L’insécurité bat son plein dans la zone dite des trois frontières. A ce jour, elle a occasionné près de 500 000 déplacés internes, seulement du côté malien, selon une étude de l’organisation humanitaire des Nations unies, Ocha. Elle estime que depuis la crise sécuritaire au Mali en 2012, la zone frontalière entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger est caractérisée par un climat d’insécurité causé principalement par la présence de groupes armés, mais également par la montée de la criminalité et des tensions entre les communautés. Ainsi, cette situation sécuritaire critique aurait causé le déplacement de 401 736 personnes déplacées internes (PDI) au Mali à la date du 30 septembre 2021, d’après les données de la Commission mouvement de populations (CMP) Reach, qui bénéficie du financement du Bureau d’assistance humanitaire (BHA) de l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid).
Source : Ocha