s’est frottées les mains et s’est dit satisfaite de cette 4ème édition.

Parrain de la cérémonie, le ministre Youba bah natif de Nioro, c’est dit heureux de la tenue de cet évènement culturel chez lui invitant son collègue Andogoly Guindo à restaurer et à valoriser  certains sites révélateurs d’un pan important de l’histoire de Nioro. En réponse à cette doléance, le ministre Andogoly Guindo a promis de tout mettre en œuvre pour répondre aux attentes des populations de Nioro en ce qui concerne la promotion et la valorisation du secteur culturel et touristique dans leur Région.

Malick Gaye

Nioro du Sahel : le Gouverneur à la rencontre des populations

Le processus de la régionalisation de Nioro du Sahel est en marche. Plus de dix ans que des démarches ont été entreprises pour que le cercle de Nioro soit érigé en Région et c’est chose faite pour le bonheur des populations qui aspirent au développement. Pour un développement harmonieux de la cité religieuse, le chef de l’Exécutif prend langue avec toutes les composantes de la société.  

Pour poser les jalons de cette nouvelle région, ses populations en majorité agriculteurs et éleveurs ont été instruites sur les axes prioritaires de la régionalisation qui s’inscrivent sur la vision des autorités de la transition pour faire du Mali Kura une réalité.

Le Jeudi 10 Mars 2022, le Gouverneur de la Région de Nioro du Sahel, le Colonel Aly Annaji a rencontré au Gouvernorat de ladite Région les représentants de la société civile et des services techniques de l’administration les invitant à conjuguer leurs  efforts afin de booster les efforts du gouvernement Malien dans sa quête du bien être de ses compatriotes.

Le rôle que cette population  aura  à jouer  son accompagnement  par rapport au fonctionnement des services de l’Etat ainsi que ses attentes sont entre autres les points sur lesquels les échanges ont porté lors de cette rencontre.

« Tout ce qui était cher à  cette population pour le démarrage de ce projet gouvernemental au profit de cette nouvelle région est devenu un  acquit » a-t-il fait savoir le Gouverneur Aly Annaji.

Il a tenu à remercier particulièrement les trois grandes familles de Nioro à savoir : les familles du Cherif Cheick HAmahoula Haidara, celle de Amadou Hadi Tall , et de Djoum Kaba Diakité. De dire aux forces vives de Nioro que l’effectivité de l’érection de cette entité en région nécessite leur accompagnement.

Le Colonel Aly Annaji n’a pas manqué de remercier les  populations de cette région pour leur engagement et accompagnement à la transition pour un Mali Kura.

Le Mali Kura qu’on  réclame exige un changement de comportement et il faut que tous les actes que vous posez aux  quotidiens s’inscrivent dans le cadre du respect de la loi a martelé le chef de l’exécutif régional.

A cette rencontre, certains chefs de services dont celui de la police, Douane, Eaux et foret, Impôt, service du domaine de l’état, la société civile ont pris part à cette rencontre d’échanges et d’informations.

Malick Gaye

MOIS DE RAMADAN AU MALI : « Il n’y aura pas de pénurie des produits de première nécessité sur le marché » rassure Boucadary Doumbia

Dans le but d’informer l’opinion nationale sur l’approvisionnement du marché malien en terme de produits de première nécessité surtout durant ce mois béni du Ramadan, le Directeur général du Commerce, de la consommation et de concurrence,  Boucadary Doumbia était face à la presse le mois dernier. C’était en présence de ses proches collaborateurs.  

En effet, au Mali, l’agriculture et les importations constituent les principales sources d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité. La première constitue la principale activité de la majeure partie de la population qui lui donne une place importante en terme de production dans la sous-région voire en Afrique. Quant à la deuxième source d’approvisionnement, le Mali contribue beaucoup aux PIB (Produit Intérieur Brut) de plusieurs pays de la sous-région compte tenu de leur situation géographique. Ces pays sont l’accès direct à la mer. Notamment le Sénégal dont son économie est liée aux importations du Mali avec un taux très important selon plusieurs données. Le corridor Bamako-Abidjan est aussi beaucoup fréquenté par les camions maliens pour le transport des marchandises.

Selon le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, Boucadary Doumbia, pour l’approvisionnement de notre pays en produits de première nécessité, l’Etat du Mali a consenti d’énormes efforts dans ce sens. Pour lui, en matière d’approvisionnement, le rôle de l’Etat dans un premier temps consiste à faciliter les formalités administratives afin de rendre le commerce transfrontalier rapide, moins cher et plus prévisible. Ensuite l’Etat a un pouvoir de régulation du secteur pour garantir la transparence dans les transactions commerciales. Dans le même sens, il suit le marché en collectant et analysant des données sur les stocks et prix. Ici, Boucadary Doumbia affirme que la DGCC ne produit pas et n’importe pas mais elle alerte l’Etat sur l’état du marché national.

Au sujet de l’embargo sur le Mali depuis le 9 janvier passé par la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) et de l’UEMOA (Union économique monétaire ouest africaine) dont les mesures sont entre autres, la fermeture des frontières terrestres et aériennes, le gel des avoirs de l’Etat au niveau de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest), la suspension des transactions commerciales et financières. Il affirme que cette situation a été préparée par les autorités du pays qui ont pris un certain nombre de mesures pour atténuer les impacts sur notre pays. « L’embargo a eu un effet marginal sur le prix des produits de première nécessité au Mali », a-t-il souligné. Pour lui, malgré ces sanctions, le prix des produits de première nécessité au Mali reste acceptable par rapport à celui de certains pays de la sous-région. Malgré ces efforts selon lui, des difficultés ont été enregistrées suite à l’embargo. Il s’agit de la panique sur les marchés, les spéculations, la difficulté de transferts interbancaires, le blocage des marchandises au niveau des ports de transit, et l’encombrement des corridors.

Pour terminer, Boucadary Doumbia rassure la population en cette veille du mois de ramadan qu’il n’y aura pas de pénurie de produits de première nécessité sur le marché. Aucune pénurie pendant ce mois de ramadan

Mamadou Nimaga

Post-COVID-19 : Le Dialogue politique sur le processus d’intégration de la dimension genre relancé…

Identifier les priorités et les pistes d’action concrètes pour l’intégration du genre dans les plans et les efforts de relance budgétaire post COVID-19, au regard des bouleversements des priorités de dépenses qui ont suivi l’apparition de la pandémie COVID-19 : tel était l’objectif de l’atelier portant sur le Dialogue politique sur le processus d’intégration de la dimension genre dans la relance post-COVID-19 dont la cérémonie de lancement a été présidée par le Secrétaire Général du ministère de l’Économie et des Finances M. Abdoulaye TRAORE, ce jeudi à Bamako, en présence de Président du Commission Finances du Conseil National de Transition et de plusieurs cadres de l’administration et des partenaires au Développement.

Lors de son discours, le Secrétaire Général du ministère de l’Economie et Finances a rappelé l’attention particulière que portent les plus hautes autorités à l’amélioration des conditions de vie des populations notamment celles de femmes et la prise en compte de la dimension genre dans l’ensemble des politiques publiques. « Les effets de l’intégration du genre dans les politiques publiques sur la réduction des inégalités et de cette dernière sur la stabilité politique et sociale ne sont plus à démontrer » a déclaré M. Abdoulaye TRAORE.

En dépit de toutes les contraintes liées aux sanctions économiques et financiers prises par la CEDEAO contre le Mali et l’évolution du contexte international marqué par les répercussions de la guerre entre la Russie et l’Ukraine sur le prix du Pétrole ( qui se traduit par révision des prévisions de croissance qui passent de 5,3% à 4,2%), des mesures seront prises afin d’atténuer les effets négatifs de la pandémie sur les femmes pour accroitre les ressources affectées à l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes.

« Le ministère de l’Économie et des Finances attache un prix à ces mesures, car le Mali a plus que jamais besoin de relancer la croissance de son activité économique pour faire face aux grands défis de l’heure et cette croissance ne saura être durable, si la moitié de la population et 35 % de la main d’œuvre reste à l’écart. Pour atténuer ces effets et traduire en réalité les priorités de politiques publiques du Gouvernement, j’invite les acteurs du processus budgétaire à privilégier une réallocation interne des ressources qui leurs sont alloués. Ainsi, chaque centime dépensé devrait contribuer à satisfaire les besoins des femmes et des hommes, des filles et des garçons, de manière inclusive. » a expliqué le Secrétaire Général du ministère de l’Économie et des Finances.

Organisé dans le cadre du Projet d’Adoption de plans de relance budgétaire et d’efforts de relance sensibles au genre en réponse aux crises sanitaires et économiques Covid-19, initié par ONU Femmes et mis en œuvre au Mali par le ministère de l’Economie et des Finances à travers la Cellule Technique de Coordination du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CT-CSLP), qui en assure la coordination et la Direction Générale du Budget (DGB), qui constitue l’ancrage technique en partenariat avec le bureau pays d’ONU Femmes, ce atelier a été organisé sous forme d’un panel composé de divers acteurs (services publics, partenaires au développement, organisation de la société civile), afin d’aborder le sujet sous plusieurs perspectives (Simultanément en présentiel et virtuellement sur la plateforme ZOOM).

Les gaps en matière de production de statistiques de genre et de sensibilité au genre des mesures d’atténuation des effets socioéconomiques de la COVID-19 , la contribution des différents acteurs et des réformes en cours à l’intégration du genre dans les plans et efforts de relance budgétaire post COVID-19, le plaidoyer pour renforcer le niveau d’intégration de la dimension genre dans les plans et efforts nationaux de relance économique pour les exercices budgétaires de 2022 et 2023 sont, entre autres les sujets qui ont abordés lors de cette session de dialogue politique dont les principales recommandations issues des échanges alimenteront les discussions budgétaires et macroéconomiques.

Avant de lancer les travaux, M. Abdoulaye TRAORE a remercié l’ensemble des partenaires plus particulièrement la Représentante Résidente de ONU Femmes pour leurs accompagnements constants ainsi que les différents services techniques de l’Etat, les personnalités mobilisées et engagées sur les problématiques de genre au Mali.

CCOM /MEF

Entreprenariat et Emploi au Mali : Le PAFEEM a présenté son mécanisme de Garantie Partielle de Portefeuille

L’Unité de Gestion du Projet de Promotion de l’Accès au Financement, de l’Entreprenariat et de l’Emploi au Mali (PAFEEM) a organisé du 28 au 29 mars 2022 un atelier de présentation de son mécanisme de Garantie Partielle de Portefeuille (GPP) en vue de son opérationnalisation dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par la coordinatrice du PAFEEM, Mme Touré Fatoumata Coulibaly, en présence du directeur général FGSP SA, Moustapha Adrien Sarr.

Cet atelier de deux jours, qui a concerné les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et les Banques, a permis de présenter la GPP, le processus de sélection des Institutions financières (IF) bénéficiaires, les critères de sélection y compris le chronogramme prévisionnel de l’appel à manifestation d’intérêt en vue de l’opérationnalisation de la GPP. Il a permis également de recueillir les éventuelles observations et propositions des Institutions Financiers pour une meilleure prise en charge des préoccupations soulevées.

Le mécanisme de Garantie partielle de portefeuille (GPP) est un ensemble d’instruments appropriés de partage des risques dans le but d’inciter les banques et les Systèmes financiers décentralisés (SFD) à prêter aux Micros, petites et moyennes entreprises (MPME) afin de favoriser leur accès aux crédits tout en limitant le risque de non-remboursement, à travers trois guichets : le guichet MPME ordinaire, le guichet MPME spécial et le guichet Covid-19.

À ce titre, le PAFEEM dotera le Fonds de Garantie pour le Secteur Privée (FGSP S.A) de 14 millions de dollars US (environ 7,7 milliards de Fcfa) pour soutenir l’émission de garanties partielles de portefeuille de crédits à des Institutions financières participantes (IFP) afin de garantir un prêt ou une ligne de ligne de crédit à 1 000 micros, petites et moyennes entreprises.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, la coordinatrice du PAFEEM a salué le choix du FGSP SA pour gérer le Fonds GPP. Mme Touré Fatoumata Coulibaly a assuré de la disponibilité de l’Unité de gestion du projet à accompagner le FGSP SA dans la mise en œuvre du mécanisme de garantie GPP ; Cela en vue de l’atteinte des objectifs globaux que sont l’amélioration de l’accès au financement des MPME et le renforcement des capacités financières, techniques et opérationnelles du FGSP SA, gage de sa pérennité.

  1. Moustapha Adrien Sarr a précisé que la GPP présente deux avantages essentiels ; à savoir le développement du portefeuille des entreprises en toute sécurité et la réduction des délais de traitement des dossiers.

Le PAFEEM est une initiative du gouvernement du Mali et de la Banque mondiale qui a pour objectif de soutenir les efforts du gouvernement face aux défis de l’inclusion financière, du financement des micro,  petites et moyennes entreprises (MPME) et de la création d’activités génératrices de revenus, particulièrement au bénéfice des jeunes et des femmes.

Financé à hauteur de 33, 08 milliards FCFA, le PAFEEM  est mis œuvre à travers cinq composantes qui sont :

– La composante 1 : promotion d’une inclusion financière durable et le développement de la Fintech ;

– La composante 2 : partage des risques et renforcement des capacités des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) ;

– La composante 3 : appui aux Activités Génératrices de Revenus, Aide au revenu et à l’emploi ;

– La composante 4 : « Intervention d’urgence et de contingence » ;

– et enfin la composante 5 : soutien à la gestion et à la mise en œuvre du projet.

CCOM /MEF

NIORO DU SAHEL : la Fondation Maliba apporte son soutien aux établissements scolaires et aux CSCOM

Huit écoles fondamentales et quatre Centres de santé communautaire (CSCOM) de la Ville de Nioro du Sahel, ont reçu de la Fondation Maliba de l’homme d’Affaire, Aliou Boubacar Diallo trois cent cartons de savons, trente cartons de cahiers, vingt cartons de craies, quarante boites de stylos et vingt cartons d’eau de javel.

La cérémonie de remise de ces  kits scolaires et sanitaires à huit écoles du premier cycle et à 4  CSCOM de la Ville de Nioro du Sahel s’est déroulée le Samedi 27 Mars 2022 à la place Argué de Nioro du Sahel en présence des autorités administratives bénéficiaires de ces dons et des élus locaux pour qui un tel geste doit être pérennisé.

Boukaresse Massarane, conseillé municipal, président de la commission santé éducation, représentant le Maire a remercié le donateur d’avoir manifesté leur solidarité à l’endroit des populations de sa commune et d’espérer que les probables futures dotations s’étendront à d’autres secteurs vitaux de la société nioroise.

Quant à M. Chérif Mohamed Siby , le représentant de la Fondation Maliba  à cette cérémonie, la fondation de l’homme d’affaire et président de l’Alliance pour la démocratie et la paix (ADP-Maliba), Aliou Boubacar Diallo n’est pas à sa première fois de répondre aux attentes des populations de Nioro dans la mesure de ses possibilités, la preuve en est qu’en Décembre 2021 c’est 45 femmes de la ville de Nioro du Sahel qui ont bénéficié d’une formation en fabrication de savons avec un accompagnement  financier de sept cent cinquante mille francs CFA.

Malick Gaye

L’Agence des Energies Renouvelables du Mali : Un budget ambitieux de 843.278.000 de franc FCFA prévu pour 2022

L’Agence des énergies renouvelables du Mali (AER-MALI) a tenu les travaux de sa 6ème session de son conseil d’administration ce mercredi 30 mars au CRES de Badalabougou. Pour cette année le budget prévisionnel est de de 843.278.000 de franc  FCFA.

Le président du conseil d’administration (PCA), Boubacar Keïta souligne que les énergies renouvelables communément appelées les énergies propres constituent un des piliers du développement durable, grâce à son rôle d’atténuation des effets du changement climatique. D’après les Renouvelables (IRENA), les énergies renouvelables ont mobilisé plus de financement et créé plus d’emplois que tous autres secteurs dans ces dernières années.

Boubacar Keïta explique qu’en 2021, le total des dépenses exécutées sur le budget d’Etat est de 464 727 000 FCFA contre 464 965 934 FCFA de crédit notifié, soit un taux d’exécution de 99.99%. « Le budget de l’année 2022 de l’Agence est estimé à : huit cent quarante-trois millions deux cent soixante-dix-huit mille francs CFA (843 278 000 FCFA), Soit une augmentation de 32% par rapport à l’année dernière » a dit le président. Il a fait savoir aux administrateurs  que ce budget est très faible comparativement aux ambitions de l’Agence. L’appui des partenaires pour l’année 2022 représentera plus 2 milliards de FCFA, selon le président. Avec l’appui des partenaires, l’année 2022 sera consacrée à : la poursuite des activités non achevées en 2021 ; le lancement du projet d’Electrification Rurale par Energie Solaire Photovoltaïque financé par le Fonds Vert pour Climat et la BOAD dans sa première phase pour 50 localités; la réalisation et le suivi des travaux d’électrification totale et d’adduction d’eau par les technologies solaires photovoltaïques des villages de Kara et de Koniobla dans la région de Koulikoro ; – la réalisation du projet de 33 000 lampadaires pour un montant estimé à 36 milliards de FCFA. Sans oublier la réalisation de la troisième semaine malienne des EnR, qui sera une semaine internationale avec l’appui de la BAD; l’amélioration du plateau technique de l’agence par l’installation des stations mobiles de mesure du rayonnement solaire et du vent, des banes d’essai et l’unité fabrique de lampe LED; – la clôture du Projet d’Appui à la Promotion des Energies Renouvelables (PAPERM) dont une deuxième phase est vivement souhaitée aux regards des résultats atteints par ce projet ; l’élaboration d’un nouveau projet dans le cadre du programme African Minigrid financé par le PNUD travers le Fonds Environnement Mondial (FEM) et le suivi des études et des travaux des centrales solaires dans le cadre du partenariat public-privé. La coopération avec l’Agence Internationale des Energies Renouvelables (IRENA) permettra d’appuyer le Mali dans la réalisation de l’étude des besoins des centres de santé post Covid-19 afin de lancer un programme d’électrification des centres de santé par énergie solaire et de renforcement de capacité ainsi que la réalisation d’autres études dans le domaine des énergies renouvelables, conclut-il.

Kader Diarra